تقي زاده

تقي زاده

Des organisations représentant turcs et kurdes en Allemagne ont dénoncé l'importation du conflit turco-kurde dans le pays à la suite du lancement de l'opération militaire d'Ankara en Syrie. 
 
Le Conseil de coordination des musulmans, une organisation dominée par la communauté turque, s'est dit mercredi "inquiet de nouvelles attaques contre des mosquées turques". "Les combats dans le nord de la Syrie sont devenus un motif pour s'en prendre à des établissements turcs", a-t-il ajouté.

Deux mosquées contrôlées par le DITIB, une organisation dépendante du gouvernement turc qui gère quelque 900 lieux de cultes en Allemagne, ont été visées à Leipzig et Minden par des actes de vandalisme ces derniers jours, selon la même source et des médias allemands.

"Cela nous inquiète car ces attaques sont politiquement motivées et qu'à nouveau on importe un conflit étranger en Allemagne", estime le Conseil de coordination des musulmans.

La veille, c'est l'organisation Communauté kurde d'Allemagne qui accusait les imams du DITIB de prêcher "la guerre sainte" contre les Kurdes de Syrie.

Les annonces et démentis de l’administration Trump sur les développements militaires au Nord de la Syrie révèlent un lourd secret. Paradoxalement, la Turquie vient au secours des États-Unis pour corriger « l’erreur » de leurs officiers supérieurs.

Le démenti apporté par le secrétaire d’État Rex Tillerson, le 17 janvier aux propos du commandant-en-chef du CentCom, le général Joseph Votel, le 23 décembre et du porte-parole de la Coalition anti-Daesh, le colonel Thomas Veale, le 13 janvier, a semé la confusion.

Il n’a pas satisfait la Turquie qui, après avoir mis en garde le chargé d’Affaires US, Philip Kosnett, le 10 janvier, et préparé dès le 13 janvier une opération militaire à Afrine et Manbij, l’a effectivement lancée le 20.

Contrairement aux déclarations des uns et des autres, la décision US n’était pas de créer un État souverain et indépendant au Nord de la Syrie —cela, c’est le projet français—, mais un État non-reconnu, comme le Puntland somalien ou le Kurdistan irakien. Cette dernière structure est absolument indépendante et, malgré la Constitution iraquienne, ne répond pas aux ordres de l’Iraq dont elle fait en principe partie. Elle dispose d’ailleurs de ses propres ambassades à l’étranger.

La Force de sécurité aux frontières (Syrian Border Security Force) devait officiellement être composée de 30 000 hommes dont moitié d’anciens des Forces démocratiques syriennes (Democratic Syrian Forces). Ces combattants devaient être formée durant trois semaines aux techniques d’interrogatoire et au scanning biométrique. 230 cadets ont déjà suivi ce cursus.

Dans la pratique, l’autre moitié devait être composée de 15 000 anciens jihadistes de Daesh qui auraient ainsi été discrètement recyclés.

En réalité, le représentant spécial du président Trump auprès de la Coalition, Brett McGurk, était le juriste qui participa, aux côtés de John Negroponte et du colonel James Stelle à la création de l’Émirat islamique en Iraq, en 2006. Il fut chargé aux côtés du colonel James Coffman de rendre compte de cette opération secrète au président George Bush. Il s’agissait de combattre la Résistance iraquienne à l’occupant en la divisant en sunnites et chiites et en créant artificiellement une guerre civile.

Après un passage à Harvard, Brett McGurk fut réaffecté au département d’État auprès de John Kerry. Il participa à la transformation de l’Émirat islamique en Iraq en Daesh et co-organisa la réunion préparatoire de l’invasion jihadiste de l’Iraq, le 27 mai 2014, à Amman. Il réorganisa l’Iraq, puis forma la Coalition internationale chargée de lutter… contre Daesh.

Bon élève, il accepta de servir le président Trump pour mettre fin à l’organisation jihadiste qu’il avait créée et dont il tente aujourd’hui de recycler certains combattants.

