
تقي زاده
Gaza: au moins 60 Palestiniens ont été tués dans les raids israéliens en 24 heures
Les attaques israéliennes contre la bande de Gaza ont tué au moins 60 Palestiniens au cours des dernières 24 heures, selon des sources médicales.
Les frappes ont ciblé plusieurs zones, aggravant ainsi la crise humanitaire qui sévit dans la bande assiégée.
Dans la ville de Gaza, trois médecins ainsi que deux Palestiniens ont été tués lors d'une frappe aérienne sur le quartier de Shujayea. Cette frappe a également fait plusieurs blessés. Près du carrefour Nabulsi, rue al-Rashid/al-Sahili, les forces israéliennes ont pris pour cible une localité proche de l'hôpital al-Shifa, faisant de nouveaux blessés. Des bombardements ont également frappé le quartier d'as-Saftawi, dans le nord de la ville, faisant des victimes.
Dans le sud de Gaza, treize Palestiniens venus chercher de l’aide humanitaire ont été tués près d'un point de distribution d'aide, sous contrôle d’Israël et des États-Unis, dans les quartiers de Shakoush et al-Alam à Rafah. Trois autres décès ont par ailleurs été signalés lors d'une autre frappe aérienne à proximité.
Depuis le déclenchement de la guerre génocidaire, Israël a tué environ 54 927 personnes à Gaza, bien que le bilan réel soit probablement bien plus élevé selon les autorités sanitaires. La plupart des victimes sont des femmes, des enfants et des personnes âgées.
La Fondation Hind Rajab porte plainte pour crimes de guerre suite au raid israélien contre le navire Madleen
La Fondation Hind Rajab (HRF), association de défense des droits de la Palestine, a déposé lundi une plainte pour crimes de guerre auprès de l'Unité des crimes de guerre de la police métropolitaine, suite au raid naval israélien contre le navire humanitaire britannique Madleen dans les eaux internationales dimanche soir.
La plainte vise l'unité navale israélienne Shayetet 13 et son commandant, le vice-amiral David Saar Salama.
La HRF appelle à la libération immédiate de 12 militants détenus, dont la militante écologiste Greta Thunberg, l'acteur Liam Cunningham et l'eurodéputée française Rima Hassan, toujours en détention en Israël.
Le Madleen, battant pavillon de la Coalition de la Flottille de la Liberté, transportait des fournitures médicales, de la nourriture, du lait maternisé et d'autres aides destinées à Gaza lorsqu'il a été intercepté à plus de 60 milles nautiques des côtes.
Rassemblement à Paris et dans toute la France pour soutenir la cause palestinienne
Dans la nuit de dimanche à lundi, le régime israélien a arraisonné le navire humanitaire Madleen au large de Gaza, sous prétexte d’empêcher la levée du blocus maritime du territoire côtier et toute assistance au Hamas. Cette action intervient alors qu’Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre, qui a déjà fait environ 54 927 morts parmi les Palestiniens. Les bombardements quotidiens de son armée ont dévasté la bande de Gaza, où la population est menacée de famine en raison du siège et des restrictions importantes sur l'aide humanitaire, selon l'ONU.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, ce lundi 9 juin, à Paris et dans toute la France pour soutenir la cause palestinienne et demander la libération de l’équipage du Madleen, ce bateau humanitaire arraisonné par Israël au large de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi.
La France insoumise (LFI) avait donné rendez-vous en fin d’après-midi dans la capitale ainsi que dans de nombreuses autres villes françaises, dont Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes ou Grenoble, pour demander la libération de l'équipage du Madleen et la poursuite de la mission humanitaire.
Les manifestants parisiens scandaient des slogans tels que « Free Palestine ! Free Palestine ! », « Israël assassin, Macron complice ».
Le voilier, avec à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, a quitté l'Italie le 1(er) juin pour briser le blocus israélien à Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de dix-huit mois de guerre.
Les missiles iraniens frapperont des cibles israéliennes « plus précisément » après l’opération de contre-espionnage (CGRI)
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que la République islamique serait désormais en mesure de frapper des cibles israéliennes potentielles « plus précisément » après avoir mis la main sur des renseignements concernant les installations nucléaires sensibles du régime israélien.
