تقي زاده
La Russie, l'Iran et trois républiques ex-soviétiques signent un accord historique
Réunis dans le port kazakh d'Aktaou, les cinq pays qui bordent la Caspienne se sont mis d'accord sur le statut de cette étendue d'eau, en plein vide juridique depuis la dissolution de l'Union soviétique, qui englobait alors la totalité de ces Etats sauf l'Iran, avec lequel existait un accord, aujourd'hui caduc.
L'hôte de la cérémonie, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, a salué un «événement historique». «Nous pouvons dire qu'un consensus sur le statut de la mer a été difficile à atteindre et qu'il a pris du temps, les pourparlers se sont échelonnés sur 20 ans et ont nécessité des efforts importants et conjoints des parties impliquées», a-t-il ajouté.
Le président russe Vladimir Poutine a de son côté évoqué une convention dont la «signification fera date» et plaidé pour une plus grande coopération militaire entre les pays de la mer Caspienne afin d'«assurer la paix» dans la région.
Selon Noursoultan Nazarbaïev, les principaux points du nouvel accord concernent l'autorisation de la pose de pipelines sous-marins pour le transport d'hydrocarbures, des quotas de pêche définis pour chaque pays et l'interdiction de toute présence militaire d'un pays tiers sur la Caspienne.
«La mer Caspienne n'appartient qu'aux pays de la Caspienne», a immédiatement salué le président iranien Hassan Rouhani.
Un accord aux enjeux considérables
Le nouvel accord qui a été signé, précédé par une réunion des chefs de la diplomatie des cinq pays la veille, ne devrait pas mettre fin à toutes les disputes concernant cette mer fermée, la plus grande du monde de ce type. Il devrait néanmoins aider à apaiser les tensions existant de longue date dans la région qui recèle de vastes réserves d'hydrocarbures, estimées à près de 50 milliards de barils de pétrole et près de 300 000 milliards de m3 de gaz naturel.
Des réfugiés syriens rentrent dans leur pays après la victoire de l'armée
Grande marche du retour : Rien n'arrête les Palestiniens
Le Hamas avertit en hébreu Israël
Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont mis en garde Israël contre toute action irréfléchie et tout acte insane à Gaza, et d’avertir que cela apportera des coups et conséquences intenables pour le régime israélien.
Sur son site web, la branche armée du Mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a publié un message en hébreu mettant en garde les Israéliens contre toute illusion de se livrer à des élans aventuristes et démarches irréfléchies.
« Quand est-ce que nous pourrions arrêter de combattre l’ennemi ? »
Le message contient la question, mais aussi la réponse : les Brigades Izz al-Din al-Qassam n’arrêteront de combattre l’ennemi « que lorsque le régime sioniste arrêtera ses hostilités ; et c’est évident que ce ne sera jamais le cas, parce que le scorpion, d'instinct sait où piquer pour faire mal ».
Les avertissements des Brigades Izz al-Din al-Qassam interviennent alors que les responsables israéliens ont récemment multiplié les menaces d’intensifier les attaques contre la bande de Gaza surtout les leaders du Hamas.
« Bien qu’il préfère parfois, suivant les circonstances, essayer diverses tactiques y compris le dialogue et les tirs de missiles, en privilégiant toujours les intérêts du peuple palestinien, le mouvement Hamas n’abandonnera jamais sa devise qui est de combattre l'ennemi jusqu’à ce que tous nos objectifs voient le jour », ajoute le message.
Le journal israélien Haaretz avait déjà révélé que les commandants de l’armée israélienne et des officiers du Shabak (Service de sécurité intérieure israélien) s’étaient préparés, ces derniers mois, pour un projet d’assassinat des commandants du Hamas qui appellent à la poursuite de la Marche du grand retour, organisée chaque semaine dans la bande de Gaza.
La Chine a réagi au budget antichinois alloué au Pentagone
Le président américain, Donald Trump, a signé le lundi 13 août lors d’une cérémonie militaire sur la base de Fort Drum dans l'État de New York, le texte final du budget 2019 du Pentagone, d'un montant record de 716 milliards de dollars.
Cette loi de financement "donnera aux militaires américains la puissance de feu dont ils ont besoin pour gagner n'importe quel conflit rapidement et de façon décisive", a précisé Trump au cours de cette cérémonie de signature.
