تقي زاده

تقي زاده

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté les accusations de la Ligue arabe contre le pays, citant plusieurs raisons pour lesquelles Téhéran souhaite le rétablissement de la stabilité en Syrie.

Araghchi a fait ces remarques dans un message en arabe sur son compte X, vendredi 27 décembre, en réponse au dernier communiqué publié par la Ligue arabe accusant faussement l'Iran d'ingérence dans les affaires de la Syrie. 

« Comme vous, nous souhaitons également la stabilité, le calme et le rejet du chaos et des troubles en Syrie pour des raisons très claires », a-t-il écrit en s'adressant aux membres de la Ligue arabe, avant d'énumérer neuf raisons à cet égard.

Il a déclaré que la préservation de l’intégrité territoriale de la Syrie, la sécurité de tous les groupes ethniques et religieux, le caractère sacré des sanctuaires et des lieux saints ainsi que la limitation de la possession d’armes illégales, comptent au nombre des questions importantes pour l’Iran, qui exige le rétablissement de la sécurité dans le pays arabe. 

Rejeter « toute forme d'intervention étrangère sous quelque prétexte que ce soit », empêcher la Syrie de devenir un « fief pour le terrorisme » et s'assurer que la Syrie ne représente pas une menace pour les voisins et la région sont les trois autres raisons citées par le ministre iranien.

M. Araghchi a souligné que la stabilité est nécessaire en Syrie pour « empêcher davantage d'aventurisme et de politiques expansionnistes dangereuses de la part d'Israël » et « pour enfin former un gouvernement inclusif » dans ce pays.

Le chef de la diplomatie iranienne a également mis en garde contre les tentatives d'incitation au conflit et de détournement de l'attention publique vers des « menaces irréalistes ».

Les objectifs de ceux qui incitent au conflit sont de « légitimer l'occupation continue de certaines parties du territoire syrien, en particulier par Israël et les États-Unis, de justifier l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie, de priver certains couches de la population syrienne de participer à la détermination de leur propre destin et de réaliser leurs désirs en imputant la responsabilité des problèmes du pays à des facteurs extérieurs ».

« Pour traverser la période turbulente actuelle dans la région, il faut faire preuve de rationalité, de participation et de coopération et éviter l'agitation des conflits et des intérêts temporaires », a souligné M. Araghchi.

« La République islamique d’Iran partage l'idée d'autres pays de la région sur une transition pacifique et sûre vers la formation d’un gouvernement inclusif avec la participation de tous les courants, ethnies et religions en Syrie et est prête à contribuer à atteindre les objectifs susmentionnés », a-t-il déclaré.

Le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme et la lutte contre le terrorisme a déclaré que des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre les États-Unis et l'Allemagne, car ils fournissent 99 % des armes d'Israël.

Notant qu'il existe un « très petit nombre » de pays qui fournissent actuellement des armes à Israël, Ben Saul a déclaré qu'environ 69 % des armes et des munitions mis à la disposition d’Israël sont fournies par les États-Unis et environ 30 % par l'Allemagne.

« Chaque pays a le devoir, en vertu du droit international, de veiller à ne pas fournir d’armes à un autre pays où ces armes seraient utilisées pour commettre des violations du droit international humanitaire », a-t-il affirmé.

Un missile balistique lancé en provenance du Yémen a déclenché, ce samedi 28 décembre, les sirènes d'alerte dans des dizaines de villes de la région de Qods occupée ainsi que du sud du Néguev.

Le service d'intervention d'urgence israélien Magen David Adom (MDA) a annoncé qu'une personne était dans un état de choc après l’attaque de missiles, selon la chaîne d'information israélienne Channel 12.

L'armée israélienne a prétendu que ses systèmes de missiles anti-aériens avaient intercepté et abattu le projectile avant qu'il ne s'envole dans le ciel des territoires occupés.

Ce tir de missile yéménite est intervenu quelques heures après que la coalition navale américano-britannique a lancé une nouvelle frappe aérienne sur la capitale yéménite, Sanaa, vendredi soir, ciblant la 1division blindée de la ville.

La chaîne de télévision yéménite Al-Masirah a rapporté que la frappe aérienne a secoué toute la ville et que les ambulances roulaient avec leurs sirènes alors qu’elles se précipitaient vers le site ciblé.

Les autorités yéménites n’ont pas encore divulgué d’informations concernant d’éventuelles pertes.

Un ancien responsable des Nations unies a déclaré que la poursuite de l'agression de l’armée du régime israélien contre les installations médicales, y compris les hôpitaux, dans la bande de Gaza constituait une « violation flagrante » du droit international.

Lex Takkenberg, avocat international et ancien haut responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a affirmé ce vendredi  27 décembre au micro de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera qu’en vertu du droit international humanitaire, les installations médicales et les écoles « doivent être respectées». « Elles ne doivent pas faire l’objet d’une perquisition, d’une attaque ou de toute autre forme d’interférence », a-t-il indiqué. 

