تقي زاده

تقي زاده

Vladimir Koulikov, expert en chef du département du Moyen-Orient de l’Académie des sciences de Russie, examine, dans un article, la guerre de brut entre la Russie, l’Arabie saoudite et les États-Unis, insinuant que la vraie guerre se passe entre les Russes et Américains, tandis que les erreurs de calcul de Mohammed ben Salmane le poussent vers une situation de plus en plus délicate.

« Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a commis une grande erreur en s’engageant dans une guerre pétrolière avec Vladimir Poutine dont le pays est fondé sur une véritable économie et qui n’a pas besoin de mains-d’œuvre étrangères », indique l’article.

Vladimir Koulikov continue : « L’Arabie saoudite, un acteur de premier plan du marché mondial d’hydrocarbure, vit actuellement une grave crise. Derrière cette stabilité superficielle et fragile dont l’Arabie saoudite est fière, pèsent sur le pays les différends, les profondes fissures, le mécontentement des membres de la famille royale et des tensions sociales. Le taux de chômage élevé de jeunes Saoudiens, la pauvreté accrue et les différends entre les sunnites et les chiites mettent en cause la capacité des dirigeants saoudiens pour maintenir la stabilité à l’intérieur de l’Arabie saoudite. À présent, l’Arabie saoudite vit une époque décisive, car l’économie du pays ainsi que les conditions de vie des citoyens saoudiens se trouvent dans un état de morosité sur fond de la dégringolade des cours de brut. Le régime en place en Arabie saoudite a été également très fragilisé par la guerre au Yémen et l’échec du blocus diplomatique du Qatar ainsi que par l’influence de l’Iran au Liban, en Syrie et en Irak. En plus, la succession au trône en Arabie saoudite reste dans un halo d’incertitude.

Le ministère iranien de la Défense a procédé à la livraison en masse de nouveaux drones de combat et de surveillance, y compris un drone polyvalent à réaction à l’armée de l’air et à la force de la défense aérienne.

Le dévoilement de nouveaux drones a eu lieu lors d’une cérémonie officielle à l’Iran Aviation Industries Organisation (IAIO) à Ispahan en présence du ministre de la Défense, le général de brigade Amir Hatami et d’autres hauts responsables militaires, un jour après la Journée de l’armée iranienne.

L’armée irakienne et les forces tribales ont lancé une opération d’envergure de nettoyage dans la zone près de la frontière syrienne.

Le Commandement des opérations d’al-Anbar a déclaré que les troupes de l’armée et les forces tribales avaient lancé une grande opération dans la région de Wadi al-Qadf dans la partie occidentale de la province al-Anbar pour nettoyer la région des terroristes de Daech.

« L’opération a été menée sur la base d’informations précises sur l’existence de cellules dormantes de Daech dans les régions occidentales d’al-Anbar », a-t-il déclaré dans une interview avec Mawazin News.

Les autorités sécuritaires irakiennes ont fait état ce mardi 21 avril de l’arrestation de cinq terroristes de Daech dans la ville d’al-Qaem, dans la province d’al-Anbar.

« Une unité d’infanterie a réussi à arrêter cinq terroristes recherchés à al-Qaem », ont-elles indiqué dans un communiqué.

 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé lundi le gouvernement syrien de « violation d’un cessez-le-feu dans la région nord-ouest d’Idlib» , prétendant que « Damas utilisait l’épidémie de coronavirus comme une opportunité pour intensifier ses opérations contre les groupes armés à Idlib, a rapporté Reuters.

S’exprimant à Istanbul après une réunion du cabinet, Erdogan a déclaré que la Turquie ne permettrait à aucun « groupe noir » de la région de violer le cessez-le-feu, avertissant que Damas subirait de « lourdes pertes » s’il persistait.

La Turquie et la Russie, qui soutiennent les parties adverses dans la guerre en Syrie, ont convenu le 5 mars de mettre fin aux hostilités dans le nord-ouest de la Syrie.

« Alors que la Turquie maintient son engagement envers l’accord de cessez-le-feu du 5 mars avec la Russie, elle ne permettra aucune agression du régime [syrien] », a prétendu Erdogan cité par TRT.

