
تقي زاده
L'Iran appelle à la fin immédiate des violences meurtrières dans la capitale libyenne
L’Iran a exprimé ses inquiétudes quant à la poursuite des affrontements armés meurtriers dans la capitale libyenne Tripoli, appelant à la fin immédiate des violences et des effusions de sang.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fait ces déclarations ce jeudi 15 mai dans un contexte d’informations faisant état d’affrontements entre le groupe armé Radaa et la brigade 444, fidèle au Premier ministre Abdulhamid al-Dbeibeh, à Tripoli.
Il a exhorté toutes les parties impliquées dans les confrontations à contribuer à rétablir le calme en Libye, à poursuivre la voie du dialogue et de l’interaction pour résoudre leurs différends et à ne pas permettre une ingérence étrangère destructrice dans les affaires de la Libye.
Le porte-parole a également exprimé sa sympathie aux familles des personnes tuées et blessées dans les violences.
Pezeshkian face aux accusations de Trump: « Les menaces ne fonctionnent pas contre la nation iranienne »
Le président iranien Massoud Pezeshkian a fermement rejeté les récentes accusations et menaces proférées par son homologue américain, Donald Trump à l’encontre du pays, affirmant que la République islamique ne se laisserait pas intimider par ces provocations et resterait résolue dans sa quête du développement national et de la paix régionale.
Pezeshkian a fait ces remarques le mercredi 14 mai lors d'une réunion avec les élites et les intellectuels de la province de Kermanshah, située à l'ouest de l'Iran, dans le cadre de son cinquième voyage provincial.
Ces déclarations interviennent après la visite du président américain Donald Trump en Arabie saoudite mardi, lors de laquelle il a accusé l’Iran d’être à l’origine de l’instabilité dans la région.
Le chef de l’exécutif iranien a remis en question la crédibilité de telles accusations, soulignant, entre autres, la crise humanitaire à Gaza, causée par le soutien américain à l'agression israélienne continue.
Opération de représailles en Cisjordanie : le Hamas affirme que les Palestiniens continueront de se battre contre Israël
Le mouvement de résistance islamique palestinien Hamas a salué une opération de représailles en Cisjordanie occupée, affirmant que les Palestiniens continueraient de lutter contre les crimes et les complots israéliens visant à s'accaparer davantage de terres.
Le Hamas a fait cette annonce mercredi, après qu'un véhicule passant a essuyé des tirs près de Bruqin, ville du gouvernorat de Salfit, au centre de la Cisjordanie.
Deux colons israéliens ont été blessés lors de l'attaque, dont l'un a succombé à ses blessures à l'hôpital.
Génocide à Gaza : Israël admet que la majorité des victimes de sa campagne militaire sont des civils
L’armée israélienne a officiellement reconnu que près de 82 % des personnes tuées à Gaza depuis la rupture du cessez-le-feu le 18 mars sont des civils non impliqués dans la guerre, a rapporté le média israélien HaMakom HaKhi Ham.
Selon des sources israéliennes, depuis la violation par Israël de la trêve, au moins 2 780 Palestiniens ont été tués, dont 2 280 civils, tandis que 500 autres ont été identifiés comme « combattant ».
Le ratio de 4,5 civils tués pour chaque combattant présumé est bien pire que celui de nombreuses autres guerres des dix dernières années, a rapporté Drop Site.
L'Observatoire Euro-Med des droits de l'Homme estime quant à elle que le bilan est encore plus lourd, affirmant que 14 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués pour chaque combattant de la Résistance.
Téhéran qualifie d’insultants les propos de Trump et dénonce la complicité des États-Unis dans les atrocités israéliennes
Le ministère iranien des Affaires étrangères a fermement rejeté les remarques insultantes formulées mardi par le président américain Donald Trump à l'encontre de la République islamique, les qualifiant de « fausses, source de division et trompeuses».
Dans un communiqué publié mercredi, le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les accusations de Trump comme une tentative de falsifier la réalité de la région et d’imputer la responsabilité des événements à Téhéran.
Il a également décrit les allégations de Trump comme une manœuvre censée détourner l'attention des crimes en cours commis par le régime israélien, l'allié le plus proche des États-Unis dans la région de l’Asie de l’Ouest, et de la complicité de Washington dans les atrocités israéliennes.
Le Hamas condamne l'utilisation de la famine comme arme de guerre contre plus de deux millions de Gazaouis
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a fermement condamné l'utilisation de la famine par Israël comme méthode de guerre contre plus de deux millions de Palestiniens à Gaza.
Dans un communiqué publié ce mercredi 14 mai, le Hamas a noté que le régime d'occupation de Tel-Aviv a imposé un blocus complet sur Gaza depuis plus de soixante-dix jours, consécutifs, empêchant l’acheminement des besoins essentiels tels que la nourriture, les médicaments, l'eau et le carburant vers cette zone.
Ce blocus s’inscrit dans le cadre de d'une offensive militaire de plus en plus brutale et intensifiée, qui, dans son ensemble, équivaut à un acte de génocide perpétré ouvertement et en toute impunité par les forces israéliennes sous le regard indifférent de la communauté internationale.
Emmanuel Macron dénonce la situation dans la bande de Gaza : « ce qui est fait, c’est une honte »
Le président français Emmanuel Macron a fermement dénoncé la politique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Gaza, la qualifiant de « honte » et d’« inacceptable ».
