
تقي زاده
La CIA soutient les terroristes, en Syrie
Selon un nouveau rapport, Washington s’apprête à renforcer le rôle de la CIA, dans l’armement et l’entraînement des terroristes, en Syrie. Selon le rapport de Press TV, le journal "Washington Post" a indiqué, samedi, citant les responsables américains, que ce plan vise à accélérer les soutiens secrets des Etats-Unis aux terroristes, en Syrie, au moment où le Pentagone envisage de mettre sur pied ses propres bases d’entraînement. Les perspectives de progrès du plan de la CIA ont été débattues, la semaine dernière, lors de la réunion des hauts responsables de la sécurité nationale, à la Maison Blanche. Ce plan proposé intensifiera les activités secrètes de la CIA, qui s’étaient, déjà, multipliées, durant ces trois dernières années. La CIA s’est, pourtant, refusée à toute explication sur son rôle, quel qu’il soit, en Syrie. Le service d’espionnage américain procède, actuellement, à l’évaluation et à l’entraînement, mensuelle, d’environ, 400 terroristes, qui luttent contre le gouvernement de Bachar al-Assad.
Des avions de combat français en Jordanie!
Actuellement, le dispositif de l’opération Chammal, nom donné à la participation française à la coalition emmenée par les États-Unis contre l’État islamique (EI ou Daesh) en Irak et en Syrie, repose sur la frégate anti-aérienne Jean Bart et des avions basés à al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, dont 9 Rafale, un Atlantique 2, un ravitailleur C-135 FR et un E3F Awacs.
Les missions notamment effectuées par les Rafale (reconnaissance, renseignement et frappes) exclusivement dans la nord de l’Irak durent en moyenne 7 heures. Du coup, il faut compter sur plusieurs ravitaillements en vol. Et cela d’autant plus que la distance à couvrir entre les Émirats et la zone d’intervention est relativement importante. En outre, ce n’est pas le plus économique…
Du coup, une autre solution est à l’étude. « Nous réfléchissons à un déploiement en Jordanie », a ainsi affirmé le colonel Gilles Jaron, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA), lors de la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, ce 13 novembre. Cela permettrait de « réduire les délais de vol entre le décollage et la mission au-dessus de l’Irak », a-t-il ajouté.
Pour autant, rien n’est encore fait. « C’est à l’étude. Cela nécessite un dialogue entre la France et le gouvernement jordanien », a précisé le colonel Jaron. Plusieurs pays européens, membres de la coalition anti-EI, ont déployé leurs avions en Jordanie. C’est notamment le cas des Pays-Bas et de la Belgique.D’après Reuters, deux sources, l’une militaire, l’autre diplomatique, ont évoqué un possible déploiement de 3 à 6 Mirage 2000D en Jordanie, sans doute avant la fin de ce mois.« C’est dans notre intérêt d’être aussi proche de l’Irak que possible », a fait valoir un diplomate auprès de l’agence de presse. « Cela nous permettrait d’intervenir plus rapidement et de faire des économies » a-t-il ajouté.Pour rappel, en 2012, les forces françaises avaient déjà envoyé en Jordanie des éléments du Service de santé des armées (SSA) dans le cadre de l’opération Tamour, destinée à apporter un soutien médicial aux réfugiés syriens. Cette mission est désormais terminée.
« L'Iran a la volonté de parvenir à un Pacte final »
Le diplomate, qui a fait cette déclaration vendredi lors d'une rencontre avec des étudiants et professeurs de la capitale National Université of Ireland, a souligné le caractère pacifique du programme nucléaire du persan et a soutenu que les rapports de l'Agence internationale d'Agence de l'énergie atomique (AIEA) n'ont pas détectés, pour l'instant, aucun détournement à des fins militaires dans les activités nucléaires de l'Iran.
Citant la fatwa (décret religieux islamique) du guide suprême de la révolution islamique d'Iran, l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei, qui interdit la production, de stockage et utilisation d'armes de destruction massive, y compris les armes nucléaires, a déclaré que « la République islamique d'Iran aspire à un monde exempt d'armes nucléaires ».
Kachuian a également critiqué l'approche des deux poids deux mesures de l'Occident au sujet du programme nucléaire iranien et considéré comme un exemple clair de la violation des droits des gouvernements et des Nations Unies, en vertu des articles du traité de non-prolifération (TNP).
