تقي زاده

تقي زاده

lundi, 29 juin 2020 10:34

Comment Washington entend triompher

Durant le trimestre de confinement des Occidentaux, la carte du Moyen-Orient a été profondément transformée. Le Yémen a été divisé en deux pays distincts, Israël est paralysé par deux Premiers ministres qui se détestent, l’Iran soutient ouvertement l’Otan en Iraq et en Libye, la Turquie occupe le Nord de la Syrie, l’Arabie saoudite est proche de la faillite. Toutes les alliances sont remises en cause et de nouveaux clivages apparaissent ou plutôt réapparaissent.

Depuis deux décennies Washington tente de « remodeler » le « Grand Moyen-Orient », un région arbitrairement définie allant de l’Afghanistan au Maroc. Cependant, au cours des trois dernières années deux stratégies se sont heurtées : d’un côté le Pentagone qui veut anéantir les structures étatiques de tous les pays de la région, qu’ils soient amis ou ennemis, de l’autre le président Trump qui entend dominer commercialement la région sans occupation militaire.

Lorsque le confinement fut déclaré pour prévenir l’épidémie de Covid-19, nous avons averti que de profonds changements étaient en cours dans la région et que celle-ci ne ressemblerait plus après cette pause à celle que nous avons connue avant. Nous partions de l’observation selon laquelle Washington avait renoncé à détruire l’État en Syrie, désormais zone réservée de la Russie. Dès lors, la question principale était d’une part de savoir quelle serait la prochaine cible du Pentagone dans la région. Deux réponses étaient possibles : la Turquie ou l’Arabie saoudite, pourtant toutes deux alliées aux États-Unis. Et, d’autre part, quels marchés la Maison-Blanche allait-elle tenter d’ouvrir.

Cette analyse était partagée par tous ceux qui interprètent les vingt dernières années comme la mise en œuvre de la stratégie Rumsfeld/Cebrowski de destruction des structures étatiques du Grand Moyen-Orient. Elle était au contraire rejetée par ceux qui, refusant de prendre en compte les facteurs internationaux, interprètent naïvement les événements comme une succession de guerres civiles (Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Yémen et peut-être bientôt Liban) sans lien les unes avec les autres.

Or, trois mois plus tard, la Turquie est soutenue militairement par l’Iran en Libye, tandis que l’Arabie saoudite a disparu des radars, particulièrement au Yémen, et que les Émirats deviennent le pôle de stabilité régionale. Le basculement régional a débuté au profit d’Ankara et d’Abou Dhabi et au détriment de Riyad. Les transformations les plus radicales sont le revirement de l’Iran du côté de l’Otan, l’apaisement des relations USA-Turquie, et la montée en puissance des Émirats arabes unis. Nous avions donc raison et ceux qui accordent crédit à la narration des guerres civiles se sont auto-intoxiqués. Bien entendu, ils ne le reconnaitront pas et auront besoin de plusieurs mois pour adapter leur discours erroné aux réalités du terrain.

Il va de soi que chaque acteur devra ajuster sa position et que nos observations ne tiennent donc que pour aujourd’hui. Mais la région se transforme très rapidement et ceux qui réfléchiront trop longtemps pour réagir seront automatiquement perdants ; une remarque particulièrement valable pour les Européens. Enfin cette nouvelle donne est très instable et sera remise en question par Washington si le président Trump ne devait pas se succéder à lui-même, ou par Moscou si le président Poutine ne parvenait pas à conserver le Pouvoir à la fin de son mandat présidentiel, ou encore par Beijing si le président Xi persistait à construire des tronçons des Routes de la Soie en Occident.

Dans le plus grand silence médiatique, les Émirats arabes unis se sont désolidarisés de l’Arabie saoudite sur le champ de bataille yéménite. Ils ont appuyé des tribus qui ont exclu les troupes saoudiennes de leur pays. Ils occupent avec les Britanniques l’ile de Socotra, prenant le contrôle du détroit de Bab el-Mandeb à la sortie de la mer Rouge. Ils ont de facto opéré une partition du Yémen, reprenant les frontières de la Guerre froide entre Yémen du Nord et Yémen du Sud [1].

