تقي زاده

تقي زاده

« Le Groupe international de soutien à la Syrie tiendra, ce samedi, une réunion, à Genève, au niveau des experts », a annoncé une source diplomatique russe.

« Il est convenu le Groupe international de soutien à la Syrie tienne, aujourd’hui, à Genève, une réunion d’expertise » a fait part cette source cité par l’agence de presse russe Itar Tas.

Selon ce rapport, les responsables américains et russes se sont rencontrés, à Genève, pour discuter de la possibilité du cessez-le-feu qui devait être instauré, cette semaine, en Syrie.

Le 11 février, le Groupe international du soutien à la Syrie a tenu, à Munich, une réunion au niveau des ministres des affaires étrangères pour mettre à son ordre du jour les questions du cessez-le-feu, de la situation humanitaire et le début d'un processus politique en Syrie.

Le directeur général du Département des affaires politiques au ministère iranien des AE a déclaré que les premières cargaisons du brut iranien d’une capacité de 4 millions de barils avaient été exportées vers l’Europe.

« L’Iran a l’intention d’élever ses exportations de brut à 1.5 millions de barils par jour, a-t-il ajouté.

Hamid Baidinejad, directeur général du Département des affaires politiques au ministère iranien des AE a écrit sur sa page d’Instragram : « L’une des sanctions cruelles contre l’Iran était celle imposée au secteur pétrolier qui a réduit l’exportation du brut iranien de 2.5 millions de baril par jour à 1 million. L’exportation du brut iranien à destination des pays européens a été donc réduit à zéro ».

Hamid Baidinejad a aussi souligné : « Finalement les premières cargaisons du brut iranien ont été exportées mercredi vers l’Europe. Ce succès est le résultat d’un travail acharné pendant les négociations ».

Cela fait d’ailleurs bien longtemps qu’un discours de Sayed Hasan Nasrallah n’a soulevé autant de répliques, et contraint toute la classe politique israélienne à se mobiliser. Sans compter la couverture médiatique qui en a découlé, confirmant que les menaces sont bel et bien fondées.

« Nasrallah est très subtile dans le choix de ses paroles. Il semble qu’il a une unité scientifique qui analyse les données et déduit des conclusions. Ils sont bien conscients de leurs résultats », a indiqué le professeur Amos Noteg qui travaille pour l’Institut Altakhione à Haïfa, Selon lui, le bombardement d’un seul réservoir et la fuite du cinquième de son contenu provoquera la mort de 17 mille personnes. « Le bombardement de tous ses réservoirs provoquera la mort de 70 milles », a-t-il indiqué de plus, confirmant la présence de ce gaz dangereux dans cette ville, rapporte le journal libanais al-Akhbar.

Lors de son discours prononcé le mardi dernier, e secrétaire général du Hezbollah avait menacé de bombarder les réservoirs de gaz d’ammoniac qui s’y trouvent, au cas où l’armée israélienne met à exécution sa nouvelle théorie militaire pour le Liban, en cas de troisième guerre. Baptisée « Doctrine de la banlieue-sud », celle-ci consiste à éradiquer ces quartiers situés au sud de Beyrouth, où habitent la base populaire du Hezbollah.

Pour le moment, ce sont les habitants de Haïfa qui pâtissent.  « Ces menaces sont passées très durement pour les habitants de Haïfa. Ils ont passé une très mauvaise nuit après avoir écouté les menaces de Nasrallah », a rapporté le journal israélien Maariv, d'après al-Akhbar.

Pour le Yediot Aharonot, Sayed Nasrallah a su frapper sur le bat qui blesse, en semant la panique parmi les Israéliens. Les habitants de cette ville sondés par le journal israélien ont demandé que ces menaces soient prises très au sérieux.

Les députés de la Knesset du Camp sioniste se sont emparés de cette affaire. Selon Yaël Cohen-Bart, il est clair que les habitants de Haïfa sont désormais dans la banque de cibles du Hezbollah lors de la prochaine guerre. Un autre député de la même formation, Hilik Bar a imputé au ministre de la guerre israélien Moshé Ya’alon la responsabilité d’une telle catastrophe si elle a lieu. « Netanyahou se préoccupe de la bombe (nucléaire) iranienne et il oublie qu’il y a près d’un million d’Israéliens qui vivent sur une bombe à retardement ici », a-t-il également dénoncé.   

Face à cette situation, le chef de l’Etat-major israélien s’est trouvé dans le devoir de répondre aux menaces de Sayed Hassan Nasrallah.

«  Le Hezbollah possède des capacités qui sont de loin les plus importantes dans l’entourage de l’Etat d’Israël. Il est le plus menaçant de tous pour lui. Il a bâti ses capacités dans un environnement villageois pour développer la balance stratégique face a Israël. Malgré cela, l’armée israélienne a réussi à réaliser sa force de dissuasion et le front libanais a été le plus calme durant ces 10 dernières années », a dit Gadi Eisenkot lors d’une visite dans la vite Bat-Yam.

Les observateurs constatent que cette réplique qui se veut rassurante ne va pas droit au but, et surtout ne dissipe pas les appréhensions qui ont été alimentées par le discours du commandant de la Résistance libanaise.

« La magie de Nasrallah perdure. Le voilà qu’il menace de frapper Israël dans son talon d’Achille » , c’est ainsi qu’a écrit le site d’informations israélien Walla. Avec un ton presque admiratif !!

La date du 25 février envisagée pour la reprise des discussions de Genève sur la Syrie n'est pas réaliste, a estimé jeudi l'émissaire des Nations unies, Staffan de Mistura, dans un entretien au quotidien suédois Svenska Dagbladet.
Je ne peux pas de façon réaliste convoquer de nouvelles discussions à Genève le 25 février, mais nous avons l'intention de le faire bientôt, a-t-il déclaré, joint jeudi au téléphone depuis Damas.

Nous avons besoin de 10 jours pour nous préparer et envoyer les invitations. Les discussions (...) peuvent être couronnées de succès si l'aide humanitaire se poursuit et si nous obtenons un cessez-le-feu, a-t-il ajouté.

Les discussions entre les délégations de Damas et de l'opposition syriens avaient été suspendues le 3 février, jusqu'au 25, faute d'avancées après moins d'une semaine d'échanges dans un hôtel genevois.

M. de Mistura doit rendre compte mercredi prochain au Conseil de sécurité de l'ONU de ses efforts de médiation.

À Munich la semaine dernière, le Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG) qui rassemble 17 pays et trois organisations multilatérales -- dont les États-Unis, la Russie, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Turquie, l'Union européenne et l'ONU -- était parvenu à un accord sur une cessation des hostilités d'ici à une semaine.
Un Palestinien a poignardé et blessé légère deux policiers israéliens avant d'être abattu vendredi près de la Vieille ville de Jérusalem, a indiqué la police.
Les deux Israéliens ont été légèrement blessés, selon les secours qui ont aussi fait état d'une femme blessée mais par des tirs apparemment destinés au Palestinien.

Ce dernier avait 20 ans et venait de Jérusalem-Est, la partie palestinienne de Jérusalem occupée et annexée illégalement par Israël.

L'attaque s'est produite porte de Damas, principal accès à la Vieille ville du côté de Jérusalem-Est.

Les Territoires palestiniens sont en proie à une vague de violences qui a fait 173 morts palestiniens, 27 israéliens, depuis le 1er octobre où l'armée israélienne ont procédé à une incursion contre la Mosquée d'Al-Aqsa, selon un décompte de l'AFP.
Un jeune Palestinien a été tué vendredi par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations près de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.
Le ministère a identifié ce Palestinien comme étant Khaled Taqatqa âgé de 21 ans.

Deux Palestiniens ont été le cible des tirs israéliens.

Un des Palestinien évacué vers l'hôpital israélien a succombé à ses blessures, tandis que le deuxième a été transporté vers un hôpital palestinien, a ajouté la porte-parole.

Par ailleurs, dix Palestiniens qui manifestaient près de la barrière de sécurité israélienne le long de la bande de Gaza ont été blessés par tirs de soldats israéliens, selon le ministère palestiniens de la Santé.
samedi, 20 février 2016 15:38

L'Iran fait nettement rebondir le pétrole

Après un début de semaine morose, les cours du pétrole ont fortement monté mercredi, les investisseurs s'autorisant à croire à des mesures concertées entre grands pays producteurs pour limiter leur offre, à la suite de propos jugés encourageants de l'Iran.
Au lendemain d'une baisse d'environ un demi-dollar, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a pris 1,62 dollar à 30,66 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Déjà en hausse à l'ouverture new-yorkaise, le marché pétrolier a accéléré après des propos de l'Iran, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui s'est dit prêt à soutenir toute mesure visant à stabiliser le marché, au lendemain d'un accord de gel de la production entre les deux plus gros producteurs mondiaux, l'Arabie saoudite et la Russie.

Le marché récompense l'Opep de parvenir à se rassembler un minimum, même si l'on ne sait toujours pas ce que l'Iran va accepter de faire, a jugé John Kilduff, d'Again Capital.

Bijan Namadar Zanganeh, ministre iranien du Pétrole, a tenu ces propos à l'occasion d'une réunion à Téhéran avec ses homologues irakiens, vénézuélien et qatari, au moment où les doutes règnent sur l'attitude que va prendre la République islamique face à l'accord de mardi, également conclu par Caracas et Doha.

Le simple fait qu'il puisse y avoir cette réunion, cela ouvre la voie à un accord plus ambitieux à l'avenir, a commenté M. Kilduff. C'est pourquoi on a assisté à ce rebond même si, pour le moment, on ne voit pas de vraie réponse à la surabondance de pétrole.

Le niveau élevé de la production, que ce soit aux Etats-Unis, au sein de l'Opep dominée par l'Arabie saoudite, ou en Russie, a largement contribué à faire baisser les cours de deux tiers depuis la mi-2014 pour les faire tomber au plus bas depuis 2003 lors des dernières semaines.

Dans ce contexte, la position de l'Iran est cruciale, car le pays a peu de raison d'accepter de geler - sans parler de réduire - sa production au moment où il s'apprête à faire son retour sur le marché pétrolier international à la suite de la levée de sanctions sur son programme nucléaire.

Ce sont également des déclarations faites auparavant par Mehdi Asali, représentant de l'Iran au sein de l'Opep, qui semble appropriées à la situation, a jugé Tim Evans de Citi.

Il rapportait que le responsable iranien avait déclaré que son pays n'avait pas à participer à un processus de réduction de l'offre, puisqu'il n'avait pas joué de rôle dans la surabondance actuelle.
Plus de 40 personnes ont été tuées vendredi dans un raid mené par un avion non identifié contre une maison près de la capitale libyenne Tripoli, où étaient réunis des membres présumés du groupe Daech, selon des responsables. 
La maison visée à l'aube dans la localité de Sabrata, à 70 km à l'ouest de Tripoli, a été entièrement détruite, a précisé un responsable de la ville, Hussein al-Dawadi, en précisant que la grande majorité des morts étaient des Tunisiens qui étaient probablement des membres de Daech.

Selon un responsable occidental cité par le New York Times, le raid a été mené par des avions américains contre un camp de Daech où se trouvait un haut responsable tunisien du groupe lié à deux attentats sanglants l'année dernière en Tunisie, ceux du musée du Bardo à Tunis et de Sousse.

Ce responsable occidental non identifié a parlé de plus de 30 morts dans le raid, tous des membres de Daech, dont un grand nombre est de nationalité tunisienne.

C'est la première fois qu'un tel raid aérien vise la ville de Sabrata contrôlée par la coalition des milices de Fajar Libya (Aube de la Libye).
Le ministre iranien de la culture et de l'orientation islamique a fait état d'un projet visant à mettre en place un parc coranique dans la sainte ville de Machhad dans l'Est de l'Iran.
Ali Jannati, ministre iranien de la culture et de l’orientation islamique, lors d’une réunion de préparation le 18 février 2016, des festivités de Machhad désignée « Capitale spirituelle du monde de l’islam » en 2017, a déclaré que toutes les activités se faisaient dans un cadre spirituel et que la nomination de Machhad en tant que « Capitale spirituelle du monde de l’islam » en 2017, était un prétexte pour présenter cette ville et l’Iran islamique au monde, et exigeait une plus grande participation des artistes iraniens.
« Nous devons programmer en fonction de nos possibilités. Le musée d’art contemporain et le parc coranique doivent être finis pour 2017 et le gouvernement doit aider ces projets au niveau financier. Le ministère fera tout son possible pour la publication de livres, le tournage de films et l’organisation de programmes culturels », a-t-il dit.
Ce programme s’inscrit dans le cadre d’un projet culturel de l’ISESCO organisé tous les deux ans, dans les pays arabes, africains ou islamiques.
Le ministre iranien de la culture et de l'orientation islamique a fait état d'un projet visant à mettre en place un parc coranique dans la sainte ville de Machhad dans l'Est de l'Iran.
Ali Jannati, ministre iranien de la culture et de l’orientation islamique, lors d’une réunion de préparation le 18 février 2016, des festivités de Machhad désignée « Capitale spirituelle du monde de l’islam » en 2017, a déclaré que toutes les activités se faisaient dans un cadre spirituel et que la nomination de Machhad en tant que « Capitale spirituelle du monde de l’islam » en 2017, était un prétexte pour présenter cette ville et l’Iran islamique au monde, et exigeait une plus grande participation des artistes iraniens.
« Nous devons programmer en fonction de nos possibilités. Le musée d’art contemporain et le parc coranique doivent être finis pour 2017 et le gouvernement doit aider ces projets au niveau financier. Le ministère fera tout son possible pour la publication de livres, le tournage de films et l’organisation de programmes culturels », a-t-il dit.
Ce programme s’inscrit dans le cadre d’un projet culturel de l’ISESCO organisé tous les deux ans, dans les pays arabes, africains ou islamiques.