Les pensées takfiristes des auteurs de l’attentat de Salt en Jordanie
Les membres de la cellule terroriste ayant visé vendredi une patrouille chargée de la sécurité à l'ouest d'Amman ont été tués et arrêtés le lendemain alors qu'ils planifiaient d'autres attaques dans le pays. Aux dires du ministre jordanien de l'Intérieur, les terroristes soutenaient Daech.
Une intervention des forces de la police et de l'armée a déjoué les plans de cette cellule terroriste qui n'est pas rattachée à une organisation, mais qui partage l'idéologie takfirie, a souligné Samir al-Moubaidine le ministre jordanien de l'Intérieur.
« L’interrogatoire des terroristes se poursuit et on a obtenu des informations sur les attentats qu’ils projetaient pour l’avenir », a ajouté Samir al-Moubaidine.
"L'intervention a permis de déjouer des plans pour mener une série d'opérations terroristes visant des installations de la sécurité et des rassemblements publics", a-t-il indiqué lundi 13 août en conférence de presse.
Pakistan: un vent de panique frappe Washington et Riyad
Les prises de position du nouveau gouvernement pakistanais inquiète Washington et Riyad.
Espérant que le nouveau gouvernement pakistanais n'interviendra pas dans les conflits en dehors de ses territoires, le président du Conseil suprême de la Révolution du Yémen a félicité Imran Khan et son parti Tehreek-Insaf pour la victoire aux dernières législatives au Pakistan.
« Les autorités pakistanaises sont conscientes des répercussions de l’intervention étrangère aux conflits internes, nous espérons donc que le nouveau gouvernement pakistanais prenne une position ferme pour éviter d’intervenir dans les affaires des autres pays », a déclaré Mohammed Ali al-Houthi, le président du Conseil suprême de la Révolution du Yémen, cité par les médias pakistanais.
Le nouveau PM se rendra en Iran puis en Arabie saoudite
Pour sa première visite postélectorale, le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, se rendra d'abord et avant tout en Iran puis en Arabie saoudite, a rapporté l'agence iranienne Fars News. Un changement des priorités de la politique extérieure pakistanaise?
Imran Khan avait été désigné aux récentes élections pakistanaises par le Parti Mouvement du Pakistan pour la Justice (PTI) (Tehreek-e-Insaf). Il a remporté la victoire en scandant les slogans d’« accompagner les groupes islamistes » et de « s’employer à éradiquer la corruption ».
Retrait des terroristes d’Idlib/Tactique de Damas pour expulser les forces US de la Syrie
L’armée syrienne se prépare à libérer la province d’Idlib, dernier bastion des terroristes ; une victoire qui mettrait fin à la guerre en Syrie. Damas emploierait une tactique pour faire pression sur les États-Unis et les contraindre à retirer leurs troupes du pays.
Le magazine anglais Jane’s Defense Weekly se penche sur les positions de la Turquie et les relations qu’elle entretient avec les groupes de l’opposition à Idlib.
« Les informations fournies par la société de données britannique IHS Markit montrent que les groupes armés de l’opposition que nous nommons groupes djihadistes [terroristes] sont encerclés par les forces turques et leurs alliés », lit-on.
Le groupe américain IHS Markit est basé à Londres et possède entre autres la revue spécialisée dans la défense et l'armement Jane's Defence Weekly et la société d'études dans les hautes technologies iSuppli.
Sous la pression de la Russie qui contrôle pratiquement tout l’espace aérien d’Idlib, la Turquie a évacué ses postes d’observation et de contrôle avant le lancement des opérations de l’armée syrienne dans la région, indique l’hebdomadaire. Et d’ajouter :
« Le retrait des terroristes d’Idlib et leur évacuation vers l’est du pays s’effectueront avec l’aval implicite de Damas… Le gouvernement devrait accepter le transfert des terroristes vers la province de Deir ez-Zor, un moyen de faire pression sur la coalition militaire dirigée par les États-Unis pour qu’ils retirent leurs troupes de la Syrie. »
Le gouvernement syrien a distribué le 9 août des tracts dans toutes les régions d’Idlib occupées par les groupes de l’opposition, qui annoncent la fin imminente de la guerre et le retour de la province dans le giron de l’État.
