تقي زاده

تقي زاده

La question de l'unité n'est pas une question tactique basée sur les intérêts politiques. L'unité est le critère de la formation de l'identité de la société islamique, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. 
 
La question de l'unité islamique est abordée dans la Constitution iranienne. Cette question n'est pas une question tactique basée sur les intérêts politiques. Le noble coran lie l'identité de la société islamique à la question de l'unité islamique, a dit l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial des rapprochements islamiques dans une réunion sur l'unité islamique à Chabahar.

L'unité est le critère pour la formation de l'identité de la société islamique. Dans la société divine, inviter au bien et interdire le mal est l'invitation et l'interdiction de Dieu, a-t-il indiqué.

Les divergences existantes sont des divergences au niveau de la compréhension des questions religieuses. Le conflit est le seule critère qui montre la dispersion, a-t-il suivi.

Selon les versets et les citations religieuses, l'unité est la source de la bénédiction et la dispersion entraîne le châtiment divin, a-t-il ajouté.
Le directeur du nucléaire iranien a annoncé lundi que l'Iran pourrait reconsidérer sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'agence de surveillance du nucléaire de l'ONU, si les Etats-Unis échouaient à honorer les engagements contractés dans le cadre de l'accord sur le nucléaire de 2015, a rapporté le quotidien Iran Daily. 
 
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a quant à lui déclaré lundi que Washington avait déjà tenté de détruire l'accord sur le nucléaire l'an dernier, et pourrait bien y parvenir dans les prochains jours.

Si le gouvernement américain décide de se retirer de l'accord sur le nucléaire, "la communauté internationale et notre région en seront les grands perdants, car c'est une expérience internationale réussie qui prendra fin", a-t-il ajouté.

Le 13 octobre, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il avait décidé de ne pas renouveler la certification accordée à l'Iran pour son respect des termes de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015. Cette décision n'a pas formellement conduit au retrait des Etats-Unis de l'accord, mais a ouvert une période d'examen de 60 jours, pendant laquelle le Congrès devra décider s'il veut ou non réimposer des sanctions contre l'Iran - ce qui reviendrait de fait à enfreindre les engagements pris par les Etats-Unis dans le cadre de cet accord.

Au cours des deux derniers mois, le Congrès américain n'a cependant avancé aucune résolution destinée à réimposer des sanctions à l'Iran. En l'absence de décision de la part du Congrès, la balle repasse dans le camp de M. Trump, qui devrait décider d'ici la mi-janvier s'il impose ou non des sanctions contre l'Iran.

L'accord sur le nucléaire iranien a été signé entre l'Iran et six grandes puissances mondiales - le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie, les Etats-Unis et l'Allemagne - en juillet 2015. Il a permis de désamorcer la crise du nucléaire iranien, et de consolider les efforts internationaux de non-prolifération.
La réunion du dialogue de l'unité a débuté ses travaux dans la zone franche de Chabahar en présence des oulémas chiites et sunnites. 
 
La réunion est organisée conjointement par la section de la culturelle du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, l'ONG Dialogue de la paix pour tous et en coopération avec la gouvernance de la zone Chabahar.

La réunion est centrée sur la question de l'influence des convergences des écoles pour diminuer l'extrémisme et les conflits religieux dans la région. Elle est commencée aujourd'hui dans la salle des conférences de la zone Chabahar.

L'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, et Abdo al-Rahman Chabahari, imam de la ville Chabahar font partie des personnalités qui prendront leur discours dans la réunion.

Les participants à la réunion ont visité une exposition des livres du rapprochement islamique et œuvres artisanaux de construits par les habitants de la région.
Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a reçu en audience les habitants de Qom, ville qui abrite l'une des principales écoles théologiques du monde. Cette rencontre a eu lieu à l'occasion du soulèvement de la population de cette ville le 9 janvier 1978 contre le régime de Shah. 
 
La révolte a fait suite à la publication d'un pamphlet dans l'un des journaux de grand tirage de l'époque, pamphlet qui visait le défunt fondateur de la Révolution islamique, l'imam Khomeini.

