تقي زاده

تقي زاده

Le président américain Donald Trump a menacé mardi de couper l'aide financière des Etats-Unis aux Palestiniens, évoquant leur manque d'appétit pour les négociations de paix que la Maison Blanche veut relancer. 
 
"Nous payons les Palestiniens DES CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS par an sans reconnaissance ou respect" de leur part, a tweeté Donald Trump.

"Puisque les Palestiniens ne sont plus disposés à parler de paix, pourquoi devrions-nous leur verser des paiements massifs à l'avenir?", a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis ont seulement versé, en 2016,  319 millions de dollars d'aide aux Palestiniens via leur agence de développement (USAID), selon des chiffres disponibles sur le site de l'agence.

Les Etats-Unis avaient menacé de prendre des mesures de rétorsions après un vote à l'Assemblée générale de l'ONU, le mois dernier, condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël.

"Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution" financière à l'ONU, avait lancé l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley.

Se faisant la porte-voix du président américain, elle avait déploré devoir "payer pour le privilège douteux d'être méprisés", menaçant à nouveau de "mieux dépenser" l'argent des Américains à l'avenir.

- Nouvelle loi sur Jérusalem -
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump s'est targué de pouvoir obtenir un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, un dossier sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué.

L'émissaire du président américain pour le Proche-Orient, Jason Greenblatt, multiplie depuis des mois les rencontres dans la région pour tenter de relancer l'entreprise de paix moribonde. Jared Kushner, gendre et conseiller de M. Trump, est également chargé de travailler sur un plan de paix.

Mais cette nouvelle mesure de sanctions à l'encontre des Palestiniens - quelques semaines après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël - promet de rendre encore plus hasardeuse toute reprise du processus de paix.

Les espoirs d'une solution à deux Etats ont encore été douchés mardi lorsque le Parlement israélien a adopté un projet de loi visant à compliquer le passage sous souveraineté palestinienne de certaines zones de Jérusalem dans le cadre d'un futur accord de paix. "Une déclaration de guerre" pour le président palestinien Mahmoud Abbas.

La décision américaine sur Jérusalem, le 6 décembre, avait provoqué la colère des Palestiniens et une vague de critiques dans le monde.
Elle a joué un rôle important de propagandiste et de recruteuse sur les réseaux sociaux pour le groupe Daech (EI): figure de la mouvance terroriste française, Emilie König, 33 ans, a été arrêtée par les forces kurdes en Syrie, selon sa mère. 
 
Interrogée par Ouest-France, la mère de 70 ans, vivant à Lorient (Morbihan), assure avoir eu sa fille au téléphone en fin de semaine dernière. "Détenue dans un camp kurde, elle a été interrogée et torturée", a-t-elle affirmé, appelant les autorités françaises à la "rapatrier" avec ses enfants.

Emilie König, dont l'arrestation a été révélée par RMC et BFMTV, se trouverait en compagnie de ses trois enfants nés en Syrie.

Elle s'était rendue en pionnière dès 2012 en Syrie. En septembre 2014, l'ONU l'avait placée sur sa liste noire des combattants les plus dangereux. Un an plus tard, les Etats-Unis l'enregistraient à leur tour parmi les "combattants terroristes étrangers" visés par des sanctions internationales.

Née à Lorient (Morbihan) d'un père gendarme, dernière d'une famille de quatre enfants élevés seuls par leur mère, Emilie König suit d'abord une scolarité normale.

Le nom d'Emilie König apparaît dans l'enquête judiciaire sur la filière dite "de Nîmes" (Gard), dont quatre membres ont été condamnés à 8 à 10 ans de prison en septembre à Paris.

Si elle ne prend pas part aux combats, dans un mouvement où les femmes n'y sont pas autorisées, Emilie König apparaît souvent dans des vidéos de propagande.

Dans l'une d'elles, postée à la mi-2013, elle adresse un message à ses enfants restés en France.

Les renseignements interceptent aussi les appels passés à ses contacts en France pour les inciter à attaquer les institutions françaises, ou à s'en prendre aux femmes de soldats français.

Alors que Daech est en pleine déroute sur le terrain irako-syrien, une autre figure du jihadisme français a récemment été arrêtée: Thomas Barnouin, un Albigeois de 36 ans, est tombé à la mi-décembre aux mains des combattants kurdes en Syrie, où il était parti se battre en 2014.
Des dizaines de milliers de manifestants ianiens se sont rassemblés mercredi dans plusieurs villes d'Iran pour condamner les "troubles" qui agitent le pays depuis près d'une semaine, après une nuit plus calme que les précédentes à Téhéran et en province. 
 
Munis de banderoles dénonçant les "fauteurs de troubles", les manifestants reprenaient des slogans en faveur du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, mais aussi "mort à l'Amérique" ou "mort à Israël", selon des images diffusées par la télévision d'Etat.

