
تقي زاده
L'industrie nucléaire iranienne se nourrit de ses racines profondes et est prête à rebondir (OIEA)
Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a réaffirmé que l’industrie nucléaire iranienne a de profondes racines à l’intérieur du pays, ce qui la rend capable de bien résister aux attaques et aux pressions extérieures.
Behrouz Kamalvandi a tenu ces propos lors d’une interview publiée jeudi 24 juillet, évoquant la guerre imposée de 12 jours et les agressions américano-israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes.
« Ce qui s’appuie sur ses profondes racines ne sera pas détruit par des attaques et des pressions », a-t-il assuré.
Le 22 juin, au dixième jour de la guerre imposée à l’Iran, l’armée américaine, en soutien au régime sioniste, a bombardé les installations nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, toutes placées pourtant sous la supervision complète de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le président américain Donald Trump a prétendu que l’objectif de l’attaque était de « détruire » la capacité d’enrichissement de l’uranium en Iran et de mettre un terme à son programme nucléaire pacifique.
Cependant, le haut responsable de l’Agence iranienne de l’énergie atomique a promis que « cette industrie prospérera à nouveau ».
L'Iran condamne le vote de la Knesset israélienne sur l'annexion de la Cisjordanie et de la vallée du Jourdain
Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné la motion adoptée par le Parlement israélien (Knesset) qui vise à annexer illégalement la Cisjordanie et la vallée du Jourdain, en violation du droit international, alors que le génocide à Gaza se poursuit.
Dans un communiqué publié jeudi 24 juillet, le ministère iranien a déclaré que cette initiative constitue « un nouveau signe de la nature expansionniste et hégémonique de ce régime ».
Mercredi, les députés de la Knesset ont voté par 71 voix contre 13, en faveur de la motion, un vote non contraignant, qui appelle à « l’application de la souveraineté israélienne sur le district de Judée et Samarie et la vallée du Jourdain », selon les termes israéliens pour cette zone.
Cette décision révèle plus que jamais que « ce régime n’a d’autre objectif que l’anéantissement complet de la Palestine en tant que terre, nation et identité indépendante, ne connaît aucune limite ni frontière dans la réalisation de cet objectif néfaste et ne prête aucune attention aux résolutions et approbations de l’ONU ».
La Cisjordanie, ainsi que la bande de Gaza et Al-Qods-Est, est sous occupation israélienne depuis 1967. Depuis lors, les colonies israéliennes se sont étendues, bien qu’illégales au regard du droit international.
Dans ce droit fil, le ministère iranien des Affaires étrangères a rappelé la responsabilité juridique, morale et politique de tous les gouvernements et organisations internationales de contribuer à la réalisation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et de le libérer de la domination de l’occupation et de l’apartheid.
Le communiqué avertit que l’inaction de la communauté internationale, en particulier l’incapacité du Conseil de sécurité de l’ONU à mettre un terme au génocide et aux crimes de guerre à Gaza et en Cisjordanie, suscitera une nouvelle agression israélienne et son expansion illégale dans la région.
Le ministère a exhorté tous les gouvernements, notamment les gouvernements régionaux et islamiques, à « prendre des mesures immédiates et efficaces pour contraindre ce régime et ses partisans, en particulier les États-Unis, à mettre fin aux massacres, au bellicisme et à l’expansionnisme du régime sioniste ».
Le Yémen ne ménage aucun effort pour défendre la Palestine (Al-Houthi)
Dans un discours télévisé, ce jeudi 24 juillet, le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdelmalik al-Houthi, a souligné la position du Yémen envers la Palestine. « L’État et le peuple yéménites ne ménagent aucun effort pour défendre la Palestine ».
Lors de son discours, Abdelmalik al-Houthi a abordé les derniers développements de la bande de Gaza où le régime israélien mène une guerre génocidaire depuis près de deux ans.
« Gaza vient de traverser l’une de ses semaines les plus sombres. Les conditions de vie des enfants et les multiples épreuves qu’ils endurent sont déchirantes », a-t-il déploré, en faisant allusion aux images rendues publiques montrant les enfants de Gaza souffrant de malnutrition aiguë.
De même, il a dénoncé l’empêchement par le régime israélien de l’entrée du lait infantile dans le territoire assiégé, ce qui témoigne, selon lui, d’une « volonté de commettre le génocide ».