Au cours de cette rencontre, l'Ayatollah Khamenei a souligné le grand bouleversement que fut la révolution islamique en Iran, "révolution qui a privé l'ennemi de ses tentacules politiques en Iran" : " Les agissements ennemis dont nous sommes témoins depuis 40 ans, constituent en effet une contre-attaque à ce premier grand bouleversement qui a déraciné l'ennemi. Cet ennemi qui ne cesse de multiplier les attaques, bien que ses tentatives se heurtent à chaque fois à un grand rempart, celui du large soutien populaire et national (dont bénéficie la révolution islamique)".

L'Ayatollah Khamenei est revenu sur les troubles de la fin décembre 2017 en Iran qui sont loin " d'être une simple protestation sociale", identique à "celles qu'on voit ailleurs" et de poursuivre :" Notre nation a prouvé aux Américains , aux Britanniques et à leurs éléments à l'étranger qu'ils ne peuvent rien contre sa révolution, ni maintenant, ni dans le futur".

Le Leader de la Révolution a évoqué plus loin la distinction qui est faite entre " les revendications légitimes et justes de la population" et " les violences gratuites, la casse et la destruction"  : " Que les gens se rassemblent quelque part pour exprimer leur mécontentement et revendiquer leurs droits, est une chose, mais que certains veuillent en tirer profit pour insulter le Coran, l'islam ou mettre le feu au drapeau national et aux mosquées, c'en est une autre".

"Les Iraniens se sont opposés en masse dès le début des troubles à ces violences. La ténacité des agitateurs les a poussés à descendre dans la rue, depuis cette date et presque tous les jours. Cela a été le cas dans toutes les grandes villes, Qom, Hamadan, Kermanchah, Ispahan, Tabriz, Shiraz... Cette vaste mobilisation n'a de paire dans aucun autre pays du monde. 40 ans après la victoire de la Révolution islamique les Iraniens se mobilisent avec le même enthousiasme, le même sens de responsabilité qu'aux premiers jours de la révolution...car il y a là une vraie bataille, bataille de tout un peuple contre ses ennemis, bataille de l'Islam contre l'anti-islam, une bataille qui se poursuivra encore".

L'Ayatollah Khamenei a souligné la "responsabilité" de toutes les instances dirigeantes du pays dans les difficultés économiques que connait la population avant d'affirmer: " Des revendications devraient être exprimées et entendues et les problèmes doivent être réglés. Ceci dit, que les fauteurs de trouble incendient, cassent ou insultent la religion ou l'Ordre islamique, cela ne peut être spontané. Un triangle a agi dans l'ombre de ces agissements et de façon bien organisée".

Basé sur des "renseignements fiables", le Leader de la RI a expliqué ensuite : "Il s'agit d'un plan auquel travaillent depuis des mois Américains et Sionistes et qui prévoit d'embraser les petites villes du pays avant de s'approcher du centre. L'une des cotes de ce triangle se place sur le littoral sud du golfe Persique dont les pays possèdent l'argent. Les Américains ne mettront pas la main à la poche tant qu'il y a ces émirats dépensiers. Quant à la troisième cote, ce sont les terroristes du groupuscule des Monafeghin ( Mojaheddin du peuple, NDLR). Cela fait d'ailleurs des mois que ces terroristes s'affichent avec les Américains. Leur mission?  Choisir des éléments en Iran, en faire des meneurs et les charger de lancer des appels au rassemblement, sous labelle bien séduisant de "non au chômage, non à la cherté de vie". Les Iraniens ont d'abord suivi le mouvement mais dès que les violences ont éclaté, ils ont séparé leur chemin".    

Et l'Ayatollah Khamenei de s'adresser aux Etats-Unis en ces termes : " Les Etats-Unis sont en colère. Pas seulement contre moi, mais contre vous, contre le peuple et le gouvernement iranien, contre la révolution iranienne. Pourquoi? parce que nous les avons vaincus. De là ce discours délirant tenu par le président américain qui prétend que le peuple iranien a peur de son gouvernement. Et bien non! il n'en a pas peur, puisque l''État iranien est l'émanation de son peuple. Pourquoi avoir peur d'un État qui n'aurait jamais pu voir le jour, si ce n'était pas le soutien de son peuple.

