تقي زاده

تقي زاده

Vendredi soir, quelques heures après les frappes supposées US/Israël contre les postions des Hachd al-Chaabi à Qaëm, frappes depuis, démenties par les sources américaines, Kataeb Hezbollah a fait état dans un communiqué d'une "imminente frappe balistique" contre les bases américaines en Irak. Quelques heures plus tôt, le Premier ministre démissionnaire Adel Mahdi avait lancé, lors d'un contact téléphonique, un dernier ultimatum à Pompeo pour bien lui faire comprendre qu'après la frappe balistique iranienne contre Aïn al-Asad, ni l'Irak ni l'Iran ne plaisantent pas et que pour éviter le pire, l'Amérique devra accélérer le retrait de ses troupes d'Irak, et ce, suivant le vote historique du Parlement irakien, le 7 décembre, qui accuse la révocation du pacte sécuritaire Bagdad/Washington signé en 2010 et une réduction sensible du nombre des troupes US en Irak sinon leur totale disparition.

Les Américains semblent avoir bien compris que l'ultimatum de Mahdi est le dernier. Ce samedi matin à Bagdad, le bruit des hélicoptères était incessant et les appareils US n'ont cessé de survoler l’ouest, le centre et les alentours de l’aéroport de Bagdad où des dizaines de GI's étaient déployés visiblement en état d'alerte maximale.  

 

Une source américaine a déclaré à la télévision japonaise Fuji (FNN, Fuji News Network) que les missiles tirés par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) en direction de la base américaine en Irak auraient tué ou blessé au moins une vingtaine de personnes.

Cette information a été diffusée mercredi dernier quelques heures plus tard après l’attaque au missile iranienne.

Le président américain, Donald Trump, avait prétendu le même jour qu’aucune personnes n’avait été ni tuée ni blessée.

 

Dès le feu vert des législateurs irakiens à l'expulsion des forces de la soi-disant coalition multinationale contre Daech, avec à sa tête les États-Unis, Bagdad paraît plus résolu que jamais à mettre en vigueur aussitôt que possible le projet approuvé à l’unanimité par le Parlement. Dans cet ordre d’idées, le Premier ministre irakien a donné un ultimatum à Washington pour envoyer une mission, chargée d’examiner le mécanisme favorisant le départ rapide des troupes américaines d’Irak.

Dans sa conversation téléphonique avec le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, a appelé Washington à envoyer une mission à Bagdad afin d’examiner et d’élaborer un mécanisme de retrait des militaires américains.

 Abdel Mahdi a ajouté :

« Les militaires américains entrent en Irak sans la permission du gouvernement et leurs avions survolent notre pays sans l’aval donné par Bagdad. »

Il a par ailleurs exprimé l'opposition de son pays à toute opération, violant la souveraineté nationale irakienne. 

Le bureau du Premier ministre irakien a annoncé dans un communiqué que le Premier ministre avait demandé à Pompeo d’envoyer une mission pour élaborer un mécanisme, balisant le terrain à l’entrée en vigueur du projet de loi ratifié par le Parlement irakien sur le retrait des forces américaines d’Irak.

Vote « historique » au Parlement irakien pour expulser les troupes d'occupation américaines

Le chef du gouvernement irakien a par ailleurs exprimé la volonté de Bagdad de maintenir des relations étroites avec les voisins et d’autres pays amis à l’échelle internationale et de protéger les représentations des pays et les étrangers qui sont présents sur le territoire irakien.

Une source sur le terrain en Irak a fait part de la destruction totale du système radar de la base américaine d’Aïn al-Asad par les attaques aux missiles du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Citant une source sur le terrain, la chaîne de télévision Al-Mayadeen a confirmé la destruction totale du système radar de la base américaine d’Aïn al-Asad après les attaques aux missiles menées par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).

Le gouverneur de Texas a de son côté annoncé que les appareils officiels de cet État avaient fait l’objet de cyberattaques iraniennes.

« Les partisans du général Soleimani, ancien commandant en chef de la Force Qods, ont tenté toutes les dix minutes depuis ces 48 dernières heures de pirater les systèmes américains. »

samedi, 11 janvier 2020 10:38

USA: le Hezbollah reprend arme!

Des sources d’information font état d’une éventuelle attaque aux missiles imminente des groupes de résistance contre les positions des États-Unis dans la région.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, suite à l’attaque jeudi soir des USA contre la Syrie, certaines sources proches du Front de la Résistance dans la région font part de la riposte imminente à cette frappe et à d’autres actes terroristes du gouvernement américain en Asie de l’Ouest.

Jeudi soir certains médias ont rapporté une explosion de forte intensité à proximité de la frontière irako-syrienne dans la ville d’al-Qaëm. On dit que cette explosion a eu lieu à la suite d’un raid aérien.

Le ministre iranien de la Défense Amir Hatami s’est entretenu au téléphone, ce vendredi 10 janvier, avec son homologue japonais, appelant à la fin immédiate de la présence des forces d’occupation américaine dans la région.

 

Un site web israélien a écrit que le président américain avait menti sur les bâtiments minutieusement ciblés lors de l'attaque de missiles iraniens.

DEBKAfile proche des milieux de renseignement israélien s’est penché dans un rapport sur la riposte balistique iranienne et l'attaque contre la base américaine d'Aïn al-Asad mercredi matin.

Tout en avertissant les autorités de Tel-Aviv, DEBKAfile a écrit qu'après la guerre de Corée de 1950, c'était la première fois qu'une base américaine était directement ciblée.

 

Tout en reformulant ses allégations sans fondement à l’encontre du programme nucléaire iranien, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a prétendu qu’après le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire, « l’Iran va accéder à l’arme nucléaire ».

« Les États-Unis qui étaient signataires ont décidé de s’en retirer (de l'accord de Vienne). C’est une mauvaise décision parce que, s’en retirant, ils ouvrent la voie à la possibilité pour l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire », a-t-il souligné sur RTL. 

« Les Iraniens ne sont pas en situation d’avoir l’arme nucléaire, selon Jean-Yves Le Drian, mais s’ils poursuivent le détricotage de l’accord de Vienne, alors dans un ou deux ans ils pourraient accéder à l’arme nucléaire. »

« Nous avions proposé depuis déjà maintenant deux ans une initiative politique faite par le président de la République pour qu’on maintienne bien les accords de Vienne qui empêchent l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire », rappelle le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères sur RTL. 

L'accord de Vienne n'est pas mort, selon le chef de la diplomatie française. « Nous sommes très soucieux de le maintenir, affirme-t-il. L’objectif c’est d’empêcher que l’Iran n’accède à l’arme nucléaire, le moyen c’est l’accord de Vienne à condition qu’il soit en permanence vérifié par l’agence internationale de l’énergie atomique, ce qui est le cas à l’heure où je parle. »

 

La frappe le confirme, les Américains ont largement perdu de leur opérationnalité sur les frontières syro-irakiennes.

Mercredi soir, le commandant en chef de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Hajizadeh, a évoqué en détail la spectaculaire attaque au missile iranienne contre la base des États-Unis à Aïn al-Asad, effectuée à coup de missiles de type Fateh-313 et Qiam, attaque qui a réduit en mille morceaux la bande d'atterrissages de la base et qui a été précédée par une cyberattaque, juste 15 minutes avant qu'elle ne commence.

La cyberattaque a « aveuglé » les 12 drones MQ Reaper US qui surveillaient la base 24 heures sur 24 : « On n'a pas voulu tuer les Américains. Ce qu'on a cherché a été surtout de leur infliger de graves dégâts...sinon le bilan de leurs pertes aurait dépassé les 5000 », a affirmé le général Hajizadeh.

Blessés lors de l’opération « Martyr Soleimani » menée le mercredi 8 janvier, contre la base américaine d’Aïn al-Asad en Irak en représailles à l’attaque de drones américains qui a coûté la vie au commandant en chef de la Résistance, les militaires américains ont été transférés à Tel-Aviv et en Jordanie pour être soignés, d’après la chaîne Al-Mayadeen.

L’Iran dispose de suffisamment d’informations selon lesquelles l’opération de vengeance contre les terroristes américains en Irak a fait un nombre de blessés parmi eux dont certains ont été transférés à Tel-Aviv et en Jordanie tandis que d’autres sont soignés dans des hôpitaux à Bagdad, a indiqué la chaîne de télévision libanaise, jeudi 9 janvier.

vendredi, 10 janvier 2020 13:12

"L'Iran frappera nos 100 base au Moyen Orient"

Avec ses 55 000 missiles sol-sol avec une portée de 2 500 km, l'Iran peut parfaitement s'appuyer sur son système anti-aérien en cas de nécessité, à l'image des attaques de représailles menées sur les bases américaines en Irak. Le 7 janvier 2020, les forces iraniennes ont en effet tiré plus d'une douzaine de missiles balistiques sur deux bases américaines situées en Irak, causant des dégâts considérables. Ces attaques constituaient des représailles de la part de Téhéran pour l'assassinat, le 3 janvier 2020, du général de corps d’armée, Qassem Soleimani, commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) par les États-Unis.

Dans son édition du 8 janvier The National Interest publie un article signé David Axe qui revient sur le sujet. Les roquettes que l'Iran a tirées en représailles ont détruit des structures sur la base aérienne d'Aïn al-Asad à l'ouest de Bagdad et ont également frappé une base à Erbil dans le nord de l'Irak qui abrite les forces d'opérations spéciales des États-Unis et des diplomates, a précisé le journal selon qui Téhéran a utilisé ses plus petits missiles pour ces frappes. L'Iran possède des missiles bien plus grands qui ont une portée et une charge utile plus importantes et pourraient éventuellement transporter des ogives nucléaires, note l'auteur de l'article.