Dans la nuit de lundi à mardi 21 avril, les F-16 israéliens ont violé le ciel syrien pour la première fois depuis bien longtemps avant de tirer des missiles contre les positions russes à T4, signe qu'un palier nouveau vient d'être franchi dans la "guerre anti-Empire" entre un axe US/Israël qui ne peut se vanter que d'une puissance aérienne supposée supérieure et une alliance Syrie/Russie/Iran, qui elle, sait parfaitement comment briser cette supposée supériorité.

 En Syrie et à deux reprises ces 48 dernières heures, les Su-35 russes ont bloqué la route aux Poséidon-8 américains, se rapprochant d'eux de façon "dangereuse", question de leur faire comprendre que le clash n'est pas si loin.  

Désormais il faudrait payer le client pour qu'il achète du pétrole de schiste US et canadien! Le prix du baril de pétrole canadien, le Western Canadian Select (WCS), est brièvement passé lundi sous la barre des 0 $. Cette situation hors du commun signifie que des producteurs paient des acheteurs pour qu’ils prennent leurs produits afin de désengorger le système. Elle signifie aussi que la Russie avec cet ensemble assez important d'États pétroliers cibles des sanctions pétrolières US, Iran, Venezuela... ont remporté une nouvelle manche, bien décisive, alors que la semaine dernière juste après l'accord de l'OPEP plus, certaines sources criaient à l'échec de la stratégie russe dans sa bataille pétrolière contre les USA. Quant à Riyad, et malgré les apparences, il ne pèse pas trop, vu que sa politique pétrolière a toujours ménagé le pétrole de schiste US. 

Le porte-parole du ministère chinois de la Défense a mis en garde les États-Unis contre leurs ingérences dans les affaires de la mer de Chine méridionale et leurs accusations infondées visant Pékin. Après tout, l'US Navy n'a plus rien à dire dans le Pacifique depuis que ses navires de guerre tombent les uns après les autres sous le coup de Covid-19.  Surtout que sont nombreux d'analystes militaires qui estiment que le concept même de "navire de guerre" ou encore de "groupe aéronaval" n'a plus lieu d'être. S'il est vrai que les groupes aéronavals sont censés "amener la guerre", cela ne s’est jamais produit. 

L'armée chinoise a réagi donc ce lundi 20 avril, au communiqué du département de la Défense américain concernant la collision entre un bateau de pêche vietnamien et un navire des garde-côtes chinois dans les eaux au large des îles Xisha, conseillant aux Américains de « cesser de porter de fausses accusations contre la Chine et de ne plus s'immiscer dans la question de la mer de Chine méridionale afin d'éviter de nuire davantage à la situation régionale ».

Le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Wu Qian a dit : « Le département de la Défense des États-Unis lance des accusations sans fondement et vise à semer la discorde et à brouiller la situation en mer de Chine méridionale, ainsi qu'à inventer des prétextes pour sa propre présence militaire dans cette région. »

 

Qui aurait cru qu’Israël tombe aussi royalement dans le piège ? Cette Syrie qu’Israël se targue d’avoir bombardée à des centaines de reprises s’est visiblement transformée en un terrain de contre-renseignement militaire. Des missiles, des bombes, des drones et des avions israéliens y ont passé sans savoir qu’ils y sont soumis à la surveillance stricte de la Résistance passée maître en rétro-ingénierie… À preuve, le cas « Spike »…

Au moment de la livraison de masse des drones Ababil 3 à l'armée iranienne il y a quelques jours, une vidéo du tir d'une nouvelle arme par le drone a également été diffusée. L'arme en question est un missile air-sol bénéficiant d’un moteur à combustible solide et des ailes qui peuvent être ouvertes de l'intérieur du missile comme des missiles anti-chars TOW.

Un examen attentif de la forme du missile et de la vidéo du tir du missile ainsi que la frappe de la cible indique qu'une arme nouvelle et avancée a été ajoutée à la liste des armes air-sol des drones iraniens.

Le missile utilise un capteur thermique comme système de guidage. Il ressemble au missile dévoilé lors de la visite des membres de la Commission de sécurité nationale du Parlement en avril 2017 à l’exposition des acquis militaires de l’armée. Le missile installé sur les drones Ababil 3 est similaire au missile antichar israélien Spike.

