تقي زاده

تقي زاده

Plus de 1 000 Palestiniens ont été blessés vendredi lors des affrontements violents entre des manifestants palestiniens et des soldats israéliens stationnés à la frontière entre Israël et l'est de la bande de Gaza, ont indiqué des sources médicales. 
 
Ashraf al-Qedra, un porte-parole du ministère palestinien de la Santé, a déclaré aux journalistes que des manifestants avaient été blessés par balles réelles, balles de métal recouvertes de caoutchouc, shrapnel et gaz lacrymogène.
 
Les affrontements ont éclaté vendredi après-midi, à la fin des prières du vendredi.
 
 
Ce sixième vendredi consécutif de mobilisation fait partie des rassemblements sous le nom de "la Grande marche du retour" qui a commencé le 30 mars et qui devraient se poursuivre jusqu'au 15 mai, lendemain de l'indépendance israélienne, jour de la Nakba ou "Jour de la Catastrophe".
 
Selon des témoins, juste après la prière du vendredi, des centaines de personnes se sont rendues dans cinq endroits différents le long de la frontière entre l'est de la bande de Gaza et les Territoires occupés par le régime israélien, ont brûlé des pneus pour se protéger des tirs des soldats et des snipers israéliens. 

« Tel-Aviv n’a pas d’objections contre la fourniture de systèmes de missiles russes S-300 à la Syrie tant qu’ils ne sont pas utilisés contre l’armée israélienne », selon le ministre israélien des Affaires militaires.

« Israël ne s'opposera pas aux livraisons à Damas de systèmes de missiles russes S-300 et n'ouvrira un tir de riposte que si ces systèmes sont utilisés contre les forces armées israéliennes », a déclaré au quotidien russe Kommersant le ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman.

« S'ils ne sont pas dirigés contre nous, c'est une chose. Si ces systèmes S-300 tirent sur nos avions, nous répondrons impérativement», a-t-il indiqué.

Le ministre avait dit plus ou moins la même chose le 24 avril, soulignant que la Russie et Israël n'étaient pas intéressés à entrer en confrontation et que Tel-Aviv ne cherchait pas à tendre ses relations avec Moscou.

La Maison Blanche tient Pékin en garde contre la militarisation de la mer de Chine méridionale.

La Maison Blanche a annoncé avoir fait part de ses inquiétudes à Pékin au sujet des mesures militaires prises par ce dernier en mer de Chine méridionale et à ses répercutions à long et à court terme, a rapporté Reuters.

Selon les sources ayant accès aux rapports du renseignement américain, la Chine avait déployé secrètement des systèmes de missile de croisière et sol-air sur trois de ses bases dans les îles Spratleys.

Les rapports précisent que les missiles de croisière antinavires YJ-12B sont capables de frapper des navires à une distance de 295 miles nautiques tandis que les missiles sol-air à longue portée de HQ-9B peuvent cibler des avions, des drones et des missiles de croisière dans un rayon de 160 milles marins.

Bahreïn et les Émirats arabes unis participeront à la course cycliste organisée par Israël pour célébrer le 70ème anniversaire de sa création illégale.

En dépit de l’occupation d’une vaste étendue des territoires arabo-islamiques et la répression du peuple palestinien par le régime de Tel-Aviv depuis des décennies, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont annoncé qu’ils participeraient à une course cycliste organisée par Israël à partir de vendredi 4 mai à l’occasion du 70ème  anniversaire de la création illégale du régime.

Pourvoyeurs du terrorisme, Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et Israël sont également à l’origine des conflits régionaux, notamment en Syrie, en Irak, mais aussi au Yémen, pays pétrifié par une guerre d'usure depuis 2015.

L’offensive militaire de la coalition saoudienne contre le Yémen s’est soldée par la mort de plus de 14 000 civils yéménites dont la plupart sont des femmes et des enfants, ainsi que le déplacement de millions de personnes.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude quant à la tenue du tournoi en Israël.

La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué une nouvelle proposition pour maintenir le Plan global d’action conjoint (PGAC).

À l'approche de l'échéance fixée par le président américain Donald Trump sur l'accord de 2015 signé à Vienne d'un côté par l'Iran et, de l'autre, par les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, Berlin a mis sur la table, jeudi 3 mai, une nouvelle proposition afin de préserver l’accord en question.

À cet égard, l'Allemagne s’est dite contre la position américano-israélienne envers l'accord sur le nucléaire iranien et a appelé à élargir le cadre des négociations avec l'Iran.

