تقي زاده

تقي زاده

Une organisation médicale soudanaise a accusé dimanche les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, de détenir des milliers de civils dans la ville d’El-Fasher, capitale du Darfour-Nord, tout en bloquant leur évacuation.

Dans un communiqué cité par l'agence de presse Anadolu, le Sudan Doctors Network (Réseau des médecins soudanais) a affirmé que le groupe rebelle « continue de retenir des milliers de civils à l’intérieur de la ville d’El-Fasher et les empêche de partir après avoir confisqué tous les moyens de transport servant à évacuer les déplacés ».

Le communiqué précise que la milice a refoulé des habitants tentant de fuir, parmi lesquels figuraient des personnes blessées par balles et d’autres souffrant de malnutrition.

Le réseau a décrit la situation dans la ville comme « extrêmement critique », évoquant une grave pénurie de médicaments et un manque sévère de personnel médical, certains soignants étant encore détenus ou portés disparus après avoir été enlevés par les FSR.

 

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré, samedi 1er novembre, que Moscou condamnait le recours excessif à la force militaire lors des opérations prétendument anti-drogues menées par les États-Unis dans les Caraïbes.

« Nous condamnons fermement le recours disproportionné à la force militaire dans le cadre des opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants », a précisé Zakharova dans un communiqué émis par le ministère russe des Affaires étrangères.

Elle a souligné que ces actes constituaient une violation des lois américaines et du droit international.

Zakharova a ajouté : « Il ne semble guère approprié de commenter chaque information circulant dans les médias américains concernant la coopération entre la Russie et le Venezuela. Les relations bilatérales entre Moscou et Caracas se développent de manière stable dans le cadre d’un partenariat stratégique, indépendamment de facteurs extérieurs, et couvrent des domaines d’intérêt mutuel. »

ٍElle a réaffirmé le « soutien indéfectible » de la Russie au Venezuela dans la défense de sa souveraineté nationale.

Dans ce droit fil, il est à rappeler que, le 23 octobre, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, avait confirmé que son pays possédait 5 000 missiles Igla-S de fabrication russe, déployés sur des sites de défense afin de protéger son espace aérien de toute menace extérieure.

Maria Zakharova a conclu que son pays prônait le maintien de l’Amérique latine et des Caraïbes en tant que zone de paix. Elle a mis l’accent sur la nécessité de prendre des mesures pour désamorcer les tensions et promouvoir des solutions constructives aux problèmes existants, dans le plein respect du droit international.

 

Les forces israéliennes ont procédé à la destruction de nombreuses habitations palestiniennes dans la bande de Gaza, notamment sur son flanc sud, ce qui est en contradiction flagrante avec l’accord de cessez-le-feu établi avec le Hamas au début du mois d’octobre. En parallèle, elles ont intensifié leurs opérations militaires en Cisjordanie occupée, exacerbant ainsi la tension dans la région.

Selon l’agence de presse palestinienne WAFA, l’armée israélienne a mené des tirs nourris à l’est de la ville de Gaza dimanche matin tout en procédant à la destruction de bâtiments d’habitation dans les quartiers d’al-Zaytoun et d’al-Shuja’iyya.

Dans le sud de Gaza, à l’est de Khan Younès, les bombardements israéliens et les tirs d’artillerie se sont poursuivis, entraînant la destruction de plusieurs habitations. L’aviation israélienne a également mené trois frappes sur la ville de Rafah. Aucun bilan immédiat des victimes ou des dégâts n’a été communiqué.

La veille, des avions de chasse israéliens, l’artillerie et les chars d’assaut ont attaqué les environs de Khan Younès et détruit des habitations à l’est du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza. Le ministère de la Santé de Gaza rapporte que depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les attaques israéliennes ont causé la mort d’au moins 222 Palestiniens et blessé 594 autres.

 

Le leader du Front Polisario, Brahim Ghali, a déclaré que son groupe ne participera à aucune négociation ne respectant pas le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Dans un discours prononcé samedi devant les autorités du Front Polisario, Ghali a exprimé la volonté du Front Polisario de coopérer de manière constructive avec le processus de paix au Sahara occidental, en soulignant que « les approches unilatérales ne mèneront qu’à aggraver le conflit et à mettre en danger la région », a rapporté RT.

Évoquant la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, Brahim Ghali a estimé que la résolution « mentionne expressément le peuple du Sahara et le Front Polisario, insistant sur leur droit à l’autodétermination ».

Le secrétaire général du Front Polisarion a ajouté : « Le fait que le Conseil de sécurité de l’ONU prolonge d’un an le mandat de la mission de maintien de la paix au Sahara occidental témoigne de l’engagement de l’ONU à une résolution équitable et durable. »

Selon Brahim Ghali, le conflit au Sahara occidental ne serait résolu que par une interaction constructive avec le peuple sahraoui et l’armée de libération du Front Polisario.