Ailleurs, Trump prétend que l'Iran a peur de l'Amérique. Si l'Iran avait craint l'Amérique, les Iraniens n'auraient pas pu l'expulser d'abord de l'Iran en 1979 puis du Moyen-Orient en 2017! "
Le Premier ministre tunisien a déclaré aujourd’hui que les opérations subversives, le pillage des biens et l’agression des citoyens ne peuvent être qualifiés de « protestation ». 
 
Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a déclaré aujourd’hui, mardi 9 janvier, lors d’une visite des troupes chargées de surveiller la frontière dans la province de Tataouine, que conformément à la loi tunisienne, la protestation est autorisée, mais que dans les pays démocratiques, il n’y a jamais de protestations nocturnes.

Chahed a ajouté que le gouvernement allait appliquer la loi aux casseurs et ceux qui les provoquaient, tout en protégeant à l’inverse les manifestants pacifistes.

Les médias tunisiens ont rapporté en citant le porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur, Khalifa Chibani, que 44 personnes avaient été arrêtées pour vol de biens d’autrui durant la tourmente de la nuit dernière.

Chibani a indiqué que ces personnes n’avaient aucun lien avec les manifestations, mais qu’il s’agissait de personnes portant sur elles des armes blanches.

La nuit dernière, une personne a été tuée dans la ville de Tebourba lors d’affrontements entre les forces de sécurité tunisiennes et des manifestants dénonçant la pauvreté et le chômage.

Alors que certains manifestants rapportent que la personne a été écrasée par une voiture de police, les sources de sécurité, elles, avancent qu’il a été tué par l’inhalation de gaz lacrymogène.
Nous n'avons pas pu connaître notre vrai ennemi. La connaissance dans tous les domaines est le meilleur moyen pour la réalisation de l'unité, a déclaré l'imam des chiites de la ville iranienne de Chabahar dans la réunion de l'unité tenue dans cette ville. 
 
Selon l'agence de presse Taghrib (APT), cheikh Moussavi, imam des chiites de la ville Chabahar a dit bienvenu aux participants à la réunion. La connaissance dans tous les domaines est le meilleur moyen pour la réalisation de l'unité, a-t-il insisté.

Toutes les guerres de l'histoire de l'islam sont issues des idées des ennemis en montrant de faux ennemis et nous n'avons pas pu connaître le vrai ennemi, a-t-il indiqué.

 Selon les propos du Guide suprême prononcés hier, le plus grand besoin du monde musulman  est de connaître ses ennemis. Le monde musulman doit connaître le triangle Etats-Unis, Israël et leurs alliés qui dépensent et exécutent les projets de ces deux principaux ennemis de l'islam, a-t-il suivi.

Nous devenons  s'unir face aux ennemis et grâce à Dieu, l'Iran battra les ennemis dans tous les complots préparés par eux, a-t-il ajouté.

Selon un sondage de l’institut Ifop, 19 % des personnes interrogées doutent de la version officielle de l’attentat de Charlie hebdo, estimant qu’il subsiste des zones d’ombre. 3 % pensent que les services secrets sont impliqués.

Trois ans après les attentats de Charlie Hebdo, toute la lumière sur les événements n’aurait pas encore été faite selon près d’un Français sur cinq. C’est cette enquête, menée pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, dont les résultats ont été révélés par Libération le 6 janvier, qui le confirme.

Les Français se sentent de moins en moins « Charlie », surtout chez les plus jeunes.

Réalisée sur un échantillon de 1.252 personnes via un questionnaire en ligne les 19 et 20 décembre 2017, cette étude montre que 19 % des personnes interrogées doutent de la « version officielle » et considèrent que les informations relatées par les médias sur le sujet depuis les événements ne sont pas « vraiment certains ».

