تقي زاده
Le géant du ciment Lafarge jugé pour financement de groupes terroristes en Syrie
Huit ans après le début d’une enquête tentaculaire, le géant français du ciment Lafarge comparaît à partir de ce mardi 4 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris. L’entreprise est accusée d’avoir financé des organisations terroristes afin de maintenir ses activités en Syrie entre 2013 et 2014.
Le procès du cimentier français Lafarge accusé de « financement du terrorisme » et « non-respect de sanctions internationales » en Syrie, s’ouvre ce mardi 4 novembre à Paris et doit durer jusqu’au 16 décembre.
Le géant du ciment comparaîtra en tant que personne morale aux côtés de huit autres accusés, dont quatre de ses anciens dirigeants, deux anciens gestionnaires de la sûreté de l’usine Lafarge en Syrie, et deux intermédiaires.
L’affaire, qui a éclaté en 2016 après que le journal Le Monde a révélé l’existence de financements versés par Lafarge à des groupes terroristes pour maintenir ses activités en Syrie en pleine guerre, a été portée en justice par deux ONG, dont Sherpa et ECCHR (Centre européen pour les droits constitutionnels et humains), qui se sont constituées parties civiles, ainsi que onze anciens salariés syriens.
Pezeshkian a salué les progrès technologiques de l'Iran et a appelé à une augmentation des exportations
Le président iranien Massoud Pezeshkian a salué les progrès acquis dans le domaine des technologies de pointe, appelant à l’amélioration de la qualité et à l’exportation de produits innovants par les entreprises fondées sur le savoir.
Pezeshkian a fait cette déclaration, mardi 4 novembre, lors d’une visite à la 16e édition de l’Exposition internationale de nanotechnologie et à la première Exposition des technologies de pointe au Parc des expositions internationales de Téhéran.
Le président Pezeshkian a souligné l’importance de la rentabilité des produits innovants et de leurs exportations, ajoutant que ces technologies devraient être utilisées pour servir les citoyens iraniens des régions défavorisées du pays.
« Nous devons prendre des mesures concrètes pour améliorer la qualité et soutenir l’exportation de ces produits technologiques », a déclaré M. Pezeshkian, ajoutant que « pour renforcer l’équité en santé, ces produits devront être utilisés pour fournir des services aux citoyens des régions défavorisées du pays ».
Le chantage et les ultimatums de l'Occident ne peuvent pas briser l’Iran (Oulianov)
L’envoyé russe auprès des organisations internationales à Vienne a vivement critiqué les puissances occidentales pour ne pas cesser de recourir aux menaces et à la coercition quant au programme nucléaire iranien, affirmant que de telles tactiques avaient échoué à maintes reprises.
Mikhaïl Oulianov, représentant permanent de la Fédération de Russie à Vienne, a déclaré à l’agence RIA Novosti que les États-Unis et leurs alliés européens n’avaient pas de stratégie cohérente pour dialoguer avec l’Iran au sujet de la non-prolifération des armes nucléaires.
« Tout porte à croire qu’ils sont toujours enclins à recourir au chantage et aux ultimatums. De telles méthodes ne fonctionnent pas avec l’Iran », a-t-il déclaré.
Oulianov a déclaré que la seule voie à suivre est un « dialogue mutuellement respectueux », fondé sur la reconnaissance des droits et des obligations de l’Iran en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Oulianov a tenu ces propos après l’expiration de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait entériné le Plan global d’action conjoint (PGAC) de 2015.
Signé par l’Iran, la Russie, la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, cet accord a levé les sanctions anti-iraniennes en échange des restrictions visant à instaurer la confiance dans le programme nucléaire iranien.
Cependant, Washington a unilatéralement abandonné l’accord en 2018 sous le premier mandat de Donald Trump, qui a réimposé des sanctions et incité l’Iran à réduire progressivement ses engagements au titre du PGAC.
Le ministère de la Santé de Gaza condamne les crimes d'Israël contre les Palestiniens enlevés
Le ministère de la Santé de Gaza a fermement condamné les crimes horribles commis par les forces israéliennes contre les Palestiniens enlevés, dont les corps ont été restitués par le régime.
