تقي زاده

تقي زاده

Une coalition tripartite en réaction à la coalition quadripartite proposée par Moscou. Les Etats-Unis sont entrés en coalition avec les groupes terroristes Ahrar al-Sham, Front al-Nosra et la Turquie, pour renverser le gouvernement syrien.
L'article que Labib al-Nahas, responsable des relations étrangères du groupuscule terroriste d'Ahrar al-Sham a fait publier dans le "Washington Post", mérite, sérieusement, réflexion! Abdel Bari Atwan, analyste de renom des questions du Moyen-Orient et rédacteur en chef de Ray-al-Yaoum s'est attardé dans un article sur ce sujet.
"Le fait qu'un journal américan consacre sa une à M. Al-Nahas s'avère une évolution importante dans le regard que porte les Etats-Unis à ce groupe voire à leur allié et partenaire à savoir le Front al-Nosra; l'homme qui représente un groupe lié à al-Qaïda et dont le nom figure sur la liste américaine des terroristes!" a écrit Attwan, soulignant: "Al-Nahas a critiqué dans son article la stratégie américaine en Syrie, la jugeant "totalement échouée"; car ce pays n'entend pas soutenir les groupes extrémistes tandis que le groupe "Ahrar al-Sham" a été considéré, par mensonge, comme lié à al-Qaïda, et a été ainsi accusé de tout part (!)." Pour ce célèbre journaliste palestinien, Abdel Bari Atwan, ces critiques s'expliquent lorsqu'on se focalise sur les vrais intentions de ce groupe : le chef d'Ahrar al-Cham exige des Etats-Unis de changer sa stratégie, de soutenir financièrement aussi bien qu'en armement, ce groupe et lever toutes les accusations portées à son encontre. De plus, cela peut témoigner d'un changement général de l'idéologie de ce groupe extrémiste voire un changement de stratégie chez le Front al-Nosra. Or, faisant allusion à une éventuelle coalition d'Ahrar al-Sham avec les Etats-Unis, Abdel Bari Atwan indique: "Cet article montre également que le groupe "Ahrah al-Sham"est prêt à entrer en coalition avec les Etats-Unis dans la guerre contre Daech." Dans l'une des paragraphes de l'article d'al-Nahas, on lit: "Le gouvernement américain doit accepter qu'une idélologie extrémiste du groupuscule terroriste de l'Etat islamique (EI) échouera lorsqu'un groupe sunnite modéré intérieur le remplace, lorsque les Syriens en décident et non pas le service de renseignements américain." C'est un autre point évoqué dans cet article important, comme le juge Atwan, qui prépare, en effet, les préparatifs de la formation d'une coalition stratégique entre Ahrar al-Sham et le Front al-Nosra avec les Etats-Unis, si elle n'a pas été encore mise sur pied, d'ailleurs ! N'oublions pas que ces deux groupes se sont, pratiquement, unis, formant ainsi le groupe dit "Jeiysh al-Fatah" (Armée de la Conquête), soutenu par l'Arabie, la Turquie et le Qatar, ayant comme mission de parvenir au centre principal du gouvernement syrien à Lattaquié et sa rive septentrionale. C'est encore le même groupe qui a investi et occupé des régions à Deraa dans le sud de la Syrie. Plus loin dans son article, Atwan s'est occupé de l'adhésion de la Turquie à la coalition anti-Daech américaine: l'arrestation des éléments de Daech, en ces deux derniers jours, par les responsables turcs et la publication des rapports sur l'accord Turquie/Etats-Unis témoignent de ce que la guerre contre Daech a été, sérieusement, lancée, l'accord dont l'entrée de la Turquie en guerre contre Daech est le point le plus marquant. A noter que cet accord a été conclu après les visites à Ankara, de Joe Biden, vice-président américain, et de John Allen, le conseiller militaire du président pour les dossiers de la Syrie et de l'Irak. Ainsi, le rédacteur en chef de Ray al-Yaoum poursuit: "les Etats-Unis acceptent, petit à petit, la nouvelle coalition avec le Front al-Nosra et Ahrar al-Sham, en tant que flèche de la lutte contre aussi bien Daech que Damas. Et qui plus est, il n'est absolument pas impossible qu'on voit et entend les noms de ces deux groupes extrémistes, éliminés, implicitement ou explicitement, de la liste noire des Etats-Unis. Il n'est non plus improbable que Jaish al-Fatah, le noyau militaire d'Ahrar al-Sham et du Front al-Nosra, déclenche une guerre afin de faire ériger un "Etat indépendant d'Alep", en tant que première zone d'exclusion aérienne, soit une récompense à l'adhésion de la Turquie à cette nouvelle coalition soi-disant anti-Daech. Or, la création de cette nouvelle coalition signifie, pratiquement, l'élimination de la coalition quadripartite qu'avait proposée le président russe, Vladimir Poutine, et qui aurait regrouper la Syrie, l'Arabie, la Turquie et la Jordanie. La questions qui reste donc à savoir c'est de se demander comment serait la réponse de Moscou et de Poutine à cet anéantissement de sa coalition proposée ainsi qu'à l'acceptation des groupes liés à al-Qaïda par les Etats-Unis?!

