
تقي زاده
Les Sept Souffrances d'Ali Ibn Abi Talib Au Temps du Prophète De Dieu
I- Yaom'ol Enzar
Quand de par Sa Révélation, Dieu élut notre Prophète comme Son Messager Divin, et lui fit reposer sur les épaules cette grande responsabilité, j'étais le plus jeune membre de sa famille.
En ces temps-là, j'étais toujours aux cotés de l'Envoyé de Dieu, et je faisais tout mon possible pour l'obéir, et j'essayais toujours d'exaucer ses moindres désirs.
Finalement un jour arriva, où le Messager de Dieu invita tous les enfants [grand et petits] d'Abdoul Mottalib chez lui. Il témoigna et attesta sur l'Unicité de Dieu Omnipotent, et leur fit savoir son Message.
Il les invita ensuite à se converti en Islam.
Ils refusèrent tous, et le renièrent. Ils le lâchèrent ensuite à son sort, et essayèrent de garder leurs distances avec lui, et de l'éloigner de leurs rassemblements.
Les autres gens, en voyant cela, augmentèrent leur inimité contre le Prophète, et étant donné que leur cœur cruel ne pouvaient être la demeure de son saint Message, et qu'ils ne pouvaient accepter son invitation, et que leur esprit n'avait pas la capacité de comprendre clairement le sens de l'Unicité Divine, la question de la conversion, leur apparaissait comme une tache difficile et insurmontable. Une chose impossible…
Parmi ces gens, il y avait seulement moi qui s'étais immédiatement converti en Islam. J'étais parfaitement conscient de ma certitude intérieur, et je suivais les préceptes de mon Prophète, et jamais aucun doute n'a effleuré ma pensée!
Ainsi, trois ans s'écoulèrent. Durant ce temps, il n'y avait personne à part moi, et la fille de sieur Khoveyld [Dame Khadijeyh Kobra] sur toute la terre, à vouloir suivre ses préceptes! Et seul deux, nous acquittions de notre prière auprès de l'Envoyé, et certifions et attentions qu'il fût véritablement le Prophète de Dieu…
Jabir JO' fi [celui qui raconte cette histoire] nous fait savoir qu'à ce moment, Ali se tourna vers les gens et demanda: N'était-ce pas ainsi?
Et la foule de répondre: si, c'était proprement ainsi, ô commandant des croyants!
L'homme [juif] dit: Très bien. C'était donc la première épreuve.
II- Leylatol Mabit
«ش frère Juif! Les tribus deQuraychite étaient toujours en main de conspirer pour éliminer le Prophète de Dieu; par conséquent, ils avaient recours à toutes sortes des ruses astucieuses, et de méchants subterfuges.
Un jour arriva finalement, où le Satan qui avait été chassé par Dieu, apparut dans la personne de Aour Saghif, et prit possession de son corps, pour faire ses artifices malicieuses. En ce jour, beaucoup d'hommes s'étaient regroupés à Darol Nadvatt.
Le Satan, par subterfuge, prononçait à haute voix, les opinions et les points de vue de ces hommes qui avaient de l'inimité contre le Prophète de Dieu, soit ouvertement, soit en cachette. Finalement les chefs des tribus de Quraychite décidèrent de choisir chacun un jeune homme capable de leur tribu, et qui sût manier parfaitement l'épée, pour attaquer tous ensemble le Prophète de Dieu, pendant les heures nocturnes d'une nuit à venir, quand il sera endormi dans sa couchette.
Ils devaient tous ensemble, commettre ce crime impardonnable contre la personne de l'Envoyé de Dieu.
Ainsi, personne ne pouvait accuser, voire inculper un individu particulier, de ce crime affreux et impensable
En fait, le sang du Prophète de Dieu, aurait été ainsi versé, sans qu'il y eut quelqu'un à le venger proprement, et selon la loi…
Après qu'ils eussent arrivé à cette solution sordide, l'Ange Gabriel descendit pour visiter le Prophète de Dieu. Il le mit au courant de ces faits.
En fait Il annonça même la date exacte de la mise en exécution de cet évènement, et l'heure exacte e ce crime à commettre.
Il incita et encouragea le Prophète de Dieu à quitter la Mecque, et de se diriger vers une grotte pour se cacher, et rester à l'abri des attaques violentes de ces ennemis jurés.
L'Envoyé de Dieu, en me racontant cela, m'informa que je devais cette nuit-là, dormir à sa place dans sa couchette, et de sacrifier ma vie, pour sa sauvegarde.
Bien évidement, je me précipitai à accepter la commande de mon seigneur, pour me soumettre à sa volonté, et de lui obéir prestement!
Et je dois dire que j'en étais même très content de cela!
La nuit fatidique et prévue arriva, et le Prophète de Dieu quitta la ville; pendant que moi, par contre, je dormais à sa place, dans sa couchette…
Au milieu de la nuit, des hommes de la tribu de Quraychite entrèrent sans hésitation chez lui.
Quand ils ouvrirent la porte, je les attaquai soudainement avec mon épée dégainée et brandie e, l'air, comme tous le savent, et je me défendis comme il se devait!
N'était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: Si, c'était bel et bien ainsi, ô commandant des croyants.
Et l'homme se dit: Voilà la deuxième épreuve.»
