
تقي زاده
La conférence de l'Assemblée mondiale des oulémas de résistance débute ses travaux à Beyrouth
La première conférence générale de l'Assemblée mondiale des oulémas de la Résistance a commencé ses travaux en présence des 150 oulémas et penseurs de différentes écoles islamiques issus de 43 pays.
Dans la cérémonie d'ouverture, Sayed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanaise; l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques et cheikh Maher Hamoud, un des grands oulémas libanais prennent leur discours.
Une délégation iranienne constituée d'oulémas chiites et sunnites dont l'ayatollah Araki en tête participent à cette conférence.
Turquie : arrestation de 1 050 suspects dans le cadre des opérations anti-terroristes
Les forces de sécurité turques ont arrêté 1 050 suspects dans 34 provinces depuis que les ''opérations anti-terroristes'' ont débuté à travers le pays, selon un communiqué du cabinet du Premier ministre turc publié lundi sur son site Web.
La plupart des suspects pourraient appartenir au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et au Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), d'extrême gauche, selon le communiqué.
Le communiqué ajoute également que les ambassadeurs de l'ensemble des 28 alliés de l'OTAN se réuniront mardi à Bruxelles suite à la demande d'Ankara relative aux opérations de la Turquie contre les organisations hors la loi.
Le document confirme par ailleurs que des avions de chasse turcs ont frappé des militants du PKK dans le nord de l'Irak dimanche, et qu'ils ont ciblé des abris, des caches et des entrepôts utilisés par les terroristes.
La Turquie continuera à lutter contre les menaces terroristes à la fois sur son territoire et à l'étranger, affirme le communiqué.
Les forces de sécurité turques ont déclaré qu'au moins 256 suspects avaient été arrêtés dans le cadre des opérations menées à travers le pays lundi, a rapporté l'agence Anadolu.
Les opérations menées dans l'ensemble du pays sont les dernières d'une vague d'arrestations qui ont permis de capturer des centaines de personnes soupçonnées de soutenir le PKK et le DHKP-C.
Ankara a récemment mené des frappes aériennes contre le PKK en Syrie et en Irak. Des avions de chasse turcs ont bombardé des camps du PKK dans le nord de l'Irak vendredi et samedi pour la première fois depuis deux ans et demi.
Le premier ministre irakien remercie le soutien de l'Iran dans la lutte contre Daech
Dans son rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, le premier ministre irakien Haydar al-Abadi a félicité l'accord signé entre l'Iran et les puissances mondiales et remercié le soutien de son voisin dans la lutte contre le groupe Daech.
Lors de cette rencontre, les deux responsables ont vérifié les questions politiques de l'Irak et de la région. Le renforcement des relations entre les deux pays a fait également partie de la discussion des deux hommes politiques.
Les sanctions contre l'Iran sont des crimes. Nous sommes également subis les conséquences des sanctions, a déclaré le premier ministre irakien.
Bagdad a des relations privilégiées avec Téhéran. L'Iran est un pays qui nous aide de plus dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. La communauté internationale est plus consciente du danger de ce groupe terroriste, a-t-il ajouté.
L’Iran est devenu le centre de la calligraphie coranique
Ahmad Masjedjame’i, membre du Conseil municipal de Téhéran et ancien ministre iranien de la culture, le 24 juillet 2015, lors de la cérémonie de clôture de la 6ème exposition coranique de Gheshm, a déclaré que l’Iran était devenu le centre de la calligraphie coranique et qu’il fallait profiter des capacités de l’Iran dans le dialogue avec le monde, pour produire des revenus dans ce domaine culturel.
Masjedjame'i a souligné : « Si nous arrivons à 1% des revenus culturels mondiaux, ces revenus en devises seront supérieurs à nos ventes de pétrole. L’Iran a de grandes capacités dans le domaine coranique et artistique, dont nous devons profiter. Nous pouvons organiser à Gheshm de grandes expositions internationales comme cela se fait dans les autres pays du Golfe persique, et attirer les touristes étrangers.»
« Le Coran est considéré par certains comme un livre de morale mais il est aussi une source artistique dans différents domaines calligraphiques et musicaux. Nous devons profiter de l’occasion qui nous a été donnée de discuter avec le monde, pour présenter l’art islamique iranien dans le cinéma, les lectures et les tableaux coraniques, dans nos relations culturelles, sociales et même économique avec les autres pays», a-t-il dit.