Au-delà de la simple remise en question de la version officielle, 3 % des personnes interrogées jugent qu’il y a eu « une manipulation dans laquelle les services secrets ont joué un rôle déterminant ». Ces derniers penchent donc pour des théories qualifiées de complotistes, qui veulent que l’attaque ait été attribuée à des terroristes pour masquer les véritables commanditaires et leur mobile.

Des résultats qui prouvent que la théorie du complot « a échoué », selon Rudy Reichstadt, le fondateur du site Conspiracy Watch cité par Libération, puisqu’ils n’ont pas progressé par rapport à une étude similaire menée en 2015. Rudy Reichstadt note cependant que les thèses remettant en doute la version officielle résonnent davantage auprès des jeunes générations : « 30 % des 18-24 ans y souscrivent, 27 % des moins de 35 ans, contre 8 % pour les plus de 65 ans ».

Il y a trois ans, les frères Kouachi pénétraient dans les locaux du journal satirique de Charlie Hebdo, et menaient une attaque meurtrière, tuant douze personnes, dont de nombreux membres de la publication. Ce 7 janvier, Emmanuel Macron ainsi que d’autres personnalités politiques se sont rendus devant les anciens locaux du journal à Paris, mais aussi devant l’Hyper Casher, autre cible d’une attaque terroriste, et sur le boulevard Richard Lenoir, où un policier avait été tué par les terroristes.

Selon toujours les chiffres publiés en France, Charlie Hebdo a perdu les deux tiers de ses lecteurs en deux ans. L’hebdomadaire satirique s’écoule aujourd’hui à près de 100.000 exemplaires, contre 380.000 après les attentats.

Source: AFP

lundi, 08 janvier 2018 10:49

Afghanistan : 3 policiers tués par Daech

Un poste de contrôle de la police a été attaqué, ce lundi 8 janvier, par Daech à Kounar dans l’Est afghan et 3 forces de sécurité ont été tuées.

3 forces de sécurité afghanes et 15 terroristes de Daech ont été tués, le lundi 8 janvier, lors d’une attaque du groupe terroriste Daech contre un poste de contrôle de la police dans la province de Kounar située dans l’est du pays.

Le porte-parole de la province de Kounar, Abdul Ghani Musamem a déclaré que le groupe terroriste Daech avait attaqué le district de Chawkay situé dans la province de Kounar.

Selon les secours de Kounar, 3 forces de sécurité afghanes ont été tuées tandis que 12 autres blessées et transférées à l’hôpital.

Les dépêches font état que le commandant de la police de Kounar est saint et sauf et qu’il a survécu à cette attaque.

L’administration Trump a bien négligé la capacité nucléaire de la Corée du Nord de Kim Jong-un, note le quotidien américain, New York Times.

La nouvelle administration américaine dirigée par l’homme d’affaires Donald Trump, n’a pas réussi à prédire la percée nucléaire nord-coréenne. Bien que le spectre d’une guerre sur la péninsule coréenne s’éloigne, mais la nature de cette crise atomique entre Washington et Pyongyang reste toujours imprévisible et inquiétante surtout quand il s’agit de chefs d’État aussi imprévisibles comme eux.

Après le discours du leader nord-coréen pour le dialogue et la paix et la réponse positive de ce dernier à la main tendue de son voisin du Sud pour un dialogue intercoréen, Trump ne veut bien sûr pas se retirer les mains vides. Les États-Unis se sont dits, à leur tour, prêts à parler avec la Corée du Nord. Via Twitter, Donald Trump a même prétendu que les signes de détente de ces derniers jours entre Pyonyang et Séoul sont dus à ses menaces.

Dans son discours du Nouvel An, Kim Jong-un a surpris les Coréens, mais aussi le monde, par son aspect conciliant, le dirigeant nord-coréen évoque un rapprochement des deux Corées appelant les deux pays à faire de la « grande cause nationale de la réunification » une priorité.