III- Ghazwatu Badr (l'an 2 de l'hégire)
Les deux fils de Rabi'é du nom de Chaybeh et Otba, et le fils d'Otba qui se nommait Walid, étaient les trois plus courageux guerriers de la tribu de Quraychite.
Au jour de la bataille de Badr, ils firent face à nous, et demandèrent à se battre [corps à corps] avec les meilleurs de nos combattants. Mais dans notre camp, personne ne se sentait en mesure de se battre avec eux, et de leur tenir tête…
A ce moment-là, le Prophète de Dieu m'invoqua à ses cotés, et m'envoya dans le champ de bataille pour que je me battis avec eux.
J'étais le plus jeune parmi tous les combattants de l'armée de l'Envoyé de Dieu, et de même, j'étais le moins expérimenté, du point de vue de mes capacités guerrières. Pourtant, Dieu fit en sorte que Walid et Chaybeh fussent tués par ma main; en plus, un grand nombre d'ennemis eurent le même destin qu'eux…
Et cela, sans compter les polythéistes que je pris comme prisonniers de guerre.
Ce qui m'arriva, et ce que je dus supporter dans cette expédition [guerre sainte], est indescriptible!
Et aucun de mes compagnons d'armes n'eut les difficultés et les malheurs que je dus affronter ou supporter!
Que Dieu lui accorde la Grace Divine à mon cousin: Obeydat Ibn Haréss qui fut à mes cotés, en ce jour inoubliable et fatidique!
N'était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: Si, c'était bel et bien ainsi, ô commandant des croyants.
Et l'homme accepta la troisième épreuve.
IV- Ghazwatu Ouhd (l'an 3 de l'hégire)
L'année d'après, toutes les tribus arabes et la tribu de Quraychite se rassemblèrent, et se réunirent pour s'allier contre nous, et venger leurs morts, dans la bataille de Badr. Ceux-là mêmes qui avaient été tués comme des polythéistes [parmi les membres de la tribu de Quraychite]. Ils avaient décidé d'attaquer les habitants de Médine.
Cette fois encore, l'Ange Gabriel apparut devant le Messager de Dieu, le mit au courant de cet évènement à venir.
Après cela, le Prophète de Dieu, entouré de ses compagnons d'armes, se rangèrent avec un parfait ordre aux pieds du Mont Ouhd, en attente de l'ennemi rusé.
Les polythéistes de la tribu de Quraychite arrivèrent finalement à cet endroit.
La bataille commença. Dans la première manche, les polythéistes hérétiques furent violement vaincus, mais sous peu, ils commencèrent une nouvelle attaque.
Ils se rangèrent par ordre, et du coup, attaquèrent les Musulmans, et tuèrent beaucoup d'entre nous.
Dans cet ouragan de violence incontrôlable, certains hommes prirent la fuite, et emportèrent certains hommes à leurs flancs.
Seul moi je restai, de tout mon cœur et de toute mon âme, avec le Prophète de Dieu, en toute constance et fermement!
Ceux des Mohagérin [immigrés] et les Ansars qui retournèrent à Médine, pensaient véritablement que le Messager de Dieu et ses compagnons avaient été tués dans le champ de bataille.
Mais Dieu ne laissa pas aux polythéistes le temps de jouir de leur brève victoire. Il leur fit voir de très durs coups. Pendant cette bataille, je reçus plus de soixante-dix blessures sur ma personne, et que vous pouvez voir leurs cicatrices sur mon corps, en ce moment même.
Durant cette guerre, avec l'aide de Dieu, le Seigneur Omnipotent inscrivit une récompense pour moi.
N'était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: Si, c'était bel et bien ainsi, ش Commandant de croyants.
Et l'homme accepta la quatrième épreuve.
Mais pour une raison qui lui seul en connaissait l'origine, son visage changeait de couleur, et des signes de honte et de souffrance apparaissaient sur ses traits crispés.
V- Ghazwatu Khandagh (l'an 5 de l'hégire)
Après la fameuse bataille d'Ouhd, les tribus arabes et de Quraychite, s'allèrent de plus en plus contre nous.
Ils collaboraient toujours ensemble, et conspiraient contre nous, et parmi eux-mêmes, ils avaient conclu un pacte, et prêté un serment d'allégeance entre eux-mêmes: de sorte qu'ils s'étaient jurés de ne point arrêter leurs effort, tant qu'ils n'avaient pas mis fin à la vie du Messager de Dieu. Ils avaient aussi entre autre, décidé de tuer et d'anéantir tous les descendants, et toute la progéniture d'Abdoumotalib…
Avec cette décision, ils allumèrent le feu de la rancune et de la colère dans leurs cœurs, de sorte qu'ils pensaient qu'en envahissant Médine, ils détruiraient la ville et ses habitants. Avec cette pensée, et du fait qu'ils comptaient beaucoup sur le plan de ne pas sortir victorieux de cette guerre, en apparence facile…
Mais encore une fois, l'Ange Gabriel descendit du ciel, et apprit cette nouvelle au Prophète de Dieu.
Le Messager de Dieu, pour leur faire bravement face, avec l'aide des immigrés et des Ansars, se mit à creuser un fossé tout autour de la ville de Médine.
