
تقي زاده
L'Australie reconnaîtra l'État palestinien à l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé que son gouvernement reconnaîtrait un État palestinien lors de l'Assemblée générale des Nations Unies le mois prochain. Le pays emboîte le pas à d'autres États comme le Royaume-Uni, la France et le Canada.
Après la France et le Canada, fin juillet, l'Australie va à son tour reconnaître l'État de Palestine à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, a annoncé, lundi 11 août, le Premier ministre Anthony Albanese.
Lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du cabinet à Canberra lundi, Albanese a déclaré que l'Australie travaillerait avec la communauté internationale pour faire de la reconnaissance une réalité.
« L’Australie reconnaîtra l’État de Palestine. L'Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un État qui lui est propre », a-t-il déclaré.
De son côté, la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a déclaré que cela faisait plus de 77 ans que le monde avait promis un État palestinien.
L'OMS exprime son inquiétude face aux projets « profondément préoccupants » d'Israël d'occuper Gaza
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé, dimanche, son inquiétude face aux projets « profondément préoccupants » d'Israël visant à occuper la ville de Gaza, avertissant que la situation dans l'enclave assiégée était « déjà désastreuse ».
« Le projet d'Israël d'étendre ses opérations militaires à Gaza est profondément préoccupant, compte tenu de la situation humanitaire et sanitaire déjà désastreuse dans toute la bande de Gaza », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X.
Il a averti qu'une nouvelle escalade militaire pourrait mettre davantage d'enfants en danger en raison de la malnutrition et du manque d'accès aux soins de santé.
Président iranien : le monde doit déployer des efforts pour mettre fin aux crimes d’Israël à Gaza
Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que tous les pays du monde doivent déployer des efforts sérieux pour mettre fin aux crimes israéliens dans la bande de Gaza et lever le blocus de la région.
M. Pezeshkian s’est exprimé ainsi, ce dimanche 10 août, lors de la réception des lettres de créance des nouveaux ambassadeurs d’Éthiopie, d’Estonie, de Djibouti, du Laos, du Cambodge, du Burundi, de Lettonie, du Myanmar et du Népal.
Il a déclaré que le régime israélien poursuit, voire intensifie, ses crimes contre le peuple palestinien opprimé et sans défense dans la bande de Gaza.
« Tous les pays du monde, en particulier les nations musulmanes, doivent redoubler d’efforts et coopérer pour mettre fin à ces crimes [à Gaza], lever le blocus et fournir une aide massive et illimitée à la population innocente de Gaza ».
Le président iranien a, par ailleurs, averti qu’une « catastrophe inhumaine » se déroule à Gaza, où Israël tue des innocents et bloque l’accès à la nourriture, à l’eau et aux médicaments sous le faux prétexte de la légitime défense.
« La plus grande tragédie est que ces crimes sont commis sous les yeux de ceux qui prétendent défendre les droits humains, la démocratie et la liberté de l’humanité », a déploré Pezeshkian.
La guerre israélienne, qui a débuté en octobre 2023, a fait au moins 61 430 morts et plus de 153 213 blessés parmi les Palestiniens.
L’Iran affirme que le complot israélien visant à occuper toute la bande de Gaza vise à parachever le génocide des Palestiniens
L’Iran a dénoncé la récente décision d’Israël d’occuper toute la bande de Gaza, la considérant comme faisant partie d’un plan plus large de l’entité usurpatrice pour « parachever le génocide des Palestiniens » et « effacer l’identité et l’existence de la Palestine ».
Dans un communiqué publié samedi, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que ce nouveau plan israélien pour Gaza constitue une violation du droit international.
« Cette décision constitue une grave violation du droit international et une tentative délibérée d’étendre l’occupation et d’imposer de nouvelles réalités dans les territoires palestiniens occupés par la force et l’agression militaire. Il va de soit que, le récent déplacement des Palestiniens est catégoriquement condamné », a-t-il ajouté.
Un responsable de l'AIEA attendu à Téhéran, mais aucune inspection de sites nucléaires n'est prévue (Araghchi )
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a annoncé que le directeur adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se rendrait à Téhéran pour des discussions, mais a précisé que les visites de sites nucléaires ne seraient pas incluses dans l’agenda.
Lors d’une conférence de presse tenue le dimanche 10 août, Araghchi, a annoncé que les discussions entre Téhéran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) concernant un nouveau cadre de coopération débuteront le lendemain, lundi 11 août.
Il a précisé que l’adjoint du directeur général de l’AIEA, M. Grossi, se rendrait à Téhéran, mais a également souligné qu’aucune inspection de sites nucléaires n’était prévue à cette occasion.
Araghchi a insisté sur le fait que les négociations n’avaient pas encore abouti à un accord sur ce nouveau cadre, « et tant que cet accord ne sera pas atteint, la coopération ne pourra pas être mise en œuvre », selon ses propres termes.
Francesca Albanese appelle à l’exclusion d’Israël des compétitions sportives internationales
Dans un contexte où les crimes de guerre et les violations flagrantes du droit international par le régime israélien se multiplient en toute impunité, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a dénoncé la mort en martyr d’un footballeur palestinien, appelant à bannir Israël de toutes les compétitions sportives internationales.