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Le 18 août dernier, Brett McGurk recevait amicalement des dirigeants de Daesh. Officiellement, les États-Unis se préparaient à écraser l’organisation jihadiste.

Le projet de Force de sécurité aux frontières en dit beaucoup sur la sincérité des miliciens du YPG qui professent le doux anarchisme de Murray Boochkin, mais peuvent sans état d’âme former une unité unique avec les tueurs de Daesh sous commandement US.

Contrairement aux apparences, l’attaque turque à Afrine, et probablement bientôt à Mambij, a été approuvée le 18 et le 19 janvier par l’état-major russe, qui en a été avisé par le numéro 2 du régime et chef des services secrets, le directeur du MIT (Milli İstihbarat Teşkilatı), Hakan Fidan, venu spécialement à Moscou. Elle a d’ailleurs été facilitée par le retrait immédiat des troupes russes de la zone combat.

Identiquement, la Turquie a informé par écrit la Syrie de son attaque, même si Damas assure ne pas avoir reçu la lettre.

Le président el-Assad, qui ne peut pas placer son pays en confrontation avec les États-Unis pour arrêter le recyclage des jihadistes, a laissé la Turquie, membre de l’Otan, s’en charger.

Le président Trump n’avait pas été informé du plan Votel-McGurk. Le secrétaire à la Défense, James Mattis a confirmé à ses hommes les instructions de la Maison-Blanche contre les jihadistes. Cependant Votel et McGurk sont toujours en place.

Source 
Al-Watan (Syrie)

Le président de l'Assemblée nationale française a exhorté l'Allemagne et la France à coopérer ensemble pour une Europe puissante en luttant contre le populisme.

Le président de l'Assemblée, François de Rugy, accompagné d'une délégation parlementaire, s'est rendu lundi matin à Berlin pour participer aux débats du Bundestag. Dans un discours en allemand, il a prononcé une ode à l'Europe. «La France et l'Allemagne ne sont pas seulement un couple, elles forment une famille», a-t-il lancé

Le traité de l'Élysée a été signé au palais de l'Élysée le 22 janvier 1963 par le chancelier allemand Konrad Adenauer et le président français Charles de Gaulle

« L’Allemagne et la France devraient coopérer ensemble pour une Europe puissante en luttant contre le populisme », a-t-il souligné hier lundi 22 janvier dans l’après-midi devant les parlementaires de Bundestag à Berlin à l’occasion du 55 e anniversaire du traité de l'Élysée, un traité bilatéral entre la République fédérale d'Allemagne et la République française signé au palais de l'Élysée le 22 janvier 1963 par le chancelier allemand Konrad Adenauer et le président français Charles de Gaulle.

« Si l’Allemagne et la France continuaient de se battre l’un contre l’autre, il n’existerait aucune paix ni sérénité en Europe. Et si ces pays s’abstiennent de coopérer ensemble ou s’ils n’optent pas pour un dialogue pour écouter l’un l’autre afin de parvenir à une compréhension réelle, ils ne mèneront nulle part. Notre Europe a réussi à surmonter la crise des dettes et à diminuer les risques du Brexit », a précisé François de Rugy, cité par Reuters.

« Cependant, la menace de problèmes sociaux-économiques persiste toujours. Seuls, les efforts conjoints peuvent résoudre la crise des migrants et seulement par une résistance collective que nous pouvons faire face aux nouvelles puissances mondiales », a-t-il ajouté.

« Ces menaces affectent nos nations. Nos sociétés doivent donc tenter d’éviter ces crises compréhensibles. Le populisme et les mouvements nationalistes menacent toutes les nations européennes. La nation allemande n'est plus dans le passé et l’Europe partage pour sa part cette opinion. Il ne  reste du passé que des bâtiments et monuments symboliques. Cependant ce passé nous raconte les dangers du courant populiste. Ce courant suit le refus et la négation des étrangers et ensuite des autres. Il disloquera les sociétés et réduira finalement en poudre la démocratie », a-t-il précisé avant d’indiquer : « Et pourtant, notre passé témoigne de notre volonté de combler les lacunes, d'unir finalement la nation, de développer la démocratie et de faire progresser la perspective non seulement de l’histoire nationale mais aussi de l'Europe.