Lorsque l'ennemi arriva tout près de Médine, sans savoir que les habitants de la ville avaient creusé un fossé protecteur, ils se trouvèrent face à cela et restèrent bouche-bée, sans pouvoir croire à leurs yeux!
Néanmoins, ils ne voulaient pas perdre la face devant les Musulmans, et se voyaient encore comme des guerriers forts et invincibles. Par conséquent, ils criaient faisaient beaucoup de rumeur, grinçaient des dents et rugissaient comme le tonnerre.
De son coté, l'Envoyé de Dieu, les invita doucement à se converti en Islam, et parlait de leur parenté avec lui. Mais cela, hélas, ne produisit aucun effet positif dans les cœurs de marbre de ces hommes, et attisait encore plus, le feu de leur inimité.
En ce jour fatidique, leur héros, étant un grand guerrier Arabe du nom d'Amr ibn Abdulwid.
Comme un chameau qui crie et rugit d'une manière particulière et désagréable, il invitait des guerriers Musulmans au combat, et se vantait de ses qualités guerrières, et faisait ses propres éloges avec arrogance.
Il tournoyait parfois sa lance dans l'air, et parfois brandissait son épée au-dessus de sa tête, pour produire la peur et l'épouvante chez les Musulmans. Personne de notre coté, ne voulait accepter de se combattre avec lui.
Aucun des héros Musulmans ne voulait risquer sa propre vie, et ne pensait vraiment pas à pouvoir lui tenir tête…
Par conséquence, personne de notre camp ne s'avançait.
Ni la volonté, ni le préjudice, ne pouvaient produire des sentiments de chevalerie ou de noblesse; ni même la prévoyance, ou l'astuce pouvaient faire naître une sorte de courage dans les cœurs des soldats Musulmans…
A ce moment-là le Prophète de Dieu m'ordonna de me battre avec lui. Avant que je puisse me diriger vers le champ de bataille, il m'honora lui-même avec une attention toute particulier: il fit mon turban, attacha cette épée- que vous voyez en ce moment-même- à ma ceinture, et avec sa sainte main, donna un coup à la poignée de Zulfigar!
Je sortis de mon camp, et me dirigeai vers Amro…
Les médinoises, en prévoyant un triste sort pour moi, pleuraient par pitié pour ma personne…Elles craignaient que je fusse tué en un clin d'œil, par sa main terrible…
Mais Dieu Omnipotent voulut qu'Amro fût tué par ma main!
Ce même guerrier courageux et brave, que dans toute l'Arabie n'avait pas de pareil!
Il faut admettre que lui aussi de son côté, me donna un coup très violent sur la tête [Ali montra sa tête]…
Ainsi Dieu, par le combat que je fis, me rendit victorieux, et une autre défaite s'ajouta aux défaites des polythéistes et des hérétiques…
N'était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: Si, c'était bel et bien ainsi, ش Commandant des croyants.
Et l'homme juif, accepta la cinquième épreuve aussi.
Mais le signe d'un changement de traits se faisait voir de plus en plus nettement. L'homme était tout agité, et au lieu de continuer à fixer le commandant des croyants de son regard brulant et tourmenté, il baissa la tête, et ne proféra mot…
VI- Ghazwatu Heybar (l’an 7 de l’hégire)
Je me souviens parfaitement bien du jour où, en compagnie de l’Envoyé de Dieu, nous nous approchâmes du châteaufort de Heybar…
Là, auprès des juifs, il y avait les guerriers de Quraychite et d’autres hommes encore. Ils avaient rassemblé une grande armée, et tous les soldats de la cavalerie, se trouvaient à l’intérieur de ce chateaufort invincible, prêts à nous tirer dessous…
Durant le combat à deux, ils s’avançaient un par un, et demandaient à nos combattants de se battre avec eux. Mais de notre coté, tout homme qui sortait de son rang pour le combat, trouvait la mort. Jusqu’à ce que les yeux devinrent tout rouges, à force de la colère…
Après cela, les Musulmans furent invités à se battre en groupe. Mais pendant ce temps aussi, tout homme pensait uniquement à sauver sa propre vie. Finalement, des hommes se tournèrent vers moi et me dirent:«ش, Abul Hassan! Lève-toi!»
Le Messager de Dieu, m’envoya de nouveau vers l’ennemi.
Dans les combats que je menai, en ce jour, personne ne put résister à moi! Tout guerrier qui osait s’aventurer, trouvait la mort. Tout guerrier ennemi qui se tint devant moi, dut tomber inévitablement dans la poussière! Après cela, je tins ferme, et je devins de fer devant les soldats ennemis. Comme un lion qui serre sa proie dans ses poings, je les tenais ferme, sans les relâcher. Quand les juifs virent cela, ils se réfugièrent vers le chateaufort, et fermèrent le grand portail de l’entrée. Mais j’empoignai le portail de Heybar, et je le retirai du sol, et l’envoyai voler au loin![1]
Ensuite, tout seul, j’entrai au chateaufort…
Là, je tuai tout homme qui voulait résister, et je pris les femmes en prisonnières, jusqu’à ce que je pus conquérir la cité, tout seul. Et cela, quand personne excepter Dieu Omnipotent ne vint à mon aide.
N’était-ce point ainsi…?»
Et tous de répondre:«Si, c’était bel et bien ainsi, ô commandant des croyants.»