Lieberman : Netanyahu est un chien qui aboie mais ne mord pas
" Si vous voulez tirer, tirer, ne parle pas. Il (Netanyahu) est un chien qui aboie mais ne mord pas '', a déclaré Lieberman a déclaré au journal Yedioth Aharonot sur les déclarations du Premier ministre concernant le Plan intégral de l'action commune (JCPOA, pour son sigle en anglais) est produite par les négociateurs nucléaires de l'Iran et du groupe 5+1.
" Netanyahu est incapable de faire face à la question nucléaire iranienne est un problème trop grand pour lui “, a dit le responsable israélien.
" Il a également veillé à ce que, lorsque nous commençons à parler de l'affaire du nucléaire iranien, la communauté internationale se moque de nous. Il est nécessaire d'établir une commission d’enquête, il est nécessaire de remplacer le Premier ministre ".
Après arrimage écarts que Netanyahu a eus avec le président américain Barack Obama, a déclaré que s’il était en place et aurait ralenti la question nucléaire du pays perse.
" Sur la question iranienne, je suis le plus compétent et avoir un plan détaillé pour l'arrêter. Je n’ai pas l'intention d'en parler en public. Je viens dans les instances appropriées ", a déclaré Lieberman.
Immédiatement après l'annonce de la conclusion des négociations nucléaires entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine et la France, plus l’Allemagne), le 14 Juillet, une colère Netanyahu a comparu devant les caméras de marque et le fait " une erreur historique pour le monde."
Le régime de Tel-Aviv a toujours essayé de se propager iranophobie durant les négociations nucléaires, affirmant que le programme iranien a des dimensions militaires pour faire pression sur l'ordre de l’Ouest, avec l'ordre de l'Ouest CNO de bloquer un éventuel accord final, qu'il considère comme une «erreur stratégique» et une menace pour la survie.
Un accord sur le nucléaire est un échec diplomatique pour toutes les campagnes lancées par Netanyahu contre les dialogues; chef de l'opposition israélienne, Yaïr Lapid, a averti que Netanyahu devrait démissionner si l'Iran et la Sextet parvenir à un accord nucléaire près définitive.
Refus d'Israël consensus Iran-G5+1 a lieu alors que leurs arsenaux cachés dans plus de 200 ogives nucléaires et refuse d'adhérer au Traité de non-prolifération (TNP) ne permet pas d'inspections de ses installations nucléaires, en dépit des appels à partir de l'Organisation des Nations Unies.
Des droits humains
Pour ceux qui ont une petite connaissance de l’Islam et de son Histoire, il est clair que la question des droits de l’homme selon l’Islam, n’est pas une question de comparaison ni ne nécessite une attitude passive.
Nous n’avons pas abordé cette question pour faire un parallèle entre la pensée juridique et politique occidentale et celle de l’islam, ou pour nous innocenter des accusations de conservatisme, par une simple comparaison.
Les principes de dignité humaine, de liberté, d’égalité, de sécurité, de légitime défense, d’assurance sociale, d’enseignement et d’éducation, le rejet de l’oppression, la défense des droits des femmes, des enfants et des déshérités, le respect de la propriété et d’autres concepts et droits naturels ou consensuels, sont des concepts juridiques et politiques qui étaient connus et débattus dans la jurisprudence islamique et l’Histoire de l’Islam.
De quelques contradictions françaises en Syrie !
IRIB-Pour les cérémonies du 14 juillet 2008, Bachar Al-Assad, convié à un étrange « sommet » à quatre réunissant à Paris, autour de la France, le Qatar le Liban et la Syrie, est l’un des invités d’honneur de Nicolas Sarkozy. C’est l’émir du Qatar, sorte de « frère » pour Bachar, qui a convaincu le président français de l’importance de restaurer les relations entre Paris et Damas, relations rompues après l’assassinat de Rafic Hariri, le meilleur ami de Chirac. Et la greffe prend. Claude Guéant, Secrétaire général de l’Elysée multiplie les voyages au pays des Omeyades. Cette idylle est brutalement interrompue au fil de l’année 2010. Pourquoi ?La Syrie, d’un côté, se déclare prête à acheter 23 Airbus et de l’autre à signer avec le groupe TOTAL un important contrat. Les experts sont au travail quand une injonction tombe : le marché des Airbus doit se faire par l’entremise du Qatar et c’est Doha qui doit prendre le pas sur TOTAL pour le contrat énergétique. La décision de mettre l’émir au cœur des transactions franco-syriennes émane de Nicolas Sarkozy, et son ordre est transmis à Bachar qui refuse cette étrange solution. Ce sera la guerre et le choix, aussi bien français que qatari de soutenir l’opposition au régime de Damas. En réalité on verra très vite que ces rebelles, aidés par la France, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie brandissent la bannière d’Al-Qaïda, avant que ne flotte le drapeau noir de Dae’ch. C’est dès 2011 que Paris soutient les mouvements jihadistes impliqués en Syrie. Le choix de la France, les fous de Dieu plutôt que le maintien d’un président rescapé des décombres du Baath, est marqué dès 2012 par la fermeture de notre ambassade à Damas par Alain Juppé, ici fidèle à la doctrine Sarkozy comme il le sera plus tard en Libye.L’arrivée de François Hollande et de Laurent Fabius ne change rien à la « doctrine » du Quai d’Orsay. Un point diffère pourtant, Hollande noue des relations avec Netanyahou qui vont faire de la France l’indéfectible allié de la politique israélienne menée par les conservateurs au pouvoir. Au point de faire apparaitre la diplomatie américaine comme emprunte de faiblesse. Le premier voyage à l’étranger de Hollande est à Riyad où se trouvent les champions du sunnisme acharnés à la perte de Bachar, donc au succès d’Al-Qaïda puis de Da’ech, leurs agents sur le terrain. Après avoir exigé de bombarder Damas, puis s’être empêtré dans une affaire de gaz sarin montée par les services du Premier ministre, en décembre 2012 Laurent Fabius voyagant au Maroc, déclare : « Les p’tits gars de Nosra font du bon boulot »… Nosra, la filiale « syrienne » d’Al-Qaïda.Pour appuyer les choix de la diplomatie française par des actes, le service Action de la DGSE livre des fusils d’assaut Famas et des missiles Milan aux « rebelles » en barbes. L’appui en renseignements, matériels et en conseil techniques de la France va se poursuivre tout au cours d’une guerre en Syrie qui n’a de « civile » que le nom, puisque les combattants viennent de pays étrangers et que la guerre est également financée du dehors. Appui organisé depuis le Liban, la Jordanie et surtout la Turquie. On notera que, pendant tous ces mois, la volonté politique de stopper les candidats français au « jihad » ne se manifeste que dans les déclarations et jamais sur le terrain ce qui va engendrer un conflit entre la mission de la DGSI, chasseuse de jihadistes, et celle de la DGSE chargée de les « soutenir ».En avril 2013, une note issue des services diplomatiques marocains rapporte comment la France manœuvre à l’ONU pour ne pas apparaitre comme condamnant Nosra en tant qu’organisation « terroriste ». Ce document résume l’option politique de Paris, peu importe que les Salafistes prennent le pouvoir à Damas, il nous faut la peau de Bachar. On retrouve là une priorité partagée par l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et Israël. Et, dans un entretien avec Le Monde, le ministre des Affaires étrangères de Doha finira par déclarer « Al-Nosra est notre allié, il faut travailler avec ce groupe ». En France, d’étranges « rebelles » syriens qui ne sont rien d’autre que des membres d’Al-Qaïda font de discrets séjours histoire de faire le point sur leur « guerre de libération ».Mais la montée en puissance de Da’ech vient brouiller les cartes, une redéfinition de la politique par rapport aux groupes « rebelles » s’impose. La France ne peut