« Le Nord et le Sud ne doivent pas être ligotés par les événements du passé. Il est indispensable d’améliorer les relations bilatérales et de faire une percée en matière de réunification », a annoncé le leader nord-coréen, cité par l’agence centrale de presse nord-coréenne.

Mardi prochain, le 9 janvier, pile un mois avant l’ouverture des J.O., les hautes délégations des deux pays, qui sont techniquement toujours en guerre, se retrouveront officiellement au village de la trêve de Panmunjom sur leurs frontières communes.

À cette fin, Kim Jong-un a ordonné le rétablissement de la ligne téléphonique d’urgence qui relie la Corée du Nord à la Corée du Sud.

Kim Jong-Un n’a pas non plus exclu une participation de Pyongyang aux J.O. en Corée du Sud.

Et toujours dans le petit jeu de savoir qui gagne ou qui perd, aujourd’hui, c’est l’Amérique désormais qui apparaît comme le paria de la communauté internationale.

On voit bien aujourd’hui que le monsieur gaffes des États-Unis, Donald Trump, apparaît plus faible dans son pays et moins efficace à l’étranger que n’importe lesquels de ses récents prédécesseurs. À l’inverse, Kim Jong-un a su en tirer profit, notamment, des carences du leadership américain et impose avec fermeté son pays comme une « puissance nucléaire ». 

Pour les analystes, il y a une différence entre les messages de paix délivrés par Kim et Trump : Le premier marque un signe de puissance et le deuxième celui de la faiblesse. Car une Corée réunifiée serait bien évidemment plus grande, plus forte, plus prospère et plus influente sur la scène internationale. D’où le changement de ton de Washington !

Le président français, Emmanuel Macron, a démarré, ce lundi 8 janvier, sa visite en Chine dans le but de donner un nouvel élan aux relations franco-chinoises.

Le journal China Daily, dans une note autour de la visite du président français en Chine, brosse un tableau des raisons qui ont poussé Emmanuel Macron à ouvrir maintenant le chapitre asiatique de son programme.

« La première visite du président français Emmanuel Macron en Chine devrait renforcer les liens commerciaux et approfondir la coopération économique entre les deux parties. Au cours de sa visite d’État du lundi au mercredi, M. Macron cherche également à élargir et à équilibrer le commerce bilatéral », note China Daily.

Pour ce qui est des retards dans les échanges économiques Pékin/Paris, l’auteur de l’article écrit :

« En dépit d’être des partenaires commerciaux importants, Pékin et Paris ont eu du mal à développer leurs liens commerciaux et économiques en raison de la structure commerciale bilatérale qui existe depuis longtemps et qui repose principalement sur l’énergie nucléaire, le transport ferroviaire à grande vitesse et l’aérospatiale. La coopération sino-française a fait des progrès remarquables, bien qu’au sein de l’UE, l’Allemagne soit le plus grand partenaire commercial de la Chine et la plus grande destination d’investissement. Pour la France, en revanche, la Chine est la septième plus grande source d’investissements étrangers. Pourtant, ce déséquilibre commercial renforce le potentiel d’expansion du commerce et de la coopération sino-française ».

L’auteur évoque la promesse électorale de Macron pour élargir le cercle des partenaires économiques de la France, en précisant :

« En fait, la France a besoin d’une coopération plus large et plus approfondie avec les économies non membres de l’UE si elle veut voir sa réforme économique porter ses fruits. Le taux de croissance économique de la France en 2017 devrait atteindre 1,9 %, son plus haut niveau depuis 2011. Pourtant, le déficit commercial de la France continue d’entraver sa reprise économique ».

Selon Macron, une coopération plus étroite avec la Chine contribuera à relancer l’économie non seulement de la France, mais aussi de l’UE dans son ensemble et cela revêt une importance particulière après le choc du Brexit. Macron a également manifesté de l’intérêt pour l’initiative de la Route de la Soie proposée par la Chine.

Depuis que le président américain Donald Trump est isolé par l’Europe, la France réfléchit à constituer un « nouveau type de relations de grands pays » avec la Chine et la Russie pour jouer un rôle plus important dans le monde en général et en particulier en Europe ».