تقي زاده

تقي زاده

L'ambassadeur palestinien à Vienne affirme que plus de 100 000 blessés se trouvent toujours à Gaza, dont 17 000 nécessitent une évacuation urgente en raison de l'effondrement du système de santé et de l'aggravation de la crise humanitaire.

Plus de 100 000 personnes sont blessées dans la bande de Gaza, et au moins 17 000 d'entre elles ont un besoin urgent d'évacuation en raison de l'effondrement des services médicaux, a confié à RIA Novosti, Salah Abdel Shafi, ambassadeur palestinien à Vienne, avertissant que « sur 36 hôpitaux, seuls huit fonctionnent partiellement », les autres ayant été entièrement ou largement détruits.

« Le système de santé est en ruine et les infrastructures ont été dévastées dans toute la bande de Gaza ; il y a une pénurie aiguë de fournitures médicales et de médicaments dans la zone assiégée », a-t-il alerté, soulignant l’urgence d’une intervention internationale.

Plus tôt, Shafi avait indiqué qu'environ 80 % de la bande de Gaza avait été détruite et que plus d'un million de personnes étaient contraintes de vivre sous des tentes ou à la belle étoile.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné que la mer Caspienne revêt une importance stratégique aussi vitale pour l’Iran que celle du golfe Persique, notant que les pays riverains coopèrent depuis des années pour répondre à des intérêts et des préoccupations communs.

S’exprimant ce mardi 18 novembre à l’occasion de l’ouverture de la première réunion internationale des gouverneurs des provinces riveraines de la mer Caspienne dans la ville iranienne de Rasht (nord), Araghchi a souligné que les pays voisins de l’Iran constituaient une priorité absolue, ajoutant que ce principe était au cœur de la politique étrangère du pays.

Il a souligné que l’Iran partage des frontières terrestres et maritimes avec quinze pays, et entretient des relations particulièrement étroites avec les pays des régions du golfe Persique et de la mer Caspienne.

 

Les violences en Cisjordanie atteignent un niveau inédit depuis deux décennies, selon les Nations Unies. Les attaques commises par les colons, souvent accompagnés des forces de l'armée israélienne, sont désormais quasi quotidiennes et de plus en plus violentes. Lundi soir, ils ont mené deux attaques distinctes de grande ampleur contre des maisons et des véhicules palestiniens, qu'ils ont incendiés.

Dhyab Masha’la, chef du conseil local, a déclaré que des dizaines de colons ont semé la terreur dans le village d'al-Jab’a, situé à 15 kilomètres au sud-ouest de Bethléem, incendiant trois maisons palestiniennes, une baraque et trois véhicules.

Des témoins oculaires ont indiqué que plus de 100 colons extrémistes ont participé à l'attaque.

Masha’la a déclaré à l'agence de presse palestinienne WAFA que les assaillants ont causé d'importants dégâts dans le village, mais que les habitants sont parvenus à éteindre les flammes. Aucun blessé n'a été signalé.

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une résolution proposée par les États-Unis visant à établir une Force internationale de stabilisation (FIS) dans la bande de Gaza.

Cette résolution, adoptée lundi 17 novembre, entérine le plan du président américain Donald Trump pour Gaza et autorise la création d'une coalition de maintien de la paix incluant des pays à majorité musulmane tels que l'Égypte, l'Indonésie et l'Azerbaïdjan.

En réaction, le mouvement de résistance palestinien Hamas a rejeté la résolution, arguant qu'elle impose une tutelle internationale, ne respecte pas les droits des Palestiniens et vise à désarmer les mouvements de résistance.

Le Hamas a déclaré que la résolution ne répond pas aux revendications et aux droits politiques et humanitaires du peuple palestinien.

Le mouvement a souligné que toute force internationale doit être déployée uniquement aux frontières de Gaza pour surveiller le cessez-le-feu sous la supervision de l'ONU.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a mis en avant le message d'une conférence internationale sur le droit international, déclarant que cet évènement mettait en lumière la détermination de la République islamique d'Iran à défendre la justice face à l'agression étrangère.

Dans une publication sur sa page Instagram, Abbas Araghchi a indiqué que le Centre d'études politiques du ministère iranien des Affaires étrangères avait accueilli dimanche la conférence internationale intitulée « Le droit international violé : agression et défense », avec la participation d'universitaires, de personnalités internationales et de représentants des médias iraniens et étrangers.

Cette conférence internationale, qui s'est tenue à Téhéran, a également réuni des diplomates, des juristes et des experts en sécurité du monde entier.

Lors de la cérémonie d'ouverture, M. Araghchi a « expliqué en détail les aspects juridiques des crimes commis par le régime sioniste et les États-Unis pendant la récente guerre imposée à la nation iranienne ».

Selon le chef de la diplomatie iranienne, « le droit international, bien que soumis à de lâches violations, reste toujours vivant »; pour le sauvegarder, il faut que tout le monde le défende et ne permette pas qu'il soit écrasé par unilatéralisme, intimidation et agression.

