
تقي زاده
Des navires de guerres US/OTAN plus Israël derrière les attaques au drone anti-Russe
S’exprimant devant les journalistes, le porte-parole russe de la Défense, Igor Konashnikov a déclaré vendredi 27 septembre que les terroristes essayaient toujours, en vain, d’attaquer la base de Hmeimim en perçant la défense aérienne.
Selon le rapport de RT, le système de défense aérienne déployé sur cette base a intercepté et abattu 118 drones au cours des deux dernières années. Et depuis le début 2019 plus de 100 drones dont 58, de combat ont été interceptés.
Le responsable russe a également déclaré que la plupart des drones avaient décollé depuis Idlib, en particulier des régions d'al-Latamina, Khan Cheikhoun et Kafr Zita (où se trouvent des zones de désescalade) , et que le système de défense de l'armée russe les avait interceptés et détruits à l'aide des systèmes Pantsir S-1 et Tor-M1.
Selon lui, les systèmes défensifs déployés sur la base aérienne de Hmeimim ont abattu depuis le début de l'année en cours, 27 roquettes, dont la plupart avaient été tirées depuis Idlib. Le responsable russe a rappelé la grande compétence du système défensif face à toute offensive avant de faire part de la découverte et la destruction de l'emplacement de drones à Khan Cheikhoun et à al-Latamina.
Le destroyer HMS Duncan (D37) de la marine britannique a quitté le détroit d'Ormuz
La marine britannique a annoncé le départ de son destroyer HMS Duncan (D37) du détroit d’Ormuz. Ce dernier serait déjà arrivé à sa base dans la ville portuaire de Portsmouth.
Le destroyer HMS Duncan (D37) est arrivé à son port de Portsmouth aujourd’hui après avoir achevé sa mission de protection des pétroliers britanniques dans le détroit d’Ormuz et dans le golfe Persique, a écrit le quotidien The Press and Journal.
Les États-Unis ont formé depuis peu une coalition maritime prétendant vouloir protéger les navires de commerce dans le golfe Persique et la Grande-Bretagne est l’un des rares pays qui participent à cette coalition.
"Israël encerclé de l’est, de l’ouest, du nord et du sud"
Le commandant adjoint du CGRI en charge de la planification des opérations, le général de brigade Abbas Nilforoushan a déclaré qu’« Israël n’est pas à la hauteur de nous pour pouvoir menacer un système puissant comme la République islamique d’Iran ».
« Nous avons réussi à détruire l’un des drones ennemis les plus avancés qui n’en possédaient que deux, avec un système à 100 % de fabrication iranienne qui est l’une des premières versions de notre système de défense aérienne. De meilleurs exemples de ce système iranien sont en construction et l’ennemi sait que ce n’est qu’une petite partie de nos équipements dévoilés et, en cas de conflit, l’ennemi sera surpris par nos équipements. Sachant que cela se produira, l’ennemi ne se permet pas de nous attaquer. Si l’ennemi pensait pouvoir attaquer militairement contre l’Iran, il ne le remettrait certainement pas au lendemain », a-t-il indiqué.
Le drapeau du Hezbollah flotte au-dessus d'un centre de formation militaire israélien
Dans le cadre de ses simulations de combat, le régime israélien a installé un centre de formation militaire à la frontière libanaise et il l’a décoré du drapeau du Hezbollah et de la photo de Hassan Nasrallah... des manières puériles et grotesques...
L’armée israélienne est d’avis que cette action pourrait améliorer dans l’état actuel des choses la préparation au combat des officiers et des unités de combat.
The National Interest: Washington devrait prendre au sérieux les forces navales iraniennes
Selon un média américain, la marine iranienne pourrait toujours menacer les forces américaines, peut-être même un porte-avions.
La marine iranienne pourrait toujours menacer les forces américaines, peut-être même un porte-avions, écrit le bimensuel américain The National Interest dans un article signé Sebastien Roblin publié le 24 septembre 2019.
