
تقي زاده
L’Afrique du Sud dénoncé la suspension par Israël de l’aide humanitaire à Gaza
Dans un communiqué publié mercredi 5 mars, l’Afrique du Sud a dénoncé la décision du régime israélien d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, la considérant comme une violation du droit international humanitaire.
L’Afrique du Sud a fermement condamné le refus d’Israël d’autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, alors que les 2,4 millions d’habitants assiégés ont un « besoin urgent de nourriture, d’abris et de fournitures médicales », peut-on lire dans le communiqué.
Empêcher l’entrée de nourriture à Gaza s’inscrit dans le cadre de la continuation de l’utilisation par Israël de la famine comme arme de guerre au cours de sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien, toujours selon le même communiqué.
L’Iran n’achète pas sa sécurité, mais la construit (ministre des AE)
Dans une tribune publiée ce mercredi 5 mars par le quotidien iranien Ettela'at, le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a affirmé que la République islamique avait fait un « choix conscient » pour préserver son indépendance.
M. Araghchi a déclaré que le pays avait opté pour la voie de l’autonomie, afin de ne pas être lié à une dépendance vis-à-vis d’alliances géopolitiques instables, telles qu’illustrées récemment par la rencontre très médiatisée dans le bureau ovale entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump.
Des années durant, Washington s’est présenté comme le centre de décision du monde occidental. Mais aujourd’hui, cette centralité est remise en cause, a écrit le haut responsable iranien en référence à la prise de bec au cœur de la Maison-Blanche la décrivant comme le signe des incertitudes stratégiques et diplomatiques et des divergences non résolues au sein du bloc occidental.
L’un des messages clés de cette controverse, écrit-il, est le changement du positionnement de l’Ukraine dans l’équation du pouvoir. Au début de la guerre, Zelensky comptait plus que jamais sur l’aide occidentale. Mais aujourd’hui, en pleine Maison-Blanche, il se dresse devant le président américain et lui livre une réponse cinglante. C’est le signe même d’une évolution significative dans la politique étrangère américaine, marquée par un changement de posture de la part des nations bénéficiant traditionnellement du soutien de Washington. L’Ukraine, qu’elle soit considérée comme un acteur indépendant ou comme un pion sur l’échiquier des puissances mondiales, a démontré que même les alliés les plus modestes sont prêts à payer le prix de leur dignité et de leur statut.
« L’une des grandes questions est la suivante : « Le continent [européen] restera-t-il uni dans son soutien à l’Ukraine ? […] La France, l’Allemagne et d’autres alliés européens ont adopté une position plus prudente concernant la guerre en Ukraine depuis le début. Les différences en matière de politique de défense et de sécurité existent depuis le début. Aujourd’hui, avec la querelle verbale entre la Maison-Blanche et Zelensky, ces différences sont clairement visibles. »
« Les Européens, qui se sont montrés plus prudents à l’égard des développements en Europe de l’Est depuis le début, sont désormais confrontés à une nouvelle question : Washington a-t-il encore la force et la volonté de mener un front uni à l’Ouest ? », s’est-il encore interrogé.
Guerre en Ukraine: pour 73 % des Français, les États-Unis ne sont plus un allié de la France (Sondage)
Selon un sondage réalisé par l’institut Elabe pour la chaîne de télévision française BFMTV et publié mardi 4 mars, une majorité de Français ont été « choqués » par l’altercation qui s’est déroulée à la Maison-Blanche entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. 64 % des personnes interrogées manifestent leur inquiétude quant à l’éventualité d’une propagation du conflit jusqu’en France.
Chaque jour qui passe, le lien transatlantique se délite. Donald Trump tourne de plus en plus le dos à l’Ukraine et à l’Europe afin de mieux tendre les bras à la Russie de Vladimir Poutine.
Comme plusieurs figures politiques telles que François Hollande ou Olivier Faure, 73 % des Français estiment aujourd’hui que les États-Unis ne sont plus un allié de la France, selon un nouveau sondage « L’Opinion en direct », piloté par l’institut Elabe pour BFMTV. Et ils sont 76 % à craindre une propagation du conflit militaire au-delà des frontières ukrainiennes, voire 64 % jusqu’aux frontières françaises. À noter que cette inquiétude est stable depuis juin 2024.
Gaza : profonde inquiétude pour les civils alors que les points de passage pour l'aide humanitaire restent fermés
Les humanitaires de l'ONU ont averti mardi que la fermeture continue des principaux points de passage frontaliers vers Gaza mettrait en danger la vie des civils, au moment même où ceux-ci commençaient à se remettre de mois de guerre, de privations et de faim.
S'adressant aux journalistes au siège de l'ONU à New York, le porte-parole Stéphane Dujarric a déclaré que les points de passage de Kerem Shalom, Zikim et Erez étaient restés fermés au fret pour le troisième jour consécutif, limitant sévèrement le flux de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza dévastée.
« Les autorités israéliennes ont rejeté nos tentatives de collecter des fournitures humanitaires qui ont traversé le point de passage de Kerem Shalom avant sa fermeture », a-t-il affirmé, citant le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
« Compte tenu des besoins énormes à Gaza, maintenir les points de passage fermés aura des conséquences dévastatrices », a-t-il averti, soulignant que les États membres et ceux qui ont de l'influence doivent utiliser tous les moyens disponibles pour garantir le maintien du cessez-le-feu.
Iran : le Leader fait un don pour libérer les prisonniers nécessiteux condamnés pour des délits involontaires
Le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a fait don de 40 milliards de rials à une organisation caritative dédiée à la libération de prisonniers nécessiteux reconnus coupables d'infractions involontaires.