Al-Houthi a qualifié d’« embuscade de mort », le projet de distributions d’aide dirigé par les États-Unis et le régime israélien, notant que plus d’un millier de Palestiniens ont été tués en attendant de nourriture dans les centres de distributions d’aide.
En outre, il a tiré la sonnette d’alarme sur la hausse inquiétante du taux de la mortalité chez les nourrissons et les enfants en raison de la détérioration de la situation médicale et humanitaire.
« 900 000 enfants à Gaza souffrent de la faim, et 70 000 d’entre eux sont entrés dans la phase de malnutrition », a-t-il ajouté.
Un avion russe avec 49 personnes à bord s'est écrasé ; pas de survivants
Un avion de ligne russe Antonov transportant 49 personnes, dont 5 enfants et 6 membres d’équipage, s’est écrasé dans la région de l’Amour, à l’extrême est de la Russie. Les personnes à bord ont été mortes, ont indiqué les services d’urgence locaux.
Selon le ministère russe des Situations d’urgence, le fuselage en feu de cet avion de conception soviétique vieux de 50 ans a été repéré, jeudi 24 juillet, dans une zone densément boisée à plus de 7 000 kilomètres à l’est de Moscou.
« Lors des recherches, un hélicoptère Mi-8 de Rossaviatsiya a découvert le fuselage de l’avion, qui était en feu », ont indiqué les médias locaux citant le ministère.
Le parquet russe chargé des transports en Extrême-Orient a également indiqué que des débris de l’avion avaient été retrouvés sur une colline à environ 15 kilomètres de Tynda, et que l’avion avait tenté une deuxième approche avant d’atterrir, mais le contact avec lui avait été perdu.
L’avion effectuait la liaison entre Blagovechtchensk et Tynda, une ville dotée d’un important nœud ferroviaire dans la région de l’Amour, à la frontière avec la Chine.
L’avion était exploité par la compagnie aérienne sibérienne Angara Airlines, qui a demandé l’année dernière au gouvernement russe de prolonger la durée de vie des avions Antonov.
De nombreux avions devaient être retirés du service dans les années à venir. Néanmoins, les compagnies aériennes régionales tentent de les maintenir en service jusqu’à leur remplacement.
Les autorités russes ont ouvert une enquête sur les violations de la sécurité aérienne ayant conduit à ce tragique incident.
Les experts aéronautiques russes affirment que le coût d’entretien des avions Antonov, qui ne représentent qu’une fraction de la flotte russe de plus de 1 000 avions de ligne, a augmenté après que les sanctions occidentales contre la Russie ont affecté les investissements et l’accès aux pièces détachées.
Des médias internationaux réclament un accès libre pour les journalistes à Gaza
Trois grandes agences de presse internationales et la chaîne BBC ont demandé au régime sioniste d’autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Elles se sont dites profondément préoccupées par la situation de leurs journalistes dans l’enclave palestinienne assiégée par le régime israélien, où la population est en danger de famine.
Les agences de presse AFP (Agence France-Press), AP (Associated Press) et Reuters, ainsi que la chaîne BBC, ont lancé, jeudi 24 juillet, un appel commun à Israël d’autoriser l’entrée et la sortie des journalistes en mission à Gaza, territoire en danger de famine selon l’ONU et des ONG, suite aux 21 mois de guerre génocidaire.
« Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que la faim menace leur survie », alertent l’Agence France-Presse, ainsi que l’agence américaine Associated Press, l’agence canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans un communiqué commun.
« Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place », peut-on lire dans le communiqué.
Ces médias internationaux ont fait part de leurs profondes préoccupations par la situation de leurs journalistes à Gaza, « qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes ».
Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre.
Le président tunisien Kaïs Saïed dénonce le génocide commis par Israël à Gaza
Le président tunisien Kaïs Saïed a fermement condamné le génocide perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza, lors d’un entretien avec Massad Boulos, conseiller principal du président américain, Donald Trump, pour les affaires arabes, du Moyen-Orient et d’Afrique.
Cette rencontre, qui s’est tenue mardi au palais de Carthage, a été l’occasion pour le chef de l’État tunisien de réaffirmer sa position sans équivoque concernant la cause palestinienne, qualifiant de « crimes contre l’humanité » les crimes israéliens à l’encontre des Gazaouis.
De même, Kaïs Saïed a brandi des photos bouleversantes d’enfants palestiniens affamés et agonisants, victimes, selon lui, d’une politique « d’extermination systématique ». Pour le président tunisien, ces scènes d’horreur sont « insupportables au XXIe siècle » et mettent en cause les fondements mêmes du droit international.
