تقي زاده

تقي زاده

L’Iran affirme que le prochain cycle de négociations indirectes avec les États-Unis se tiendra dimanche prochain à Mascate, la capitale d’Oman.

« Le prochain cycle de négociations indirectes entre l'Iran et les États-Unis est prévu pour dimanche prochain à Mascate», a déclaré le porte-parole du ministère Esmaïl Baghaï dans un communiqué lundi.

Depuis avril, Téhéran et Washington ont tenu cinq cycles de négociations indirectes sur le programme nucléaire iranien.

Trois cycles de négociations entre les deux pays se sont déroulés à Mascate, tandis que les deux autres ont eu lieu à Rome, la capitale italienne.

Les négociations ont été marquées par des changements de position répétés de la part des États-Unis, ce qui a incité les responsables iraniens à critiquer les déclarations « contradictoires » des autorités américaines.

Un protocole d'accord de libre-échange entre l'Iran et le Venezuela sera finalisé dans les deux prochains jours.

Hamid Dehghan, vice-ministre iranien du Commerce, a déclaré ce lundi 9 juin que les responsables iraniens et vénézuéliens discutaient des derniers points de l'accord de libre-échange entre les deux pays, notamment de la liste des biens et des matières premières qui bénéficieraient de droits de douane nuls dans le cadre de l'accord.

Dehghan a fait cette annonce lors d'une réunion à Téhéran avec Johann Alvarez, vice-ministre vénézuélien du Commerce extérieur et de la Promotion des investissements.

La tension est montée d’un cran entre la RDC et le Rwanda au cours du 26ᵉ sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui a eu lieu dans la capitale de la Guinée-Équatoriale. Le Rwanda a décidé de quitter l’organisation alors que les négociations de paix peinent à avancer à Washington et à Doha.

Dans un nouvel épisode du bras de fer entre Kinshasa et Kigali, le Rwanda a annoncé le 8 juin son retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), lors de son 26ᵉ sommet organisé dans la capitale de la Guinée-Équatoriale, Malabo. Cette décision intervient sur fond de conflit aigu entre les deux pays dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et de crise institutionnelle concernant la présidence tournante de l’organisation sous-régionale, a écrit RT.

La Conférence des chefs d'État et gouvernement de la communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) a prolongé samedi d'une année supplémentaire la présidence du président de Guinée équatoriale sur fond de tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. La décision a été prise au terme de la 26e session ordinaire de la CEEAC tenue samedi à Malabo, en Guinée équatoriale, en présence de sept chefs d'État des onze États membres.

Réagissant au départ du Rwanda de la Communauté économique des États d'Afrique centrale, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, a estimé que la décision est cohérente vis-à-vis des textes qui régissent l’organisation CEEAC, notamment en matière d’inviolabilité des frontières des pays membres.

Pour rappel, la RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles de l’AFC/M23 qui mènent un conflit armé, toujours en cours, et qui ont pris plusieurs villes majeures de l’est de la RDC et notamment la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu.

De son côté, l’AFP a rapporté, citant un commissaire congolais dont elle n’a pas précisé l’identité, que pour Kinshasa, il serait « impossible de participer aux activités de la communauté si elles étaient présidées par le Rwanda ». Signe d’une impasse institutionnelle au sein de la CEEAC et du choix cornélien qui s’est fait lors de son 26ᵉ sommet. L’organisation sous-régionale a tenté de préserver l’adhésion de la RDC en évitant une présidence tournante rwandaise. Or, ce recours a suscité la colère de Kigali qui a claqué la porte de la CEEAC.

Les négociations de paix peinent à avancer

Les négociations de paix entre la RDC et le Rwanda pour mettre un terme à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC se poursuivent à Washington, aux États-Unis, à Doha et au Qatar.

