تقي زاده

تقي زاده

Alors que les crimes du régime israélien se poursuivent dans la bande de Gaza avec l’appui américain, une vague de protestations populaires consécutives traverse le Maroc et la Tunisie.

Selon le Centre d’information palestinien, des centaines de citoyens marocains se sont rassemblés samedi 2 août devant le consulat américain à Casablanca au Maroc, pour réagir fermement au rôle des États-Unis à la famine et au génocide en cours dans la bande de Gaza. Ce rassemblement, organisé à l’invitation du Front marocain de soutien à la Palestine, évoque le manque de nourriture et d’eau à Gaza en frappant des casseroles. Des slogans tels que « Le Maroc salue la Résistance de Gaza » et « Gaza est en train d’être détruite » ont retenti lors du rassemblement.

De plus, le même jour en Tunisie, un sit-in de protestation devant l’ambassade américaine se poursuit à Tunis, la capitale tunisienne. Le sit-in, intitulé « Le siège de l’ambassade américaine », a été organisé par le Comité de coordination pour l’action commune pour la Palestine et le Réseau tunisien contre la normalisation des relations. Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant l’ambassade pour exiger la fin de la guerre, la levée du siège et l’arrêt de la politique de famine dans la bande de Gaza.

Salah al-Masri, porte-parole du Réseau tunisien contre la normalisation des relations, a déclaré aux participants : « Nous avons répondu à l’appel de la Résistance palestinienne ; une résistance qui s’est unie contre l’agression et a appelé toutes les nations arabes et musulmanes à la soutenir ».

 

Sous l’apparence d’un engagement pour la paix, les États-Unis de Trump semblent instrumentaliser le conflit entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda pour servir des intérêts géostratégiques et économiques.

En s’autoproclamant artisan de la paix, Trump cherche avant tout à sécuriser l’accès américain aux ressources minières sensibles de la RDC, avec une approche qui mélange de chantage diplomatique et l'exploitation néocoloniale, illustrant une vision opportuniste et cynique de la paix, transformée en levier de domination économique dans un monde où le colonialisme se pare désormais d’un masque de coopération.  

En effet, après la première réunion du Comité conjoint de suivi de l’accord de paix, tenue jeudi 31 juillet à Washington, les deux pays passent à l’économie. Ce 1er août, Kinshasa et Kigali ont paraphé l’énoncé des principes du Cadre d’intégration économique régionale. 

C’est le département d’État américain qui a annoncé samedi que le Rwanda et la RDC se sont entendus sur les grandes lignes d’un cadre d’intégration économique régionale, dans le cadre de leur accord de paix.
Un accord de paix signé en juin visait à mettre fin à des décennies de conflit dans l’est de la RDC. Cet accord a été supervisé par Washington, qui cherche à accroître son accès aux vastes ressources minérales de la région.

Le « cadre d’intégration économique » paraphé vendredi fait partie de cet accord de paix, selon le département d’État américain.

 

L’Algérie a officiellement rejoint le Système PAPSS, une infrastructure financière destinée à faciliter les transactions commerciales entre pays africains en utilisant les monnaies locales. Cette adhésion marque une nouvelle étape dans la stratégie d’intégration régionale d’Alger, avec des conséquences économiques et diplomatiques notables.

L’Algérie renforce son orientation vers le continent africain en intégrant le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), une initiative développée sous la houlette de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). 

L’annonce a été faite par les responsables de la plateforme, qui saluent cette adhésion comme un pas important vers une meilleure intégration financière à l’échelle du continent. La Banque d’Algérie rejoint ainsi le réseau en qualité de membre actif. 

Elle sera chargée d’assurer la connexion technique et institutionnelle du pays à cette plateforme conçue pour faciliter les paiements transfrontaliers en monnaie nationale. À ce jour, le PAPSS couvre 18 pays répartis sur quatre régions africaines. Il s’appuie sur un réseau de plus de 150 banques commerciales reliées via 14 commutateurs nationaux. 

 

Plusieurs centaines de Parisiens se sont rassemblés, ce samedi 2 août, place de la République à Paris, pour dénoncer le régime sioniste pour ses méthodes de guerre inhumaines employées dans la bande de Gaza.

Cette mobilisation fait suite à l'appel du mouvement pro-palestinien « Flotille pour la liberté », en présence notamment de la députée de La France insoumise (LFI), Gabrielle Cathala, qui faisait partie de l'équipage de la flottille Handala, interceptée le 26 juillet par l'armée israélienne.

Frappant sur des casseroles, les manifestants ont condamné le génocide perpétré par le régime israélien et la famine imposée contre les Palestiniens. Ils ont scandé « la Palestine est aux Palestiniens » tout en brandissant des drapeaux palestiniens.