Dans un communiqué publié le lundi 3 novembre, après la restitution par Israël de 45 corps de Palestiniens enlevés, le ministère a indiqué que les corps retrouvés témoignent de la brutalité et des mutilations infligées aux victimes.
Il a ajouté que le visage de certains enlevés avait été brûlé pour dissimuler leur identité et que leurs organes internes avaient été sauvagement arrachés.
Le ministère a également critiqué les organisations de défense des droits de l’homme et les tribunaux internationaux pour leur silence face aux violations commises par le régime israélien.
France : rassemblement contre la répression du soutien à la Palestine à Bordeaux
À Bordeaux, plusieurs organisations politiques et syndicales appellent à un rassemblement pour dénoncer la répression visant la solidarité avec la Palestine, après la convocation de trois militants, dont le syndicaliste David Pijoan, pour avoir participé à un rassemblement contre l’interception de la flottille pour Gaza par l’armée israélienne.
Un rassemblement aura lieu, ce mardi 4 novembre, devant l’Hôtel de police à 9h30 (heures locales) pour dénoncer la répression de la solidarité avec la Palestine, à l’appel de plusieurs organisations politiques et syndicales. David Pijoan, membre d’Éducation avec Gaza 33 et secrétaire départemental du SNES-FSU, ainsi que deux autres militants, y seront auditionnés par la police dans le cadre d’un rassemblement qui s’était tenu le 8 octobre devant l’Hôtel de ville de Bordeaux.
L’objet du rassemblement était, comme dans de nombreuses villes en France au même moment, de dénoncer l’interception illégale de la flottille pour Gaza par l’armée israélienne ainsi que le génocide en cours. Le syndicaliste et les militants sont convoqués pour répondre de l’« organisation d’une manifestation non déclarée », un délit puni de six mois d’emprisonnement. En mobilisant ce prétexte pour réprimer les participants à la mobilisation, l’État français tente d’intimider la totalité du mouvement bordelais de soutien à la Palestine.
Cette convocation démontre une nouvelle fois toute l’hypocrisie de la reconnaissance de l’État de Palestine par Macron. Alors que, d’une main, il signe des mesures symboliques, il continue, de l’autre main, d’offrir à Israël sa meilleure arme : la répression des soutiens à la Palestine.
Génocide invisible du Soudan : le carnage d’El-Fasher met en lumière les liens entre les Émirats arabes unis et Israël
Par Iqbal Jassat
Des images choquantes de tueries brutales et de massacres de milliers de civils à El-Fasher, dans l’ouest du Soudan, vers la fin d’octobre, semblent avoir réveillé le monde sur un génocide largement invisible qui dure depuis plus de deux ans.
La réalité horrifiante d’une escalade dans cette guerre abominable s’est révélée au grand jour lorsque des images satellite ont mis en lumière l’ampleur des atrocités. Parmi les victimes figuraient des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Bien que le Soudan soit plongé dans l’une des guerres les plus sanglantes d’Afrique depuis avril 2023, une grande partie du monde, y compris des pays africains, a choisi de rester indifférente.
Cela a fait perdurer la souffrance douloureuse de millions de personnes, alors que la bataille menée par les Forces de soutien rapide (FSR) dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti) a transformé le pays en un enfer de mort et de destruction.
Les rapports indiquent que fin 2025, la guerre au Soudan a entraîné la mort des dizaines de milliers de personnes et déplacé plus de 12,6 millions de Soudanais, ce qui en fait la plus grande crise de déplacements au monde à ce jour.
Tragiquement, les systèmes sanitaires et économiques se sont complètement effondrés, et la capitale, Khartoum, reste divisée entre les deux forces rivales.
Des paramilitaires dominent le Darfour et le Kordofan, tandis que l’armée peine à maintenir le contrôle à l’est et sur les ports de la mer Rouge.
Cependant, si l’on dépouille les couches d’informations embrouillées de propagande, on constate que derrière ce scénario sombre se trouvent des acteurs régionaux et internationaux qui redessinent l’architecture du gouvernement et du contrôle.