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié mardi d'"erreur historique" l'accord nucléaire finalisé entre l'Iran et les grandes puissances à Vienne.
"D'après les premiers éléments qui nous parviennent, il est déjà possible de dire que cet accord est une erreur historique pour le monde", a déclaré M. Netanyahu avant une rencontre à Jérusalem avec le ministre des Affaires étrangères néerlandais Bert Koenders.

Le président iranien Hassan Rohani s'est félicité mardi de l'accord nucléaire conclu par son pays à Vienne avec les grandes puissances, affirmant que l'Iran ne chercherait jamais à se doter de l'arme atomique, dans une intervention télévisée en direct.
M. Rohani a fait son discours quelques minutes après une intervention du président américain Barack Obama, qui a été retransmise en direct sur la télévision publique iranienne.

C'est la seconde fois en 36 ans que le discours d'un président des Etats-Unis -qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec Téhéran en 1980 après la révolution islamique- est retransmis en direct à la télévision d'Etat iranienne.

L'Iran ne cherchera jamais à avoir l'arme nucléaire, a déclaré M. Rohani, dont le pays a été soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter, sous couvert d'un programme nucléaire civil, de l'armée atomique. Une accusation maintes fois démentie par Téhéran.

Tous nos objectifs ont été atteints, a-t-il ajouté à propos de l'accord qui prévoit notamment une levée des sanctions internationales qui étouffent l'économie iranienne depuis des années. Dieu a exaucé les prières de notre nation.

L'accord est un point de départ pour rétablir la confiance avec les Occidentaux, a poursuivi le président iranien.

Si cet accord est appliqué correctement (...) nous pouvons peu à peu éliminer la méfiance, a-t-il affirmé, en faisant allusion aux relations jusqu'alors extrêmement tendues avec les pays occidentaux.

L'Iran et les grandes puissances sont parvenus à finaliser mardi à Vienne un accord sur le nucléaire iranien, un dossier qui empoisonne les relations internationales depuis douze ans.

L'objectif de l'accord est de garantir que le programme nucléaire iranien ne peut avoir de débouchés militaires, en échange d'une levée des sanctions internationales.

Ce dénouement ouvre la voie à une normalisation des relations économiques et diplomatiques de l'Iran avec la communauté internationale, à un moment où le Proche-Orient est déchiré par de nombreux conflits.

mercredi, 15 juillet 2015 03:35

Ghardaia: Nasrallah met en garde l’Algérie

Hassan Nasrallah, le célèbre secrétaire général  du Parti libanais Hezbollah, a mis en garde, vendredi, l’Algérie contre le danger du “confessionnalisme”, qui risque d’enclencher une véritable “Moussiba”, (calamité). Dans son discours, prononcé à l’occasion de la traditionnelle “Journée de Qods”, Hassan Nasrallah a abordé les tragiques événements, qui ont secoué la vallée du M’zab. “Je n’ai pas d’informations très détaillées, je ne vais pas prétendre que je maîtrise ce dossier, mais l’Algérie risque de sombrer dans une lutte confessionnelle”, indique le leader du Hezbollah, selon lequel la propagande médiatique, menée tambour battant par les chaînes de télévision arabes, autour des événements de Ghardaïa, démontre que l’Occident tente de donner une dimension confessionnelle aux affrontements intercommunautaires, à Ghardaïa. Des affrontements, qui exposent l’Algérie au danger des “violences confessionnelles”. Un fléau, alimenté, d’après lui, en partie, par les puissances occidentales et Israël, pour semer le chaos, dans le monde arabe.

L'accord autour du dossier nucléaire iranien a été formellement conclu mardi à Vienne entre l'Iran et les grandes puissances, a annoncé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, sur son compte Twitter. Il doit mettre fin à douze ans de tensions.
"Nous avons l'accord", a-t-elle déclaré, soulignant que les négociations étaient "achevées". Cet accord intervient au terme de 21 mois de pourparlers et au 18e jour de négociations acharnées dans la capitale autrichienne, l'une des plus longs round de ce type depuis un quart de siècle.


Peu auparavant, le président iranien Hassan Rohani avait salué l'annonce de l'accord. "Il montre que l'investissement constructif fonctionne. Avec la résolution de cette crise inutile, de nouveaux horizons se dégagent avec des défis communs pour objectif", a déclaré Hassan Rohani sur Twitter.

mercredi, 15 juillet 2015 03:31

Que se passe-t-il, à Alep?