L’Iran, malgré son différend frontalier avec les Émirats et la guerre qu’ils viennent de se livrer par Yéménites interposés, s’est trouvé satisfait de ce dénouement qui permet aux Houthis chiites d’obtenir un semblant de paix, mais pas encore de vaincre la famine. Acceptant finalement que Donald Trump ait été élu président des États-Unis, Téhéran a renoué contact avec Washington avec trois ans de retard. De manière spectaculaire, le gouvernement d’Hassan Rohani a annoncé soutenir militairement le gouvernement el-Sarraj en Libye [2]. Dans la pratique, cela signifie qu’il soutient les Frères musulmans (comme dans les années 90 en Bosnie-Herzégovine), la Turquie et l’Otan (comme lors du régime du shah Reza Pahlevi). Dans ces conditions, on ne voit plus ce que l’Iran fait en Syrie où il est censé se battre contre ses nouveaux alliés, les jihadistes, la Turquie et l’Otan.

Bien entendu, il faut conserver à l’esprit que l’Iran, comme le nouvel Israël, est bicéphale. Les déclarations du gouvernement Rohani n’engagent peut-être pas le Guide de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei.

Quoi qu’il en soit, le revirement de cette pièce maîtresse place le Hezbollah libanais en mauvaise posture. Il apparaît aujourd’hui que ce sont bien les États-Unis qui ont délibérément provoqué l’effondrement de la livre libanaise avec l’aide du gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé. Washington tente maintenant d’imposer à Beyrouth une loi US (Caesar Syria Civilian Protection Act) l’obligeant à fermer la frontière libano-syrienne. Pour survivre, le Liban serait contraint de faire alliance avec la seule autre puissance avec laquelle il partage une frontière terrestre : son ancien colonisateur, Israël [3]. Certes l’arrivée au pouvoir à Tel-Aviv d’une coalition bicéphale, alliant les partisans de l’ancien projet colonial britannique et ceux du nationalisme de la troisième génération d’Israéliens, ne permet plus d’invasion du Liban. Mais cette coalition est extrêmement fragile et un retour en arrière reste possible, sinon probable. La seule solution pour le Liban est donc de ne pas appliquer la loi US et de se tourner non plus vers l’Occident, mais vers la Russie et la Chine. C’est ce que sayyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, a osé dire publiquement. Il considère que l’Iran —malgré son rapprochement avec la Turquie (présente au Nord du Liban avec les Frères musulmans [4]) et avec l’Otan (présente derrière Israël)— reste culturellement l’intermédiaire entre la Chine et l’Occident. Durant toute l’Antiquité et le Moyen-Age, on ne parlait pas les multiples langues locales tout au long de la Route de la Soie, mais le persan.

Historiquement le Hezbollah a été créé sur le modèle des Bassij de la Révolution iranienne dont il partage le drapeau. Cependant son armement, jusqu’au retrait syrien du Liban en 2005, lui venait de Damas et non pas de Téhéran. Il devra donc obligatoirement choisir entre ses deux parrains, soit pour des raisons idéologiques, soit pour des motifs matériels. Sayyed Hassan Nasrallah est partisan du modèle laïque syrien, tandis que son adjoint, cheikh Naïm Qassem, est un soutien inconditionnel du modèle théocratique iranien. Mais l’argent se trouve à Téhéran, pas à Damas.

Quoi qu’il en soit, les Libanais font peut-être fausse route. Ils ne parviennent pas à comprendre pourquoi Washington les accable car ils n’envisagent pas que les États-Unis et la Russie aient décidé d’appliquer le Yalta régional qu’ils avaient négocié en 2012 et qu’Hillary Clinton et François Hollande avaient fait capoter. Dans ce cas, Beyrouth pourrait avoir été inscrit à son insu dans la zone d’influence russe.