 

La chancelière allemande a déclaré que l'accord sur le nucléaire ne devrait pas être abrogé, mais que le cadre des négociations devrait être élargi. Elle a appelé à examiner le programme balistique iranien et l'influence politique de Téhéran en Syrie. "Il s’agit de la position de la plupart des membres de l'Union européenne", a-t-elle affirmé.

Selon le journal Rai al-Youm, des sources diplomatiques européennes ont déclaré que la position de Merkel reflétait l'idée de l’Europe. D’après cette idée européenne, au lieu de déchirer l'accord nucléaire, l’Europe pense à une "tractation" avec l'Iran sur sa "présence militaire" en Syrie. Si cette tractation voit le jour, les relations commerciales et les investissements étrangers seront maintenus avec l’Iran.

"Nous poursuivrons nos efforts visant à maintenir l’accord nucléaire", a-t-elle assuré.

À l’approche de la date buttoir fixée par Donald Trump pour décider de se retirer ou non de l’accord sur le nucléaire iranien, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a organisé le lundi 30 avril une mise en scène, prétendant que le Mossad a volé des documents à l’Iran selon lesquels Téhéran tenterait de fabriquer l’arme nucléaire et poursuivrait secrètement son programme nucléaire après la conclusion du Plan global d’action conjoint.

Le président du Parlement syrien a qualifié de « violation flagrante des lois internationales » la présence des militaires turcs dans le nord de la Syrie.

Le président du Parlement syrien Hammouda Sabbagh a reçu, jeudi 3 mai, le président de l’Union eurasiatique turque Hasan Cengiz et la délégation qui l’accompagnait, à Damas. Lors de cette rencontre, il a critiqué le président turc Recep Tayyip Erdogan pour l'adoption d'une une politique hostile vis-à-vis de la Syrie, depuis le début des conflits.

« Malgré la coopération entre les gouvernements syrien et turc et les relations entre leurs nations, Recep Tayyip Erdogan a opté pour des politiques inappropriées envers la Syrie. La Syrie est totalement apte à défendre son territoire. Les derniers développements de la situation montrent comment l’armée et la nation syriennes ont réussi à neutraliser tous les complots. Elles continueront donc à lutter contre toutes les machinations qui visent à desservir l’intégrité territoriale et la souveraineté de la Syrie », a réaffirmé Hammouda Sabbagh avant de souligner qu’aucune partie étrangère n’avait le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie.

Saadollah Zareï, professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai, a écrit pour le journal iranien Keyhan un article intitulé « Nous et le nouveau complot des USA en Syrie » dont voici ici un aperçu.

Saadollah Zarei, spécialiste des questions internationales et professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai. ©Tasnim News

Les États-Unis ont toujours les yeux rivés sur la Syrie et veulent créer une coalition formée de troupes arabes dans la région en vue de concrétiser leur plan de démembrement du pays.

Mission possible ou impossible ? Là, n’est plus la question. Ce qui compte assurément, c’est plutôt l’importance qu’a acquise la Syrie d’une part, et le front de la Résistance de l’autre, depuis ces dernières années.

Les récentes tensions survenues entre les pays occidentaux et l’Iran s’inscrivent aussi dans le brouhaha actuel ; car la sphère d’influence de l’Iran dans la région du Moyen-Orient s’agrandit, ce qui dérange les personnes les plus éprises de ce monde.

A l'issue de leur rencontre à Sotchi, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi et son homologue russe Sergueï Lavrov ont pris part le 3 mai à une conférence de presse conjointe.

Les deux diplomates ont d'abord échangé leurs points de vue sur un large éventail de questions internationales et régionales et discuté de l’état et des perspectives de la coopération bilatérale russo-jordanienne.

Au centre des discussions figuraient les évolutions en Syrie et les progrès à accomplir en vue du règlement de la crise au Moyen-Orient. « Nous soutenons tous les moyens politiques pour régler la crise en Syrie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. La situation au Moyen-Orient est préoccupante et il est souhaitable que les pourparlers de paix reprennent. Nous invitons les Palestiniens et les Israéliens à se réunir autour de la table des négociations à Moscou. Qods doit rester une ville sainte pour les trois religions monothéistes », a souligné M. Lavrov.

Le dialogue entre les ministres des Affaires étrangères russe et jordanien s’est caractérisé par un degré élevé de confiance et par l’approche similaire des deux pays face à de nombreux problèmes internationaux et régionaux clés.

« Il n’y a pas d’autre solution que politique pour régler le conflit syrien. La création de zones de désescalade dans le pays a été jusqu’alors la meilleure alternative. La montée des tensions n’est dans l’intérêt d’aucune partie. Des discussions multipartites réunissant la Syrie, la Russie, les États-Unis et les parties arabes seraient constructives », a déclaré pour sa part M. Safadi.