Le général de division Hossein Salami a fait ces remarques dans une lettre datée du lundi 9 juin et adressée au ministre du Renseignement, Esmaïl Khatib, pour le féliciter à l'occasion d'une récente opération de contre-espionnage.
Ce triomphe, dont les premières informations sont apparues samedi, a permis aux services de renseignement iraniens de s'emparer d'une réserve monumentale de documents du régime relatifs à ses installations nucléaires, militaires, sécuritaires et infrastructurelles.
Le prochain cycle de négociations indirectes Iran-USA est prévu pour dimanche
L’Iran affirme que le prochain cycle de négociations indirectes avec les États-Unis se tiendra dimanche prochain à Mascate, la capitale d’Oman.
« Le prochain cycle de négociations indirectes entre l'Iran et les États-Unis est prévu pour dimanche prochain à Mascate», a déclaré le porte-parole du ministère Esmaïl Baghaï dans un communiqué lundi.
Depuis avril, Téhéran et Washington ont tenu cinq cycles de négociations indirectes sur le programme nucléaire iranien.
Trois cycles de négociations entre les deux pays se sont déroulés à Mascate, tandis que les deux autres ont eu lieu à Rome, la capitale italienne.
Les négociations ont été marquées par des changements de position répétés de la part des États-Unis, ce qui a incité les responsables iraniens à critiquer les déclarations « contradictoires » des autorités américaines.
L'Iran et le Venezuela finalisent un accord de libre-échange
Un protocole d'accord de libre-échange entre l'Iran et le Venezuela sera finalisé dans les deux prochains jours.
Hamid Dehghan, vice-ministre iranien du Commerce, a déclaré ce lundi 9 juin que les responsables iraniens et vénézuéliens discutaient des derniers points de l'accord de libre-échange entre les deux pays, notamment de la liste des biens et des matières premières qui bénéficieraient de droits de douane nuls dans le cadre de l'accord.
Dehghan a fait cette annonce lors d'une réunion à Téhéran avec Johann Alvarez, vice-ministre vénézuélien du Commerce extérieur et de la Promotion des investissements.
Le départ du Rwanda de la CEEAC menace le multilatéralisme et la stabilité régionale, selon la RDC
La tension est montée d’un cran entre la RDC et le Rwanda au cours du 26ᵉ sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui a eu lieu dans la capitale de la Guinée-Équatoriale. Le Rwanda a décidé de quitter l’organisation alors que les négociations de paix peinent à avancer à Washington et à Doha.
Dans un nouvel épisode du bras de fer entre Kinshasa et Kigali, le Rwanda a annoncé le 8 juin son retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), lors de son 26ᵉ sommet organisé dans la capitale de la Guinée-Équatoriale, Malabo. Cette décision intervient sur fond de conflit aigu entre les deux pays dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et de crise institutionnelle concernant la présidence tournante de l’organisation sous-régionale, a écrit RT.
La Conférence des chefs d'État et gouvernement de la communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) a prolongé samedi d'une année supplémentaire la présidence du président de Guinée équatoriale sur fond de tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. La décision a été prise au terme de la 26e session ordinaire de la CEEAC tenue samedi à Malabo, en Guinée équatoriale, en présence de sept chefs d'État des onze États membres.
Réagissant au départ du Rwanda de la Communauté économique des États d'Afrique centrale, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, a estimé que la décision est cohérente vis-à-vis des textes qui régissent l’organisation CEEAC, notamment en matière d’inviolabilité des frontières des pays membres.
Pour rappel, la RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles de l’AFC/M23 qui mènent un conflit armé, toujours en cours, et qui ont pris plusieurs villes majeures de l’est de la RDC et notamment la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu.
De son côté, l’AFP a rapporté, citant un commissaire congolais dont elle n’a pas précisé l’identité, que pour Kinshasa, il serait « impossible de participer aux activités de la communauté si elles étaient présidées par le Rwanda ». Signe d’une impasse institutionnelle au sein de la CEEAC et du choix cornélien qui s’est fait lors de son 26ᵉ sommet. L’organisation sous-régionale a tenté de préserver l’adhésion de la RDC en évitant une présidence tournante rwandaise. Or, ce recours a suscité la colère de Kigali qui a claqué la porte de la CEEAC.