Une fois de plus et de manière constante depuis des siècles, certes les intérêts des puissances occidentales vont dans le sens de la laïcité, mais leur stratégie pour dominer la région les conduit inexorablement à s’appuyer sur les religieux contre les nationalistes (à l’unique et brève exception des USA en 1953).

La Syrie, encerclée par les alliés des États-Unis, n’a d’autre choix que de s’approvisionner en Russie, ce à quoi sa classe dirigeante rechigne depuis six ans. Cela ne deviendra possible qu’à la résolution du conflit qui oppose le président Bachar el-Assad à son lointain cousin, le milliardaire Rami Maklouf, et au-delà, à tous les oligarques syriens. Cette querelle ne doit rien à l’affaire de famille que décrivent les médias occidentaux. Elle doit être comparée à la reprise en main des oligarques russes par le président Vladimir Poutine, durant les années 2000, qui lui permit d’effacer les errements de la période Eltsine. Dix-sept ans d’embargos contre Damas n’auront que retardé cette inévitable épreuve de force. Ce n’est qu’une fois ce conflit résolu que Damas pourra envisager de recouvrir ses territoires perdus, le Golan occupé par Israël et Idleb occupé par la Turquie [5].

L’Iraq a été le second pays —après les Émirats— à avoir compris le changement iranien. Il a immédiatement conclu un accord avec Washington et le nouveau Téhéran pour nommer comme Premier ministre le chef de ses services secrets, Mustafa al-Kadhimi, bien que celui-ci ait été violemment accusé durant les six derniers mois par l’ancien Téhéran d’avoir activement participé à l’assassinat à Bagdad du héros chiite Qassem Soleimani [6]. L’Iraq ne devrait donc plus combattre la résurgence de ses groupes jihadistes (organisations mercenaires des Anglo-Saxons et désormais soutenues par l’Iran), mais négocier avec ses chefs.

Israël, seul État au monde à être désormais gouverné par deux Premiers ministres, ne pourra plus jouer le rôle d’extension des puissances anglo-saxonnes et ne pourra pas non plus devenir une nation comme les autres. Toute sa politique extérieure est paralysée au moment même où le Liban est affaibli et représente pour lui une proie de choix. Pour les partisans du projet colonial, unis derrière le Premier Premier ministre Benjamin Netanyahu et désormais en perte de vitesse, le changement de l’Iran est déjà visible en Iraq et en Libye. Il est urgent d’inventer un nouvel ennemi iconique pour se maintenir. Au contraire, pour les nationalistes israéliens, unis derrière le Deuxième Premier ministre Benny Gantz, il convient de ne jeter la pierre à personne et de négocier prudemment avec le Hamas (c’est-à-dire avec les Frères musulmans) [7].

L’Égypte reste focalisée sur son problème alimentaire. Elle ne parvient à nourrir sa population qu’avec l’aide saoudienne et planifie son développement avec l’aide chinoise. Elle est pour l’instant tétanisée par le recul saoudien et l’offensive antichinoise états-unienne. Elle poursuit pourtant son réarmement.

La Libye, enfin, n’existe plus en tant qu’État. Elle est divisée en deux comme le Yémen. Du fait de la victoire de l’Otan en 2011 et de l’absence de troupes US au sol, c’est le seul endroit de la région où le Pentagone peut poursuivre sans obstacle la stratégie Rumsfeld/Cebrowski [8]. Les récents succès militaires du gouvernement el-Sarraj (c’est-à-dire des Frères musulmans) —soutenu par la Turquie et désormais aussi par l’Iran— ne doivent pas faire illusion. Le gouvernement du maréchal Haftar —soutenu par les Émirats et l’Égypte— résiste. Le Pentagone entend faire durer le conflit le plus longtemps possible au détriment de toute la population. Il soutient les deux camps à la fois comme lors de la guerre Iraq-Iran (1980-88) et viendra toujours au secours du perdant qu’il abandonnera le lendemain.