Après la reprise du sud de la Syrie, il reste à l’armée syrienne de conquérir le dernier et vaste bastion des groupes de l’opposition, situé le long de la frontière turque au nord-ouest de la Syrie, comprenant la majeure partie de la province d'Idlib et la bande nord d'Alep qui s’étend d’Afrin jusqu’à l'Euphrate à Jarablus. Ces zones sont divisées en deux parties nord et sud, le long de la frontière de Bab Al-Hawi et de la ville d'Alep.
Samedi 11 août, un important contingent militaire a été expédié vers Idlib, à Hama au nord, pour renforcer les troupes syriennes présentes sur place. Il comprenait des forces d’infanterie et des équipements lourds.
"Les USA ne font que des promesses sans se sentir un seul instant obligés de les honorer"
Le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei a reçu en audience, ce lundi 13 août 2018, des milliers d’Iraniens de différentes couches sociales.
Dans un discours axé sur l'actualité, l'Ayatollah Khamenei est revenu sur les problèmes économiques que traverse le pays en soulignant tour à tour la dépréciation de la monnaie nationale et les pressions que subit la classe moyenne et défavorisée.
"Ce désordre, loin d'être la conséquence des sanctions imposées à l'Iran, est lié à une mauvaise gestion de notre économie. Si nos démarches avaient été plus avisées, plus fermes et plus adéquates, nous n'aurions pas connu les problèmes auxquels nous faisons face. Et d'ailleurs une bonne gestion économique pourrait amortir amplement les pressions liées aux sanctions", a souligné le Leader de la Révolution islamique.
Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique a évoqué le dialogue "impossible" avec les États-Unis: " Les Américains ont fait faux bond et sont revenus sur les engagements qu'ils avaient pris eux-mêmes. Pourquoi devrions-nous faire confiance à une administration US composée d'imposteurs? Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que les Américains proposent de dialoguer avec l'Iran. Dès le lendemain de la Révolution islamique, ils ont demandé à dialoguer avec l'Iran. Pourquoi refusons-nous de dialoguer avec eux? Car les États-Unis ont un seul et unique principe chaque fois qu'ils se mettent à la table du dialogue : le dialogue est un marchandage pour eux et il ne tourne qu'autour d'un double axe : pouvoir et argent."
Et l'Ayatollah Khamenei d'ajouter : " En effet, quand les Américains veulent dialoguer, ils fixent des objectifs et ces objectifs sont inchangeables pour eux. Ils exigent des concessions et en cas de refus, ils font du tapage médiatique jusqu'à ce que l'interlocuteur perde ses moyens et cède au chantage. Les Américains ne paient rien en cash mais font de solides promesses, de façon à donner de l'espoir à l'adversaire. Une fois leurs objectifs atteints, ils reviennent le plus allègrement du monde sur leurs promesses comme si de rien était. C'est cela un "dialogue à l'américaine". Peut-on alors dialoguer avec une administration US qui a fait de l'imposture une méthode de travail?"
Le Leader de la Révolution islamique est revenu ensuite sur l’accord nucléaire de 2015 (PGAC) dont l’Amérique s’est retirée le 8 mai, rétablissant les sanctions anti-iraniennes qu’elle avait, elle-même, levées :
« Le PGAG est l’illustration même de cette méthode de dialogue dont usent et abusent les Américains. J’étais particulièrement sensible à nos lignes rouges dès le début et je ne croyais pas que cette entreprise puisse aboutir. L’Iran dialoguera avec les États-Unis quand il aura à sa disposition de quoi contrer les tapages et les pressions américains. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le défunt fondateur de la République islamique d’Iran, l’Imam Khomeini, a interdit tout dialogue avec les États-Unis. J’en fait autant et interdis tout dialogue avec les États-Unis. D’autant plus que la rhétorique américaine est grossière et irrévérencieuse. Leur langage diplomatique n’a jamais été autant empreint d’irrespect à l’égard d’autres États que ces six derniers mois. Ils osent parler de l’Iran en le menaçant : outre le spectre des sanctions qu’ils agitent, les Américains parlent du duo guerre-dialogue ou alors ils se plaisent à évoquer le dialogue sans ou avec condition. Et bien, permettez-moi d’être clair : il n’y aura ni guerre, ni dialogue avec les États-Unis. »



















