تقي زاده

تقي زاده

Israël, de peur d'être humilié, a renoncé à présenter sa candidature de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour 2019-2020.

L'Allemagne, la Belgique, la République dominicaine, l’Afrique du Sud et l’Indonésie ont été élus, le 8 juin, par l'assemblée générale de l'ONU en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour les années 2019 et 2020.

Israël a renoncé à présenter sa candidature de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour 2019-2020. La nouvelle n’a pas secoué le monde diplomatique. Le régime occupant et criminel d'Israël, conscient de sa chance minime dans la course a choisi d'éviter l'humiliation et ne pas se présenter.

Sur les 190 pays présents lors de l’élection, l’Allemagne a recueilli 184 voix, la Belgique 181, l’Afrique du Sud 183, l’Indonésie 144 et la République dominicaine 184 et cela sans rivalité, car il fallait obtenir deux tiers des voix présentes pour être élu.

Un diplomate a confié à l’AFP que le régime de Tel-Aviv a, une fois de plus, fini par renoncer au siège non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU « en raison de ses chances très minimes de gagner.» Selon lui, Israël aurait tout au plus obtenu 50 voix et c'est pourquoi, ne voulant pas perdre la face, il a opté pour le renoncement.

 

samedi, 09 juin 2018 10:44

Dôme de fer est une "plaisanterie"

Selon le général Firouzabadi, l’inefficacité du système de défense antimissile israélien, Dôme de fer, a été portée au grand jour au fur et à mesure des agressions armées d'Israël contre Gaza.

Selon le chef du parti turc Vatan Partisi, la récente politique étrangère de la Maison-Blanche s’est soldée par l’isolement de Washington sur le plan international.

« Le plan américain pour un grand Kurdistan comme ses autres plans de ces dernières années est tombé à l’eau », a déclaré Dogu Perinçek, le leader du parti, lors d’une interview avec Sputnik.

« Washington veut toujours dicter sa loi au reste du monde. Or, on peut dire que sa politique au Moyen-Orient face à l’Iran, la Turquie, la Russie et la Syrie aussi bien que celle face à l’Europe et à la Chine a dysfonctionné », a affirmé Perinçek.

« L’union de l’Iran, de la Russie, de la Turquie et de la Syrie, formée pour contrer les positions de la Maison-Blanche, a fait tomber à l’eau le sinistre plan de Washington pour créer un grand Kurdistan », a-t-il souligné.

« La résistance de l’Allemagne et de la Chine face aux tensions commerciales avec les USA a contribué à l’échec de la politique étrangère de Washington et l’a isolé au niveau international », a-t-il conclu.

À l’occasion de la Journée mondiale de Qods, le général de brigade Ahmad-Reza Pourdastan a donné un discours dans lequel il a décrypté les circonstances auxquelles est actuellement confronté Tel-Aviv. 
 
« La Résistance a obtenu des victoires en dépit du silence de certains États arabo-musulmans voisins d’Israël face à la brutalité de Tel-Aviv à l’égard des Palestiniens », a déclaré le général de brigade Ahmad-Reza Pourdastan, cité par l’agence de presse IRNA, lors de son discours prononcé à l’occasion de la Journée de Qods dans le sud-est de la capitale Téhéran.

Le général de Brigade Ahmad-Reza Pourdastan. (Archives)
« Pour assurer le retour du peuple innocent de la Palestine à sa terre ancestrale, le monde musulman est déterminé à lui venir en aide et à éliminer littéralement le régime d’Israël », a affirmé le général.

« Les faits témoignent du commencement du compte à rebours de l’anéantissement d’Israël dans un délai même plus court que celui de 25 ans prévu par le Leader de la République islamique », a-t-il ajouté.

« Suite à la Révolution islamique en Iran, le soutien à Israël a été ébranlé et a été transmis aux États arabes du golfe Persique, qui devaient dorénavant servir de ceinture de protection aux sionistes », a-t-il poursuit.

« La décision de l’Imam Khomeiny de décréter le dernier vendredi du mois de ramadan comme “Journée mondiale de Qods” a redonné du sens à l’aspiration du peuple palestinien, qui avait été affaiblie voire oubliée par les compromis, et en a fait une préoccupation majeure du monde musulman », a expliqué Pourdastan, directeur du Centre d’études stratégiques de l’armée iranienne.