Restent les deux grands perdants de la nouvelle donne : la Chine et l’Arabie saoudite.

L’influence chinoise s’arrête en Iran. Elle vient d’être stoppée par le secrétaire d’État Mike Pompeo en Israël. Beijing ne construira pas la plus grande usine de désalinisation du monde et ses projets aux ports d’Haïfa et d’Ashdod sont voués à l’échec malgré les immenses investissements déjà réalisés. Personne n’osera éliminer les 18 000 jihadistes chinois à la frontière syro-turque [9] de sorte que celle-ci restera toujours instable, fermant l’hypothèse du passage Nord de la Route de la Soie. Il ne restera donc que l’hypothèse du passage Sud, par le canal de Suez égyptien, mais celui-ci restera sous contrôle des Occidentaux.

Personne ne sait où en est l’Arabie saoudite. En trois ans, le prince Mohamed Ben Salmane (MBS) a su éveiller de fols espoirs en Occident et se mettre à dos la totalité des puissances de la région à force de pendaisons et de démembrement de ses opposants suivi de dissolution de leurs corps à l’acide. Son pays a dû battre en retraite au Yémen où il s’était imprudemment aventuré et renoncer à ses grands travaux, notamment la construction de la zone franche qui devait héberger les milliardaires du monde entier, Neom [10]. Ses gigantesques réserves de pétrole ne sont plus des objets de spéculation et ont perdu l’essentiel de leur valeur. La plus grande puissance militaire de la région n’est qu’un colosse aux pieds d’argile en passe d’agoniser dans les sables du désert qui l’ont vu naître.

En définitive, le président Donald Trump est en train de parvenir à ses fins : il a fait échouer le projet du Pentagone d’un État accordé à une organisation terroriste, Daesh, puis il est parvenu à faire réintégrer dans la zone économique US tous les États de la région à l’exception de la Syrie déjà perdue depuis 2014. Mais simultanément, le Pentagone aussi triomphe partiellement : il est parvenu à détruire les structures étatiques d’Afghanistan, d’Iraq, de Libye et du Yémen. Il a rencontré son seul échec en Syrie, certes en raison de l’intervention militaire russe, mais surtout parce que les Syriens incarnent le concept d’État depuis la nuit des temps.

L’annihilation des structures étatiques afghanes, selon le plan du Pentagone, et le retrait des troupes US qui sera effectif le jour de l’élection présidentielle US, selon la volonté du président Trump, auraient pu marquer l’alliance entre ces deux forces. Or, il n’en est rien. Le Pentagone a tenté en vain d’imposer la loi martiale aux États-Unis face à l’épidémie de Covid-19 [11], puis il a aidé en sous-main les « Antifas » qu’il avait déjà encadrés en Syrie [12] pour coordonner des émeutes prétendument « raciales ». La Russie, qui n’a jamais varié de position, attend sagement de récolter les lauriers de son engagement en Syrie.

 

[1] « La première guerre de l’Otan-MO renverse l’ordre régional », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 24 mars 2020.

[2] « L’Iran affiche son soutien à l’Otan en Libye », Réseau Voltaire, 17 juin 2020.

[3] « Selon Hassan Nasrallah, les États-Unis veulent provoquer la famine au Liban », Réseau Voltaire, 17 juin 2020.

[4] « La Turquie et les manifestations au Liban », Réseau Voltaire, 13 février 2020.

[5] « La Turquie annexe de facto le nord de la Syrie », Réseau Voltaire, 17 juin 2020.

[6] « Washington et Téhéran placent un des assassins de Soleimani au pouvoir en Iraq », Réseau Voltaire, 16 mai 2020.

[7] « La décolonisation d’Israël a commencé », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 mai 2020.