L'Iran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine et Russie, plus Allemagne) mettent au point une série de dialogues pour parvenir à un accord global sur le programme nucléaire persan avant le 24 novembre, lorsque la date limite pour le Pacte initial, rendue en novembre 2013.
États-Unis d'Amérique et ses alliés occidentaux accusent Téhéran de poursuivre des objectifs militaires dans son programme d'énergie nucléaire et se cacher derrière ce prétexte, ont imposé des embargos larges sur le pays de Perse.
La République islamique d'Iran rejette ces accusations et souligne que, comme un membre de l'AIEA et de signataire du TNP, a le droit légitime d'acquérir et de développer l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.
La réponse du Vatican à la lettre de l’ayatollah Makarem Shirazi
Le pape François, chef des catholiques du monde a répondu à la lettre adressée par l’ayatollah Nasser Makarem Shirazi, référence chiite, sur la nécessité de dénoncer les violences envers les disciples des différentes religions.
Ce qui suit est la traduction de la réponse du Pape François, envoyée par le Cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux :
Dans une lettre adressée au Pape François, le 18 août 2014, vous avez catégoriquement dénoncé les crimes commis par le soi-disant « Etat Islamique » contre les chrétiens, les Yazidis et les autres groupes religieux et éthniques.
Le Pape François vous remercie de votre lettre et de votre position, parce que votre prise de position claire contre la violence surtout les violences commises au nom de la religion est une « obligation et nécessité ». En fait, les croyants ont besoin d’entendre et attendent une vraie orientation de leurs dirigeants religieux surtout aux moments difficiles.
Par ailleurs je suis d’accord avec vous en ce qui concerne la condamnation des injustices et des crimes commis dans le passé et les crimes éventuels qui auront lieu dans l’avenir. Il faut les condamner clairement pour montrer que les religions sont pour le développement de la justice, de la paix et de la fraternité.
Je vous assure que l’église catholique dirigée par le Pape François restera ferme dans la voie de la propagation de la dignité humaine et qu’elle soutiendra les droits qui en découlent.
Je profite de l’occasion pour vous souhaiter les meilleurs voeux, la sécurité et la santé.
Le médecin norvégien, Mads Gilbert, interdit à vie de se rendre à Gaza par Israël
Mads Gilbert, un médecin et militant norvégien, qui ne mâche pas ses mots et qui a traité cet été des patients à l’hôpital al-Shifa de Gaza au cours de l’attaque israélienne sur le territoire palestinien, se voit refuser l’accès à Gaza « indéfiniment » par les autorités israéliennes d’occupation.
Gilbert a déclaré à Al Jazeera ce vendredi qu’il a été refoulé au poste frontière d’Erez alors qu’il tentait de retourner à Gaza en octobre, bien qu’il avait à sa disposition tous les papiers nécessaires.« À ma grande surprise l’armée israélienne m’a refusé l’accès, » a-t-il dit. « Quand j’ai demandé quelle en était la raison, on m’a répondu que c’était pour une question de sécurité. »
Gilbert a dit que quand il a demandé une explication plus détaillée, il lui a été ordonné « de quitter les lieux, ou la police serait appelée ». Le médecin âgé de 67 ans, qui a été impliqué dans le travail de solidarité avec les Palestiniens depuis des décennies et est intervenu bénévolement à al-Shifa durant trois guerres israéliennes, a toujours été un critique virulent des campagnes militaires d’Israël et de son occupation du territoire palestinien.
Pendant le conflit de sept semaines lancé par Israël cet été et qui a fait plus de 2000 morts palestiniens, Gilbert parlait souvent aux médias internationaux, y compris Al Jazeera, sur la situation à l’hôpital al-Shifa, submergée par les blessés civils.
Pression de la Norvège
Gilbert a déclaré à Al Jazeera qu’il a été informé que l’interdiction était « pour une durée infinie, sans limite de temps ». Il a dit aussi qu’il avait été invité par le ministère de la Santé de Gaza, qui avait demandé son aide pour étudier l’impact sur la santé publique des bombardements israéliens et évaluer le travail réalisé durant cette période
L’ambassade de Norvège à Tel-Aviv a fait de nombreuses demandes d’explications au gouvernement israélien à propos de l’interdiction.Bard Glad Pedersen, secrétaire d’Etat au ministère norvégien des Affaires étrangères, a déclaré à Verdens Gang : « nous avons soulevé la question de l’exclusion de Gilbert de Gaza et demandé à Israël de revenir sur sa décision. La situation humanitaire dans la bande de Gaza est toujours difficile et elle nécessite tous les travailleurs du secteur de la santé. »
Medical Aid for Palestinians, un organisme de bienfaisance basé au Royaume-Uni - qui a travaillé dans la Cisjordanie occupée et à Gaza depuis plus de 20 ans et supporte l’hôpital al-Shifa - a qualifié l’interdiction de Gilbert « de très inquiétante » et a rappelé que, « suite au récent conflit, des milliers de Palestiniens de Gaza nécessitent un traitement chirurgical spécialisé et il est impératif que le droit à la santé soit respecté ».