Les négociations de paix peinent à avancer
Les négociations de paix entre la RDC et le Rwanda pour mettre un terme à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC se poursuivent à Washington, aux États-Unis, à Doha et au Qatar.
Un projet d’accord révisé, tenant compte des exigences de Kinshasa et de Kigali, a été remis aux deux parties dans le cadre du processus de Washington. Selon plusieurs sources, citées par la presse congolaise, les délégations rwandaise et congolaise sont attendues dans la capitale américaine durant la semaine afin de discuter d’un document commun en vue d’une rencontre de validation entre les ministres des Affaires étrangères. En cas d’issue positive de ces deux étapes, la signature d’un accord de paix pourrait alors être envisagée entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.
Du côté du Qatar, le gouvernement congolais et l’AFC/M23 discutent sous médiation qatarie à Doha sans réaliser d’avancée notable après 32 jours de discussions dans le cadre du second tour de négociations, avec le départ de la délégation rebelle, la semaine dernière, qui a regagné Goma.
Citant des sources proches du dossier, le site d’information mediacongo a cependant indiqué une prochaine reprise des pourparlers, afin d’aborder probablement les causes profondes du conflit et d’examiner la proposition remise par la médiation qatarie.
AIEA : Pas d’armes nucléaires ni de dimension militaire possible en Iran
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a affirmé que l’Agence ne dit pas que l’Iran possède des armes nucléaires, faisant part de l’existence d’un écart d’appréciation parmi les États membres.
« Nous ne disons pas qu’ils [les Iraniens] possèdent l’arme nucléaire. Nous ne disons pas qu’ils ont un programme militaire – ce qu’on appelle la “dimension militaire possible” (PMD) – donc, cette lacune de jugement est laissée à la discrétion des pays », a déclaré Rafael Grossi lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion d’ouverture du Conseil des gouverneurs de l’Agence, qui s’est tenue ce lundi 9 juin à Vienne.
Le directeur général de l’agence nucléaire onusienne a souligné que les opinions diffèrent d’un pays à l’autre, mais que l’AIEA doit maintenir une position très objective et impartiale.
Rafael Grossi a prétendu que l’Agence ne porte pas d’accusation lorsqu’elle vérifie les formulaires, en expliquant : « Étant donné que nous n’avons pas reçu les réponses dont nous avons besoin, nous ne pouvons pas garantir que tout est utilisé à des fins pacifiques ».
Il a réitéré son opinion et celle de l’AIEA quant à la rigueur extrême des rapports de l’Agence concernant le programme nucléaire iranien.
Marche mondiale pour Gaza : participation de citoyens de 32 pays
A l’occasion de la marche mondiale en soutien au peuple de la bande de Gaza, le site Al-Arabi Al-Jadeed a publié un rapport sur la solidarité et le soutien au peuple opprimé de la bande de Gaza. Dans le cadre de la solidarité internationale avec la bande de Gaza, la rupture du siège de la bande de Gaza et l’arrêt du génocide du régime sioniste, des milliers de militants d’au moins 32 pays ont prévu d’atteindre le passage de Rafah à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza dans le but de fournir une aide humanitaire au peuple palestinien, rapporte le site.
Des caravanes se rassembleront au Caire jeudi, puis se dirigeront vers la ville d’al-Arish, dans le nord-est de l’Égypte, d’où les participants marcheront jusqu’au point de passage de Rafah et installeront des tentes en signe de protestation.
Cette marche mondiale, à laquelle participent des représentants de la plupart des pays européens, d’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que de pays arabes et asiatiques, témoigne du soutien international croissant à la cause palestinienne.
Le convoi algérien « Caravane de la Résistance » est l’avant-garde des convois participants et a quitté hier la capitale algérienne pour la Tunisie afin de rejoindre le convoi tunisien et de là vers la Libye puis l’Égypte et le passage de Rafah.