Cette TV a montré des images en direct de manifestations massives dans les villes d'Ahvaz (sud-ouest), Arak (centre), Ilam (ouest), Gorgan (nord), ou encore Kermanshah (ouest).

"Nous offrons à notre guide le sang qui coule dans nos veines", scandaient encore ces manifestants, dont certains brandissaient des drapeaux iraniens.

Ces manifestations interviennent après une nuit calme dans la capitale Téhéran, contrastant avec les protestations qui agitent depuis le 28 décembre l'ensemble du pays.


Le président Hassan Rohani avait pour sa part qualifié de "petite minorité" les fauteurs de troubles et signalé que le peuple allait leur répondre. Il avait assuré que le pouvoir allait, si nécessaire, mobiliser des millions de personnes pour faire cesser les violences.

Le principal groupe réformateur, emmené par l'ex-président Mohammad Khatami, a condamné les violences et la "profonde duperie" des Etats-Unis.

Dans les rues de la capitale, beaucoup d'habitants condamnent publiquement les violences.


"Même ceux qui ont vandalisé et incendié des biens publics savent (...) que l'insécurité dans le pays n'est dans l'intérêt de personne", a affirmé mardi à l'AFP Sakineh Eidi, pharmacienne de 37 ans à Téhéran.

La nuit de mardi à mercredi a été relativement calme à Téhéran, qui avait connu de petites manifestations les trois nuits précédentes, selon les médias et des responsables. Le déploiement policier était aussi moins visible que les jours précédents, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Un Palestinien de 17 ans a été tué mercredi par des tirs de soldats israéliens lors des manifestations près de Ramallah en Cisjordanie occupée, selon le ministère palestinien de la Santé. 
 
Moussab Firas Tamimi, tué dans le village de Deir Neizam, au nord de Ramallah, est la nouvelle victime palestinienne depuis le regain de tension provoqué par la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël le 6 décembre.
 
Cette initiative a suscité la colère des Palestiniens et une pluie de critiques dans le monde.

Une porte-parole de l'armée israélienne a pour sa part affirmé à l'AFP, que des dizaines de Palestiniens avaient participé à une manifestation à Deir Neizam.

Des soldats ont tiré dans sa direction de l'un d'eux . Une enquête a été ouverte, a ajouté la porte-parole sans parler de la mort du jeune palestinien.

La diplomatie russe se raille de la proposition américaine d’organiser une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU et de la Commission des droits de l’homme sur les manifestations en Iran.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a fustigé la proposition de Washington de convoquer une réunion extraordinaire à l’ONU consacrée aux récents événements en Iran.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. ©Sputnik 

« Avant de discuter de la situation en Iran, Washington aurait dû penser à la façon dont les droits de l'homme sont respectés aux États-Unis », a affirmé Mme Zakharova.

 «Il ne fait aucun doute que la délégation américaine a quelque chose à dire au monde. Par exemple, Nikki Haley peut partager l'expérience américaine de la dispersion des actions de protestation, de dire en détail comment, par exemple, ils ont procédé aux arrestations de masse et à la dissolution du mouvement Occupy Wall Street, ou comme ils ont "protégé" [la ville de, NDLR] Ferguson», écrit la diplomate sur sa page Facebook.

S’exprimant, mardi 2 janvier, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York, Nikki Haley a déclaré que les États-Unis demanderaient à l’ONU de convoquer des réunions d’urgence du Conseil de sécurité et du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la situation en Iran.

Dans ce droit fil, le président en exercice du Conseil de sécurité a rejeté la demande de l’ambassadrice US de convoquer une réunion d’urgence sur l’Iran.

Kairat Umarov, l'ambassadeur du Kazakhstan à l'ONU, a déclaré que la question de l'Iran ne figurait toujours pas à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, ajoutant que cela dépendrait de l'accord des pays membres. Il est à noter que les États-Unis sont le seul pays à réclamer la tenue d’une telle réunion.

Le Kazakhstan assume la présidence tournante du Conseil de sécurité au cours du mois de janvier.

Le rôle du CGRI (Corps des Gardiens de la Révolution Islamique) a été indéniable dans l'élimination de Daech dans la région, a reconnu le président français Emmanuel Macron dans un entretien téléphonique avec son homologue iranien Hassan Rohani.

Emmanuel Macron s’est entretenu mardi 2 janvier par téléphone avec son homologue iranien Hassan Rohani. ©ReutersLe président iranien a estimé que les relations et coopérations bilatérales, régionales et internationales irano-françaises s’inscrivaient dans le cadre de l’essor et du renforcement de la paix, la stabilité et la sécurité de la région, sans manquer d’insister sur la poursuite des consultations et le développement des liens Téhéran-Paris.