Avec les médias

Tout porte à croire qu'Emmanuel Macron sera bientôt l'invité officiel de Donald Trump à la Maison Blanche.

Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump plusieurs personnalités politiques ont été reçues par le président américain mais le président français sera le premier à être reçu en grande pompe lors d'une visite d'État officielle. 

Il s'agira donc de la première visite officielle de Macron aux États-Unis et qui devrait avoir lieu dans le courant de l’année annonce CNN sans parler d’un calendrier précis.

Emmanuel Macron s'envolera demain, mercredi 24 janvier, pour Davos. Donald Trump se déplacera lui aussi vers cette luxueuse station de ski en Suisse pour l’édition 2018 du Forum économique mondial (WEF) qui aura lieu jusqu'à vendredi et lors duquel les deux hommes se rencontreront. 

Il faut donc attendre pour savoir si l'invitation se fera, la France et les États-Unis étant selon toute apparence sur de bons termes. Malgré les relations dites solides par le président français, celui-ci n'a pas manqué rappelons-le de critiquer son homologue américain pour ses propos à l’encontre d’Haïti et des nations africaines, Macron avoue que l'ancien magnat de l'immobilier "n'est pas un homme politique classique".

 
 
 

L’armée turque a confirmé dans un communiqué qu’un membre des forces armées turques (TSK) participant à l’opération « Rameau d’olivier » a été tué dans le nord-ouest de la Syrie.

Selon la chaîne d’information britannique Sky News, l’un des soldats de l’armée turque participant à l’opération « Rameau d’olivier » à Afrin en Syrie a été tué dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 janvier dans le nord-ouest de ce pays.

Lire plus: Damas condamne l’intervention militaire d'Ankara à Afrin

Bekir Bozdag, vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement turc a annoncé lundi soir que l’opération des forces turques continuerait comme prévu.

Des militaires turcs dans l’opération « Rameau d’olivier » à Afrin. ©AP

De même, des sources locales kurdes ont fait part de la destruction des deux chars de l’armée turque lors de cette opération.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a assuré n’avoir aucune convoitise envers le sol syrien. Le dirigeant turc a reproché aux États-Unis d’avoir armé les forces kurdes dans le nord-syrien.

Aux dires d’un responsable kurde de la région d’Afrin, les unités armées turques ayant pénétré dans le nord-ouest syrien ont reculé face à la résistance kurde en perdant 10 soldats.

Des forces kurdes syriens. ©Sputnik

Selon une autre dépêche en provenance de la région, des milliers de civils ont fui la ville d’Afrin par crainte d’être tués dans les frappes meurtrières turques.

De même 21 civils kurdes dont 6 enfants ont été tués jusqu’à présent dans cette opération de l’armée turque à Afrin.

Au deuxième jour de l’offensive « Rameau d’olivier », l’armée turque a occupé une zone de 130 km de profondeur et de 7,5 km de large à Afrin.

La France a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’opération turque à Afrin en Syrie, mais cette assise n’a pas apporté ses fruits et elle est restée stérile.

Lire aussi: Paris appelle une réunion du Conseil de sécurité sur l’opération turque à Afrin

Mark Green, un haut responsable américain a effectué une visite surprise à Raqqa dans le nord de la Syrie.

Selon le rapport de l'agence de presse, Mehr News citant Reuters, Mark Green, chargé de l'aide humanitaire au sein de l'administration américaine, s’est rendu hier, lundi 22 janvier, sans avis préalable et de façon inattendue, dans la ville de Raqqa située dans le nord de la Syrie.

Mark Green, président de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). ©Twitter

Depuis la reprise aux daechistes de Raqqa, Mark Green est la plus haute autorité américaine qui visite cette ville.

Joseph Votel, chef d'état-major des armées des États-Unis. ©AP

Il est à noter que le général Joseph Votel, chef d'état-major des armées des États-Unis accompagnait Mark Green lors de ce voyage.