[8] « Préparation d’une nouvelle guerre », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 janvier 2020.

[9] « Les 18 000 Ouïghours d’Al-Qaïda en Syrie », Réseau Voltaire, 19 août 2018.

[10] « L’Égypte cède une partie de son territoire pour Neom », Réseau Voltaire, 6 mars 2018.

[11] « Des putschistes à l’ombre du coronavirus », par Thierry Meyssan ; « Le Pentagone contre le président Trump », Réseau Voltaire, 31 mars et 11 juin 2020.

[12] « Les Brigades anarchistes de l’Otan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 septembre 2017.

vendredi, 26 juin 2020 16:35

Verset du jour

Al_Araf_Surreh_Versue_96

وَلَوْ أَنَّ أَهْلَ الْقُرَىٰٓ آمَنُوا وَاتَّقَوْا لَفَتَحْنَا عَلَيْهِمْ بَرَكَاتٍ مِنَ السَّمَآءِ وَالْأَرْضِ وَلَٰكِنْ كَذَّبُوا فَأَخَذْنَاهُمْ بِمَا كَانُوا يَكْسِبُونَ (٩٦)

Sourate 7, verset 96 ➡️
"Si les habitants des cités avaient cru et avaient été pieux, NOUS leur aurions certainement accordé des bénédictions du ciel et de la terre. Mais ils ont démenti et NOUS les avons donc saisis, pour ce qu'ils avaient acquis."

Si nous voulons que les portes des Cieux et de la Terre s'ouvrent sur nous et si nous voulons atteindre "la rencontre avec ALLAH swt", soyons des adeptes de l'Imam Mahdi (ajtfs), joignons-nous rapidement à sa réapparition et embrassons toute la perfection ? لفَتَحْنَا عَلَيْهِمْ بَرَكَاتٍ مِنَ َِاعَلِ وَالْأَرْضِ, nous avons deux devoirs :

1.  "Croire" ? آمَنُوا , nous devons croire en ALLAH swt, nous devons croire en l'Omniprésence d'ALLAH swt, en la présence de l'Imam Mahdi (ajtfs) et renforcer cette croyance.

2.  "Et être conscient d'ALLAH swt" ? واتَّقَوْا. "Taghwā" vient du mot "weghāya" qui signifie "autoprotection".  L'autoprotection signifie s'arrêter brièvement avant toute action et tout propos, et ensuite être conscient d'ALLAH swt et avoir un contact avec LUI par le cœur et LUI demander sincèrement notre devoir. En fait, il s'agit de demander à ALLAH swt de nous guider.

Hadith : ALLAH swt parle à chacun de Ses serviteurs soixante-dix fois par jour. Mais nous ne remarquons pas ce lien parce que nous ne sommes pas conscients de LUI et que nous sommes occupés par la vie et ses biens.
Nous devrions LUI demander de nous guider [même] dans les plus petits problèmes de notre vie. Si nous n'avons pas ce lien avec ALLAH swt, les bénédictions des Cieux et de la Terre ne nous seront pas accessibles et nous n'atteindrons pas "la rencontre avec ALLAH swt".
Celui qui n'a pas de lien avec ALLAH swt, cela signifie qu'il agit en fait de son propre chef et qu'il nie ALLAH swt ? "Mais ils ont nié, alors Nous les avons saisis pour ce qu'ils gagnaient". C'est parce qu'ils "ont" ALLAH swt mais qu'ils agissent sans faire attention à LUI et sans LE prendre en considération. Ils pensent que leurs actions sont divines alors que celui qui "n'a pas ALLAH swt et l'Imam Mahdi" (ajtfs) se déplace en fonction de ses propres pensées.
Celui qui a une connexion avec ALLAH swt sincèrement et par son cœur pur, ALLAH swt apportera la vérité dans son cœur. Cette connexion qui se produit après notre demande d'avoir une connexion avec ALLAH swt est autre que ces soixante-dix connexions qu'ALLAH swt LUI-même fait sans que nous LUI demandions.
Cette bénédiction ne sera pas obtenue si ce n'est en cherchant beaucoup Le Pardon Divin.