« La voix de la défense des droits et de la justice ne se taira jamais », insiste Araghchi.

Les forces d'occupation israéliennes ont tué et blessé de nouveaux civils palestiniens lors de frappes aériennes sur la bande de Gaza, en violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas.

Au moins quinze civils palestiniens, dont des enfants, ont été blessés, lundi soir, dans le quartier de Daraj, à Gaza, après une frappe de drone israélienne ; l’un d’eux se trouve dans un état critique.

Les premières informations indiquent que le drone a visé un rassemblement de personnes déplacées près de l’école Asad As-Saftawi, en tirant des balles et en larguant des bombes.

En outre, deux civils palestiniens ont été tués lorsque les forces israéliennes ont pris pour cible le quartier de Shuja'iyya, dans la ville de Gaza.

Conformément aux dernières données officielles, depuis le déclenchement de la guerre à Gaza en octobre 2023, Israël a tué 69 490 personnes et en a blesses plus de 170 700 autres.

Le dernier Baromètre Grant Thornton des PME-ETI, réalisé du 15 au 29 octobre 2025 auprès de 221 dirigeants, confirme l’impact de l’incertitude politique et budgétaire entre moral en berne des dirigeants, ralentissement des embauches et manque de confiance dans l’économie française comme mondiale.

Le climat politique dégrade vraiment la confiance des dirigeants dans l’économie française, dévoile le dernier Baromètre Grant Thornton des PME-ETI (Les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI), réalisé du 15 au 29 octobre 2025 auprès de 221 dirigeants.

Après la chute spectaculaire de la confiance observée en octobre, de 24 points à 36 % sous l’effet des turbulences politiques, les dirigeants ne relèvent pas la tête en novembre. Le baromètre fait état d’un nouveau léger recul : -1 point à 35 %.

La situation politique s’impose comme un facteur anxiogène majeur. 58 % des dirigeants déclarent désormais avoir une vision incertaine de leur activité pour la fin d’année (+7 points).

 

L’Afrique du Sud a dénoncé la « volonté manifeste d’Israël d'expulser » les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, à la suite de l’arrivée surprise de Palestiniens à bord d’un vol charter la semaine dernière.

Le ministre sud-africain des relations internationales et de la coopération, Ronald Lamola, a fait cette déclaration lundi, après l’arrivée à Johannesburg, jeudi, de 153 Palestiniens à bord d’un vol charter, sans tampon de sortie d’Israël dans leurs passeports.

« Le gouvernement sud-africain est suspicieux quant aux circonstances de l'arrivée de cet avion », a déclaré M. Lamola aux journalistes.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a autorisé l’entrée du groupe grâce à une exemption de visa standard de 90 jours, après que la police des frontières les a retenus dans l’avion pendant 12 heures.

Selon l'association caritative locale Gift of the Givers, qui apporte son aide aux arrivants, il s'est avéré par la suite que le premier avion transportant 176 Palestiniens était arrivé le 28 octobre.

« Nous ne voulons plus d'aucun vol à destination de notre territoire, car il s'agit d'un plan manifeste visant à chasser les Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie et des zones environnantes, ce à quoi l'Afrique du Sud s'oppose fermement », a déclaré Ronald Lamola. « Cela semble s'inscrire dans un plan plus vaste visant à déplacer les Palestiniens de Palestine vers différentes régions du monde, et il s'agit manifestement d'une opération orchestrée », a-t-il ajouté.

Selon certaines sources, une organisation obscure appelée Al-Majd serait impliquée dans cette affaire.

D'après Gift of the Givers, les Palestiniens ont déclaré avoir versé environ 2 000 dollars par personne à Al-Majd pour le voyage et ignoraient qu'ils se rendaient en Afrique du Sud.

 

Samedi, les États-Unis ont mené une opération meurtrière contre un bateau dans l’est du Pacifique, tuant trois individus, au moment même où leur porte-avions le plus avancé pénétrait dans les Caraïbes.

Le commandement sud des États-Unis (US Southern Command) a affirmé sur les réseaux sociaux que « le navire était impliqué dans le trafic de stupéfiants, circulait sur une route connue du narcotrafic et transportait des drogues ».

Cependant, le communiqué n’a pas précisé l’origine du navire ni l’organisation à laquelle il appartenait.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doit respecter son intégrité technique, éviter toute approche politique et résister aux pressions exercées par les États-Unis et leurs alliés européens.

Le chef de la diplomatie iranienne a formulé ces remarques, lundi 17 novembre, lors du deuxième entretien téléphonique en l’espace d’une semaine avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. La conversation a eu lieu à la veille de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, au cours de laquelle les États-Unis et la troïka européenne — Allemagne, France et Royaume-Uni — devraient présenter une résolution anti-iranienne concernant sa coopération avec l’agence.

Lors de cet appel téléphonique, M. Araghchi a affirmé que Téhéran a toujours adopté une approche « constructive et responsable » dans ses interactions avec l’AIEA.