A Alep, l’armée a détruit des caches et visé  des rassemblements des réseaux terroristes, dans les quartiers de Bani Zaid, Castello, Halk, et aux alentours de l’Académie aérienne. A Alep, l’armée a détruit des caches et visé des rassemblements des réseaux terroristes, dans les quartiers de Bani Zaid, Castello et Halk. Une source militaire a déclaré à Sana que des unités de l’armée avaient détruit des caches des terroristes du Front Al-Nosra, dans les quartiers de Rachidine 4, Azizieh, Bab Hadid, Layramoun, Chaar, Mayssar, et dans l’ancienne ville d’Alep. Dans la banlieue d’Alep, l’armée de l’air syrienne a détruit des véhicules et des repaires des réseaux terroristes, au Sud de Ratian. Egalement, à Alep, des terroristes ont été tués, et leurs véhicules ont été détruits, dans des frappes concentrées, menées par l’armée contre des repaires des terroristes, dans les villages de Mansoura, Chamer, Kafr Hamra, Hardatenin, Marran et Khan Assal. Dans la banlieue-Est, la source a précisé que des unités de l’armée avaient infligé de lourdes pertes aux terroristes de Daech, aux alentours de la Faculté aérienne.

mercredi, 15 juillet 2015 03:29

Nucléaire iranien : vers la "conclusion"?!!

Des sources consultées par Sputnik affirme  que la " conclusion" de près de deux ans de pourparlers ( post 2013) serait annoncé à 13 heures , heure de Téhéran . Selon des sources proches des pourparlers , le document qui se présenterait comme une conclusion à un dossier vieux de 12 ans devra être adopté à Vienne . un responsable occidental aurait prétendu que cette conclusion ne préverrait pas une levée immédiate des sanctions. en ce sens la partie iranienne refuserait de le qualifier d'accord

Le site d’information «NST» a annoncé la création d’un centre de publication du Coran dans la ville de Putrajaya en Malaisie.

Najib Razak, Premier ministre de Malaisie, au début de la construction de ce centre, a déclaré qu’il commencerait ses publications dans 18 mois.
A cette occasion, un fonds a été ouvert pour financer l’achat de papier. Les frais de construction et de matériel ont été évalués à 21 millions de dollars.
Najib Tun Razak a déclaré que ce projet était financé par le gouvernement, différents ministères, le Centre de développement islamique de Malaisie et le Conseil islamique des districts fédéraux.
Le centre produira 1 million de Corans par an et des traductions du Coran en anglais, chinois, bahasa, thaï et russe. D’autres traductions en tagalog et tamoul sont en cours.

L'Iran et les grandes puissances, réunies dans le groupe dit des 5+1 (Etats-Unis, Russie, France, Chine, Royaume-Uni et Allemagne), sont parvenus à finaliser mardi à Vienne un accord historique sur le nucléaire iranien, un dossier qui préoccupe les relations internationales depuis douze ans, a annoncé une source diplomatique proche des négociations.
Un accord au bout de 21 mois de négociations

"L'accord est conclu", a indiqué cette source, alors qu'une réunion plénière "finale" suivie d'une conférence de presse a été annoncée pour 10h30 par l'Union européenne. Cette annonce intervient au terme de 21 mois de négociations et d'un round final de plus de 17 jours de négociations acharnées pour solder le dossier.
Les trois piliers de l'accord

L'accord conclu repose sur trois piliers:
Une limitation du programme nucléaire de l'Iran durant au moins dix ans
La fin des sanctions internationales contre l'Iran
Un renforcement des contrôles
L'objectif est de garantir que le programme nucléaire iranien ne peut avoir de débouchés militaires, en échange d'une levée des sanctions internationales. Le texte, qui autorise l'Iran à poursuivre son programme nucléaire civil, ouvre la voie à une normalisation des relations économiques et diplomatiques de l'Iran avec la communauté internationale, une perspective qui hérisse Israël et les puissances régionales au Moyen-Orient. Depuis le week-end, tous les acteurs assuraient que l'accord était quasi bouclé mais que des "décisions politiques" restaient nécessaires.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, évoquant la poursuite de la lutte contre les terroristes, a estimé que la Syrie avait surmonté la phase dangereuse et que sa chute n'était plus possible.
"Notre première priorité, c'est de combattre Israël; les groupes takfiris ne sont qu'un des nombreux instruments d'Israël, et notre lutte contre les Takfiris fait partie intégrante de notre plan, pour confronter le régime israélien", a souligné Cheikh Qassem. "Quand nous luttons, en Syrie, nous soutenons, en effet, la Résistance, au Liban, et les éléments de la Résistance, qui sont à nos côtés, tout cela signifie, à vrai dire, la lutte contre Israël", a-t-il, encore, indiqué. Le sous-secrétaire général du Hezbollah a fait remarquer que les terroristes étaient, aujourd'hui, pris en piège, sur les hauteurs d'Erssal et la région de Zabadani, à Rif-Damas; qu'ils y étaient coincés. "Nous sommes arrivés à une phase où les terroristes sont paralysés, et c'est une phase, extrêmement, importante", a-t-il ponctué.