Un projet d’accord révisé, tenant compte des exigences de Kinshasa et de Kigali, a été remis aux deux parties dans le cadre du processus de Washington. Selon plusieurs sources, citées par la presse congolaise, les délégations rwandaise et congolaise sont attendues dans la capitale américaine durant la semaine afin de discuter d’un document commun en vue d’une rencontre de validation entre les ministres des Affaires étrangères. En cas d’issue positive de ces deux étapes, la signature d’un accord de paix pourrait alors être envisagée entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.

Du côté du Qatar, le gouvernement congolais et l’AFC/M23 discutent sous médiation qatarie à Doha sans réaliser d’avancée notable après 32 jours de discussions dans le cadre du second tour de négociations, avec le départ de la délégation rebelle, la semaine dernière, qui a regagné Goma.

Citant des sources proches du dossier, le site d’information mediacongo a cependant indiqué une prochaine reprise des pourparlers, afin d’aborder probablement les causes profondes du conflit et d’examiner la proposition remise par la médiation qatarie.

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a affirmé que l’Agence ne dit pas que l’Iran possède des armes nucléaires, faisant part de l’existence d’un écart d’appréciation parmi les États membres.

« Nous ne disons pas qu’ils [les Iraniens] possèdent l’arme nucléaire. Nous ne disons pas qu’ils ont un programme militaire – ce qu’on appelle la “dimension militaire possible” (PMD) – donc, cette lacune de jugement est laissée à la discrétion des pays », a déclaré Rafael Grossi lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion d’ouverture du Conseil des gouverneurs de l’Agence, qui s’est tenue ce lundi 9 juin à Vienne.

Le directeur général de l’agence nucléaire onusienne a souligné que les opinions diffèrent d’un pays à l’autre, mais que l’AIEA doit maintenir une position très objective et impartiale.

Rafael Grossi a prétendu que l’Agence ne porte pas d’accusation lorsqu’elle vérifie les formulaires, en expliquant : « Étant donné que nous n’avons pas reçu les réponses dont nous avons besoin, nous ne pouvons pas garantir que tout est utilisé à des fins pacifiques ».

Il a réitéré son opinion et celle de l’AIEA quant à la rigueur extrême des rapports de l’Agence concernant le programme nucléaire iranien.

 

A l’occasion de la marche mondiale en soutien au peuple de la bande de Gaza, le site Al-Arabi Al-Jadeed a publié un rapport sur la solidarité et le soutien au peuple opprimé de la bande de Gaza. Dans le cadre de la solidarité internationale avec la bande de Gaza, la rupture du siège de la bande de Gaza et l’arrêt du génocide du régime sioniste, des milliers de militants d’au moins 32 pays ont prévu d’atteindre le passage de Rafah à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza dans le but de fournir une aide humanitaire au peuple palestinien, rapporte le site.

Des caravanes se rassembleront au Caire jeudi, puis se dirigeront vers la ville d’al-Arish, dans le nord-est de l’Égypte, d’où les participants marcheront jusqu’au point de passage de Rafah et installeront des tentes en signe de protestation.

Cette marche mondiale, à laquelle participent des représentants de la plupart des pays européens, d’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que de pays arabes et asiatiques, témoigne du soutien international croissant à la cause palestinienne.

Le convoi algérien « Caravane de la Résistance » est l’avant-garde des convois participants et a quitté hier la capitale algérienne pour la Tunisie afin de rejoindre le convoi tunisien et de là vers la Libye puis l’Égypte et le passage de Rafah.

Yahya Sarr, chef de l’Initiative algérienne de soutien à la Palestine et d’aide à la bande de Gaza, et membre éminent de l’Association des oulémas musulmans algériens, a annoncé dans un communiqué : « Dimanche, la Caravane de la Résistance est partie pour la Tunisie pour rejoindre la caravane tunisienne et passer par la Libye jusqu’en Égypte et de là vers Gaza via Rafah. »

« Cette caravane est de nature humanitaire et s’élève, avec la participation des peuples libres du monde, pour appeler à la levée du siège cruel de notre nation à Gaza. Cette démarche exprime la position de l’Algérie en faveur de la Palestine et de la population civile face à une agression brutale. Cette caravane s’inscrit dans un mouvement populaire mondial qui s’est élancé par terre, mer et air en signe d’opposition aux actions criminelles contre la bande de Gaza », a-t-il ajouté.