« L’échec d’Israël dans la région a marqué la fin de ses ambitions. Craignant l’influence et la force des centaines de jeunes Palestiniens, Tel-Aviv n’a d’autre choix que de s’entourer d’une clôture de barbelés et d’ériger de longs murs autour des territoires qu’il occupe », a conclu le général Pourdastan.
Paniqué par les manifestations auxquelles prendront part les Palestiniens à l’occasion de la Journée mondiale de Qods, le régime israélien a demandé à l’Égypte de faire la médiation. 
 
Alors qu’à l’occasion de la Journée mondiale de Qods, une manifestation d’envergure est attendu le long des frontières entre la bande de Gaza et les territoires occupés, le quotidien israélien Maariv révèle que Tel-Aviv a demandé à l’Égypte de convaincre le Hamas de contrôler la situation.

Citant des sources auprès de l’armée israélienne, le journal rapporte qu’un grand nombre de forces militaires seront déployées le long des frontières de la bande de Gaza : « Les estimations de Tel-Aviv laissent prévoir l’organisation d’une manifestation de masse susceptible de dégénérer en violence. Les Palestiniens tentent toujours de traverser la ligne de séparation. C’est pourquoi Israël prévoit des tués et des blessés. »

Selon le quotidien israélien, « Tel-Aviv n’a émis aucun nouvel ordre pour changer d’attitude vis-à-vis des Palestiniens qui lancent des cerfs-volants incendiaires car il craint que cela n’aboutisse à des affrontements avec le Hamas ».

« Il n’est pas dans l’intérêt stratégique d’Israël d’entrer en conflit avec le Hamas. Israël ne peut pas agir autrement avec ceux qui lancent des cerfs-volants incendiaires », ajoute le quotidien.

Dans la foulée, un site d’information israélien a révélé que le système sécuritaire israélien craignait les tirs de missiles en direction des territoires occupés dans la journée.
Près de 120 Palestiniens ont été tués et 10 000 autres blessés par les militaires israéliens depuis le début d’une série de manifestations marquant la Marche du grand retour.
Dans le contexte de la poursuite des protestations populaires contre les politiques économiques, le journal israélien Yediot Aharonot a livré une analyse sur les liens entre le soulèvement des Jordaniens et le non-alignement d’Amman avec Washington, Tel Aviv et Riyad sur les questions de politique étrangère. 
 
Alors que les manifestants jordaniens sont déterminés à obtenir l’abandon du projet décrié de réforme fiscale et se rassemblent pour la septième nuit consécutive sur le quatrième rond-point de la capitale Amman, le nouveau Premier ministre jordanien, Omar al-Razzaz, a annoncé sa décision d’abandonner le projet de loi controversé sur l’impôt sur le revenu.

« Nous avons entamé le dialogue et prendrons dans les plus courts délais des mesures qui remettront le pays sur les rails », a déclaré le nouveau Premier ministre lors de sa première interview télévisée.

Avant que les manifestations n’entrent dans leur quatrième jour, Abdallah II, le roi jordanien, a demandé à Hani al-Moulki de démissionner et l’a remplacé par Omar al-Razzaz, ex-ministre de l’Éducation, qui doit former un nouveau gouvernement.

Le journal israélien Yediot Aharonot a révélé dans son édition d’il y a deux jours que Riyad, Tel-Aviv, Le Caire et Washington sont en grande partie à l’origine du soulèvement populaire en Jordanie.

Ces jours-ci, Amman est confronté à deux problèmes : sa mise à l’écart de l’accord conclu entre Washington, Tel-Aviv, Riyad et Le Caire sur le transfert de l’ambassade américaine à Qods, et la vague de manifestations en cours dans les grandes villes contre le projet de loi fiscale et l’augmentation du prix du carburant et de l’électricité, a expliqué le journal.

Selon l’analyse du quotidien israélien, il y a bien un lien fort entre ces deux affaires qu’en apparence tout sépare. Derrière un fard de richesse et de fortune, la Jordanie n’arrive pas à joindre les deux bouts sans l’aide financière de ses alliés.