Chaque année, pendant le mois béni du ramadan, cette organisation non gouvernementale et à but non lucratif lance des appels aux dons pour recueillir des fonds et payer la Diya (prix du sang), permettant ainsi la libération de prisonniers qui purgent des peines pour des crimes et délits non intentionnels.
L'événement réunit chaque année des responsables et des donateurs bénévoles à Téhéran, la capitale et dans différentes villes du pays.

Dans la charia islamique, la Diya est une indemnisation financière versée à la victime ou à ses héritiers en cas de meurtre, de blessure physique ou de dommage matériel. Elle constitue une alternative au Qisas, qui implique une rétribution égale.
Le Ramadan, neuvième mois du calendrier lunaire islamique, est une période très importante pour les musulmans. C'est un moment de réflexion, de prière et de rapprochement avec Dieu. Durant ce mois sacré, il est essentiel de prendre soin des plus démunis et d’aider ceux qui sont dans le besoin.
Trump menace d'expulser et d'arrêter les étudiants pro-palestiniens qui manifestent
Le président américain Donald Trump a menacé de suspendre le financement fédéral des collèges et universités qui autoriseraient des "manifestations illégales", et punir les étudiants qui y participeraient.
Trump a lancé cet avertissement dans un message publié sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social, mardi, après que des manifestants pro-palestiniens se sont rassemblés devant le campus de l'Université Columbia à New York.
« Tous les financements fédéraux cesseront pour tout collège, école ou université qui autorise des manifestations illégales », a-t-il déclaré.
Les menaces d'utilisation de la force militaire contre les sites nucléaires iraniens sont inacceptables (Russie)
La Russie a fermement condamné les menaces d'utilisation de la force militaire contre les installations nucléaires iraniennes, avertissant que de telles actions auraient des conséquences catastrophiques.
« Les accusations sans fin et les menaces d'utilisation de la force militaire contre l'Iran sont inacceptables », a déclaré mardi le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, lors d'une session du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), faisant référence aux menaces récurrentes des États-Unis et de leurs alliés de déployer une force agressive et destructrice contre les sites nucléaires iraniens sur la base d'allégations non fondées et réfutées selon lesquelles la République islamique chercherait à se doter d’« armes nucléaires ».
« Une telle escalade enterrera toute possibilité de règlement diplomatique de la situation et conduira inévitablement à une escalade militaro-politique, sans parler des conséquences radiologiques et humanitaires irréparables aussi bien pour l'Iran que pour toute la région du Moyen-Orient », a averti l’ambassadeur russe.
« L’Iran reste l’État membre de l’AIEA soumis au régime de vérification nucléaire le plus strict au monde, contrairement aux États non nucléaires qui le critiquent, dans lesquels, d’ailleurs, les cercles sociopolitiques discutent ouvertement de la question de la création de leur propre programme nucléaire militaire », a souligné Oulianov.
« Le niveau élevé des dépenses envisagées par le Secrétariat [de l’AIEA], s’élevant à plus de 10 millions d’euros par an pour les seules vérifications du PGAC, témoigne de l’intensité et de l’ampleur des activités de vérification de l’Agence en Iran », a-t-il déclaré.
Yémen : les forces armées ont abattu un drone américain au-dessus de Hudaydah, réaffirmant leur soutien à Gaza et au Liban
Les forces armées yéménites ont confirmé ce mardi avoir abattu un drone américain MQ-9 Reaper après qu’il a violé l’espace aérien du pays et mené des missions hostiles au-dessus de la province de Hudaydah, située à l’ouest du Yémen.
Il s'agit du quinzième drone de ce type détruit par la défense aérienne yéménite depuis le début de la bataille de la Victoire promise et du Jihad sacré.
Ces opérations militaires, lancées en octobre 2023, s’inscrivent dans le cadre d’une riposte à la guerre génocidaire déclenchée par Israël contre Gaza, avec un fort soutien des États-Unis, et à l’intensification des attaques contre le Liban.
Israël ne peut pas faire chanter ni terroriser les Palestiniens par le siège et la famine (Hamas)
Un haut responsable du Hamas a réitéré que le régime israélien qui occupe les territoires palestiniens ne peut pas faire chanter les Palestiniens par des mesures criminelles comme la famine et le siège, soulignant que les armes de la Résistance palestinienne ne sont pas négociables.
Sami Abu Zuhri a condamné dans les termes les plus forts la décision de l’entité sioniste de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et de fermer les points de passage utilisés pour les actions de secours, qualifiant ces mesures de « crime de guerre ».
Il a souligné : « Les menaces de blocus et de famine du régime israélien occupant ne nous terrifient pas et n’ont aucune valeur. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu cherche à saboter l’accord de cessez-le-feu et à imposer un nouveau cycle de négociations. C’est tout simplement inacceptable. »
Cisjordanie : l'armée israélienne tue quatre Palestiniens à Jénine
Au 43e jour de l’opération militaire israélienne en Cisjordanie occupée, le régime sioniste a communiqué que ses forces ont abattu quatre Palestiniens dans le nord de Jénine. Cette annonce intervient alors que l’offensive israélienne s’étend à d’autres secteurs de la ville.
Selon les déclarations officielles, lors d’un affrontement armé, les troupes israéliennes ont tué un responsable du Hamas ainsi qu’un autre combattant de la Résistance palestinienne. En parallèle, trois combattants palestiniens ont été appréhendés lors de cette opération.
Les responsables militaires israéliens ont rapporté qu’un troisième combattant palestinien a été abattu lors d’une fouille ciblée des lieux où se trouvaient des membres du Hamas.
Wisam Baker, le directeur de l’hôpital public de Jénine, a confirmé que l’un des blessés, Jihad al-Awneh, 25 ans, a succombé à ses blessures après avoir été touché par balle à la cuisse sous les tirs des forces israéliennes.