Soixante-deux Palestiniens, pour la plupart des demandeurs d'aide, ont été tués par des tirs israéliens à Gaza depuis l’aube samedi 2 août, ont indiqué à Al Jazeera des sources hospitalières du territoire assiégé. 

Le bilan des morts inclut 38 Palestiniens qui cherchaient de l’aide près de sites de distribution gérés par la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), une organisation soutenue par les États-Unis et Israël.

Entre le 30 et le 31 juillet seulement, 105 Palestiniens ont été tués et au moins 680 autres blessés le long des routes des convois dans la zone de Zikim au nord de Gaza, au sud de Khan Younès et à proximité des sites de la GHF au centre de Gaza et à Rafah, a indiqué le Bureau des droits de l'homme des Nations Unies en Palestine( HCDH ) dans un communiqué de presse publié vendredi.

Une vague de chaleur a frappé l’Europe de plein fouet, provoquant des conséquences dramatiques, notamment au Portugal où 264 décès ont été enregistrés, en une semaine, en raison des températures extrêmes.

La Direction générale de la santé portugaise (DGS) a précisé, ce samedi 2 août, que la majorité des victimes sont des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que des patients souffrant de maladies chroniques. Ce taux de mortalité, a ajouté la DGS, représentait une hausse de 21,2 % par rapport aux prévisions pour cette période.

Face à l’arrivée d’une nouvelle vague de chaleur prévue du 3 au 7 août, le gouvernement portugais a décrété un « état d’alerte » pour faire face au risque accru d’incendies de forêt.

« La semaine prochaine sera difficile », a averti la ministre portugaise de l’Intérieur, Maria Lucia Amaral, ajoutant que les congés des unités de lutte contre les incendies ont été suspendus.

L’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère prévoit des températures dépassant 40°C dans plusieurs régions dès dimanche.

Des incendies ravageurs dans le sud de l’Europe

Des régions d'Espagne, du Portugal, de Turquie, de Grèce et d'Italie ont été durement touchées par des incendies de forêt ces derniers jours.

Dans la région autour d'Athènes, le risque d'incendies de forêt reste extrêmement élevé, selon les autorités, même s'il a plu dans de nombreux endroits récemment.

La situation en Italie reste également précaire, notamment dans le sud du pays. La Sicile a été particulièrement touchée. Selon un rapport du service forestier local, plus de 3 700 incendies y ont été recensés entre mai et fin juillet.

La Turquie est également en alerte maximale, avec plus de 2 000 incendies recensés depuis le début de l’année, a déclaré le ministère des Forêts et de l’Environnement.

La France en vigilance

La France n’est pas épargnée. Une masse d’air chaud en provenance de l’Espagne devrait faire grimper les températures jusqu’à 40°C.

Ainsi, le sud du pays pourrait subir une véritable période caniculaire débutant dès le milieu de semaine du 4 au 10 août et pouvant perdurer jusqu’à la semaine suivante, selon les prévisions, les températures pourraient franchir les 40 ºC localement, dans le Sud-Ouest et le Sud-Est.

 

Berlin a été le théâtre de deux manifestations pro-palestiniennes : l’une sur la Kurfürstendamm et l’autre sur la Wittenbergplatz

À Berlin, la police allemande a violemment dispersé un rassemblement de soutien à la Palestine, arrêtant de nombreux participants. Des centaines de manifestants s’étaient réunis samedi 2 août, sur la Kurfürstendamm, près de la place Breitscheid, pour dénoncer le génocide en cours à Gaza et alerter sur la politique israélienne de la faim.

Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à Israël et frappé des casseroles vides pour symboliser la famine provoquée par le blocage de l’aide humanitaire. Malgré les injonctions policières à quitter les lieux, plusieurs protestataires ont poursuivi leur mobilisation, certains s’asseyant au sol en signe de désobéissance pacifique.

 

L’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, a dénoncé un « crime de génocide » à Gaza et appelé à des sanctions contre Israël.

L'ancien Premier ministre sous Jacques Chirac a qualifié la situation à Gaza de « génocide », accusant Israël et appelant à des sanctions et à une aide massive. Il a critiqué la passivité européenne et la complicité américaine, proposant des mesures comme la suspension de l’accord UE-Israël. 

Le 1er août, Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, a publié un texte sur X, repris d’une tribune dans Le Monde du 31 juillet, qualifiant la situation à Gaza de « crime de génocide ».

« Se taire, c’est se rendre complice. Nommer, c’est déjà agir », écrit-il, appelant à rompre le silence sur la « folie meurtrière » d'Israël, qui sème « la mort par l’écrasement des bombardements incessants, la mort par la faim organisée, la mort par balle pour avoir voulu arracher quelques grammes de farine à l’arrière d’un camion » partout à Gaza.

Évoquant « le projet d’effacer tout un peuple », avec la complicité de l’administration américaine et la passivité des Européens, l'ancien ministre cible directement le gouvernement de Benjamin Netanyahu.