Et l’homme accepta la sixième épreuve.
Mais il avait pâli entre temps, et baissé la tête, pendant qu’il était honteux des faits et gestes de ses coreligionnaires.
Il comprenait profondément toutes les difficultés qu’Ali avait dû faire face pendant cette guerre, et en son fort intérieur, il admirait énormément Ali en silence…
VII- L’annonciation de la sourate d’exemption
(L’an 9 de l’hégire)
Quand le Messager de Dieu partit vers la Mecque pour la conquérir, il aimait beaucoup inviter ses concitoyens à se convertir en Islam, comme il l’avait déjà fait au passé, et répéter cette invitation pour une dernière fois.
Pour cela, il écrivit une lettre pour ses concitoyens.
Dans cette lettre, il les invitait à arrêter toute guerre et tout combat contre eux. Il les fit craindre la Colère de Dieu, et leur promit qu’il ignorerait leurs actions passées, et leur fit espérer pour le Pardon Divin.
A la fin de la missive, il ajouta la sourate d’Exemption, pour leur connaissance.
Il proposa à tous ceux qui l’entouraient, la mission de porter et de délivrer cette missive aux habitants de la Mecque, et de réciter à haute voix, ladite sourate.
Il les invita à accepter cela, mais tous ceux qui l’entouraient, refusèrent cette mission par trop périlleuse, et chacun à sa mode, essaya de se soustraire à cette ambassade trop délicate et trop dangereuse.
Quand le Messager de Dieu vit cette réaction, il invita un homme [Abou Bakr], et lui donna cette mission.
Mais après le départ d’Abou Bakr, l’Ange Gabriel descendit du Ciel, et lui dit:«ش Mohammad! Cette mission est une chose que seul toi et les tiens pouvez l’exécuter. A part vous, cela ne pourra se faire.»
Alors le Messager de Dieu m’appela à ses cotés, et m’ordonna de rejoindre Abou Bakr au plus vite, et de lui réclamer la sourate d’Exemption, et de la porter personnellement, pour la réciter moi-même à haute voix, aux habitants de la Mecque[2].
G’obéis et exécutai tout cela. Ensuite, j’entrai dans la ville de la Mecque.
Que dire…?
Une ville, où on m’aurait volontiers déchiqueté et déchiré les membres avec le plus grand plaisir, s’ils avaient eu la liberté d’agir à leur guise, pour montrer leur extrême haine et leur inimité envers ma personne…
Ces hommes avaient une telle haine contre ma personne, et ressentaient une telle rancune contre moi, qu’ils étaient prêts à offrir leur vie, leur épouses, leurs enfants et leur fortune, pour avoir le plaisir de me tuer…
Mais je délivrai quand même le message de l’Envoyé de Dieu, et leur lus à haute voix sa missive.
Après cela, ils me menacèrent de mort. Certains d’autres se promirent beaucoup de choses, et certains d’autres étaient fâchés, et exprimaient clairement et ouvertement leur inimité de longue date, envers ma personne.
Mais je terminai ma mission, comme il se devait.
N’était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: «Si, c’était bel et bien ainsi, ô commandant des croyants.»
Et l’homme accepta la dernière épreuve.
A ce moment-là, Ali se tourna vers l’homme et lui dit:
«Ces sept évènement, se produisirent durant le temps où le Messager de Dieu était encore en vie.
Je fus éprouvé par Dieu, et à chaque occasion, il me trouva soumis et obéissant à Ses Commandements.
Ainsi, il ne me donna aucun partenaire dans l’accomplissement de tous ces faits. Et si j’avais du temps, je vous dirais d’autres choses.
Mais Dieu Omnipotent, a interdit la vantardise aux hommes.»
L’homme juifs, ne pouvait plus proférer la moindre parole, tant étaient grandes sa joie et son excitation!
Son cœur battait la chamade, et il avait envie de s’envoler, dans le ciel de ses désirs.
Si à ce moment-là, les compagnons intimes du Messager de Dieu qui se trouvaient là, n’avaient pas ouvert la bouche pour exprimer leur admiration, il se serait mis à pleurer à chaudes larmes, car il se sentait très proche de son ultime souhait, et ne pouvait plus supporter le silence…
Les Témoins Historiques
Après que le commandant des croyants eut fini de parler, ceux qui avaient été les compagnons intimes du Messager de Dieu, et qui entouraient Ali, se mirent à parler et dirent: «Tu as dit juste, ô commandant des croyants!
Nous jurons au nom de Dieu que tout ce que Dieu n’a pas accordé aux autres hommes, il les a tous accordés à toi!...
Non seulement pour ce que tu as été le parent du Messager de Dieu, mais aussi pour avoir eu la félicité et le bonheur d’avoir été le frère du Messager de Dieu!
Et le fait que ta position est comme la position de Haroun, aux cotés de son frère Moise! Et aussi ta supériorité indéniable, est inconditionnelle sur tous les autres hommes, dans toutes les guerres et tous les évènements survenus en tout temps!