Interrogé par Reuters à l’issue d’une visite de 7 heures dans le camp d’Aïn Issa à Raqqa, Mark Green, président de l'Agence des États-Unis pour le développement international, s’est exprimé en ces termes : " Nous sommes à un stade où le peuple (les déplacés syriens) souhaite vraiment retourner dans sa patrie, il faut alors comprendre l'importance de cette question. "

Il a également reconnu les dommages infligés aux bâtiments et aux routes lors des frappes aériennes de la coalition prétendument anti-Daech conduite par les États-Unis : " Tout est détruit à perte de vue. Il est difficile de décrire l’ampleur des dégâts. "

Rex Tillerson, secrétaire d’État américain. (Photo d'archives)

Il est à noter que cette visite est intervenue après que Rex Tillerson, secrétaire d’État américain, eut fait part de la décision de son pays de maintenir une présence militaire illimitée en Syrie dans le cadre de la grande stratégie de Washington consistant à empêcher la réapparition de Daech, à préparer le départ de Bachar al-Assad, président syrien, et à juguler la domination de l’Iran dans la région.

« Les États-Unis ont su impliquer Erdogan dans le bourbier syrien ; il faudra donc s'attendre à tout moment aux opérations du PKK en Turquie. »

C’est l’avis de l’analyste iranien, Ali Qaem Maqami, expert en questions politiques liées à la Turquie, qui, dans une interview avec l’agence de presse iranienne ILNA, s’attarde sur les opérations militaires turques dans le nord syrien.

« Dans les analyses sur l’opération Rameau de l’olivier, il faudrait plutôt se focaliser sur les principaux objectifs d’Ankara. N’oublions pas que le Parti de l'union démocratique (PYD) dont la branche armée est connue sous l’appellation des Unités de protection du peuple (YPG) est une ramification du PKK en Syrie.

Dès qu’ils ont fait leur entrée sur la donne du conflit en Syrie, les États-Unis ont fourni un appui en termes d’entraînements et d’équipements militaires aux forces des YPG, permettant ainsi au Parti de l'union démocratique (PYD) de prendre le contrôle d’environ 650 km de terrains. Les efforts déployés par la Turquie ces dernières années afin de repousser cette couche des Kurdes syriens ne devraient donc pas nous étonner.

L’autre objectif suivi par la Turquie à travers l’opération militaire contre Afrin consiste à écarter une menace de longue date : une attaque contre le territoire turc par les Kurdes syriens. Partant de ce point de vue, les Turcs ont opté pour la défense offensive. Jusqu'à aujourd’hui, ils ont bombardé plus de 158 cibles, plus précisément, des positions du PKK et du PYD à Afrin, tuant un grand nombre de leurs éléments.

Beaucoup d’autres membres du PKK et du PYD ont été transférés aux hôpitaux d’alentours, ce qui ferait planer le spectre d’opérations de représailles contre la Turquie.

Il faudrait aussi se rappeler qu’environ 15 000 éléments de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL) participent à l’opération Rameau de l’olivier. Ils sont soutenus au cours de cette opération par l’armée de terre et les forces blindées turques. »

Pour ce chercheur en questions du Caucase et de la Turquie, les forces turques ne seraient jamais déployées à Afrin, sans l’autorisation des États-Unis.

« Washington a annoncé qu’Afrin ne faisait pas partie du champ d’opérations américaines, une façon pour accorder son feu vert aux Turcs pour lancer leur opération. En outre, le retrait russe d’Afrin éveille des questions sur l’existence des coordinations entre les États-Unis, la Russie et la Turquie.

Les évolutions en cours en Syrie, notamment à Afrin, rendront la donne encore plus compliquée ; mais ce qui est certain c’est que les États-Unis cherchent à impliquer la Turquie dans le bourbier syrien. Ce faisant, les Américains comptent pouvoir se réunir, au final, avec les Russes, autour de la table de négociations pour prendre la décision ultime.

Le PKK est faible à Afrin mais à l’est de l’Euphrate, jusqu’à Raqqa, les éléments du PKK exercent encore un certain pouvoir, et il s’agit exactement des zones où ils profitent du soutien américain.   