Les attaques des groupes terroristes contre les soldats syriens montrent que les Etats-Unis et son allié israélien continuent à soutenir les groupes extrémistes en Syrie.
 
 
 
Pour la deuxième fois en l'espace d'un mois, une attaque meurtrière a visé l'armée syrienne à Deraa, cette province hautement stratégique que « l'opposition » ose encore qualifier de « berceau de sa révolution » et qui pourtant a bien déçu l'axe US/Israël en refusant de jouer son jeu et en optant pour la paix, la sécurité et la souveraineté syrienne en cet été 2018 quand sa population a neutralisé les terroristes qaïdistes et agents d'Israël, les livrant à l'armée syrienne qui les a expédiés à Idlib.

Or l'attaque du samedi 20 juin a été différente de celle du mois de mai dans la mesure où la première avait mobilisé un large groupe de terroristes qui ont attaqué à l'improviste al-Mazirib au sud de Deraa avant de procéder à une tuerie en règle des soldats syriens tandis, que la seconde a eu recours à un engin téléguidé sur quoi a sauté un bus de l'armée syrienne. Le car traversait pour le reste la banlieue orientale de la province circulant le long de la route Kahil-Sahwah. Le détail est important en ce sens que l'axe US/Israël, qui se démène en ce moment et à la lumière de Loi César pour ramener le tout en arrière et donner l'impression d'une « insécurité de retour » à Deraa, et partant, d'une « revolte anti régime Bis » dans cette province, a du mal à ratisser large et se sent contraint de recourir aux engins téléguidés en lieu et place des terroristes-kamikazes.

Le rapport indique que l'autobus transportait environ 40 soldats de l'armée syrienne, lorsqu'il a été pris pour cible par une bombe déposée en bordure de route et que dans la foulée, au moins huit soldats de l'armée syrienne ont été tués et plusieurs autres ont été blessés avant d'être transférés dans deux hôpitaux nationaux d'Izraa et de Busra al-Cham. Depuis sa libération en 2018 et la réouverture de ce point de passage frontalier qu'est al-Nassib et qui donne sur la Jordanie voisine via l'autoroute stratégique de M5, Deraa prticipe au commerce national. Pas totalement mais partiellement. Or c'est ce dernier point qui intrigue effectivement les Américains lesquels viennent de décréter une Loi César imposant des restrictions à tous les pays qui commerceraient avec la Syrie.

Les analystes politiques ont déjà relevé que la mesure, plutôt que de paralyser les alliés d'Assad, à savoir l'Iran, la Chine et la Russie, largement présents en Syrie, s'est transformée en une arme à double tranchant qui coupe les amis arabes de Washington. En cherchant à déstabiliser Deraa dont la population ne semble plus suivre les recommandations des Américains ou des Israéliens, c'est aussi contre la Jordanie que l'Amérique veut retourner sa Loi César.

Après tout, Amman se montre de plus  en plus récalcitrant, à l'idée d'être « un allié d'Israël » contre qui « agit perfidement Israël ». Après avoir menacé à deux reprises d'entrer en conflit majeur avec le régime d'Israël, si ce dernier osait annexer la Cisjordanie, le roi Abdallah a fait savoir ce vendredi, droit dans ses bottes, que l'accord de « Wadi Araba » signé en 1994 avec Tel-Aviv, lequel permet par exemple à ce que le régime sioniste bombarde de temps à autre les positions de la Résistance en Irak ou laisse infiltrer ses agents terroristes à Soueida pour y organiser des manifs anti-Assad, ou commettre des attentats anti-Armée, n'existerait plus au lendemain de l'annexion de la Cisjordanie. Alors pourquoi cette attaque anti-Armée syrienne ?