Ainsi, Dieu Omnipotent a mis en provision, tout ce que tu nous as racontés, et tout ce que tu as omis de divulguer, sur ton compte. Et Il n’a fait participer aucun Musulman en tout cela, et personne n’est ton partenaire en tout cela! Nous, qui étions les proches compagnons du Messager de Dieu, nous certifions et témoignons cela, et les générations futures témoigneront aussi de leur côté![3]
Ils dirent ensuite: «ش commandant des croyants! Raconte-nous maintenant les sept tourments que tu as dû supporter après la disparition du Messager de Dieu, et dont tu as fait preuve de patience, de soumission et d’obéissance…»
Si nous avions la permission [morale], nous les aurions énumérés un par un, par la connaissance et la certitude que nous possédons sur ce sujet. Mais nous préférions les entendre de ta propre bouche.
Comme les occasions que tu as énumérées, durant le temps où vivait encore notre Envoyé de Dieu, maintenant raconte-nous les autres, et dis-nous comment tu as dû faire preuve de patience et de soumission…»
Ali se tourna vers l’homme et lui dit:«ش, frère juif! Dieu Omnipotent, après la disparition du Messager de Dieu, m’éprouva par sept fois, et dans chacune de ces épreuves, Il me trouva patient et soumis.»
[1]- Dans une autre place, L’Imam Ali dit: “ Je jure au nom de Dieu que je n’ai pas retire le portail de Heybar avec la force et la puissance physique de mon corps, mais j’ai pu faire cela, grâce à une puissance céleste et Divine, et un souffle qui avait été illuminé avec la Lumière Divine, et je fus ainsi approuvé!» Bihâr Anwar volume 40
[2]- Dans un hadiths, Ali se tourne vers Salman et Abou Zar et leur dit: «Comment est-ce possible qu’un homme qui ne reçut point la permission de réciter une sourate et de lire une lettre à haute voix, par manque de mérite, pouvait mériter d’être l’Imam d’un peuple…?» [Bihâr Anwar- volume26]
[3]- Nous aussi, nous certifions et témoignons tout cela, et prenons Dieu Omnipotent comme notre Témoin! [Auteur de ce, livre, traductrice de ce livre, éditeur de ce livre]
L'imam de La Mecque veut criminaliser l'incitation à la haine religieuse
L'imam de La Mecque, premier lieu de l'islam, a demandé vendredi à ce que soit criminalisée l'incitation à la haine religieuse, après la diffusion d'un film islamophobe et la publication de caricatures du prophète Mohammad (P).
"Nous appelons le monde (...) à promulguer un code d'honneur et une loi contraignante pour interdire et criminaliser toute atteinte aux prophètes et aux religions monothéistes", a annoncé cheikh Saleh Ben Mohamed al-Taleb dans son sermon lors de la prière hebdomadaire dans la grande mosquée de La Mecque. "Que les hommes politiques et les décideurs sachent que les réactions des peuples sont incontrôlables (...) lorsque la nation est humiliée dans ses symboles sacrés", a-t-il ajouté, invitant "les sages" en Occident à "empêcher ceux qui allument des incendies". "Nous préconisons le dialogue, la compréhension et la tolérance, mais cela sera vain si l'on continue à perpétuer la haine (...) contre l'islam, son prophète et les musulmans", a-t-il encore dit. L'imam de La Mecque a critiqué les réactions violentes de musulmans au film amateur américain "Innocence of Muslims", qui ont fait des dizaines de morts dans plusieurs pays du monde. "Dans leurs réactions, les musulmans doivent montrer leur bonté", a-t-il dit en conseillant à ses coreligionnaires d'agir pour "mieux faire connaître le prophète en utilisant les réseaux sociaux" sur internet. "Les musulmans doivent réaliser qu'ils n'ont pas besoin de nouveaux incidents qui freinent la progression de l'islam" dans le monde, a-t-il souligné. Il a critiqué la liberté d'expression, invoquée dans la publication mercredi en France de caricatures de Mahomet par le journal satirique Charlie Hebdo. "Depuis quand la liberté d'expression signifie une agression sans limites ou restrictions ?", s'est-il demandé, ajoutant: "Pourquoi cette liberté d'expression n'est pas évoquée lorsqu'il s'agit de la négation de l'Holocaute?". L'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus sacrés de l'islam à La Mecque et Médine, avait condamné "Innocence of Muslims", mais aussi les violences qu'il a entraînées, notamment des attaques contre des représentations américaines.
"Il n'y a pas de solution militaire au problème syrien"
Ki Moon et Paneta contre une solution militaire en Syrie
"J'appelle tous les pays influents à persuader toutes les parties (en Syrie) qu'il n'y a pas de solution militaire à cette crise", a déclaré mercredi soir le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon lors de la réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies pour le Proche-Orient.
Ajoutant que, la situation en Syrie représente une menace pour toute la région du Proche-Orient
D’autre part, le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta a déclaré « qu’une intervention militaire en Syrie, serait une grave erreur ».
Affirmant que « les Etats-Unis coopèrent avec la communauté internationale en vue d'aider les forces d'opposition et d'apporter l'aide humanitaire aux syriens ».
Selon lui, « il est toujours possible de régler le conflit syrien par des moyens diplomatiques, et notamment par un renforcement des pressions exercées sur le président Bachar el-Assad. »
une opération pour déclencher la guerre contre l’Iran!