Le roi Hussein et son fils Abdallah II avaient pu bénéficier du soutien financier des alliés du golfe Persique de Washington et, de plus, d’une somme fixe du Fonds monétaire international (FMI). Mais d’un seul coup tout a changé. Pour s’aligner sur la Maison-Blanche, Riyad a mis fin à son soutien à Amman. L’Égypte, dont les caisses de l’État sont vides, et les EAU n’ont pas tardé à suivre le mouvement, a conclu le journal.

D’ailleurs, une vidéo publiée le mercredi 6 juin montre une partie de la réunion du roi jordanien lors de laquelle il déclare : « On nous dit : rejoignez notre camp pour l’affaire de Qods en contrepartie d’une d’atténuation des pressions économiques auxquelles la Jordanie est confrontée. »

Selon certains observateurs, Abdallah II ferait allusion au prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane.
Un sommet réunissant les chefs d'Etat russe, iranien et chinois doit s'ouvrir samedi dans l'est de la Chine, à l'heure où s'avivent les tensions commerciales sino-américaines et où Téhéran cherche à jauger le soutien de Pékin et Moscou après le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien. 
 
L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui outre Chine et Russie réunit plusieurs pays d'Asie centrale et du sud, tient ce week-end son sommet annuel dans la grande ville côtière de Qingdao.

Des véhicules blindés et d'importantes forces de sécurité quadrillaient samedi les rues de la cité portuaire, connue pour ses collines de pins et villas de style allemand. Les autorités ont évacué commerçants, résidents et touristes dans plusieurs quartiers, avant une céremonie officielle d'ouverture programmée tard dans la journée.

Aux côtés du président russe Vladimir Poutine et du chef d'Etat chinois Xi Jinping, un invité particulier participe à la rencontre: le président iranien Hassan Rohani. Même si la question du nucléaire iranien ne figure par à l'ordre du jour, ce dernier devrait avoir l'occasion d'évoquer le dossier avec ses homologues.

Moscou comme Pékin sont signataires, aux côtés des Etats-Unis, de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, de l'accord de 2015 par lequel Téhéran acceptait de limiter ses activités nucléaires en échange d'un allègement des sanctions internationales.

Mais la décision du président américain Donald Trump de retirer Washington du traité ouvre la porte à de nouvelles sanctions contre l'Iran et les entreprises étrangères présentes dans le pays. Téhéran cherche désormais à s'assurer l'appui des autres signataires, et notamment de la Chine, grande consommatrice de pétrole iranien, afin de maintenir à flot son économie.

Interrogée mercredi sur le plan de Téhéran d'augmenter ses capacités d'enrichissement d'uranium, la diplomatie chinoise s'est abstenue de toute critique, appelant simplement les parties concernées à "continuer d'appliquer l'accord" de 2015.

M. Rohani est le deuxième président iranien à assister à un sommet de l'Organisation de Shanghai, où l'Iran n'a qu'un statut d'observateur. L'OCS compte parmi ses membres quatre ex-républiques soviétiques d'Asie centrale (Ouzbékistan, Kazakhstan, Tadjikistan, Kirghizstan) et deux nouveaux membres: l'Inde et le Pakistan. Le Premier ministre indien Narendra Modi est également attendu à Qingdao.

La Chine devrait, de son côté, profiter du sommet pour pousser son grand projet d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie", à l'heure où le géant asiatique reste sous la menace de sanctions douanières américaines, prélude à une possible guerre commerciale.

Enfin, Moscou, comme Pékin, voit dans l'Organisation de Shanghai un moyen de faire pièce à l'influence des Etats-Unis et à l'Otan. Lancée en 2001 principalement pour résoudre des questions frontalières, l'OCS ne fait plus profil bas, a déclaré Vladimir Poutine cette semaine à la télévision chinoise CGTN.
Le monde musulman se prépare pour la célébration de la Journée mondiale de Qods. De grandes manifestations auront lieu en Iran et dans plusieurs autres pays musulmans. 
 
Des manifestations grandioses ont lieu ce 8 juin, le dernier vendredi du mois de ramadan, à 10H30 (heure locale) à Téhéran et dans d’autres villes de la République islamique d’Iran.

