تقي زاده

تقي زاده

La préparation du terrain pour la Révolution de l’Imam Mahdi (a.s) est certes une entreprise ardue.

Les Artisans de son Apparition auront à affronter les impérialistes et les tyrans qui, en dépit de leurs divergences, vont se constituer un front unique et puissant pour faire avorter tout projet islamique.

Pour précipiter l’Apparition de l’Imam (a.s), les croyants devront alors agir sur deux plans :

- Sur le plan spirituel

Pour mener à bien leur projet, les Artisans de l’Apparition devront se doter d’une formation spirituelle solide susceptible de les rendre prêts à se sacrifier pour de nobles causes.

- Sur le plan matériel

Les croyants qui prépareront le terrain pour l’Apparition de l’Imam Mahdi (a.s) affronteront une coalition internationale qui aura une suprématie dans tous les domaines. Même s’ils ne pourront pas atteindre le niveau de leurs ennemis, les Artisans de l’Apparition devront disposer de moyens suffisants pour pouvoir se défendre. Ils devront donc s’appuyer sur un État indépendant, qui n’est autre que celui annoncé dans les hadiths.

passage choisi du livre "L'Attente Active de l'Imam Mahdi"

écrit par Cheikh Mohammad Mahdi Assifi

tradui par Ibrahim Touati

* questions concernant l'Apparition de l'Imam Mahdi (a.s)

vendredi, 08 mars 2013 11:19

Le drone émissaire

Il y a quelques jours, les travaux parlementaires du Sénat américain ont été paralysés, pendant, exactement, douze heures et cinquante deux minutes, par le discours fleuve du sénateur républicain, Rand Paul, qui entendait bloquer, de cette manière, la confirmation de John Brennan, à la tête de la CIA.

En fait M. Paul a fait recours à ce sabotage, pour contraindre l’administration de Barak Obama à garantir, par écrit, que l'exécutif n'a pas le pouvoir d'ordonner une frappe, par drone, sur le sol américain contre un Américain «dans un café, à San Francisco ou un restaurant, à Houston», sans procès.

J’avoue tout de suite qu’il m’est difficile d’imaginer le gouvernement des Etats-Unis faire recours aux drones sur le territoire national pour exécuter tel ou tel malfaiteur ou traitre américain. Néanmoins, j’aurais été prêt à saluer la sollicitude, dont Rand Paul fait preuve vis-à-vis de la sécurité de ses compatriotes, si elle n’était pas aussi sélective.

Certes, je suis très content, pour les clients des cafés, bars et restaurants américains, qui n’auront pas, désormais, à scruter le ciel, avec angoisse, dans l’attente d’une attaque éventuelle des drones. Je pense, cependant, que c’est une piètre consolation, pour les Américains, qui se savent exposés, quotidiennement, à une mort beaucoup moins sophistiquée, non seulement, dans les bars, mais aussi, dans les écoles, dans la rue, dans les magasins et même chez eux, et cela, au gré des fous, des illuminés et autres justiciers de pacotille armés jusqu’aux dents.

Pourtant, le Parti républicain s’élève contre la limitation même partielle de la vente libre des armes à feu, aux Etats-Unis, avec le même acharnement que le sénateur Rand Paul déploie, pour interdire l’usage des drones, sur le sol américain.

Pendant que la France joue son rôle, au Mali, que François Hollande récite, béatement, son texte et que les médias peinent à trouver un contenu à leur couverture de cette «guerre», des choses beaucoup plus importantes se passent en coulisse. En coulisse, mais au vu et au su de tout le monde, car il n’est plus besoin de se cacher. Tant que les grands médias n’en parlent pas, ça n’existe pas. Et ils n’en parleront pas.

On a vu, dans un précédent article comment des forces spéciales américaines étaient en train de se déployer dans la région de Kourémalé, ville frontière entre la Guinée et le Mali. Parallèlement à ce déploiement, on a vu une forte activité sécuritaire de la part des autorités guinéennes pour contrer d’éventuelles infiltrations des djihadistes maliens non seulement dans leur pays, mais aussi dans les pays voisins. Etant donné l’invraisemblance de cette narrative, nous avions soupçonné d’autres objectifs derrière ce déploiement. Il semble que nous avions vu les choses à minima.