Histoire de faire deux coups d'une seule pierre : chercher à déstabiliser Deraa et à y attirer l'armée syrienne pour la distraire de l'est de l'Euphrate et d'Idlib de concert avec la Turquie et les USA mais aussi bloquer quelque peu le transit commercial entre la Syrie et la Jordanie via al-Nassib. Le seul hic : la population ne suit plus. Elle a encore du mal à oublier le terrible massacre de Daech à Soueiad en 2018 qui a coûté la vie à 250 druzes et qui s'est soldé par l'enlèvement des dizaines de femmes et enfants. Un coup parfaitement israélien qui reflétait la rage de Tel-Aviv d'avoir perdu Deraa et ses druzes, amis et parents des druzes du Golan occupé. Les femmes captives, l'armée syrienne a fini par les libérer.

Il y a un an, le 20 juin 2019, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé qu’il avait abattu un drone américain de type RQ-4 Global Hawk à proximité du mont Mubarak, situé dans le district de Jask (province iranienne de Hormozgan). Le drone américain a été intercepté et détruit par le système de défense aérienne Khordad-3 de fabrication iranienne. Ce système est défensif, de moyenne altitude et de fabrication iranienne. Il a été dévoilé en 2014. Il est équipé d’un radar capable d’intercepter quatre cibles à la fois et de tirer en leur direction huit missiles guidés.

À cette occasion, l’agence de presse iranienne Fars News a interviewé le commandant de la DCA des forces aérospatiales du CGRI. Dans cette interview, le général Reza Shaban a fait état de récents progrès dans le domaine de la conception et de fabrication de nouveaux types de missiles de défense antiaérienne de longue portée capables d’intercepter des cibles volant à haute altitude.

 

Une résolution anti-iranienne au Conseil des gouverneurs concoctée par le trio signataire de l'accord de Vienne? Cela peut paraître saugrenu à entendre tout ce que l'Europe prétend avoir fait pour sauver l'accord. Et pourtant vu le suivisme pro-Us de Paris, Londres et de Berlin, rien n'étonne, surtout qu'on dit que le trio veut négocier le maintien sous perfusion de l'accord de Vienne contre une prolongation de l'embargo sur la vente des armes à l'Iran... l'Europe a-t-elle peur des armes iraniennes, elle qui est l'un des principaux fournisseurs d'armes au Moyen-Orient? 

Alors que les États-Unis et d’autres puissances mondiales se précipitaient vers une confrontation au sujet de l’accord nucléaire iranien, les diplomates européens tentaient de forger un compromis pour empêcher l’accord de s’effondrer en proposant une prolongation limitée de l’embargo sur les armes imposé à Téhéran, rapporte le Wall Street Journal. 

Une interdiction de cinq ans sur le commerce des armes classiques avec l’Iran a été incluse dans l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 et expirera le 18 octobre selon les termes de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies. Cet embargo est en vigueur depuis 2007.

Le correspondant du quotidien Wall Street Journal a prétendu que des diplomates français, britanniques et allemands se sont réunis à Bruxelles pour travailler sur un tel plan. Cela intervient alors que la Russie et la Chine ont déjà rejeté la proposition de Washington de prolonger l’embargo sur les armes contre l’Iran.

La tâche des trois signataires européens de l’accord de 2015 est d’autant plus difficile qu’ils devraient persuader également les Russes et les Chinois de voter par un bulletin blanc au projet de résolution qu’ils présenteront au Conseil de sécurité de l’ONU.

La partie européenne veut empêcher l’anéantissement définitif de l’accord nucléaire de 2015. En outre, Londres, Paris et Berlin ne veulent pas que le nucléaire iranien devienne le thème principal de la politique étrangère dans la campagne électorale de Donald Trump.