 

Les données officielles aux États-Unis montrent que le nombre de sans-abri a augmenté de 18 %, atteignant un record au cours de l'année en cours.

Le département américain du Logement et du Développement urbain (HUD) a déclaré dans un nouveau rapport publié vendredi que plus de 771 000 personnes étaient sans abri à travers le pays.

Il s’agit notamment des personnes vivant dans la rue et de celles séjournant dans des refuges d’urgence et des logements de transition, selon un recensement annuel effectué au cours d’une seule nuit de janvier 2024.

Ce chiffre n’inclut pas les Américains qui séjournent chez un ami ou un membre de leur famille parce qu’ils n’ont pas de logement.

« L'aggravation de la crise nationale du logement abordable, la hausse de l'inflation, la stagnation des salaires parmi les ménages à revenus moyens et faibles et les effets persistants du racisme systémique ont poussé les systèmes de services aux sans-abri jusqu'à leurs limites », peut-on lire dans le rapport du HUD.

Le rapport cite l’aggravation de la crise du logement abordable, associée à une inflation croissante et à une stagnation des salaires.

Les États-Unis sont aux prises avec une crise des sans-abri depuis des années, ce qui a donné lieu à la création de camps de tentes dans de nombreuses villes du pays.

 Les Afro-Américains représentent 37 % de toutes les personnes sans abri aux États-Unis.

Les expulsions à l’échelle nationale ont régulièrement augmenté depuis l’automne 2021, lorsque le moratoire national sur les expulsions a pris fin.

Fin 2022, l’aide d’urgence au loyer du gouvernement fédéral a également pris fin. Entre 2020 et 2022, le nombre de personnes qui se sont retrouvées sans abri pour la première fois a augmenté de 30 %, selon les données du HUD.

Les experts affirment que la pauvreté, les problèmes de santé mentale et la crise du logement ont intensifié le problème des sans-abri aux États-Unis.

Diane Yentel, présidente et directrice générale de la National Low Income Housing Coalition des États-Unis, a déclaré que les locataires qui étaient autrefois « logés de manière stable » ont été contraints de réintégrer « un marché immobilier brutal, avec des loyers qui montent en flèche et une forte inflation ».

 

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) affirme qu'il n'est actuellement en mesure de livrer qu'environ un tiers de la nourriture nécessaire pour aider les Palestiniens affamés à Gaza, car Israël empêche les missions humanitaires d'atteindre le territoire sous blocus.

Le PAM a déclaré, ce vendredi 27 décembre, sur les réseaux sociaux que l'agence n'était en mesure d'apporter qu'environ un tiers de la nourriture dont elle a besoin pour soutenir les Palestiniens affamés à Gaza.

L'organisme d'aide alimentaire de l'ONU a également appelé à un accès sûr et durable pour acheminer une aide vitale à Gaza avant de souligner la nécessité d'un cessez-le-feu dans le territoire assiégé.

Cette situation survient alors que l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle à Gaza a chuté à son plus bas niveau depuis un an le mois dernier, malgré les avertissements des experts selon lesquels une famine est probablement imminente.

 

Les forces armées yéménites ont annoncé avoir lancé une attaque de missile balistique sur l'aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv en Palestine occupé, un jour après qu'Israël a lancé plusieurs attaques à travers le Yémen, y compris contre l'aéroport de Sanaa.

« Le Yémen a ciblé avec succès l’aéroport Ben Gourion avec un missile balistique hypersonique Palestine-2 dans le cadre d’une opération spécifique », a annoncé le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree, ce vendredi 27 décembre.

Saree a ajouté que les forces armées du pays ont également frappé une cible stratégique dans la région occupée de Jaffa.

Les vols ont été suspendus dans l’aéroport Ben Gourion après l'attaque de missile yéménite au cours de laquelle plusieurs colons israéliens ont été blessés, a-t-il poursuivi.

En outre, les forces armées yéménites ont pris pour cible le navire Santa Ursula en mer Oman près du port Socotra.

Le porte-parole des forces armées yéménites a souligné que « l'agression israélienne ne fera qu'accroître la détermination du grand peuple yéménite à continuer son appui au peuple palestinien ».

Jeudi, l’armée israélienne a confirmé avoir frappé l’aéroport international de Sanaa, et des infrastructures, selon elle, militaires dans les ports de Hudaydah, de Salif et de Ras Kanatib, sur la côte ouest du Yémen. Les centrales électriques de Hezyaz et de Ras Kanatib ont également font l’objet d’attaques israéliennes.

Trois personnes ont été tuées à l'aéroport de Sanaa et trois personnes à Hudaydah, et plus de 40 autres blessées lors des attaques israéliennes, selon l'agence de presse yéménite Saba.

Les nouvelles circonstances entourant la question nucléaire et les négociations sur une levée des sanctions en 2025 nécessitent davantage de consultations avec la Chine, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à son arrivée à Pékin, ce vendredi 27 décembre, devant un parterre de journalistes.