L’article est ainsi rédigé :
« Le 16 mai 2019, des responsables américains ont cité des informations selon lesquelles l’Iran aurait installé des missiles sur des bateaux civils dans le golfe Persique, et ce en riposte au déploiement important des forces militaires américaines au Moyen-Orient.
En effet utiliser des essaims de vedettes lourdement armés pour lancer des attaques asymétriques sur des cibles navales a longtemps été considéré comme une stratégie navale, une stratégie que Téhéran n’a jamais tenté de cacher.
Rappelons-nous la vidéo diffusée par les médias iraniens montrant un essaim de bateaux armés de roquettes tirant sur une maquette géante d’un porte-avions américain dans le golfe Persique.
Outre les vedettes menies de missiles, il fallait également noter la présence de missiles balistiques antinavires et d’autres éléments susceptibles d’être utilisés pour frapper des cibles navales.
Les médias iraniens ont aussi découvert et diffusé un schéma militaire américain expliquant la tactique iranienne que la Maison-Blanche qualifie soucieusement de “nouvelle menace” de l’Iran.
La cyber-sécurité iranienne plus forte que la menace américaine
Peu de temps après que les États-Unis eurent accusé l'Iran d’être responsable de l'attaque au drone d'Ansarallah contre Aramco, menaçant d'y infliger une riposte militaire, certains analystes ont évoqué de possibles attaques informatiques anti-iranienne en provenance des États-Unis. Or, les menaces de cyberattaques contre l'Iran existent depuis longtemps. Des menaces qui restent des menaces et rien d'autre, et ce, malgré les tentatives manquées américano-israéliennes contre les différentes installations du pays. Que peuvent réellement faire dans ce domaine les USA?
La Russie prête à livrer les S-400 à l'Iran, alerte rouge à Washington
Vendredi et pour la seconde fois en l'espace de quelques jours, le secrétaire d'État US s'est inquiété de la perspective d'une levée de l'embargo sur l'armement contre l'Iran. Il s'agit d'un embargo qui devra expirer en 2020 et qui terrorise les États-Unis. Car ce qui est sur le point de se produire au Moyen-Orient est absolument inouï. Alors que les États-Unis viennent d'annoncer, en guise de riposte à la frappe au drone contre Aramco, l'envoi d'un contingent de 200 soldats en Arabie saoudite, plus des modèles plus avancés de batteries de missiles Patriot, mais aussi des batteries de missiles THAAD, soit un arsenal qui a totalement échoué à contrer les nouveaux drones de la Résistance visant le sol saoudien, l'Iran et la Russie se rapprochent autour des missiles S-400.
Selon les experts, la livraison des S-300 à l'Iran a permis à ce dernier de concevoir "Bavar 373", une batterie de missiles à 100 % iranien et fort original qui n'attend qu'une chose: manifester ses capacités au combat. Les S-400 sauront sans doute permettre aux Iraniens d'avoir leurs propres S-500. D'où la crainte des États-Unis d'une levée de l’embargo anti-Iran qui pourrait faire du pays pas seulement un acheteur d'armes, mais surtout un fournisseur. L'axe antiaméricain ne pourra oublier les batteries Khordad 3 qui ont abattu un Global Hawk US ou encore les missiles et drones dont se servent efficacement le Hezbollah et Ansarallah et qui sont tous basés sur la technologie iranienne.
Moscou n'exclut donc pas la possibilité de vendre des armes modernes à Téhéran après la levée de l'embargo imposé par l'ONU. Le chef du Service fédéral de coopération militaire et technique (FS VTS), Dmitry Shugaev n'a donc pas exclu la possibilité de livrer des équipements de défense aérienne et des équipements radioélectroniques à l’Iran.
Le diabolique scénario d'Ankara contre la Syrie
Fonder 14 villes et 140 villages en Syrie, voilà ce à quoi rime le projet de la zone tampon que la Turquie a créée à l’aide des USA dans le nord de la Syrie.