« Nous disons aux habitants de la bande de Gaza qu’ils ne sont pas seuls et que nous sommes avec eux dans leur douleur et leurs souffrances. C’est ce que nous faisons pour faire entendre leur voix au monde. Ce convoi est le symbole de la volonté mondiale croissante qui met les occupants dans l’embarras partout dans le monde », a déclaré Sari.

D’autre part, Abdel Hafiz Al-Siriti, coordinateur du Groupe d’action national pour la Palestine du Maroc, une organisation non gouvernementale, a annoncé une marche du Maroc vers la bande de Gaza par voie aérienne et terrestre. La marche (sans annoncer sa date) partira du Maroc par voie aérienne et ira du Caire par voie terrestre jusqu’au passage de Rafah dans le but de faire pression sur les occupants pour qu’ils ouvrent les passages et mettent fin au génocide.

Al-Siriti a souligné que « depuis le 7 octobre 2023, le peuple marocain est sur place pour soutenir la résistance et le peuple palestinien, et cela continuera. Les mesures ont été coordonnées pour que les participants à cette campagne voyagent du Maroc par avion jusqu’au Caire, puis de là par voie terrestre jusqu’à Arish et le passage de Rafah ».

Il a évoqué les bombardements et le génocide du peuple palestinien avec des armes américaines, le siège sévère de Gaza, ainsi que la faim et la maladie dans la région, les qualifiant de crime sans précédent, et a appelé la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au génocide à Gaza et assurer l’arrivée de l’aide.

Le lancement de la marche intervient un jour après le détournement par l’armée israélienne du navire Madleen, qui se dirigeait vers Gaza pour briser le siège et exprimer sa solidarité après plus de vingt mois de génocide. Tous les militants internationaux à bord ont été arrêtés.

Le Madleen transportait 12 personnes, dont la militante suédoise Greta Thunberg, l’acteur irlandais Liam Cunningham, ainsi que l’eurodéputée franco-palestinienne La France insoumise Rima Hassan. Un autre navire, l'Al-Dameer, également affilié au Comité international pour la levée du siège de Gaza, avait déjà été attaqué par un drone israélien le 2 mai alors qu'il tentait de rejoindre Gaza. L'attaque a provoqué une brèche dans la coque et un incendie à l'avant du navire.

 

Lundi 9 juin, le chef adjoint de l’armée de la République islamique d’Iran chargé de la coordination, le contre-amiral Habibollah Sayyari, a mis en garde les ennemis contre toute atteinte au territoire iranien, soulignant que de telles actions entraîneront des pertes inimaginables pour les ennemis.

« Quiconque tentera de porter atteinte à l’intégrité territoriale ou aux intérêts de l’Iran doit savoir que le prix à payer sera au-delà de toute imagination », a-t-il martelé.

En ce qui concerne les menaces proférées par le régime israélien, le contre-amiral Sayyari a indiqué que les forces armées iraniennes sont être prêtes à faire face à toute menace.

Ses remarques ont été formulées alors que la chaîne de télévision américaine CNN a révélé que Washington avait obtenu de nouveaux renseignements, selon lesquels le régime israélien avait déplacé des munitions aériennes et mené des exercices aériens, signalant ainsi un état de préparation accru.

Ceci alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé les Nations unies et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à condamner de toute urgence le plan du régime voyou d’Israël visant à frapper les installations nucléaires iraniennes.

 

L’Iran a réagi avec une grande fermeté au détournement du navire humanitaire Madleen par le régime israélien. L’embarcation, qui se dirigeait vers Gaza avait à son bord 12 militants internationaux engagés dans la lutte contre le blocus de l’enclave palestinienne.