 

Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a accusé les États-Unis de mener une « campagne de désinformation systématique » au sujet du prétendu pillage d’aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par la guerre.

Il a publié un communiqué de presse samedi après que le Commandement central américain (CENTCOM) a diffusé des images de drones affirmant – sans fournir la moindre preuve – qu'elles montraient des membres du mouvement de résistance palestinien, Hamas en train de voler un camion d’aide à Khan Younès, dans le sud de Gaza.

Le Bureau des médias a rejeté ces accusations, les qualifiant de « falsifiées et infondées », soulignant que le CENTCOM n’avait précisé ni la date ni le lieu du prétendu vol de l’aide humanitaire.

 

L’armée américaine a mené une nouvelle frappe contre un bateau soupçonné d’être utilisé par des narcotrafiquants dans les Caraïbes, tuant ses trois occupants. 

Dans un communiqué publié samedi (heure locale) sur la plateforme X, le secrétaire américain à la Guerre, Peter Brian Hegseth, a annoncé que le Commandement Sud des États-Unis avait mené une frappe meurtrière contre ce qu’il a présenté comme un navire de trafiquants de drogue.

« Ce navire, comme tous les autres, était connu de nos services de renseignement pour être impliqué dans le trafic illicite de stupéfiants, il transitait sur une route connue pour le trafic de drogue et transportait des stupéfiants », a écrit Peter Brian Hegseth sur X sans toutefois fournir la moindre preuve à l’appui de ses allégations.

En violations de l'accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, le régime israélien a ciblé par un drone un véhicule, samedi dans le village de Kafr Rumman dans le sud du Liban, faisant quatre morts et trois blessés.

La chaîne d'information libanaise Al Mayadeen, qui a rapporté la nouvelle, affirme que la ville voisine de Kafr Sir a également été ciblée par une frappe de drone plus tôt dans la journée. 

Jeudi également, lors d’une incursion terrestre, des troupes israéliennes s’étaient infiltrées dans la province de Nabatieh, dans le sud du Liban.

Les tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France risquent de s’aggraver avec l’adoption par l’Assemblée nationale d’une résolution favorable à la dénonciation de l’accord migratoire de 1968; le ministre français de l’Intérieur avertit que « le bras de fer » ne fonctionnerait pas.

Dans une interview accordée au quotidien Le Parisien samedi 1er novembre, Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, a mis en garde contre la méthode du « bras de fer » avec l’Algérie.

Il a déclaré que « ceux qui font croire aux Français que le bras de fer et la méthode brutale sont la seule solution, la seule issue, se trompent. Ça ne marche pas, dans aucun domaine      ». Le ministre a également regretté « les conditions dans lesquelles s’est déroulé ce vote ».

Sa prise de parole intervient après l’adoption, jeudi 31 octobre, à l’Assemblée, d’une résolution du Rassemblement National (RN) visant à dénoncer l’accord migratoire franco-algérien de 1968, réclamé de longue date par la droite et l’extrême droite française.

 

Une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi, place de la Bastille à Paris, pour dénoncer les violences visant les civils au Soudan, notamment à el-Fasher, dans la région du Darfour, et alerter sur la responsabilité de puissances étrangères dans la poursuite du conflit.

Par voie de communiqué, les collectifs de la diaspora soudanaise, soutenus par des organisations comme la Ligue des droits de l’Homme (LDH), ont indiqué que cette mobilisation visait à « alerter l’opinion publique sur le génocide en cours à el-Fasher » et à exiger « l’arrêt immédiat des livraisons d’armes à destination des milices soudanaises ».

Le rassemblement a débuté à 15 heures par une minute de silence en mémoire des civils tués au Soudan. Les participants ont ensuite marché jusqu’à la place de la Nation en scandant des slogans tels que « Liberté pour le Soudan », « Les FSR [Forces de soutien rapide] sont coupables » et « Solidarité avec le peuple soudanais ».

 

Arrivé à la capitale tchadienne pour une visite de travail, le Premier ministre nigérien oeuvre pour insuffler une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux pays.

Le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, est arrivé dans la capitale tchadienne N’Djamena le 31 octobre à la tête d’une délégation qui regroupe des membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), du gouvernement, du Conseil consultatif de la refondation (CCR), ainsi que des directeurs généraux de sociétés publiques nigériennes.

Le chef du gouvernement de refondation du Niger a participé aux travaux de la Grande Commission mixte de coopération entre le Niger et le Tchad, rapporte un communiqué officiel diffusé par la télévision nationale tchadienne.

Ali Mahaman Lamine Zeine a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Hassan Djamous par son homologue tchadien, Allamaye Halina avec lequel il a eu un entretien en tête-à-tête, avant de se rendre au ministère des Affaires étrangères, pour coprésider la cérémonie d’ouverture des travaux de la Commission, selon le gouvernement tchadien.