Un lobbyiste pro-Israélien propose une opération sous faux drapeau pour déclencher la guerre contre l’Iran
Vendredi 21 septembre 2012, durant la séance de questions au forum de l’ Institut pour la Politique au Proche Orient de Washington dont le sujet était « Comment construire la coordination Américano-Israélienne pour empêcher l’Iran d’accéder à l’arme atomique », le directeur de recherche d’un think thank pro-Israélien a suggéré qu’une attaque de type Pearl Harbour pourrait être nécessaire pour faire entrer les Etats-Unis en guerre contre la république Islamique.
«Franchement, je pense que le déclenchement de la crise sera difficile à obtenir», a déclaré Patrick Clawson, en réponse à une question sur ce qui se passerait si les négociations avec Téhéran échouent. «Et il est très difficile pour moi de voir comment les États-Unis ... euh ... Le Président peut nous amener à la guerre avec l'Iran.»
En conséquence, Clawson ajouta qu'il a été amené à conclure que «la manière traditionnelle pour l'Amérique d’entrer en guerre est ce qui serait le mieux pour les intérêts américains.»
Curieusement, il se mit à raconter une série d'incidents controversés de l'histoire américaine - l'attaque sur Pearl Harbor, le naufrage du Lusitania, l'incident du golfe du Tonkin, et l'explosion de l'USS Maine - que les présidents américains «ont dû attendre» avant de pouvoir prendre la décision de faire entrer l'Amérique en guerre.
«Et puis-je souligner que M. Lincoln ne pensait pas pouvoir appeler l'armée fédérale jusqu'à ce que Fort Sumter soit attaqué », a poursuivi Clawson, «et c'est pourquoi il a ordonné au commandant du fort Sumter de faire exactement ce que la Caroline du Sud avait dit qui causerait une attaque.»
«Donc, si, en fait, les Iraniens ne veulent pas s’engager», a conclu le lobbyiste américano-israélien avec un sourire, « il serait mieux que quelqu'un d'autre commence la guerre. «Les gens voient les sous-marins iraniens périodiquement descendre ...... un jour l'un d'eux pourrait ne pas remonter ..... ». Ce qui a déclenché les rires de l’assistance.
Patrick Clawson est directeur de recherche et responsable des questions de sécurité concernant l'Iran de l'Institut pour la Politique au Proche Orient. Persanophone, il est l'auteur ou l'éditeur de dix-huit livres et études sur l'Iran, ainsi que plus de ١٥٠ articles sur le Moyen-Orient. Auparavant, il a servi à la National Defense University, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, entre autres institutions.
Ayman Sharawna est devenu aveugle, après 88 jours de grève de la faim
Ayman Sharawna est presque totalement aveugle et souffre de graves problèmes rénaux et de pertes de mémoire après 88 jours de grève de la faim dans une prison israélienne, ont déclaré ce mercredi les groupes de défense des droits de l’homme.
Sharawna, âgé de 37ans, a perdu la vision de son œil gauche et 80 pour cent de la vision de son œil droit, a déclaré lundi un avocat qui lui a rendu visite.
Fares Ziad, un avocat d’Addameer, organisation de défense des droits des prisonniers, a ajouté que Sharawna avait refusé même de boire de l’eau pendant cinq jours après que les autorités israéliennes aient refusé de le libérer, perdant alors très rapidement sept kilos.
Chantage aux médicaments
L’administration pénitentiaire israélienne a refusé à Sharawna tout traitement médical, insistant sur le fait qu’il ne pourrait recevoir des médicaments pour soulager les fortes douleurs dorsales qu’il ressent, qu’à la condition qu’il cesse sa grève, a déclaré Addameer dans un communiqué.
Addameer et le groupe Al-Haq de défense des droits de l’homme, ont exprimé leur « profonde inquiétude » pour la vie de Sharawna à la suite de la grave détérioration de son état de santé.
Sharawna, qui est le père de neuf enfants, est détenu sans inculpation ni accusation.
Il a été arrêté à nouveau le 31 janvier pour des raisons inconnues, après qu’il ait été libéré en octobre 2011 dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas. Auparavant, il avait passé déjà 10 ans dans une prison israélienne.
Les audiences des tribunaux dans le cas de Sharawna ont été reportées à plusieurs reprises, a fait savoir Addameer.
Lors de son enlèvement en janvier, les soldats israéliens ont saisi des documents au domicile de Sharawna dans le village de Dura, près d’Hébron, y compris les papiers liés à son amnistie.
"Non à l'ingérence étrangère dans les affaires syriennes"
Le patriarche Grégoire III Lahham, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour les Grecs Catholiques a réitéré son rejet catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie.
Dans une interview télévisée, le patriarche Lahham a condamné les actes de meurtre et d'enlèvement perpétrés par les groupes terroristes armés contre les citoyens innocents, soulignant que deux curés ont été disparus depuis plus de 70 jours.
Le patriarche Lahham a souligné avoir visité nombre de villes et de régions syriennes, soulignant qu'il communique quotidiennement avec les citoyens syriens qui affirment la présence des personnes armées étrangères dans les rangs des groupes terroristes armés.
Il a mis en exergue l'importance de la consécration de la réconciliation nationale, tout en mettant l'accent sur la création d'un ministère chargé des affaires de la réconciliation nationale entre les différents courants en Syrie.