« Je ne renoncerai pas »
Dénonçant son interdiction d’entrée comme une limitation de la liberté d’expression, Gilbert dit qu’il semble que le gouvernement israélien « ne veut pas que les effets de ses attaques continues contre la population civile dans la bande de Gaza soit connus dans le monde ». « Dire au monde quelles sont les souffrances des Palestiniens dans la bande de Gaza est considéré comme un risque pour la sécurité », a-t-il dit, ajoutant que dans une perspective plus large, l’interdiction ne le concernait pas que lui, mais impactait sur le droit à l’aide internationale pour les habitants de Gaza.
« Les autorités israéliennes ne sont, à mon avis, pas en position de refuser au peuple palestinien le soutien de la communauté internationale, » a-t-il déclaré à Al Jazeera. Il a promis de continuer à dénoncer Israël et il a appelé à l’application de pressions politiques pour imposer la levée du siège « sans limite dans le temps » de Gaza. « Il est impossible que nous acceptions que la population de Gaza soit privée de l’aide médicale et humanitaire, juste parce que le gouvernement israélien en a décidé ainsi. Je ne cesserai pas de me rendre à Gaza tant qu’il y aura des besoins médicaux », conclut-il.
Selon les chiffres des Nations Unies, le nombre de morts palestiniens a été, durant l’agression de cet été, de 2 131, dont 1 473 ont été identifiés comme des civils, avec parmi eux 501 enfants. Du côté israélien, 77 personnes, en très large majorité des soldats, ont été tuées.
Fin de la 20ème exposition des médias à Téhéran
La 20ème exposition des médias à Téhéran s’est terminée avec une cérémonie de clôture le 14 novembre 2014, en présence de Mohamad Reza Sarafraz, nouveau directeur de la radiotélévision iranienne, et de nombreux représentants des médias.
Après une lecture du Coran, Reza Rafii a salué les martyrs de la révolution, de la guerre imposée et des médias, et a déclaré que cette année, l’exposition des médias avait été plus dynamique et plus représentative.
Hossein Entezami, responsable des médias au ministère de la culture, a déclaré que la présence du nouveau directeur de la radiotélévision iranienne était un message de soutien aux médias.
L’Hodjat-ol-islam Do’ayi, représentant du Guide suprême au quotidien Ettélâât, a déclaré que le pays avait besoin d’union, de collaboration et d’innovation.
Le message du jury du Centre littéraire iranien et son choix des médias qui accordent une importance particulière à la littérature iranienne a été lu suivi d’un discours de Gholam Ali Hadad Adel, président de cette association, qui a fait allusion au slogan de cette année sur la liberté et la responsabilité des médias, et déclaré qu’une réunion était nécessaire pour définir les différentes dimensions de ce slogan.
Dans cette réunion, trois médias ont été présentés suite à la décision du jury, pour leurs activités dans le domaine littéraire. L’Agence iranienne de presse coranique a aussi été louée pour ses efforts dans le domaine de l’information internationale.
Irak: l'armée a repris Baïji et fait dese succès face aux rebelles de Daech
Les forces irakiennes ont repris vendredi, après quatre semaines de combats, la ville stratégique de Baïji, près de la plus grande raffinerie d'Irak, dans l'un de leurs plus significatifs succès face aux rebelles de Daech(EI).
Selon des responsables irakiens, les forces de sécurité, aidées par des miliciens chiites et des tribus sunnites, ont réussi à chasser les rebelles qui contrôlaient la ville depuis plusieurs mois.
Il s'agit de la plus grande ville reprise par les forces armées depuis le début le 9 juin de l'offensive fulgurante du groupe ultra-radical sunnite qui lui a permis de s'emparer de larges pans de territoire au nord et à l'ouest de Bagdad.