Certains diplomates ont confié au Wall Street Journal que l’idée principale du plan européen est de restreindre partiellement le droit de l’Iran de sorte que le pays ne soit pas en mesure de se procurer certains systèmes militaires essentiels. Pour commencer, ces restrictions pourraient être imposées à l’Iran pour une durée limitée de 12 mois.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a exprimé ce samedi son inquiétude quant au récent tir de missile balistique nucléaire effectué le 12 juin par la marine française.  

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Abbas Moussavi a déclaré que le récent test d'un missile balistique et nucléaire par la France n'était pas conforme aux engagements du pays et s'est dit préoccupé par cette action.

Pyongyang a averti Washington qu’une nouvelle guerre dans la péninsule coréenne pourrait détruire les États-Unis.

L’avertissement est apparu dans un message de l’ambassade de Corée du Nord à Moscou à l’agence russe TASS, à la veille du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de Corée (25 juin 1950).

La lettre indiquait que « cette année, l'armée américaine mène toute sorte d’exercices militaires en Corée du Sud et dans ses régions adjacentes, dont le principal objectif est de transférer et de déployer les forces armées américaines sur la péninsule coréenne depuis l’étranger pour attaquer rapidement la République populaire démocratique de Corée ».

L’ambassade a rappelé à cet égard que la Corée du Nord possède aujourd'hui des missiles stratégiques et des armes nucléaires « capables de punir ceux qui oseraient imaginer une attaque où qu'ils se trouvent sur la planète ».

La mission diplomatique nord-coréenne à Moscou a souligné : « Les événements qu’une nouvelle guerre dans la péninsule coréenne pourra créer, changeront le cours de l’histoire de l’humanité et mettront fin à un autre empire appelé les États-Unis. »

Le chef des services de renseignement turcs, Hakan Fidan, s'est rendu secrètement en Irak le jeudi 11 juin, a révélé la chaîne d’information Al-Mayaddeen, notant qu'il avait rencontré des responsables politiques et gouvernementaux irakiens.

Selon la chaîne libanaise, le chef des services de renseignements turcs, Hakan Fidan, a effectué une visite secrète à Bagdad, au cours de laquelle il a rencontré un certain nombre de responsables irakiens parallèlement au début du premier cycle des dialogues entre l'Irak et les États-Unis.

Des sources bien informées à Bagdad ont confirmé que la visite de Fidan à Bagdad avait pour objectif d’aborder la question de la présence des éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) sur le sol irakien.

Les positions du PKK, groupe kurde considéré comme "terroriste" par Ankara, ont été prises pour cible par l’armée turque dans les jours suivant la visite du responsable turc en Irak. Le lundi 15 juin dans la matinée, des F-16 de l’aviation turque ont bombardé des localités à Makhmour et à Sinjar, dans le Nord irakien, sous prétexte de vouloir combattre le PKK.

Parallèlement à l’adoption d’un projet de résolution avancé par la troïka européenne (France, Royaume-Uni, Allemagne) contre l'Iran au Conseil des gouverneurs de l'AIEA, les Européens se lancent dans une autre bataille, cette fois contre la Chine, l’allié de l’Iran.

C'est tout de même extraordinaire : 5 jours après avoir remis en cause la domination du dollar au Liban, dénoncé "une banque" qui aurait séché sur l'ordre US les réserves en dollar du pays, pour provoquer un effondrement de l'économie libanaise puis et surtout proposé que le Liban se tourne d'emblée vers l'Est, Iran, Russie et Chine" qui a l'intention d'investir à fond dans des ports et le secteur gazier libanais", le secrétaire général du Hezbollah vient de remporter une première méga-manche.  Washington vient de libérer un ressortissant congolais (RDC) d'origine libanaise qu'il accusait d'avoir financé le Hezbollah. A-t-il peur de voir la Résistance de mettre en pratique, comme l'a d'ailleurs promis le secrétaire général d'il y a quelques jours, " une nouvelle équation" avec en toile de fond la fin de la présence US au Liban?