Jeux d’influence derrière « L’Innocence des musulmans »
Le grand jeu israélien se poursuit derrière les manifestations et réactions au film « L’Innocence des musulmans ». Cependant l’entrée en scène du Hezbollah renverse la donne et pourrait conduire Tel-Aviv à interrompre cette opération.
Les réactions internationales au film de « Sam Bacile » sont de plus en plus incompréhensibles si on les prend au premier degré, en ignorant qui sont les commanditaires et quels sont leurs objectifs.
Cette provocation au choc des civilisations est très différente des précédentes. Il ne s’agit pas ici de stigmatiser l’islam auprès des populations occidentales pour susciter une haine à l’encontre des musulmans, mais de s’adresser aux musulmans pour les injurier et susciter chez eux une haine des occidentaux. Ce n’est pas de l’« islamophobie », mais de l’« islam bashing ». L’objectif est de provoquer la colère des musulmans et de l’orienter vers des cibles précises : ceux qui aux USA ou parmi leurs alliés veulent interrompre le cycle de guerres débuté le 11 septembre 2001.
On ignore toujours si L’Innocence des musulmans existe en entier. Pour le moment, on ne connaît que 13 minutes de ce film qui sont devenues injurieuses à l’encontre de l’islam après que l’on en ait modifié la bande sonore. D’abord placée sur YouTube, cette bande vidéo n’a eu l’impact attendu que lorsqu’elle a été diffusée en arabe par la télévision salafiste Al-Nas. Des groupes salafistes ont alors réagi avec violence, mais au lieu d’attaquer leur télévision ou ses financiers saoudiens… ils s’en sont pris aux représentations diplomatiques états-uniennes.
Le département d’État avait été averti le 9 septembre —c’est-à-dire deux jours avant la diffusion du film par la télévision salafiste— que plusieurs de ses ambassades seraient attaquées le 11. Cependant cette alerte n’a pas été prise au sérieux et le personnel diplomatique n’a pas été informé du danger. Le département d’État s’attendait à des manifestations anti-américaines commémoratives des attentats du 11 septembre 2011, pas à la relance de cette logique.
Il est désormais établi que, derrière la foule de Benghazi, un commando était prêt pour attaquer le consulat, puis, à attaquer la villa sécurisée prévue pour servir de position de repli en cas de problème grave.
La cible de cette opération était l’ambassadeur US en Libye, Chris Stevens. Ce spécialiste des affaires proche-orientales au département d’État était connu pour ses positions certes impérialistes US, mais anti-sionistes. Ainsi que l’a confirmé le négociateur spécial palestinien Saeb Erekat en déplorant la mort d’un diplomate qui avait beaucoup fait pour comprendre et faire entendre à Washington le point de vue du peuple palestinien.
Une seconde cible devrait être choisie pour punir la France de s’être alignée sur les positions US. Paris refuse en effet de se laisser entraîner dans une guerre contre l’Iran et refuse également de s’engager un peu plus dans le bourbier syrien. À cet effet, une nouvelle provocation a été ourdie en utilisant une revue satirique qui relaie depuis des années le point de vue néo-conservateur dans les milieux de la gauche française. Anticipant les conséquences, la France a immédiatement interrompu le fonctionnement de vingt de ses ambassades et déployé un lourd système de sécurité.
Dans son pays, le gouvernement français s’est présenté comme garant de la liberté d’expression. À ce titre, il défend le droit des adversaires de l’islam à la caricature blasphématoire. Toutefois, se contredisant lui-même, le même gouvernement a annoncé l’interdiction de toute manifestation hostile au film ou au journal déniant ainsi la liberté d’expression des défenseurs de l’islam.
Pourtant, dans la tradition française, la liberté d’expression s’entend comme une condition préalable de la démocratie. Elle s’accompagne donc de l’interdiction de l’injure et de la diffamation qui viennent perturber le débat démocratique. Or, la caractéristique principale de L’Innocence est qu’il ne rapporte aucun fait historique et ne présente aucune critique de l’islam. Il se compose exclusivement de scènes injurieuses. Et l’insulte n’est pas un droit de l’homme.
Revenons au plan géopolitique. L’Innocence des musulmans rappelle l’opération conduite autour des Versets sataniques. C’était en ١٩٨٨, l’Iran venait de triompher seul de l’Irak, massivement soutenu par les Occidentaux. En quelques années, l’imam Khomeini avait transformé un peuple colonisé en une nation de guerriers. Il puisait dans sa religion la force qui lui avait permis de transformer son pays et de vaincre. Pour casser cette dangereuse révolution islamique, le MI٦ avaient commandé un ouvrage à l’écrivain britannique Salman Rushdié. Rouhollah Khomeini publia immédiatement un décret religieux le condamnant à mort. La campagne s’arrêta instantanément et la condamnation, bien que maintenue, ne fut pas exécutée.
Cette fois, Téhéran se devait de réagir avec la même promptitude. Mais il était piégé : en condamnant le film, il faisait le jeu de ceux qui font pression pour que Washington entre en guerre contre l’Iran. La solution tactique réside dans l’intervention de nouveaux protagonistes. Dans un premier temps, l’Ayatollah Ali Khamenei a condamné le film en rappelant que l’ennemi, c’est le sionisme. Puis, dans un second temps, Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, s’est positionné pour prendre la tête du mouvement. À Beyrouth, dans un discours enflammé, devant une foule galvanisée, il a placé ceux qui répandent ces insultes devant leurs responsabilités.