Plus qu’une fois, la Turquie a signé des déclarations, aux côtés de la Russie et de l’Iran et dans le cadre des négociations d’Astana, déclarations qui défendent l’intégrité territoriale de la Syrie et la souveraineté de l’État syrien sur le territoire syrien. Or, la politique d’Ankara vis-à-vis de l’avenir de la Syrie est marquée d’importante ambiguïté sinon des fluctuations qui laissent croire qu’Ankara se joue de ses partenaires.
Quels sont les plans d’Erdogan pour la Syrie ?
En cette année 2019, lors de son discours prononcé à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est bien exprimé sur la Palestine. Ayant une carte à la main pour montrer les modifications graduelles dans les territoires occupés, Erdogan a estimé qu’Israël était un agresseur inassouvissable. Après avoir évoqué le dossier palestinien, Erdogan a montré une autre photo à ses interlocuteurs en disant que la photo concernait la coopération entre Washington et Ankara sur la mise en place d’une zone tampon dans le nord de la Syrie.
Erdogan a déclaré que le plan américano-turc permettrait à deux millions de réfugiés syriens de regagner leur pays et de vivre dans des régions étant sous le contrôle des États-Unis et de la Turquie. Il a ajouté que si la zone tampon s’étendait vers Raqqa et Deir ez-Zor, trois millions de réfugiés pourraient être hébergés. Mais ce qu’a Erdogan n’a pas évoqué pendant son discours vient d’être publié par les médias turcs : Ankara a des plans bien détaillés voulant créer 14 villes et 140 villages en Syrie.
Construire une petite Syrie dans une grande Syrie
La République arabe syrienne n’est pas un pays à la grande population. Selon les derniers chiffres, entre 22 et 23 millions de personnes habitaient en Syrie avant qu’un tiers ne se réfugient en Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Europe. L’initiative d’Ankara de construire dix villes et 140 villages pour héberger deux millions de personnes représente près de 10 % de la population syrienne, un chiffre qui s’annonce important dans la conjoncture actuelle.
Une infrastructure qui reste dans un halo d’incertitude
Vendredi 27 septembre, les responsables turcs ont remis aux médias des cartes montrant que des équipes d’ingénieurs et d’architectes avaient déjà planifié la construction de villes, de grands et de petits villages, de stades, de mosquées, de préfectures, de gendarmeries et des maisons d’habitation en Syrie. Les bâtiments qui devraient être construits dans la zone tampon syrienne auront des traces d’une architecture seldjoukide et ottomane. Le gouvernement turc entend construire, dans le Nord syrien, 14 villes et 140 villages. Chaque village devrait héberger 5 000 personnes et les habitants de toute ville atteindraient le nombre de 30 000. Ainsi, 700 000 personnes habiteront dans les villages et 300 000 autres dans des villes prévues. Si le plan réussit, d’autres phases de construction se succéderont.
Au total, 200 000 bâtiments – immeubles, écoles, cliniques, mosquées, stades, bureaux et centres militaires – devraient être construits selon le plan turc. Là, deux points ambigus restent à traiter :
- Il faut 25 milliards d’euros pour concrétiser le plan turc. Quel pays ou quelle organisation internationale en assumera la responsabilité ?
- Même si la Turquie fournit tous les matériaux de construction, toute la main-d’œuvre et toutes les équipes professionnelles, elle aura finalement besoin de coopérer avec le gouvernement syrien pour pouvoir assurer à ces régions des infrastructures comme l’eau, l’électricité, le téléphone et le gaz. Comment Ankara pourra avoir accès à ces infrastructures sans le consentement du gouvernement syrien ?
Les soldats israéliens tuent un manifestant palestinien
Depuis mars 2018, la bande de Gaza est le théâtre le long de la barrière frontalière avec Israël de manifestations hebdomadaires généralement accompagnées de violences, pour réclamer notamment la levée du strict blocus israélien imposé depuis plus de dix ans à l'enclave. Depuis cette date, au moins 309 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens, pour la grande majorité lors des manifestations qui accompagnent ces rassemblements. D'autres sont morts dans des frappes israéliennes.