Le site militaire russe, Avia.pro affirme que l'armée iranienne a testé en effet un nouveau missile antichar qui ressemble à l'un des missiles israéliens abattus en Syrie par le système de guerre électronique russe, Krasukha-4. En effet le dispositif russe a fait tomber un drone israélien lors d'une attaque israélienne contre la Syrie, permettant à Moscou de saisir le missile Spike pour l'étudier plus tard, dit le site.

Et Avia.pro de poursuivre : « En partageant la vidéo du nouveau test de missile iranien sur les réseaux sociaux, la précision avec laquelle l'engin frappe sa cible est très impressionnante. Est-ce une copie de Spike israélien que l'armée russe aurait livrée à l'armée syrienne qui, elle de son côté, aurait transmis aux forces iraniennes? Les experts n’excluent pas cette possibilité ni même celle de voir l'Iran et le Hezbollah d'utiliser ces mêmes missiles dans un proche avenir contre Tel-Aviv même. »

Les médias ont rapporté que deux nouveau-nés ont perdu la vie parce que les hôpitaux indiens n'acceptent pas les mères musulmanes.
َAlors que les critiquent s'accentuent contre les violences des extrémistes indiens faites aux musulmans, les médias ont affirmé la mort de deux nouveau-nés dont leur mère n'était pas accepté à l'hôpital. Sous prétexte de mener la lutte contre le nouveau coronavirus, les centres médicaux ont mené des mesures racistes envers les musulmans de l'Inde.

Selon le rapport de News land Herald, une femme musulmane enceinte qui est allée à l'hôpital ''MGM'' de ville Jamshidpour pour recevoir des aides médicales n'est pas acceptée par les responsables médicaux.

A la suite de ce refus, Rezvana Khatoun, femme de 30 ans a perdu son enfant.

La nouvelle devienne plu douloureuse lorsqu'on apprit que les employés de l'hôpital ont frappé la mère au lieu de la soigner sous prétexte qu'elle est contaminée par le nouveau coronavirus.

Selon les rapports, un autre nouveau-né musulman a perdu la vie dont la mère n'était pas acceptée à l'hôpital public dans la région Bharatpur à Rajestan de l'Inde.

Ces actes inhumains sont survenus après que les membres du parti ''Bharatia Janata (BGP) du premier ministre indien Narendra Modi ont accusé les musulmans de la pandémie du nouveau coronavirus en Inde.
 
Les propos provocateurs du président américain Donald Trump sur la nécessité de « libérer certains États » américains pourraient déclencher une guerre civile aux États-Unis, a déclaré l’éditorialiste de Raï al-Yaum.
 
Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du journal Raï Al-Yaom, a écrit dans une note publiée ce lundi que : « les récentes paroles de Donald Trump demandant aux manifestants armés de descendre dans la rue et de scander des slogans contre les dirigeants de leurs États pour mettre fin au confinement sont sans précédent, non seulement dans l'histoire américaine, mais aussi dans l'histoire des démocraties occidentales ».

« Lorsque Trump a ouvertement appelé ses partisans racistes et blancs sur Twitter à "libérer le Michigan, le Minnesota et la Virginie", étant donné que les trois États sont dirigés par les démocrates, il s'agit d'un appel clair à la sédition et à semer les graines de la guerre civile dans le pays où la plupart des citoyens sont armés », a-t-il souligné.

L’éditorialiste de Raï al-Yaum a ajouté que ces incitations à la manifestation ne se limiteraient pas à la menace contre la sécurité et l'ordre public dans ces États, et qu’elles pourraient entraîner la propagation du coronavirus et le chaos dans le pays.

« Certains, en particulier parmi les partisans de Trump, peuvent dire que la manifestation est un droit démocratique et légitime garanti par la loi américaine, mais l'appel du président à la manifestation, déclenché par des motifs racistes et des raisons économiques, se déboucherait sur un catastrophe. Les manifestations pacifiques peuvent facilement virer à l'affrontement violent avec conflit armé dans un pays qui est divisé racialement et ethniquement et n’attend qu’une étincelle », a écrit Atwan.

Abdel Bari Atwan a ajouté que le nombre de morts du coronavirus aux États-Unis est passé à environ 3000 par jour, ce qui porte le total à 40000. Si le président Trump continue de s'opposer aux opinions des experts de santé et des médecins qui insistent sur le maintien du confinement et la fermeture de l’économie, il mettrait le feu à l’ensemble du pays étant donné que le système de santé américain souffre de lacunes stratégiques.=