Dans un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, mardi soir, le président iranien Hassan Rohani a présenté ses vœux du Nouvel An au peuple et au gouvernement français, souhaitant qu’en cette nouvelle année 2018 les relations amicales et tous azimuts entre les deux pays s’élargissent de plus en plus.


« C’est à l’invitation officielle des gouvernements syrien et irakien que nous avons combattu le terrorisme dans ces deux pays et aujourd’hui, il est évident pour tout le monde que les efforts et les aides de l’Iran ont abouti à l’anéantissement du terrorisme takfiriste de Daech dans la région », a souligné le président Rohani.


En allusion à l’impératif de la fin du blocus imposé aux peuples yéménite et syrien, et de l’acheminement des aides humanitaires aux civils et aux blessés dans ces régions, M. Rohani a plaidé pour la poursuite du processus des négociations constructives sur la réconciliation nationale en Syrie.


Qualifiant de positif, le rétablissement de la paix au Liban, le président iranien a affirmé que les propos provocateurs des autorités israéliennes contre le Liban ainsi que la violation de l’intégrité territoriale et de l’espace aérien libanais par Israël n’étaient nullement acceptables.


Dans une autre partie de cette conversation téléphonique, M. Rohani a tenu à faire allusion à la récente prise de position du président américain Donald Trump au sujet du statut de Qods, appelant les Européens à prendre une position claire et nette contre cette décision dévastatrice de Trump et à ne pas emboîter le pas aux États-Unis.


Par ailleurs, les deux présidents ont évoqué l’accord nucléaire de 2015, dont la France soutient l’application stricte, sous supervision internationale.


M. Rohani a demandé l’appui de la communauté internationale pour défendre cet accord international et respecter les engagements pris.


Le président iranien a également précisé que les programmes balistiques et défensifs du pays n’étaient nullement en violation des résolutions internationales, avant de dire : « Notre arme sert à défendre notre pays et nous n’hésiterons pas à nous en procurer pour protéger notre patrie. »


Selon M. Rohani, la démocratie règne en Iran et l’exemple manifeste est la participation enthousiaste du peuple aux élections présidentielles.


« La propagation de la violence ne fait pas partie de la liberté légitime d'expression. Aucun pays ne tolère la violence lorsque la sécurité du peuple est menacée », a-t-il ajouté.


M. Rohani a demandé à M. Macron de prendre des mesures contre les activités du groupe terroriste des Moudjahedin-e Khalq basé en France et impliqué dans les récentes manifestations émaillées de violence en Iran.


«Nous critiquons le fait qu'un groupe terroriste ait une base en France et agisse contre le peuple iranien et encourage la violence. Nous attendons du gouvernement français qu'il agisse contre ce groupuscule terroriste», a déclaré le président iranien.


L’Organisation des Moudjahedin-e Khalq (MEK) se trouvait sur la liste européenne des organisations terroristes jusqu'en 2008 et sur la liste noire des USA jusqu'en 2012. À partir de cette date et consécutivement à la guerre lancée tour à tour contre la Syrie et l'Irak par Daech, elle a retrouvé sa grâce, aux yeux des Américains et des Européens. 


Le président français a rejeté l’idée considérant l’Iran comme l’axe du mal dans la région, avouant que ceci attiserait le feu des tensions. « Il nous faut poursuivre les consultations et négociations afin de rétablir la paix et la sécurité dans la région », a-t-il dit.


Il a également reconnu le rôle incontestable qu’a joué le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) dans la destruction de Daech, et s’est également déclaré reconnaissant envers la présence iranienne dans la région.


« Paris n’a jamais soutenu les groupes terroristes et ne permettra jamais à aucun groupe de mener des activités contre un pays tiers depuis la France », a rappelé le président français.  


Dans ce contexte, les deux dirigeants ont décidé de reporter à une date ultérieure la visite que devait effectuer le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, à Téhéran à la fin de la semaine.

L'envoyé palestinien aux Etats-Unis a été rappelé pour consultations suite à la décision du président américain Donald Trump de déclarer Jérusalem capitale d'Israël, a annoncé dimanche l'agence de presse palestinienne Wafa. 
 
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Ryad al-Malki a décidé que Husam Zomlot, envoyé de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington, serait rappelé, a indiqué Wafa sans fournir plus de détails.
 
Dans le même temps, le président palestinien Mahmoud Abbas a réitéré dimanche soir son engagement à établir un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-est comme capitale lors d'un discours à l'occasion du 53e anniversaire de la création de son parti, le Fatah.

"Jérusalem est la capitale éternelle du peuple palestinien", a affirmé M. Abbas.

Il a précisé que toutes les solutions au conflit israélo-palestinien devraient être "fondées sur les résolutions internationales qui soutiennent la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale", selon Wafa.