Albanese, qui avait déjà condamné à maintes reprises les massacres perpétrés contre les civils palestiniens par l’aviation israélienne, a écrit dans son dernier message : « Il est temps d’expulser les meurtriers des compétitions sportives. Libérons le sport de l’apartheid et du génocide ».
Nouvelle attaque de drone israélienne sur une zone dans le sud du Liban
Alors que le gouvernement libanais parle depuis quelques jours d'un désarmement de la Résistance, le régime sioniste, dans son dernier crime contre le territoire libanais, a ciblé une zone du sud du pays avec une attaque de drone.
Un drone du régime sioniste a attaqué la ville de Mifdon, dans la région de Nabatieh, au sud du Liban, selon l'agence de presse libanaise Al-Ahed. Le ministère libanais de la Santé a annoncé qu'un Syrien avait été blessé lors de l'attaque.
La chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen a également rapporté aujourd'hui que l'armée israélienne avait mené une attaque d'artillerie sur le mont Hermon, aux abords de la ville de Yaron, au sud du Liban. De plus, une zone située entre les villes de Beit Lef et Ramyeh a été prise pour cible par les forces d'occupation israéliennes.
En outre, le régime sioniste a ciblé, hier, une voiture près de la ville d'Einata, dans la région de Bint Jbeil, au sud du Liban, lors d'une attaque de drone avec cinq missiles.
Le Niger suspend l'exportation de certaines substances minières après la vente d'une météorite d’origine martienne à New York
Le président nigérien, le général d’armée, Abdourahamane Tiani, a signé, ce vendredi 8 août, un décret portant sur la suspension de l’exportation de certaines substances minières.
Aux termes de ce décret, « dans le but de préserver les ressources naturelles nationales, de favoriser leur transformation et d’assurer une traçabilité de leur exploitation, l’exportation des Pierres précieuses, des pierres semi-précieuses et des météorites est suspendue sur toute l’étendue du territoire national », indique un communiqué du secrétariat général du gouvernement nigérien.
« Toutefois, des dérogations à cette mesure peuvent être accordées par l’arrêté du ministre chargé des Mines, à la demande des personnes intéressées. Ces dérogations seront accordées au cas par cas dans l’intérêt du pays », a fait savoir le communiqué, cité par des médias africains.
À cet égard, les forces de défense et de sécurité sont instruites pour saisir toutes substances minières répondant aux caractéristiques de celles qui sont citées dans ce décret, à moins qu’elles ne soient accompagnées de l’arrêté de dérogation, poursuit la même source.
« Les contrevenants aux dispositions de ce décret sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur, notamment la loi minière », avertit le gouvernement.
Cette décision fait suite à un événement qui avait suscité l’inquiétude des autorités nigériennes concernant l’existence d’un trafic international illicite de ces objets de valeur. En effet, en juillet dernier, une météorite connue sous le nom NWA 16788 et découverte au Niger, avait été vendue aux enchères aux États-Unis pour un montant de 5 millions de dollars.
Neuf pays occidentaux et l’Union européenne rejettent le projet d’occupation totale de Gaza
À la suite de l’annonce par le régime israélien d’une nouvelle offensive militaire dans le but de réoccuper entièrement la bande de Gaza, neuf pays occidentaux, ainsi que la haute représentante de l’Union européenne pour la politique étrangère, ont publié une déclaration commune dénonçant ce plan israélien qu’ils considèrent comme une violation manifeste du droit international humanitaire.
Les ministres des Affaires étrangères d’Australie, d’Autriche, du Canada, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, de Norvège, du Royaume-Uni, ainsi que la haute représentante de l’Union européenne pour la politique étrangère et la sécurité, Kaja Kalas, ont fermement rejeté la décision du 8 août du cabinet de sécurité israélien de lancer une nouvelle opération militaire de grande envergure à Gaza.
Dans leur déclaration, ils ont averti que cette escalade risquerait d’aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique, de mettre en péril la vie des captifs et d’entraîner de nouveaux déplacements massifs de civils palestiniens.
Les signataires soulignent que tout projet d’occupation totale de Gaza, ainsi que toute tentative d’annexion ou de poursuite de la colonisation, constitue une violation flagrante du droit international.
L’interdiction des rassemblements religieux visant indirectement les célébrations musulmanes à Jumilla, en Espagne suscite des critiques
L'interdiction imposée par une ville du sud-est de l'Espagne sur les rassemblements religieux dans les centres sportifs publics, qui affectera principalement les membres de la communauté musulmane locale, a suscité de vifs critiques du gouvernement de gauche et des Nations Unies.
La ministre espagnole des Migrations, Elma Saiz, a déclaré, vendredi 8 août, que l'interdiction, approuvée par le gouvernement local conservateur de la ville de Jumilla la semaine dernière, était « honteuse », exhortant les dirigeants locaux à « prendre du recul » et à présenter leurs excuses aux habitants.
L'interdiction approuvée par le parti droite de Vox, serait appliquée dans les centres sportifs utilisés par les musulmans locaux ces dernières années pour célébrer des fêtes religieuses comme l'Aïd al-Fitr et l'Aïd al-Adha .
Cette décision, qui vise indirectement les célébrations musulmanes, a crée la polémique dans le pays et a été qualifiée d'« absolument raciste » par le gouvernement de gauche de Pedro Sanchez.