Cela s’étend à une recomposition de l’équilibre des puissances dans la Corne de l’Afrique et, sans surprise, implique Israël et les Émirats arabes unis.
Le journal israélien Haaretz a noté en août 2025 qu’Israël exploitait la guerre au Soudan pour justifier son expansion militaire en mer Rouge sous prétexte de protéger les voies maritimes mondiales contre les menaces des forces armées yéménites.
Haaretz a aussi rapporté qu’Israël a tiré avantage de la crise soudanaise pour approfondir son empreinte politique en Éthiopie et en Érythrée, dans le cadre d’un plan plus vaste visant à contenir l’influence iranienne s’étendant de Téhéran à Sanaa et Khartoum.
Selon une étude publiée dans le journal Tehran Times, l’engagement croissant de Tel-Aviv au Soudan ne peut être dissocié de son inquiétude montante au sujet du Yémen. Depuis que le gouvernement yéménite, dirigé par le mouvement de résistance Ansarallah, a pris le contrôle de la côte ouest du Yémen, l’équilibre de la dissuasion en mer Rouge a basculé de manière décisive.
L’étude cite un rapport de l’institut israélien INSS, qui affirme que le contrôle par les forces armées yéménites du détroit de Bab el-Mandeb depuis 2021 a « redéfini la menace maritime israélienne », les missiles et drones yéménites ayant frappé Eilat et perturbé le trafic maritime du canal de Suez.
Israël a commencé à considérer la mer Rouge comme un enjeu sécuritaire majeur, juste après la Méditerranée. Dans cette stratégie en évolution, le Soudan joue le rôle d’une zone tampon.
« Avec les États-Unis et les Émirats arabes unis actifs en Afrique de l’Est, Tel-Aviv a trouvé un prétexte commode pour son expansion, dissimulant son renforcement militaire sous le couvert de la rhétorique de la sécurité maritime internationale. Le chaos au Soudan est devenu à la fois une justification et une couverture pour la présence croissante d’Israël en mer Rouge ».
Dans ce contexte, la dernière série de massacres perpétrés par les FSR coïncide avec la révélation que des documents consultés par l’ONU montrent que du matériel militaire britannique exporté vers les Émirats arabes unis a été retrouvé entre les mains des FSR.
Les rapports de la Campagne contre le commerce des armes (sigle anglais : CAAT) confirment qu’il existe depuis deux ans des preuves accablantes d’approvisionnements d’armes des Émirats arabes unis aux FSR, mais c’est la première fois que du matériel britannique est repéré au Soudan via les EAU.
Ces conclusions ont de nouveau relancé le débat sur les exportations d’armes britanniques vers les Émirats arabes unis, pays accusé à plusieurs reprises, selon la presse, d’avoir fourni des armes aux paramilitaires des FSR au Soudan.
En avril 2025, le Soudan avait nourri l’espoir que la Cour internationale de Justice (CIJ) se prononcerait contre les Émirats arabes unis, qu’il accusait de complicité dans des actes de génocide en armant et en aidant les Forces de soutien rapide.
L’affaire, formellement intitulée Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide au Soudan, a été initiée lorsque le Soudan a déposé une requête en instituant la procédure contre les Émirats arabes unis.
Malheureusement, la CIJ a rejeté la requête, déclarant qu’elle « manquait manifestement » de compétence pour statuer sur l’affaire, et l’a rejetée.
L’échec des dirigeants et des institutions africaines, ainsi que l’impuissance des instances internationales telles que l’ONU et la CIJ, a entraîné la mort d’au moins 150 000 personnes, le déplacement forcé de plus de 12 millions de personnes et laissé près de 25 millions de personnes en situation de faim aiguë.
Iqbal Jassat est membre exécutif du Media Review Network, à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Aucune puissance ne pourra réduire la nation iranienne à la soumission (Leader)
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que le conflit entre Téhéran et Washington est « intrinsèque » et enraciné dans un conflit fondamental d’intérêts, avertissant qu’une coopération avec les États-Unis ne serait envisageable que si ces derniers mettent un terme à leur soutien à Israël, retirent toutes leurs bases militaires de la région et cessent toute ingérence dans les affaires iraniennes.