Les armes sophistiquées que les Américains ont fournies aux Kurdes syriens sont pour la plupart distribuées aux forces déployées dans des zones à l’est de l’Euphrate, à Hassaka, à Kobané, à Manbij et à Raqqa et cela montre qu’Afrin est en quelque sorte la terre brûlée des Américains et Kurdes. »

L’analyste iranien n’exclut pas une opération de représailles des Kurdes contre la Turquie.

« Tout de suite après le déclenchement de l’opération Rameau de l’olivier, le PKK a appelé ses forces à se mobiliser et à se maintenir prêtes à lancer des opérations militaires contre la Turquie. En tout état de cause, il ne faudrait pas oublier que l’opération Rameau de l’olivier n’est pas seulement une évolution à se produire sur le terrain en Syrie ; elle doit être considérée comme une mesure prise par Ankara dans le cadre d’une vaste guerre de nerfs contre les Kurdes et la Syrie, à la fois. Et si Erdogan ne réussit pas à sortir vainqueur de ce défi et si les forces turques se retirent d’Afrin, quelle qu’en soit la raison, une chute de son parti au pouvoir, AKP, deviendra de plus en plus plausible, sur la scène de la politique interne en Turquie. »

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé, ce lundi 22 janvier, les États-Unis et leurs alliés d'entraver le règlement pacifique de la crise en Syrie et de tenter de renverser le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad, rapporte l’agence de presse Xinhua.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à Moscou, Sergueï Lavrov a déclaré que les États-Unis avaient pour objectif de créer des structures de pouvoir alternatives sur une partie importante du territoire syrien.

À cette fin, Washington a fourni des armes modernes aux paramilitaires kurdes en Syrie et annoncé la création d'une nouvelle force de sécurité le long de la frontière syrienne avec la Turquie et l'Irak, a-t-il précisé.

Dans le même temps, Washington stimule activement les tendances séparatistes chez les Kurdes syriens, a ajouté le diplomate russe.

Selon le chef de la diplomatie russe, l'Occident essayait depuis un certain temps de créer une « atmosphère scandaleuse » autour de ces deux régions, à savoir Afrin et Idlib, où l'armée syrienne a réussi à vaincre les terroristes du Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham).

Pour Lavrov, cela prouve, une fois de plus, que les États-Unis tentent d’utiliser le Front al-Nosra dans l'illusion de pouvoir modifier le gouvernement au pouvoir en Syrie.

« Ceci est absolument inacceptable et nous allons donc répondre à de telles initiatives par une résistance acharnée », a ponctué le ministre russe des Affaires étrangères.

Le chef de la Commission de la défense à la Douma russe propose que l'Iran, la Turquie et la Russie engagent des pourparlers sur la situation à Afrin en Syrie.

Selon l'agence de presse russe Interfax, Vladimir Shamanov a proposé la tenue de négociations entre l'Iran, la Turquie et la Russie pour résoudre la situation dans la région syrienne d'Afrin où est intervenue l’armée turque depuis le 20 janvier.

"Les opérations militaires de la Turquie à Afrin ne dureront pas", a affirmé Shamanov.

Il est à noter que l'armée turque a commencé ses opérations samedi contre les troupes kurdes dans la région syrienne d'Afrin.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi que l'armée turque a commencé son opération dans la région d'Afrin, dans le nord de la Syrie, limitrophe de la Turquie, avec comme cible la milice kurke des Unités de protection du peuple (YPG).

Les autorités iraniennes et russes ont averti que cette décision de la Turquie augmenterait les tensions dans la région.

Les autorités américaines ont interdit tout transport de fret en provenance de l'aéroport international du Caire et à destination des États-Unis, à l'exception des valises des passagers, a-t-on appris lundi de sources à l'aéroport et à EgyptAir, la compagnie nationale.

Ces sources ont déclaré à Reuters que les États-Unis avaient justifié leur décision par un manque de confiance dans les mesures de sécurité mises en place à l'aéroport du Caire.

Source : Le Figaro