Le contrôle de cette ville située à 200 km au nord de le capitale irakienne devrait permettre de sécuriser le site de la raffinerie assiégée depuis des mois par les rebelles et distante de moins de 10 km. Il devrait aussi aider à isoler davantage les rebelles à Tikrit, plus au sud, des autres zones contrôlées par Daech.
Après leur assaut lancé le 17 octobre, "les forces irakiennes sont parvenues à reprendre le contrôle total de Baïji", où elles étaient entrées le 31 octobre, a déclaré Ahmad al-Krayim, président du Conseil de la province de Salaheddine.
"Elles sont en route pour la raffinerie de Baïji", qui fournissait jusqu'à la moitié des produits pétroliers raffinés du pays avant l'offensive rebelle, a-t-il ajouté.
L'offensive des rebelles sur Baïji a affecté la production de pétrole dans le nord irakien, mais les importants champs pétroliers et terminaux d'exportation du sud de l'Irak n'ont pas été touchés.
Daech a décapité et crucifié... un de ses propres dirigeants
L'organisation Daech (EI) a exécuté un de ses hauts responsables accusé de détournement de fonds et de vol.
Daech a exécuté un haut dirigeant du groupe de nationalité syrienne, le décapitant et le crucifiant" dans la province de Deir Ezzor (est).
Il était accusé de "prendre de l'argent aux musulmans (...) et de détourner des fonds de Daech'' selon une ONG pro-rebelles.
L'OSDH a diffusé une photo de l'homme décapité, identifié sous le nom de Jalaybeeb Abou Muntather, qui pendait sur croix improvisée.
Un document manuscrit accroché à lui comportait les détails du jugement, rendu, selon ce texte, par le "commandeur des croyants", le chef de Daech Abou Bakr al-Baghdadi.
Les forces irakiennes brisent le siège de la principale raffinerie de pétrole
Les forces gouvernementales irakiennes ont brisé samedi le siège de la principale raffinerie de pétrole du pays, assiégée depuis plusieurs mois par les rebelles du groupe extrémiste Daech(EI), ont annoncé des responsables.
Cette nouvelle avancée importante des forces gouvernementales survient au lendemain d'une autre victoire significative de ces forces qui ont repris la localité stratégique de Baïji, à 10 km de la raffinerie, dans le nord de l'Irak.
"Les forces irakiennes (...) ont atteint l'entrée de la raffinerie", a déclaré samedi à l'AFP le gouverneur de la province de Salaheddine, Raad al-Joubouri.
Trois officiers ont confirmé que les forces irakiennes avaient atteint la raffinerie qui autrefois produisait 300.000 barils par jour, fournissant 50% de la demande locale.
La raffinerie était assiégée depuis plusieurs mois et a été la cible d'attaques répétées des rebelles, qui avaient réussi à pénétrer le gigantesque complexe dans lequel elle se trouve sans cependant pouvoir prendre le contrôle de la raffinerie.
Vendredi les forces irakiennes avaient reconquis la localité de Baïji, dans l'un de leurs plus significatifs succès face aux rebelles de Daech(EI).
Israël/Gaza: Quand les colons "supplient" la Résistance !!!
le président du conseil des colonies de Ashkol, colonie située à proximité de Gaza en est désormais à lancer un appel de pieds à l'adresse de la Résistance palestinienne pour qu'elle conclue une trêve de longue durée avec les israéliens avant qu'une nouvelle guerre ne commence! Hayem Yaalin est d'ailleurs bien pressé et il veut que ce cessez-le-feu soit mis en vigueur au plus vite pour éviter le risque d'un nouveau conflit. " il va sans dire que le Hamas continue à creuser des tunnels sous terrains et à se préparer pour une future confrontation . c'est une question de temps . à vrai dire l'armée israélienne n'a réalisé aucun de ses objectifs au cours de sa dernière guerre contre Gaza . a-t-elle réussi à les réalmiser? si oui, pourquoi alors elle n'a rien fait pour imposer un cessez-le-feu à long terme? l'Egypte boude en ce moment le Hamas. mais pourquoi ne pas chercher du côté de Riyad une médiation? les saoudiens pourront aider à ce qu'une trêve longue entre en vigueur". les observateurs politiques relèvent cet appel à la trêve formulée par des colons comme une nouvelle victoire pour la Résistance : les israéliens sont entièrement déconnectés de leur armée et de leurs dirigeants politiques, qu'ils jugent incapables de leur assurer la sécurité. la méfiance est telle qu'ils en sont à tendre la main vers leurs ennemis , et à quémander une trêve !!