L’entrée en lice du Hezbollah modifie profondément la donne. On passe d’exactions commises par des groupuscules salafistes désordonnés, facilement manipulés par Israël, à une mise en garde par une vaste organisation structurée, disposant de cellules en ordre de bataille dans de nombreux pays. Cette fois, c’est Tel-Aviv qui est piégé : il a perdu le contrôle du mouvement de protestation qui peut à tout instant se retourner contre lui.
De son côté, pour se sortir d’affaire, l’administration Obama a multiplié les déclarations apaisantes à l’intention des musulmans. Mais, avec un manque total de solidarité, elle a aussi condamné les contradictions françaises en espérant détourner ainsi vers Paris la foudre qui la frappe.
Quoi qu’il en soit, Benjamin Netanyahu ne relâche pas la pression. Il a sommé Barack Obama de tracer une ligne rouge devant les ambitions nucléaires militaires qu’il attribue aux Iraniens, et d’entrer en guerre lorsque Tel-Aviv pensera qu’ils la franchissent.
Un journaliste de la chaîne iranienne Press TV tué en Syrie
Un journaliste de la chaîne anglophone iranienne Press TV a été tué par un tireur embusqué et le chef du bureau de la télévision arabophone Al-Alam à Damas a été blessé mercredi dans la capitale syrienne, ont rapporté leurs employeurs.
Le correspondant de Press TV (...) a été tué par un tir de sniper des robelles dans la capitale syrienne, annonce Press TV sur son site. Press TV et Al-Alam indiquent sur leur site que le chef du bureau d'Al-Alam à Damas Hussein Mortada a été blessé.
Obama : « la pression que mène Israël est un vacarme que j’ignore »
Pour la première fois le président américain Barack Obama révèle ouvertement le conflit de son pays avec le gouvernement de l’occupation sioniste pour prouver à Netanyahu et l'entité que la sécurité nationale américaine est la plus importante que les décisions téméraires des dirigeants israéliens. Décrivant la pression qu’exerce l’entité israélienne comme le vacarme qui doit être ignoré.
De nombreuses données et faits, indiquent la profondeur du conflit israélo-américain à propos de la question iranienne et du nucléaire pacifique qui soulève la spéculation et des questions sur l'avenir de la région qui se penche tantôt vers le calme et tantôt vers l'escalade militaire et politique !
Bien que tout au long de l'histoire les candidats américains essayaient en permanence de courtiser l'entité sioniste afin de remporter les votes du lobby sioniste aux Etats-Unis, la politique que le président américain Barack Obama entame aujourd'hui a tendance à ne plus se soumettre à la volonté de Netanyahou à propos de l'Iran.
Les tentatives israéliennes n'hésite pas à mendier les américains parfois, et faire pression sur eux à d'autres moments, dans ce cadre l'ambassadeur sioniste en Amérique est arrivé à Tel Aviv pour consulter les dirigeants sioniste sur la manière de convaincre l'Amérique d'adopter des lignes rouges sur la base de trois piliers relatifs à l'uranium iranien: la quantité, la fréquence et le degré d'enrichissement, ce qui garantit selon les sionistes que l’Iran ne se procure pas d’une puissance nucléaire.
En revanche, pour la première fois, le président américain a révélé explicitement la crise de son pays avec le gouvernement de l'entité sioniste dans une interview sur la chaîne américaine CBS dans un programme intitulé «٦٠ Minutes», Obama a déclaré fermement que «quand il s'agit de décisions relatives à la sécurité nationale, la pression que je ressens est celle qui me pousse à tout faire pour le bien du peuple américain et j'ai l'intention de repousser tout vacarme qui résonne. "
Par ailleurs Obama avait évité de rencontrer Netanyahu en marge de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies et auquel ils participent malgré cela il a annoncé hier lors d’une interview que l’entité sioniste est «l’un des alliés les plus proches ».
Sur le champ, Mit Romney, le candidat républicain a critiqué la négligence de Netanyahu de la part du président Obama en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, en disant: «La décision du président de ne pas rencontrer Netanyahu, le premier ministre d'Israël, à l'Assemblée générale des Nations Unies, est une mauvaise décision qui envoie un message à travers le Moyen- Est que nous nous éloignons de nos amis »
L'entité sioniste disparaitra en cas de guerre avec l'Iran
Les Israéliens redoutent la disparition de leur Etat, en cas de guerre contre l’Iran
La majorité des Israéliens ont craignenet sur l’existence de l’entité sioniste à l’issue d’une guerre avec l’Iran dont ils prédisent le déclenchement l’année prochaine.
Selon un sondage d’opinion, publié par le journal israélien Haaretz ce jeudi, les résultats révèlent que le public a peur et terrorisé, et que cela doit susciter l’inquiétude de Benyamin Netanyahu qui promet d’attaquer l’Iran, et d’Ehud Barak qui prétend que le nombre des tués israéliens lors d’une guerre avec l’Iran ne dépassera pas les 500 victimes.
Parallèlement, les chefs de l’armée et des appareils sécuritaires ont mis en garde contre les résultats catastrophiques d’une guerre, menée d’une manière unilatérale par l’entité sioniste.