Prenant la parole lors de sa conférence de presse hebdomadaire qui s’est tenue ce lundi 9 juin à Téhéran, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a qualifié cette attaque de « l’un des événements les plus graves et terrifiants » dont la communauté internationale est témoin.

« L’attaque contre ce navire constitue sans aucun doute un acte de piraterie selon le droit international. Dans la mesure où son objectif d’empêcher l’acheminement de l’aide vers des populations victimes de génocide, elle relève également du crime », a-t-il souligné.

Ces remarques ont été formulées après que les forces israéliennes ont pris d’assaut le navire Madleen, alors que celui-ci approchait des eaux côtières du territoire palestinien sous blocus.

Les forces israéliennes ont attaqué un navire d'aide humanitaire à destination de Gaza alors que le navire s'approchait des eaux côtières du territoire palestinien assiégé.

Thiago Avila, un militant brésilien à bord du navire Madleen, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux ce lundi 9 juin matin qu'ils étaient encerclés par des navires de l'armée israélienne.

Il a ajouté que les forces du régime ont attaqué le Madleen, un navire d'aide humanitaire qui tentait de briser le blocus naval israélien de Gaza.

« La connexion a été perdue sur le Madleen. L'armée israélienne a arraisonné le navire », a publié la Coalition de la Flottille de la Liberté sur Telegram, ajoutant que les forces israéliennes avaient enlevé les passagers.

La militante écologiste Greta Thunberg faisait partie des douze militants internationaux à bord du Madleen. Liam Cunningham, acteur de « Game of Thrones », et Rima Hassan, députée européenne française d'origine palestinienne, étaient également à bord.

Un responsable du mouvement de résistance palestinien Hamas a réagi aux menaces brandies par le régime israélien contre Madleen, un voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté à destination de Gaza. « Ces menaces ne briseront pas la volonté des nations libres du monde », a-t-il affirmé.

Selon le site d’information égyptien EgyPress, c’est sur sa page Facebook que Bassem Naïm, un haut membre du Hamas, a réagi aux menaces des autorités sionistes d'empêcher l'arrivée, sur la côte de Gaza, du navire humanitaire Madleen, qui est parti d'Italie le 1er juin pour briser le blocus israélien du territoire palestinien ravagé par 20 mois de guerre israélienne, et y livrer une cargaison d'aide.

« Nous tenons les dirigeants de l’entité sioniste pleinement responsables de la vie des militants solidaires qui risquent leur vie au nom de l’humanité pour briser le siège brutal de la bande de Gaza », a déclaré Bassem Naïm.

« Les menaces proférées par les dirigeants de l'entité contre les convois cherchant à briser le siège de la bande de Gaza, que ce soit par mer et à bord de Madleen ou par voie terrestre à travers plusieurs pays, ne briseront pas la volonté des peuples épris de liberté ; l'aspiration à la haine, à la tuerie et à la destruction ne l’emportera jamais sur la volonté de vivre », a précisé le haut responsable du Hamas.

Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a exhorté les États-Unis à abandonner les politiques « ratées » du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, si leur objectif est de conclure un accord nucléaire avec Téhéran.

Mohammad Baqer Qalibaf a fait ces remarques lors d'une séance publique du Parlement, dimanche 8 juin, alors que la République islamique d'Iran se prépare à répondre à une nouvelle proposition américaine concernant un éventuel accord nucléaire.

Qalibaf a critiqué la proposition américaine, affirmant qu'elle omet de mentionner la levée des sanctions imposées à l'Iran, ce qui, selon lui, illustre l'incohérence de Washington et son manque de bonne foi dans les pourparlers indirects avec Téhéran.

Il a souligné que, bien que les États-Unis affichent une attitude soi-disant amicale en évoquant l'ouverture économique, leurs actions révèlent une volonté de priver l'Iran de son droit international à enrichir de l'uranium. Étant donné cette contradiction entre le discours et les actes des responsables américains, Qalibaf a déclaré qu'aucune logique ne pourrait justifier l'acceptation d'un accord unilatéral et imposé de force.