« L’objectif principal de cette visite est de [faciliter] les consultations sur les questions bilatérales, régionales et internationales », a indiqué Araghchi qui est en visite en Chine à l’invitation de son homologue chinois, Wang Yi.

Il a ajouté que l’Iran a maintenu des consultations étroites avec la Chine concernant toutes les questions régionales et internationales, notant que les deux pays ont toujours entretenu de bonnes relations et devraient continuer à collaborer sur diverses questions.

« Nous sommes actuellement confrontés à une situation sensible », a souligné le chef de la diplomatie iranienne, faisant référence aux différentes évolutions régionales et internationales.

Dans ce droit-fil, Araghchi a indiqué qu’il était crucial pour Téhéran et Pékin d’engager davantage de discussions pour se préparer à relever les défis régionaux et internationaux prévus en 2025, en particulier ceux impliquant le Conseil de sécurité des Nations unies.

Dans un article publié par le journal officiel chinois Quotidien du Peuple (People’s Daily), ce vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que sa visite en Chine ouvrirait un nouveau chapitre dans la coopération stratégique entre les deux pays et annoncerait une ère d’or pour les relations bilatérales.

« Les 50 prochaines années d’or des relations Iran-Chine démontreront que cette visite marque le début d’un nouveau chapitre de coopération stratégique entre les deux pays », a-t-il écrit.

Le secrétaire général des Nations unies a condamné les frappes aériennes meurtrières du régime israélien sur le Yémen qui ont ciblé des infrastructures civiles de base du pays, notamment l’aéroport international de Sanaa et des centrales électriques.

« Les frappes aériennes israéliennes d’aujourd’hui sur l’aéroport international de Sanaa, les ports de la mer Rouge et les centrales électriques du Yémen sont particulièrement alarmantes », a averti la porte-parole auxiliaire du secrétaire général de l’ONU, Stéphanie Tremblay, dans un communiqué publié, le jeudi 26 décembre.

Exprimant les inquiétudes de l’ONU quant au risque d’une nouvelle escalade des tensions dans la région, Mme Tremblay a déclaré que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « prévient que les frappes aériennes sur les ports de la mer Rouge et l’aéroport de Sanaa posent de graves risques aux opérations humanitaires à un moment où des millions de personnes ont besoin d’une aide vitale ».

M. Guterres a souligné que le droit international, y compris le droit humanitaire applicable, doit être respecté à tout moment, et a appelé au respect et à la protection des infrastructures civiles, peut-on lire dans le communiqué, qui ajoute : « Le personnel humanitaire ne doit pas être pris pour cible et doit être respecté et protégé à tout moment ».

Jeudi, l’armée israélienne a confirmé avoir frappé l’aéroport international de Sanaa, et des infrastructures, selon elle, militaires dans les ports de Hudaydah, de Salif et de Ras Kanatib, sur la côte ouest du Yémen. Les centrales électriques de Hezyaz et de Ras Kanatib ont également font l’objet d’attaques israéliennes.

Au moins six personnes ont été tuées et 40 autres blessées lors des raids aériens du régime israélien contre l’aéroport international de Sanaa, la capitale yéménite, les ports de la mer Rouge et des centrales électriques du pays.

Un membre d’équipage d’un avion humanitaire des Nations unies a été blessé dans les attaques menées sur l’aéroport de Sanaa alors qu’une délégation de haut niveau onusienne dirigée par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, se trouvait sur place.

« Alors que nous étions sur le point d’embarquer pour notre vol en provenance de Sanaa […] l’aéroport a été bombardé par des avions », a écrit Ghebreyesus, jeudi, dans un poste sur X.

Notant que les attaques israéliennes ont endommagé la tour de contrôle et la salle d’embarquement, « à quelques mètres seulement » de l’endroit où se trouvaient Ghebreyesus et son équipe, le directeur général de l’OMS a déclaré : « Nous devrons attendre que les dégâts de l’aéroport soient réparés avant de pouvoir partir. »

« Mes collègues de l’ONU et de l’OMS et moi-même sommes sains et saufs », a-t-il ajouté, avant d’adresser ses condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers dans les frappes.

Selon l’autorité de l’aviation civile du Yémen, l’aéroport devrait rouvrir vendredi.

Les guerres sont peut-être une bonne affaire pour les fabricants d’armes, mais dans le cas d’Israël, elles sont une mauvaise nouvelle pour la population en général. La pauvreté frappe les territoires palestiniens illégalement occupés, et le Premier ministre israélien Netanyahu entraîne la population dans sa chute.

Le taux de pauvreté israélien est parmi les plus élevés. Selon un rapport récent de l’Institut national d’assurance, près de 2 millions d’Israéliens, soit 20% de la population, vivent sous le seuil de pauvreté.

Sans le programme d’aide de Tel-Aviv, le taux de pauvreté a atteint 31% au lieu du bilan actuel s’estimant à 20% de la population.

L’année dernière, les salaires ont augmenté de 15,2%. Les jeunes de moins de 29 ans ont été particulièrement touchés, 47,2% d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté.