تقي زاده

تقي زاده

Les produits chimiques utilisés dans l'exploitation pétrolière ont contaminé la population vivant près d'une usine de traitement dans l'Etat d'Unité, au Soudan du Sud, causant un risque sanitaire sérieux pour 180.000 personnes, a indiqué vendredi une ONG allemande qui a mené des études toxicologiques sur place.
La population dans les environs de l'usine de traitement de Thar Jath, dans l'Etat d'Unité (nord), est fortement intoxiquée avec des substances polluantes telles que le plomb et le baryum, explique dans un communiqué le vice-président de l'ONG Sign of Hope (Signe d'espoir), Klaus Stieglitz.

Il y a un lien direct entre la contamination des gens et les activités de l'industrie pétrolière travaillant dans cette zone, a-t-il affirmé. La contamination s'opère via l'eau potable que boivent les habitants, selon Sign of Hope.

Le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile fin 2013 et l'Etat d'Unité a été l'un des plus durement touchés. De nombreuses installations pétrolières ont été détruites ou sont actuellement à l'arrêt.

L'an passé, après avoir mené pendant six ans des recherches hydrologiques dans la région, à environ 500 km au nord de la capitale Juba, l'ONG allemande avait établi un lien direct entre l'exploitation pétrolière et la contamination de l'eau potable.

Elle avait démontré que les nappes phréatiques d'une large région bordant les zones marécageuses du Nil Blanc étaient polluées par l'infiltration lente d'eaux salées issues de la production de brut.

L'organisation avait mis en cause les compagnies pétrolières, qui ne prennent aucune mesure pour éviter que les additifs chimiques utilisés n'entrent en contact avec le sol, ou pour traiter leurs déchets.

Cette fois-ci, Sign of Hope a demandé à deux toxicologues indépendants d'examiner des échantillons capillaires prélevés sur 96 volontaires, venus des Etats d'Unité et des Lacs (centre).

Concernant le plomb et le baryum, on peut conclure qu'il y a des raisons d'être inquiets sur leurs effets sanitaires, dans les localités de Koch, Leer et Nyal, explique l'un des deux experts, le professeur Fritz Pragst, du département de Toxicologie de l'hôpital de la Charité à Berlin.

La concentration en plomb pour les personnes testées à Koch en particulier, atteint un niveau comparable à celui qui peut être trouvé dans des zones minières fortement polluées et des zones de transformation des métaux, ajoute-t-il.

Au fur et à mesure qu'on s'éloigne de cette zone pétrolifère, qui longe le Sudd, la plus grande zone marécageuse du monde avec ses innombrables oiseaux et ses immenses étendues de papyrus et de plantes aquatiques, la concentration en produits toxiques diminue.

Selon l'autre expert, le docteur Klaus-Dietrich Runow, de l'Institut de médecine fonctionnelle et de santé environnementale de Wolfhagen, les niveaux de concentration observés pour le plomb et le baryum menacent la survie des personnes contaminées.

Malgré la faible quantité d'échantillons analysés, l'homogénéité des résultats laisse supposer qu'ils s'appliquent à de larges sections de la population locale, estimée à 180.000 personnes.

Les ministères concernés au Soudan du Sud ont déjà été notifiés. Maintenant, la population de la région doit être informée de sa situation sanitaire et des possibilités de traitement médical, a déclaré le président de Sign of Hope, Reimund Reubelt.

L'ONG demande à ce que les autorités prennent des mesures immédiates pour venir en aide à la population affectée, en lui assurant un accès à de l'eau potable propre ainsi qu'à un traitement médical.
Le principal syndicat tunisien (UGTT), membre du quartette lauréat du prix Nobel de la paix en 2015, a dénoncé jeudi la décision des monarchies du Golfe persique de classer le mouvement libanais de résistance Hezbollah comme terroriste.
Un autre membre de ce quartette, l'Ordre des avocats, a de son côté critiqué le soutien apporté par les ministres de l'Intérieur arabes, et notamment tunisien, à cette décision du Conseil de coopération du Golfe persique (CCG).

Mercredi, les monarchies du CCG (Arabie saoudite, Qatar, Bahreïn, Koweït, Emirats arabes unis et Oman) ont classé comme terroriste le Hezbollah, un qualificatif ensuite repris dans la soirée par les ministres de l'Intérieur des pays arabes réunis à Tunis.

L'UGTT, Nobel de la paix au titre du dialogue national ayant permis en 2013 de sauver la transition démocratique dans le pays, a affirmé jeudi rejeter la décision étrange du CCG concernant le Hezbollah, symbole de la lutte nationale libanaise contre Israël.

Cette décision a été prise dans le cadre d'une offensive dirigée par des forces étrangères et régionales pour diviser la nation arabe et détruire ses forces au profit des forces (...) sionistes et rétrogrades, a estimé l'UGTT dans un communiqué.

Le syndicat a exhorté le gouvernement tunisien à se désolidariser de la mesure, qui ne sert ni l'intérêt du pays, ni celui de la nation arabe et demandé à toutes les forces nationales et démocratiques de faire face à cette décision.

De son côté, le président de l'Ordre des avocats Mohamed al-Fadel Mahfouz a souligné dans un communiqué son refus de voir le gouvernement tunisien prendre une telle direction dangereuse et a appelé toutes les forces vives en Tunisie et dans le monde arabe à faire pression sur les gouvernements pour revenir sur leur décision anti-Hezbollah.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui a quant à lui affirmé dans une entrevue à la télévision que la décision des ministres arabes ne représentait pas la position de la Tunisie, malgré la signature de son ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub.

Les décisions officielles de la Tunisie sont annoncées par le président de la République ou le ministère des Affaires étrangères, a-t-il souligné.

La mesure prise contre le Hezbollah par le CCG intervient dans un contexte de forte tension entre Ryad et le mouvement libanais.

Le classement du Hezbollah comme organisation terroriste a fait l'objet de critiques sur les réseaux sociaux en Tunisie.
Une Palestinienne a été abattue par des soldats israéliens. L'armée israélienne a déclaré que la femme palestinienne a attaquée un soldat avec sa voiture. 
Selon l'armée israélienne, la Palestinienne a jeté sa voiture contre un soldat. Les forces sur le site ont tiré sur elle ce qui a conduit à sa mort.

Selon l'hôpital Sharei Tzedek de Jérusalem, les blessures du soldat sont "légères".

Les faits ont eu lieu à l'intersection du Goush Etzion, situé sur le grand axe qui traverse la Cisjordanie du nord au sud et qui relie Jérusalem et Hébron. Ce carrefour, proche d'une importante colonie israélienne en Cisjordanie occupée, a été le théâtre de plusieurs incidents au cours des derniers mois.

Depuis début octobre 181 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes, selon un décompte de l'AFP.

Général Vicente Stewart, chef de la Défense Intelligence Agency des États-Unis, qui a parlé mercredi lors d'une session de la Commission sur les services armés de la Chambre des représentants, a abordé la capacité des missiles de l'Iran pendant et après les sanctions occidentales.

"Nos sanctions n'ont pas empêché les Iraniens développent leur capacité de missiles balistiques, les plus sophistiqués dans la région et en mesure d'atteindre tous leurs adversaires potentiels, même en Europe", a déclaré le haut responsable militaire américain.

Selon Stewart, la sanctionné République islamique d'Iran a non seulement créé des technologies de missiles plus puissants dans la région, mais il a augmenté l'exactitude de leurs systèmes.

"Le programme de missile iranien est l'une des principales lignes de défense dans ce pays. Ils (les Iraniens) ont créé un système de missiles puissant en dépit d'être pressée pendant plus de 30 ans de sanctions. Il n'y a pas de preuves montrant qu'ils pensent revenir à (améliorer) les capacités de ses missiles ", a-t-il dit.

Le responsable américain estime que la levée des restrictions imposées à l'Iran sur son programme nucléaire à la suite d'un accord conclu en Juillet ici à 2015 entre Téhéran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, au Royaume-Uni, la Russie, la Chine et la France, plus Allemagne), même d'accélérer le développement de la capacité de missiles de l'Iran.

"Comme nous levons les sanctions augmenteront la probabilité que (les Iraniens) trouver des moyens d'améliorer la létalité, la mobilité, et la gamme de tous ses systèmes de missiles", a déclaré Stewart.

Juste un jour après la levée des sanctions antiranies -le Janvier 16, 2016 en vertu de l'accord nucléaire entre les puissances de Téhéran et monde - Etats-Unis imposé de nouvelles sanctions contre l'Iran sous prétexte de son programme de missiles et, plus précisément, la balistique missile à longue portée "Emad" qui a eu lieu en Octobre à 2015.

Accusations américaines contre l'Iran a assuré à plusieurs reprises que sa capacité défensive est pas du tout une menace régionale, et sert à préserver la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays.

En outre, les autorités iraniennes ont maintes fois souligné que ses missiles balistiques ne sont pas inclus dans les limites imposées par la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), car ils ne sont pas conçus pour fournir des ogives nucléaires.

Les sources d'information israéliennes ont fait part d'un nouveau projet de loi proposé par un député en vue d’empêcher les appels à la prière. laes haut-parleurs des mosquées

La commission des Lois votera dimanche sur la question de savoir si la coalition soutiendra une proposition de loi faite par un député de la coalition et membre du du HaBayit HaYehudi visant à interdire aux muezzins, dit-on, d’utiliser des haut-parleurs pour l’appel à la prière musulmane [Adhan].

Les appels à la prière ont été fréquemment la cible de l’ire des politiciens de droite, certains déclarant qu’il s’agit d’une nuisance fort inutile que l’on entend aussi dans les villes et les quartiers juifs!!

La proposition de loi a été écrite par le député Moti Yogev du HaBayit HaYehudi et est soutenue par des collègues de la coalition des partis du Likud et de Koulanou, selon le quotidien Haaretz.

Le régime sioniste a empêché à 600 reprises en 2015, les appels à la prière à la mosquée d'Abraham à al-Khalil en Cisjordanie. Les occupants sionistes ont aussi empêché à maintes et maintes reprises la présence des Palestiniens à cette mosquée pour faire la prière.

Des milliers de nigérians sont descedus dans la rue dans des villes du Nigéria pour protester contre le maintien en détention du leader des chiites, Cheikh Zakzaki.

Zariya, Kadona, Kano, Youla sont des villes nigérianes où sont descendus jeudi des milliers de nigérians pour protester contre le maintien en détention du leader des chiites, Cheikh Zakzaki.

Pour les manifestants qui dénonçaient le meurtre des centaines d'habitants de Zariya le 12 décembre 2015, le maintien de Cheikh et de ses compagnons en prison est "anti constitutionnel".

Lr Porte-parole de la section "jeunesse" du mouvement que dirige Cheikh Zakzaki a souligne que " les protestations allaient se poursuivre jusqu'à la libération de notre leader".

L'attaque sanglante de l'armée nigériane contre Zariya où Zakzaki participait à une cérémonie de commémoration dédiée aux victimes de Boko Haram a laissé des dizaines de morts. l'armée a accusé par la suite les victimes d'avoir jeté des pierres contre un convoi militaire, accusation discréditée par de nombreux témoignages.

Cheikh Zakzaki est depuis en prison accusé d'avoir "comploté contre le gouvernement et d'avoir cherché à perturbé l'ordre public".

Le 29 février des manifestations similaires ont eu lieu à Abuja, la capitale nigériane. Le front islamique de Nigeria, mouvement créée par Zakzaki réclame sa libération tout en appelant l'armée à "répondre de l'usage gratuit de la force " contre une communauté qui compte tout de même quelques 15 millions membres.

Le 16 décembre dernier, la commission des droites islamiques de Nigeria a affirmé que l'armée nigériane avait enterré les corps des chiites massacrés de Zakiya dans des fosses communs, les jours suivant l'attaque.

Le massacre des chiites nigérians n'a ému que quelques rares organisations de défense des droits de l'homme, le monde occidental dans sa majorité préférant le passer sous silence.

vendredi, 04 mars 2016 15:36

Deux Italiens otages en Libye libérés

Deux des quatre Italiens enlevés en Libye en juillet dernier, ont été libéré vendredi, a indiqué à l'AFP le maire de la ville libyenne de Sabrata (ouest).

"Deux otages italiens ont été libérés aujourd’hui (vendredi) à Sabrata à la suite d'une opération visant plusieurs habitations où se trouvaient des éléments du groupe Etat islamique", a déclaré le maire de Sabrata, Hussein al-Dawadi.

Selon lui, l'opération a été menée par des milices locales loyales au gouvernement libyen non reconnu basé à Tripoli.

Les deux Italiens "se trouvent maintenant dans un commissariat de police à Sabrata", a-t-il dit, sans donner de précisions sur le lieu où ils avaient été détenus.

Un gardien de prison a été blessé dans l'explosion d'un engin dissimulé sous un véhicule vendredi matin à Belfast, a annoncé la police de l'Ulster précisant que la victime avait été hospitalisée.

"Nous pouvons confirmer que la personne blessée par l'explosion d'un engin placé sous une camionnette est un gardien de prison", a déclaré un porte-parole de la police.

La victime, dont l'état de santé n'a pas été précisé, est un homme de 52 ans qui travaillait dans un centre de formation, a dit le président du syndicat des gardiens de prison. L'accord de paix conclu en 1998 a globalement mis fin en Ulster à trois décennies de violences entre protestants partisans d'un maintien dans le Royaume-Uni et catholiques favorables à un rattachement à l'Irlande.

«Les Sionistes quittent la Palestine occupée», écrit le journal "Ray al-Youm".

«Que devrait-on faire d’autre, pour arrêter cette vague d’opérations-martyres ? Nous avons détruit les maisons des Palestiniens. Créant des postes de police et postes de contrôle, nous avons limité leur circulation. Nous avons arrêté leurs jeunes et leurs enfants, mais cela a été inutile. Ils continuent, toujours, de nous traquer», c’est ce qu’on a lu dans le journal "Ray al-Youm".

Dans son rapport, le journal "Ray al-Youm" a examiné l’impact de l’Intifada de Qods, sur le processus de l’immigration, en Palestine occupée, et a écrit : «Yossi Klein, un célèbre penseur du régime sioniste, a commenté ce phénomène, en disant que la déception sera, plus tard, une raison, pour qu’un grand nombre de Sionistes, en quête de sécurité, quittent la Palestine occupée, ce qui est un signal d’alarme».

Et d’ajouter : «Certains Sionistes envisagent de quitter la Palestine occupée, en raison de la déception ressentie, avec la perte du sentiment de sécurité individuelle».

Et ce, alors que les récents rapports, publiés dans le quotidien israélien, "Haaretz", concernant les Juifs résidant dans les pays européens, dévoilent l'échec des efforts des responsables du régime sioniste, pour les encourager à immigrer, en Palestine occupée.

Ces rapports témoignent de l’indifférence de la majorité des Juifs européens aux campagnes du régime sioniste, afin de les encourager à l’immigration, en Palestine occupée. Et ce, alors que la politique du régime sioniste, pour faire peur aux juifs d’Europe,- concernant les attentats, qui se produisent, de temps en temps, en Europe- s'est traduite par un échec.

Selon le quotidien "Haaretz", les Juifs d’Europe n’acceptent pas le regard que porte sur eux le régime sioniste et insistent sur leur identité nationale, sur le continent européen.

D’après les statistiques officielles du régime sioniste, publiées annuellement, l’émigration, depuis les pays européens, vers la Palestine occupée- à l’exception de la Russie, qui comprend, seule, quelques milliers de personnes-, ne dépasse pas plus d'une centaine de personnes.

A noter qu’aux dires des responsables sionistes, l’Intifada de Qods a eu beaucoup d’impacts négatifs, sur le tourisme, la production et l’investissement étranger, en Palestine occupée.

dimanche, 28 février 2016 08:41

Sourate ash-Shams (le soleil) 91 (1)

سورة الشمس

بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

Bi-smi-Allâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi,

Par [la grâce du] Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux,

وَالشَّمْسِ وَضُحَاهَا(1) وَالْقَمَرِ إِذَا تَلَاهَا(2)وَالنَّهَارِ إِذَا جَلَّاهَا(3)وَاللَّيْلِ إِذَا يَغْشَاهَا(4)

Wa-sh-shamsi wa duhâhâ, wa-l-qamari idhâ talâhâ, wa-n-nahâri idhâ jallâhâ, wa-l-layli idhâ yaghshâhâ

Par le soleil et sa clarté,(1) par la lune quand elle le suit,(2) par le jour quand il l’éclaire, (3) par la nuit quand elle l’enveloppe,(4)

وَالسَّمَاءِ وَمَا بَنَاهَا(5)وَالْأَرْضِ وَمَا طَحَاهَا(6)وَنَفْسٍ وَمَا سَوَّاهَا(7)فَأَلْهَمَهَا فُجُورَهَا وَتَقْوَاهَا(8)

wa-s-samâ’i wa mâ banâhâ, wa-l-ardi wa mâ tahâhâ, wa nafsinn wa mâ sawwâhâ, fa-alhamahâ fujûrahâ wa taqwâhâ

par le ciel et Celui qui l’a construit,(5) par la terre et Celui qui l’a étendue,(6) et par une âme et Celui qui l’a bien modelée,(7) et qui lui a alors inspiré son immoralité et sa piété, (8)

قَدْأَفْلَحَ مَن زَكَّاهَا(9)وَقَدْ خَابَ مَن دَسَّاهَا(10)

Qad aflaha man zakkâhâ wa qad khâba man dassâhâ

A réussi celui qui l’a purifiée (9) et est perdu celui qui l’a corrompue !(10)

كَذَّبَتْ ثَمُودُ بِطَغْوَاهَا(11)إِذِ انبَعَثَ أَشْقَاهَا(12)فَقَالَ لَهُمْ رَسُولُ اللَّهِ نَاقَةَ اللَّهِ وَسُقْيَاهَا(13)

Kadhdhaba thamûdu bi-taghwâhâ idhi-nba‘atha ashqâhâ, fa-qâla lahum rasûlu-llâhi nâqata-llâhi wa suqyâhâ

Les Thamoud ont crié au mensonge par leur transgression,(11) quand le plus misérable d’entre eux s’est levé.(12) Le Messager de Dieu avait dit : «  La chamelle de Dieu ! Laissez-la boire ! »(13)

فَكَذَّبُوهُ فَعَقَرُوهَا فَدَمْدَمَ عَلَيْهِمْ رَبُّهُم بِذَنبِهِمْ فَسَوَّاهَا(14)وَلَا يَخَافُ عُقْبَاهَا(15)

Fa-kadhdhabûhu fa-‘aqarû-hâ fa-damdama ‘alayhim rabbuhum bi-dhanbihim fa-sawwâhâ wa lâ yakhâfu ‘uqbâhâ.

Ils le traitèrent de menteur et lui coupèrent les jarrets [de la chamelle]. Leur Seigneur les détruisit alors tous entièrement à cause de leur péché.(14) Et Il ne craint pas son issue.(15)

Première approche de la sourate en nous aidant de l’interprétation de cette sourate de sayyed TabâTabâ’i dans « al-Mîzan », et de celles de sheikh Makârem Shîrâzî dans al-Amthâl, de sayyed Hassan al-Mustafawî dans son « Tahqîq fî kalimât al-Qurân al-karîm», de docteur Mahmoud Bostani dans « al-Tafsîr al-binâ’î lil-Qorân al-karîm », de shahîd al-Mutaharî, de sheikh Ibn ‘Arabî dans son « Tafsîr al-Qurân » et de « Tafsir é Hoda » compilation traduite par sh. Ishak Vazirhoussen.

Pour faciliter la compréhension de la sourate, nous allons d’abord procéder à une première lecture globale, en repérant ces petits mots de liaison qui nous donnent de précieuses indications sur la structure et le contenu de la sourate.

Cette sourate comprend quinze versets, le « Basmalah »(1) étant inclus dans le premier verset. Pour certains commentateurs, elle fut révélée à Médine et pour d’autres à La Mecque à cause de son contenu relatif au Jour de la Résurrection et de la rétribution des gens.

PREMIÈRE APPROCHE GLOBALE

Si on considère la sourate d’une première approche globale structurale, on peut constater que la sourate commence par un serment se portant sur sept choses différentes (onze, si on tient compte des mots rattachés à ces sept choses), le plus grand nombre rassemblé dans le noble Coran : présence de la particule « wa » suivi par un nom au cas indirect (se terminant par un «  i »). Cela concerne les huit premiers versets.

Viennent deux versets introduits par la particule « qad » qui, suivi par un verbe au temps du passé, vient affirmer et renforcer le sens de la phrase qui suit. C’est « la réponse » au serment, la phrase la plus importante de la sourate pour laquelle Dieu a fait le serment sur sept ou onze choses. Son contenu doit être vital et très important.

Viennent ensuite les versets coraniques qui parlent du comportement du peuple de Thamoud avec la chamelle du Prophète Sâlah(p). Sans aucun doute cette histoire vient illustrer la phrase centrale de la sourate et est un exemple ou une corroboration de ce qui a été dit précédemment.

Ainsi, la sourate peut être divisée en trois parties : le serment (des versets 1 à 8) ; le nœud de la sourate (les versets 9 et 10) et la dernière qui vient illustrer et confirmer la thèse centrale de la sourate.

                   Récapitulation des principales particules de cette sourate

    wa       Particule + nom suivi au cas indirect = pour introduire un serment

    qad      Suivie d’un verbe au temps du passé, cette articule renforce le sens du passé 

Reste à découvrir le sens des principaux mots présents dans la sourate qui nous permettra d’avoir un aperçu sur le sujet de la sourate, même de façon apparente, que nous vous laissons déduire en attendant le prochain numéro de la revue.

LE CHAMP LEXICAL

ŸOn peut remarquer que le serment se porte sur six choses apparentes de l’univers plus une chose propre à l'homme qui sont :

-« ash-shams » = le soleil  avec sa clarté « duhâ-hâ » 

-« al-qamar » = la lune

-« an-nahâr » = le jour

-« al-layl » = la nuit

-« as-samâ’» = le ciel

-« al-ardu »  = la terre

-« nafsinn » =  une âme (avec ses possibilités de débauche « fujûra-hâ » et de piété « taqwâ-hâ ») 

ŸLes deux versets centraux de la sourate :

-« aflaha » = avoir la victoire/le bonheur après avoir tranché ; sortir de quelque chose négatif vers quelque chose de positif.

-« zakkâ » = purifier, épurer

-« khâba » = échouer, perdre, ne pas réussir

-« dassâ » = corrompre, gâter

Curieux ce verset où il n’y a pas de sujet déterminé si ce n’est un pronom relatif  indéfini pour les personnes, « man » (qui, celui qui), ni de complément d’objet directement nommé, si ce n’est un pronom personnel «  » renvoyant en général à ce qui a été dit précédemment, le plus probablement au dernier mot, « nafsinn » !

ŸL’histoire du peuple de Thamoud :

-« kadhdhaba »     = traiter de mensonge, de menteur

-« taghwâ» = despotisme, pouvoir abusif

-« ashqâ » (de "shaqî") = le plus misérable

-« nâqata » = chamelle

-« ‘aqara » = couper les jarrets, tuer

-« damdama » = anéantir, détruire

-« dhanbi-him » = leurs péchés

-« sawwâ-hâ » = aplanir, niveler

-« yakhâfu » = craindre, avoir peur

‘uqbâ-hâ » = ses suites, conséquences