Depuis que Donald Trump a annoncé le 6 décembre reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, 13 Palestiniens ont été tués, 11 dans des manifestation et deux par une frappe aérienne israélienne à Gaza.

Cette décision a provoqué la colère des Palestiniens et une vague de critiques dans le monde, notamment à l'ONU.

Les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est, occupée et annexée illégalement par Israël, comme la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
L'aviation israélienne a attaqué mardi matin des positions du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, selon des sources concordantes. 
 
Des sources des services de sécurité palestiniens ont indiqué que ces raids avaient fait des dégâts mais pas de victimes et avaient frappé Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, et Deir al-Balah, dans le centre de l'enclave.

Le chef d'état major israélien Gadi Eisenkot a toutefois déclaré qu'Israël ne cherchait pas l'escalade.

La Bande de Gaza est sous un sévère blocus israélien qui la prive d'accès au monde extrérieur.
Le Pakistan a convoqué lundi l'ambassadeur américain à Islamabad, a indiqué mardi un porte-parole américain, après les menaces du président Donald Trump de supprimer l'aide fournie à ce pays accusé de ne pas en faire assez contre le terrorisme. 
 
L'ambassadeur David Hale a été invité à se rendre lundi soir au ministère des Affaires étrangères pakistanais, a déclaré un porte-parole de l'ambassade, ajoutant : "Il y est allé et a rencontré des responsables. Nous n'avons pas de commentaire à faire sur la teneur de la réunion."

Le ministère Affaires étrangères pakistanais n'a pas souhaité faire de commentaire.

La convocation s'est tenue après un tweet de Donald Trump, très dur, contre le Pakistan lundi.

"Les Etats-Unis ont bêtement donné 33 milliards de dollars d'aide au Pakistan ces quinze dernières années et ils ne nous ont rien donné en retour si ce n'est des mensonges et de la duplicité, prenant nos dirigeants pour des idiots", a écrit le président américain.

"Ils abritent les terroristes que nous chassons en Afghanistan, sans grande aide. C'est fini!", a-t-il lancé.

Le Pakistan a rapidement rétorqué avoir aidé les Etats-Unis à "décimer" Al-Qaïda, pour n'obtenir en retour que "des invectives et de la méfiance", via son ministre de la Défense Khurram Dastgir-Khan.

Islamabad dément de longue date les accusations américaines et reproche à Washington d'ignorer les milliers de Pakistanais tués dans la lutte contre le terrorisme.

Le Pakistan a lancé en 2014 des opérations dans ses zones tribales, à la frontière afghane, et affirme avoir désormais éradiqué toutes les bases arrières des groupes islamistes.

Les relations américano-pakistanaises étaient déjà difficiles sous l'administration Obama qui dénonçait elle aussi l'attitude ambigüe d'Islamabad. Elles se sont encore dégradées avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

Le leader de la révolution islamique, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei, a dénoncé mardi les ennemis de l’Iran, dans les derniers jours, « Allié et utilisé tous les moyens à sa disposition » pour créer des problèmes à la République islamique. 

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : « Les incidents de ces derniers jours dans le pays, les ennemis de l’Iran a rejoint et a utilisé toutes les ressources sous sa ceinture - argent, armes » politique et intelligence - à causer des problèmes au système de la République islamique » dit l’Ayatollah Khamenei en allusion aux protestations dans plusieurs villes du pays par le chômage et la cherté de la vie. 

Le leader a souligné que l’ennemi systématiquement recherche des occasions de s’infiltrer dans le pays et a frappé la nation Perse, mais est convaincu que les gens, avec leur sacrifice et leur courage, Il va frustrer leurs parcelles. 

L’ayatollah Khamenei, lors d’une réunion avec les membres de la famille des martyrs à Téhéran, la capitale, a souligné le sacrifice des martyrs de la guerre imposée par l’Irak à l’Iran dans les années 1980, et il dit que « si ce n’était pas pour eux l’Iran aurait vécu pire que la Libye et la Syrie aujourd'hui ». 

Dans plusieurs villes d’Iran marches pour protester contre le coût de la vie sont en cours depuis le 28 décembre. Les mobilisations dans certains cas se sont soldées par la violence, de vandalisme de certains individus contre les biens publics et privés. 

Le Parlement, le gouvernement et autres puissances de l’Iran ont accusé Israël, les États-Unis et leurs alliés régionaux d’incitation de chaos et agitation. La Russie, la Syrie et la Turquie, ont condamné, mais inacceptable ingérence étrangère dans les affaires intérieures de Téhéran. 

Des personnalités politiques en Iran ont appelé à l’unité nationale contre les complots des ennemis. Pendant ce temps, le Président iranien, Hasan Rohani, soutient que les ennemis du pays, dirigé par États-Unis ne pas tolérer les grandes réalisations de l’Iran dans la région et de l’accord sur le nucléaire et donc encourager les gens à provoquer des troubles.