L’Ayatollah Khamenei s’est adressé en ce 3 novembre, à la veille de la Journée nationale des élèves, à un groupe d’écoliers de tous âges, y compris des étudiants venus de tout le pays. Étaient également présentes à cette rencontre, à Téhéran, des familles de martyrs de la guerre des 12 jours.
En Iran, le 13 Aban (4 novembre), marque également la Journée nationale de la lutte contre l’arrogance mondiale. À cette occasion, célébrée chaque année dans le pays, pour la prise en 1979 de l’ambassade américaine à Téhéran. Lors de cette rencontre, le Leader a qualifié l’événement d’« historique » et d’élément déterminant de l’identité de la Révolution islamique.
« Le différend entre la République islamique d’Iran et les États-Unis est intrinsèque, un conflit d’intérêts fondamental entre deux parties », a déclaré l’Ayatollah Khamenei, précisant que ce n’est si, et seulement si, que les États-Unis mettent complètement fin à leur soutien au maléfique régime sioniste, retirent leurs bases militaires de la région et s’abstiennent de toute ingérence qu’une demande de coopération avec l’Iran pourrait être examinée — ce qui n’est pas pour aussi tôt », a-t-il précisé.
Le Leader a qualifié la prise de l’ambassade américaine en 1979 à la fois de « jour de fierté et de victoire » de la nation iranienne et de moment ayant révélé la véritable nature du gouvernement américain et celle de la Révolution islamique.
L’Ayatollah Khamenei a retracé les origines des tensions irano-américaines jusqu’au coup d’État de 1953 ayant renversé le Premier ministre Mohammad Mossadegh, rappelant que les États-Unis avaient conspiré avec la Grande-Bretagne pour faire chuter M. Mossadegh tout en affichant publiquement leur soutien.
« Les Américains ont souri à Mossadegh, puis ont fomenté, avec la complicité des Britanniques, le coup d’État de 1953 qui a renversé son gouvernement et ramené le Chah en fuite au pouvoir », a-t-il dit.
En outre, le Leader de la Révolution islamique a rejeté les propos de ceux qui attribuent l’hostilité américaine envers la nation iranienne au slogan « Mort à l’Amérique », affirmant que ce slogan n’est pas la cause de la manière dont les États-Unis traitent notre population de la sorte. Le différend entre les États-Unis et la République islamique relève d’une incompatibilité intrinsèque et d’un conflit d’intérêts.
Il a ajouté que la prise de l’ambassade américaine en 1979 était initialement prévue pour durer quelques jours, afin de refléter symboliquement la colère populaire, mais qu’elle avait révélé des complots plus profonds de Washington contre la Révolution islamique.
« Les étudiants ont découvert des documents montrant que l’ambassade était un centre de conspiration contre la Révolution », a-t-il expliqué.
En conclusion, l’Ayatollah Khamenei a exhorté les jeunes à approfondir leur connaissance sur l’histoire politique de l’Iran et ses défis actuels, à renforcer la science et à poursuivre les progrès militaires afin de démontrer que « l’Iran est une nation forte qu’aucune puissance ne peut soumettre ».
À Téhéran, le lundi 3 novembre 2025, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, s’est entretenu avec des élèves et les familles des martyrs de guerre. ©leader.ir
Les forces armées iraniennes sont prêtes à défendre la sécurité nationale face aux menaces
Les forces armées iraniennes sont entièrement prêtes et résolues à faire face aux menaces proférées par les ennemis. Elles s’engagent à préserver l’intégrité territoriale du pays et la République islamique. Un message fort annoncé par communiqué par l’état-major général des forces armées de la RII ce lundi 3 novembre, à la veille de la Journée nationale de la lutte contre l’arrogance mondiale.
Alors que l’Iran s’apprête à célébrer le 45ᵉ anniversaire de la prise de l’ambassade des États-Unis à Téhéran (4 novembre 1979), l’état-major général des forces armées a adressé ses félicitations au glorieux peuple iranien, saluant l’événement qui a mis en lumière la malveillance de l’arrogance mondiale et l’étendue de ses complots et de ses ingérences dans les affaires internes de la République islamique.