« A bas Israël » et « A bas les États-Unis » sont les slogans en vogue pour dénoncer les politiques hostiles d’Israël et des États-Unis et exprimer le soutien au peuple opprimé de la Palestine.

Des millions de personnes à travers l’Iran, toutes classes sociales confondues, se sont rassemblées pour les marches de la Journée internationale de Qods afin de montrer leur solidarité avec les Palestiniens et condamner l’occupation et les atrocités que commet Israël depuis des décennies.

Des manifestations similaires sont en cours à Londres et à Toronto ainsi que dans 800 villes du monde où les participants scandent des slogans anti-israéliens et brûlent les drapeaux du régime israélien.

Les organisateurs des marches à Toronto ont déclaré que le rassemblement de cette année était placé sous le thème de « la justice, la paix et l’amour », manière de s'opposer à l'islamophobie, au racisme, au sionisme et aux crimes de guerre d'Israël.

Près de la barrière de séparation séparant Gaza des territoires occupés, les Palestiniens devraient investir les zones qui étaient récemment devenues le théâtre de violents affrontements avec les forces israéliennes.

La Journée internationale de Qods est un héritage du défunt fondateur de la République islamique d’Iran, l’Imam Khomeiny, signe de la solidarité avec les peuple palestinien. 

Cette année, l'événement est un cri de ralliement après des mois de manifestations massives à Gaza qui ont prouvé l’inefficacité de l'usage de la force par le régime de Tel-Aviv.
Depuis fin mars, plus de 120 manifestants palestiniens ont été tués et des milliers d'autres blessés par les tireurs d'élite de l'armée israélienne. Cette répression a fait l'objet de fortes critiques internationales.

Depuis le 30 mars marquant la Marche du grand retour, les tensions se sont intensifiées dans la bande de Gaza. Le mouvement réclame le droit de retour pour ceux qui ont été chassés des territoires palestiniens.

Les affrontements à Gaza ont atteint leur apogée le 14 mai, à la veille du 70ème anniversaire de la Nakba qui coïncidait cette année avec le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.

L’armée irakienne a procédé jeudi à des frappes aériennes contre les positions de Daech dans l’est de la Syrie, dans des zones contrôlées par les terroristes.

Les F-16 irakiens ont effectué des frappes contre un poste de commandement de Daech dans la région de Hajin, une cité de la province de Deir ez-Zor, située sur les rives de l’Euphrate, a indiqué jeudi 7 juin, l’armée irakienne dans un communiqué, rapporte la chaîne de télévision irakienne Al Sumaria News.

Les cibles visées ont été entièrement détruites.

Ce n’est pas la première fois que l’armée irakienne attaque les positons de Daech sur le sol syrien. Elle avait annoncé fin mai avoir frappé un point de rassemblement des terroristes toujours dans la région de Hajin où se trouvait également un dépôt d’armes et des munitions.

Alors qu'Israël continue de menacer l'axe de la Résistance en Syrie, une information singulière vient d'être communiquée aux médias: l’ancien conseiller présidentiel israélien Uzi Arad a déclaré mercredi à une station de radio que les gouvernements israélien et syrien avaient tenu deux séries de négociations concernant le retrait du régime israélien des hauteurs occupés du Golan.

L’ancien conseiller présidentiel israélien Uzi Arad ©AFP

A défaut d'un soutien russo-américain à ses plans, Tel-Aviv est-il sur le point d'envoyer un message à l'État syrien ? L'imminence d'une offensive contre les terroristes retranchés à Deraa, offensive qui en cas de succès, ferait de la "Résistance" le voisin immédiat d'Israël, devrait pousser les Israéliens à revoir leur ligne. 

Selon les affirmations d’Arad, le régime israélien et la Syrie auraient tenu des négociations «sérieuses» à deux reprises entre 2009 et 2011. Assad aurait exigé à l'occupant israélien de se retirer de la totalité des hauteurs du Golan qu'il occupe depuis 67. 

« Il était clair que les Syriens voulaient revenir aux lignes de 1967, et malgré cela, Netanyahu n’a pas abandonné les pourparlers, il n’y a pas eu de moment où il a dit ‘sur mon cadavre' », a-t-il dit.