 

L’ONU a reçu des témoignages rapportant des pratiques de torture et de mauvais traitements généralisés infligés par les autorités israéliennes à des détenus palestiniens depuis le 7 octobre 2023, suscitant des appels croissants en faveur d'une enquête internationale indépendante.

Ces informations, relayées par le Palestinian Return Centre (PRC), une organisation basée au Royaume-Uni disposant du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations unies, ont été publiées par The National.

Les preuves rassemblées s'appuient sur des documents collectés par l’avocat Khaled Mahajneh, affilié à la Commission des affaires des détenus et ex-détenus de l’Autorité autonome palestinienne. Le PRC dénonce une nette intensification de ce qu’il qualifie de torture systématique et de traitements inhumains.

Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux* 
> *"Ce Coran guide vers ce qui est le plus droit."* *(Sourate Al-Isrâ’ : 9)*

Nous, communauté des récitateurs du Saint Coran de la République Islamique d’Iran, écrivons cette lettre avec douleur et compassion pour la Ummah islamique — une douleur partagée, qui, en ces jours sombres, déchire le cœur de chaque croyant libre.

**Gaza**, la blessure la plus profonde de notre communauté, agonise sous les décombres du siège et de la guerre. Enfants sans abri, femmes affamées, blessés sans soins ni refuge… Tel est le portrait tragique de Gaza aujourd’hui.

**Frères du Coran**, 
Cela fait des années que nous récitons ensemble les versets divins. Notre voix s’est élevée dans la mélodie du Livre saint. Mais aujourd’hui, le temps est venu pour que la voix du Coran s’exprime non seulement par nos récitations, mais par notre position. Car aujourd’hui, le Coran nous interpelle, nous avertit clairement :

> *"Pourquoi ne combattez-vous pas dans le sentier d’Allah pour la cause des faibles parmi les hommes, les femmes et les enfants ?"* 
> *(Sourate An-Nisâ’ : 75)*

Si nous n’avons pas aujourd’hui la possibilité d’être sur le front du combat, nous devons néanmoins occuper le champ de la défense des opprimés. Cette défense ne demande pas d’armes, mais une **prise de position juste**, une **revendication courageuse** et un **effort sincère** pour ouvrir la voie de l’aide. Et parfois, ces gestes valent plus qu’une balle.

Parmi les solutions les plus cruciales se trouve **l’ouverture du passage de Rafah** — porte de secours dont la fermeture a ôté à Gaza jusqu’au souffle de vie. Si cette voie s’ouvre, ce ne sont pas seulement la nourriture et les médicaments qui entreront, mais aussi **l’espoir**. Et nous savons que vous, dignes récitateurs d’Égypte, avez une voix influente dans les sphères religieuses, publiques et décisionnelles de votre pays.

Aujourd’hui est le moment de faire entendre **la voix coranique de l’Égypte** en faveur des Palestiniens sans défense.

Les actes du régime sioniste usurpateur à Gaza — massacres, blocus, famine, assassinat cruel de femmes et d’enfants — sont des exemples manifestes de **l’injustice et de la tyrannie** contre lesquelles le Saint Coran nous met en garde :

> *"Et ceux qui ont été injustes sauront bientôt vers quel retournement ils auront à faire face."* 
> *(Sourate Ash-Shu‘arâ’ : 227)*

Ce régime, qui a ensanglanté la terre, détruit les maisons, exterminé les innocents, marche inévitablement vers sa fin tragique. Et nous, porteurs du Coran, avons le devoir non seulement de le réciter, mais d’en **crier les principes** et de ne jamais abandonner les opprimés.

**Frères respectés**, 
Le monde s’est éveillé. Les cris des affligés de Gaza résonnent d’Est en Ouest. Nous sommes convaincus que vos cœurs pleurent eux aussi devant ces atrocités.

Faisons en sorte que **cette fois, la voix du Coran** se fasse entendre non seulement par les sons, mais par les actes. Soyons aux côtés des opprimés, portons leur douleur, et construisons avec eux une voie vers la délivrance.

> *"Les croyants ne sont que des frères."* 
> *(Sourate Al-Ḥujurât : 10)*

Et la fraternité signifie : partager la souffrance et s’efforcer de créer une issue vers le salut.

**Paix et bénédictions divines sur vous**, 
*Communauté des récitateurs du Saint Coran de la République Islamique d’Iran* 
Août 2025 / Safar 1447

**Signataires** : Abbas Salimi, Ahmad Abolghasemi, Karim Mansouri, Mohammad-Reza Pourzargari, Shahriar Parhizkar, Hamid & Hamed Shakernejad, Hamid-Reza Ahmadi-Vafa, Seyyed Karim Mousavi, Qassem Moghadami, Mehdi Gholamnezhad, Saeid Parvizi, Seyyed Javad Hosseini & Seyyed Mohammad Hosseinipour.