Dans une récente interview à la chaîne de télévision TF1, Macron a déclaré que la politique de Netanyahu concernant l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza était honteuse.
Il a déclaré que les Européens devraient envisager d’accroître les sanctions contre Israël.
« C’est terrible (…). Il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de médicaments. On ne peut plus sortir les blessés », s’est ému le chef de l’Etat français, répondant au témoignage d’un médecin urgentiste qui s’est rendu, à deux reprises, dans l’enclave. « Je le dis avec force, ce que fait, aujourd’hui, le gouvernement de Benjamin Nétanyahu est inacceptable », a insisté Emmanuel Macron, offensif à l’égard du gouvernement de l’Etat hébreu au moment où même le président américain, Donald Trump, semble prendre ses distances avec le premier ministre israélien.
Macron a déclaré qu’il avait lui-même visité la frontière entre l’Égypte et Gaza plus tôt cette année, où il avait constaté que « toute l’aide que la France et d’autres pays fournissent » est « bloquée par les Israéliens ».
« C’est un drame et c’est horrible. Moi, mon boulot, c’est de tout faire pour que cela s’arrête », a-t-il expliqué précisant que la possibilité de revoir les accords de coopération de l’Union européenne avec Israël était sur la table.
Le président français a, une nouvelle fois, critiqué le blocus de l’aide humanitaire par Israël, expliquant que seuls les États-Unis ont « le levier ».
« En vrai, celui qui a le levier c’est le président Trump. Moi j’ai eu des mots très durs, je me suis fâché avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, mais la France, seule et même avec les autres alliés européens, on peut mettre toute la pression du monde, il ne dépend pas de nous. Il dépend des armes américaines », a-t-il ainsi martelé.
Refusant de reprendre la qualification de « génocide », car « ce n’est pas à un responsable politique d’employer ces termes, mais aux historiens », a-t-il expliqué, Emmanuel Macron a dépeint un « drame humanitaire inacceptable, horrible. »
Nucléaire: la réunion de l’Iran avec la troïka européenne se tiendra vendredi à Istanbul
Téhéran et les parties européennes à l’accord nucléaire de 2015 tiendront ce vendredi 16 mai le quatrième cycle de négociations sur la relance du pacte, a fait savoir ce mercredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.
Il a indiqué que la réunion se tiendra au niveau des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des pays à Istanbul, en Turquie.
L’ordre du jour principal de la réunion est la poursuite des consultations avec l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, notamment concernant les négociations indirectes entre Téhéran et Washington.
L’Iran et la troïka européenne ont tenu jusqu’à présent trois cycles de négociations sur le dossier nucléaire iranien.
Il était initialement prévu qu’un nouveau cycle de négociations entre l’Iran et l’Europe se tienne à Rome le 30 avril, avant le quatrième cycle de négociations entre l’Iran et les États-Unis. Toutefois, en raison du report de ce tour, la réunion avec l’Europe a également été retardée.
L'UE approuve un nouveau paquet de sanctions contre la Russie et met en garde contre des mesures supplémentaires
L’Union européenne a adopté de nouvelles sanctions contre la Russie, tout en avertissant de mesures supplémentaires si Moscou n’accepte pas un cessez-le-feu en Ukraine.
La présidence polonaise de l’UE a confirmé que les 27 États membres de l’UE avaient donné leur feu vert aux sanctions lors des négociations à Bruxelles.
Le paquet de sanctions, dont l’approbation officielle est prévue mardi, cible près de 200 nouveaux navires fantômes utilisés par la Russie et une trentaine d’entités accusées d’avoir aidé Moscou à contourner les sanctions déjà mises en œuvre.
Les entreprises basées au Vietnam, en Serbie, en Turquie et dans d’autres pays sont confrontées à de nouvelles restrictions en raison de leur implication présumée dans la fourniture d’équipements militaires aux forces russes.
En outre, des dizaines de responsables russes rejoindront la liste existante de près de 2 400 personnes et entités soumises au gel des avoirs et aux interdictions de voyager de l’UE.
Les ambassadeurs des 27 ont averti Moscou qu’il s’exposerait à de lourdes sanctions économiques s’il n’acceptait pas une proposition soutenue par les États-Unis visant à mettre fin à la guerre en Ukraine pendant un mois.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a averti mardi la Russie que de nouvelles sanctions européennes seraient imposées s’il n’y avait pas de « réels progrès » vers la paix en Ukraine cette semaine.
La France expulse les agents algériens titulaires de passeports diplomatiques
Dans un nouvel épisode de la profonde crise diplomatique Paris-Alger, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué hier mardi le chargé d’affaires algérien à Paris pour lui fait savoir que la France expulsera tous les agents algériens titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa. La décision de Paris fait suite à l’expulsion par Alger de 15 fonctionnaires français.
S’exprimant à l’antenne de la chaîne de télévision BFMTV, mercredi 14 mai, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a fait part de cette décision, en indiquant que Paris se réserve la possibilité de prendre d’autres mesures en fonction de l’évolution de la situation. Cependant, le locataire du Quai d’Orsay n’a pas précisé le nombre d’agents algériens qui seront expulsés.
Ceci intervient alors que l’Algérie avait convoqué dimanche le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Alger pour lui notifier de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien qui étaient en mission de renfort temporaire.