Yahya Sarr, chef de l’Initiative algérienne de soutien à la Palestine et d’aide à la bande de Gaza, et membre éminent de l’Association des oulémas musulmans algériens, a annoncé dans un communiqué : « Dimanche, la Caravane de la Résistance est partie pour la Tunisie pour rejoindre la caravane tunisienne et passer par la Libye jusqu’en Égypte et de là vers Gaza via Rafah. »
« Cette caravane est de nature humanitaire et s’élève, avec la participation des peuples libres du monde, pour appeler à la levée du siège cruel de notre nation à Gaza. Cette démarche exprime la position de l’Algérie en faveur de la Palestine et de la population civile face à une agression brutale. Cette caravane s’inscrit dans un mouvement populaire mondial qui s’est élancé par terre, mer et air en signe d’opposition aux actions criminelles contre la bande de Gaza », a-t-il ajouté.
« Nous disons aux habitants de la bande de Gaza qu’ils ne sont pas seuls et que nous sommes avec eux dans leur douleur et leurs souffrances. C’est ce que nous faisons pour faire entendre leur voix au monde. Ce convoi est le symbole de la volonté mondiale croissante qui met les occupants dans l’embarras partout dans le monde », a déclaré Sari.
D’autre part, Abdel Hafiz Al-Siriti, coordinateur du Groupe d’action national pour la Palestine du Maroc, une organisation non gouvernementale, a annoncé une marche du Maroc vers la bande de Gaza par voie aérienne et terrestre. La marche (sans annoncer sa date) partira du Maroc par voie aérienne et ira du Caire par voie terrestre jusqu’au passage de Rafah dans le but de faire pression sur les occupants pour qu’ils ouvrent les passages et mettent fin au génocide.
Al-Siriti a souligné que « depuis le 7 octobre 2023, le peuple marocain est sur place pour soutenir la résistance et le peuple palestinien, et cela continuera. Les mesures ont été coordonnées pour que les participants à cette campagne voyagent du Maroc par avion jusqu’au Caire, puis de là par voie terrestre jusqu’à Arish et le passage de Rafah ».
Il a évoqué les bombardements et le génocide du peuple palestinien avec des armes américaines, le siège sévère de Gaza, ainsi que la faim et la maladie dans la région, les qualifiant de crime sans précédent, et a appelé la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au génocide à Gaza et assurer l’arrivée de l’aide.
Le lancement de la marche intervient un jour après le détournement par l’armée israélienne du navire Madleen, qui se dirigeait vers Gaza pour briser le siège et exprimer sa solidarité après plus de vingt mois de génocide. Tous les militants internationaux à bord ont été arrêtés.
Le Madleen transportait 12 personnes, dont la militante suédoise Greta Thunberg, l’acteur irlandais Liam Cunningham, ainsi que l’eurodéputée franco-palestinienne La France insoumise Rima Hassan. Un autre navire, l'Al-Dameer, également affilié au Comité international pour la levée du siège de Gaza, avait déjà été attaqué par un drone israélien le 2 mai alors qu'il tentait de rejoindre Gaza. L'attaque a provoqué une brèche dans la coque et un incendie à l'avant du navire.
Toute atteinte au territoire iranien entraînera des pertes inimaginables pour l’ennemi (contre-amiral Sayyari)
Lundi 9 juin, le chef adjoint de l’armée de la République islamique d’Iran chargé de la coordination, le contre-amiral Habibollah Sayyari, a mis en garde les ennemis contre toute atteinte au territoire iranien, soulignant que de telles actions entraîneront des pertes inimaginables pour les ennemis.
« Quiconque tentera de porter atteinte à l’intégrité territoriale ou aux intérêts de l’Iran doit savoir que le prix à payer sera au-delà de toute imagination », a-t-il martelé.
En ce qui concerne les menaces proférées par le régime israélien, le contre-amiral Sayyari a indiqué que les forces armées iraniennes sont être prêtes à faire face à toute menace.
Ses remarques ont été formulées alors que la chaîne de télévision américaine CNN a révélé que Washington avait obtenu de nouveaux renseignements, selon lesquels le régime israélien avait déplacé des munitions aériennes et mené des exercices aériens, signalant ainsi un état de préparation accru.
Ceci alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé les Nations unies et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à condamner de toute urgence le plan du régime voyou d’Israël visant à frapper les installations nucléaires iraniennes.