rien faire d’autre que condamner la « barbarie » de « l’Etat Islamique ». Mieux elle s’engage dans la coalition qui bombarde les « barbares ». Bombardements surprenants qui ne ciblent que des bâtiments, souvent vides ou sans usage militaire. Bombardement qui, par exemple, ne frappe pas les colonnes de Da’ech en marche vers Palmyre alors qu’elles sont une cibles idéales. En réponse à ce comportement inattendu, les diplomates français et américains répondent que combattre l’avancée de Da’ech exige la mise en œuvre « d’hélicoptères de combat forcément associés à des unités au sol qui devraient compter 10 000 hommes ». Passé au crible de l’expertise militaire, l’affirmation ne tient pas vraiment puisque l’exemple libyen a démontré, pour qui le veut vraiment, l’efficacité des attaques aériennes contre les convois.Faute d’agir efficacement, la France s’est lancée dans des moulinets diplomatiques. Ainsi le 2 juin 2015 s’est tenu à Paris un sommet anti-jihadistes qui n’a fait trembler personne, au grand bonheur des palaces de la capitale. Au terme de ce conseil de guerre, quatre « ateliers » ont été formés. Pour l’humour qui, dans ce drame, doit être aussi la politesse du désespoir, indiquons que l’étude de la migration des jihadistes a été confiée à la Turquie, pays qui alimente et soutien ce flux. Quant à l’analyse des finances du jihad, on a donné les clés du dossier à l’Arabie Saoudite, pays ami et allié de la France qui finance lui-même les jihadistes. Paris a donné son onction à ces choix qui ont l’avantage de ne pas retarder l’avance des « rebelles » vers Damas. Encore bravo !Jacques-Marie Bourget
Les Emirats veulent normaliser avec Assad
Les Emirats envisagent d'envoyer une délégation de haut niveau, à Damas, pour discuter de l'ouverture de l'ambassade émiratie, en Syrie. Aux Emirats, les discussions vont bon train, sur le nécessaire appui au régime d'Assad, face au péril takfiri. La Tunisie veut, aussi, normaliser avec Assad, pour des motifs similaires. Les analystes voient, à travers cette décision, un signe d'éloignement vis-à-vis de Riyad
Le représentant de Sissi à Téhéran?!!
le site d'information Asrar Arabiya dit avoir des informations selon lesquelles le président Al Sissi aurait envoyé un représentant à Téhéran, porteur d'une lettre, manière d'ouvrir la voie aux relation bilatérales. "Le représentant serait arrivé à Téhéran juste après l'accord du 14 juillet à Vienne, dit le site avant d'ajouter : "Le Caire espère pouvoir entretenir des relations privilégiées avec Téhéran et ce via des coopérations commerciales ou dans le domaine de l'énergie ou du tourisme" "ce geste est un avertissement à Riyad contre toute tentative de réduire son soutien à l'Egypte. Sissi ne partage pas la même que Riyad dans des dossiers syrien, , yéménite irakien et conteste contre le rapprochement Riyad les Frères musulmans.
Trois journalistes espagnols portés disparus en Syrie
Trois journalistes espagnols sont portés disparus en Syrie, dans la région d'Alep, depuis une dizaine de jours, a annoncé mardi la présidente de la Fédération des associations de journalistes espagnols (FAPE).
"Pour le moment, nous pouvons seulement parler de disparition", a déclaré à l'AFP Elsa Gonzalez confirmant des déclarations sur la chaîne de télévision publique espagnole TVE 24 heures.
Elsa Gonzalez a indiqué que cette information lui avait été confirmée par des sources officielles.
Le ministère des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP, a de son côté indiqué être "au courant de la situation". "Nous y travaillons", a ajouté un porte-parole sans autre précision.
Elsa Gonzalez a ajouté que les trois journalistes indépendants étaient entrés en Syrie le 10 juillet via la Turquie et que l'on était sans nouvelles des trois hommes depuis le 12 juillet.
Les trois journalistes indépendants, Antonio Pampliega, né en 1982, Jose Manuel Lopez, né en 1971 et Angel Sastre, âgé de 35 ans, travaillaient récemment pour des médias espagnols, notamment les quotidiens ABC et La Razon, la chaîne Cuatro, et la radio Onda Cero.
Elsa Gonzalez ignorait s'ils étaient ensemble et pour quels médias ils travaillaient au moment précis de leur disparition. Ils réalisaient une enquête ensemble en Syrie, Selon la télévision publique.
Dans un communiqué diffusé par plusieurs médias, leurs familles ont demandé de la "patience", le "plus de discrétion possible" et surtout, "du respect".