En poursuivant son avancée à al-Hajar al-Aswad dans les zones contrôlées par le groupe terroriste Daech, l’armée syrienne a divisé cette ville de la banlieue sud de Damas en deux parties (nord et sud), coupant ainsi la voie de sortie des terroristes.

L’armée syrienne a franchi un nouveau pas vers l’éradication des daechistes dans le sud de la capitale syrienne, a rapporté Fars News.

L’agence de presse officielle syrienne SANA a annoncé ce jeudi 3 mai qu’en avançant conjointement depuis l’est et l’ouest d’al-Hajar al-Aswad, au sud de Damas, les forces de l’armée syrienne ont divisé cette ville en deux parties sud et nord.

Aujourd’hui, dans la matinée, en libérant l’hôpital Younès, l’école Manif al-Anadi et la ville de Maqbara al-Chohada, situés à l’est d’al-Hajar al-Aswad, l’armée syrienne a pratiquement séparé cette ville du camp de Yarmouk.

Les médias syriens ont qualifié de spectaculaires les avancées réalisées par l’armée syrienne dans l’ouest d’al-Hajar al-Aswad, qui ont permis de détruire les lignes de défense de Daech.

Après que les terroristes dans le sud de Damas n’ont pas accepté d’évacuer les lieux, le gouvernement syrien a lancé des opérations pour libérer al-Hajar al-Aswad et Yarmouk.

 
L'Iran a averti jeudi qu'il quitterait l'accord sur le nucléaire si le président américain Donald Trump mettait à exécution sa menace de s'en retirer au 12 mai, accusant les Européens de chercher à faire davantage de "concessions" aux Etats-Unis. 
 
Le président Trump a donné aux Européens jusqu'au 12 mai pour trouver un nouveau texte qui remédierait aux "terribles lacunes" selon lui de l'accord de 2015, faute de quoi les Etats-Unis s'en retireront.
 
L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu en juillet 2015 à Vienne entre Téhéran et le Groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), avant l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump.

Il encadre strictement les activités nucléaires de Téhéran de façon à garantir leur nature exclusivement pacifique.

"Si les Etats-Unis se retirent de l'accord nucléaire, nous n'y resterons pas non plus", a dit Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, pour les affaires internationales, dans des propos publiés par le site de la télévision d'Etat.

M. Khamenei a le dernier mot sur les grandes affaires du pays, notamment en matière de politique étrangère et nucléaire.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a également lancé une mise en garde aux Etats-Unis, dans une vidéo en anglais publiée jeudi sur YouTube.

"Si les Etats-Unis continuent de violer l'accord ou en sortent, nous userons de notre droit à répondre à notre manière (...) Les menaces n’apporteront pas aux Etats-Unis un nouvel accord", a-t-il prévenu.

M. Zarif a souligné que l'Iran refusait de renégocier l'accord nucléaire ou d'y ajouter quoi que ce soit.

Il a aussi critiqué les pays européens qu'il accuse de vouloir faire de nouvelles "concessions" aux Américains pour les apaiser.

- "Concessions" -

"Durant l'année écoulée, on nous a dit que le président Trump était mécontent de l'accord. Et il apparaît aujourd'hui que la réponse de certains Européens est d'offrir davantage de concessions aux Etats-Unis, de notre poche", a déclaré M. Zarif.

"Lorsque vous achetez une maison (...) vous ne pouvez pas venir deux ans plus tard renégocier le prix", a-t-il affirmé.

Le ministre iranien a ainsi répondu aux récentes déclarations de responsables français, allemand et britannique appelant à ce que l'accord nucléaire soit complété et des négociations ouvertes sur le programme balistique de l'Iran et son rôle régional.

A ce propos, M. Zarif a affirmé qu'en matière de défense et en ce qui concerne la région, c'est "l'Iran et non l'Occident qui a des griefs", sans plus de précisions.

Pour sa part, M. Velayati a également mis en garde les Européens contre l'idée de toute nouvelle négociation et changement de l'accord nucléaire.

"L'Iran accepte l'accord nucléaire tel qu'il a été préparé et n'acceptera pas qu'on y ajoute ou retire quoi que ce soit", a affirmé M. Velayati.

"Même si les pays alliés des Etats-Unis, en particulier les Européens, cherchent à réviser l'accord nucléaire avec les Américains afin d'y rester, l'une de nos options sera un retrait de l'accord", a déclaré M. Velayati.