Il a accusé la communauté internationale de manquer à ses responsabilités morales et juridiques, pointant une érosion de la légitimité des institutions internationales, incapables, selon lui, d’agir face à la tragédie qui frappe le peuple palestinien.
Kaïs Saïed a réitéré que l’ensemble du territoire palestinien revient légitimement à son peuple, insistant sur le fait que la ville occupée de Qods doit en être la capitale. Il a également fustigé la poursuite de la colonisation et le silence des grandes puissances, avant de rappeler que la Tunisie soutient sans condition le droit des Palestiniens à l’autodétermination.
Plusieurs colons blessés dans une attaque à la voiture bélier près de Tulkarem en Cisjordanie
Une attaque à la voiture bélier près de Tulkarem, en Cisjordanie, a blessé huit colons israéliens. Suite à l’accident, les forces israéliennes ont bloqué des routes dans le territoire occupé.
Le véhicule a percuté un groupe de personnes qui attendaient dans un arrêt de bus près de l’entrée de Kafr Yona. Les blessés ont été transférés vers les hôpitaux voisins, selon les médias du régime sioniste.
Selon certaines informations, parmi les victimes de l’attaque, pourraient également figurer des soldats du régime. Les blessures subies étaient classées du moyen au léger.
Le conducteur a pris la fuite après l’incident ; ce qui a incité les forces israéliennes à bloquer plusieurs points de passage en Cisjordanie occupée. Les autorités ont ensuite indiqué qu’un véhicule suspecté d’être impliqué dans l’accident avait été retrouvé dans le quartier de Beit Lid.
Cette attaque intervient alors qu’Israël poursuit sa campagne d’agressions meurtrières et d’arrestations massives en Cisjordanie occupée, qui s’est considérablement intensifiée depuis le lancement de sa guerre génocidaire contre Gaza en octobre 2023.
Le Hamas a soumis sa réponse à la dernière proposition israélienne de cessez-le-feu
Alors que l'envoyé spécial du président américain pour le Moyen-Orient se prépare à se rendre en Europe pour des « négociations très sensibles » sur un cessez-le-feu à Gaza et un accord de libération des captifs israéliens, le mouvement palestinien a annoncé avoir remis sa réponse à la dernière proposition israélienne de cessez-le-feu.
Le Hamas a confirmé dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 juillet avoir soumis sa réponse à la proposition israélienne d'un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza, alors que des négociateurs des deux camps tiennent des discussions indirectes au Qatar.
« Le Hamas vient de soumettre aux médiateurs sa réponse et celle des groupes palestiniens à la proposition de cessez-le-feu », a déclaré le mouvement de résistance palestinien dans un communiqué publié sur Telegram.
L'ONU met en garde contre la phase la plus horrible de la campagne de famine menée par Israël à Gaza
Israël inflige des horreurs d’une ampleur inédite aux Palestiniens de Gaza, en les soumettant à l’une des campagnes de famine les plus graves de l’histoire, a averti Michael Fakhri, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, appelant à une intervention urgente de l’Assemblée générale de l’ONU.
« Nous sommes entrés dans la phase la plus atroce de cette campagne de famine orchestrée par Israël. Nous atteignons un niveau d’horreur que nous n’aurions jamais pu imaginer », a-t-il déclaré à l’agence de presse officielle turque Anadolu.
« Le nombre de décès dus à la faim, à la malnutrition et aux maladies, conséquence directe d’un système immunitaire affaibli, augmente de manière exponentielle », a-t-il déploré.
Le Parlement israélien vote massivement en faveur de l’annexion de la Cisjordanie
Le Parlement israélien (Knesset) a approuvé mercredi à une large majorité un texte appelant le régime à annexer la Cisjordanie, dans le but affirmé d'empêcher toute création d'un État indépendant palestinien.
Adopté par 71 voix contre 13, avec le soutien des élus de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mais aussi de députés de l'opposition, le texte, équivalent d'une motion, n'a pas valeur de loi mais entend affirmer « le droit naturel, historique et légal » d'Israël sur ce territoire palestinien.
Il prétend que l'annexion de la Cisjordanie « renforcera l'État d'Israël et sa sécurité et empêchera toute remise en question du droit fondamental du peuple juif à la paix et la sécurité sur sa patrie ».