Tournant décisif dans l’histoire contemporaine de l’Iran
Cet événement a consolidé l’indépendance politique et la dignité nationale du pays, indique le communiqué. La prise de l’ambassade américaine incarne la clairvoyance révolutionnaire, le courage des jeunes fidèles et la volonté de la nation face aux puissances hégémoniques mondiales.
L’état-major général des forces armées iraniennes a ajouté que depuis près de cinq décennies, les États-Unis n’ont cessé de porter atteinte aux droits du peuple iranien, faisant part de l’implication directe et du soutien total apporté par Washington au régime sioniste dans la guerre non provoquée de 12 jours en juin 2025.
Le Hamas et le Jihad islamique condamnent le projet de loi israélien autorisant l'exécution de prisonniers palestiniens
Les mouvements de résistance palestiniens Hamas et Jihad islamique ont fermement condamné le projet de loi israélien autorisant l’exécution des prisonniers palestiniens, exhortant les Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour bloquer cette législation controversée.
Dans un communiqué publié le lundi 3 novembre 2025, le Hamas a déclaré que « la soumission de cette loi à la Knesset pour une première lecture expose le visage hideux de l’occupation sioniste », soulignant que de telles mesures « constituent une grave violation du droit international, du droit international humanitaire et de la Troisième Convention de Genève ».
Lundi, la commission dite de « sécurité nationale » de la Knesset (Parlement israélien) a approuvé le projet de loi — proposé par le ministre d’extrême droite Itamar Ben-Gvir — autorisant la peine de mort pour les détenus palestiniens. Le projet de loi stipule que la peine capitale sera imposée à toute personne qui, intentionnellement ou par indifférence, a causé la mort d’un Israélien pour des motifs racistes, de haine ou dans l’intention de nuire au régime. Cette loi ne s’appliquerait pas à un Israélien qui tuerait un Palestinien dans des circonstances similaires.
Ben-Gvir réclame depuis longtemps une loi autorisant l’exécution de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Le mouvement de résistance a exhorté les Nations Unies, la communauté internationale et les organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme compétentes à « prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce crime brutal ».
Il a aussi exigé « la formation de comités internationaux chargés de pénétrer dans les centres de détention, d’examiner les conditions de détention des prisonniers palestiniens et de dénoncer les atrocités qui y sont commises ».
Le Hamas a également appelé à faire pression pour la libération immédiate des détenus palestiniens, face aux informations effroyables faisant état de violations commises à leur encontre.
Budget 2026 : en France, la gauche boycotte une réunion de négociation
Les groupes communiste, insoumis, socialiste et écologiste ont indiqué qu’ils ne se rendraient pas à la réunion de négociation sur le budget 2026, prévue ce 3 novembre au ministère des Relations avec le Parlement. Certains d’entre eux justifient ce refus par la présence du Rassemblement national, qui, comme tous les partis, a été convié.
« On ne fait pas de réunion de négociation avec le Rassemblement national », a déclaré ce 3 novembre à l’AFP une source au sein du groupe socialiste. « Nous ne nous assiérons pas aux côtés du Rassemblement national », a de son côté affirmé la députée écologiste Sandrine Rousseau, mettant notamment en avant le « barrage républicain ». Plus tôt dans la matinée, LFI avait d’ores et déjà annoncé sécher l’invitation, a relaté BFMTV.
Le ministère des Relations avec le Parlement avait convié, ce 3 novembre à la mi-journée, les représentants des onze groupes de l’Assemblée nationale. Une invitation qui fait suite au vœu exprimé le 31 octobre par le Premier ministre Sébastien Lecornu – dans l’hémicycle du Palais-Bourbon –, que « l’ensemble des ministres concernés » réunissent les représentants des groupes afin de trouver une voie d’entente sur le budget.
« Les Insoumis ne participeront pas à la comédie du gouvernement Lecornu qui ne vise qu’une chose : contourner le Parlement et continuer les compromissions dans les réunions secrètes », avait déclaré dans la foulée Mathilde Panot, cheffe de file des députés insoumis.



