Là où tout le monde parlait d’Areva, de reconquête d’une ancienne colonie, de Françafrique et autres facteurs géopolitico-économiques n’intéressant que la France seule, on constate qu’il y avait bien plus que cela. Certes, ces facteurs ont pu jouer ; mais comme outils ou catalyseurs. Ils ont pu aussi avoir été utilisés comme moyen pour détourner les regards pendant que les choses sérieuses se développent progressivement, étape par étape, dans les coulisses. La France, avec sa « légitimité » africaine, n’aurait joué qu’un rôle d’enfumage avec la complicité de chefs d’états africains mis en place par le système.

Pendant que l’Opération Serval suit son cours, se modifiant de jour en jour pour s’adapter à la nouvelle donne, les américains préparent déjà les épisodes suivants. Partant des évènements du Mali, devenu comme un épicentre, ils s’intéressent à tous les pays alentour. D’abord, on a vu la prise d’otage sanglante de In Amenas qui ne doit rien au hasard. Ensuite on a constaté que la Guinée était sur les dents, prête à combattre les terroristes qu’on annonce déjà sur son territoire. A l’Est, au Niger, on apprend qu’une base de drones Predator vient de voir le jour. Le président nigérien Mahamadou Issoufou justifie cette présence par la nécessité de protéger ses frontières des infiltrations de groupes djihadistes. A l’Ouest du Mali c’est la Mauritanie. La frontière entre les deux pays s’étend de l’Algérie au Sénégal. La Mauritanie est concernée dans ce conflit au plus haut point, même si on en parle peu. De fait, des choses s’y passent. Outre les conseillers habituels, américains ou français, en matière de lutte contre le terrorisme, c’est une véritable petite force armée qui s’y est déjà constituée, armée et entrainée par les américains. Cette force, que l’on peut qualifier d’internationale est basée à Néma, à l’extrême Sud-Est de la Mauritanie, non loin de la frontière malienne. Comme pour montrer l’importance que les Etats-Unis accordent à ce dispositif, le général Carter Ham, Haut-commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), est venu saluer mercredi les soldats engagés dans des exercices militaires avec des opérations aéroportées et au sol. Le plus curieux c’est que ces exercices militaires, connus sous le nom de "Flintlock 2013″ avaient été programmés, depuis…2011.

Le dispositif est donc bien en place. Je ne parle pas des forces françaises à la poursuite de fantômes dans les sables du Mali et qui semblent disparaitre dans la nature avant même que les chefs militaires n’aient terminé la mise au point de leurs attaques. Le vrai dispositif semble avoir été bien mûri, et de longue date, non pas à l’Elysée, mais à Washington. Hollande, en est-il le jouet ou le complice ? Ou les deux ? Quelle que soit la réponse, elle nous ramène à un Hollande plus normal, loin de cette image d’un petit bonhomme mal à l’aise dans son armure de César ou d’Alexandre à la reconquête de l’Afrique. Hollande serait donc celui que nous avons toujours connu, poussé à la présidence après avoir été «WeightWatcher isé», relooké, briefé, et après plusieurs séances de répétitions devant sa glace pour s’approprier les postures mitterrandiennes.

En revenant sur certains fondamentaux, à défaut de comprendre ce qui se passe réellement, on peut, du moins, éliminer certaines assertions souvent tentantes. Un de ces fondamentaux est que la France a perdu son indépendance en matière de politique étrangère et n’a plus aucune marge de manœuvre à cet égard. Pour toute décision dans ce domaine, elle doit consulter ses partenaires et les Etats-Unis en particulier, y compris pour l’Afrique où les appétits de l’oncle Sam sont montés en flèche depuis que les chinois sont dans la place. Comment alors croire que Hollande peut, comme ça, du jour au lendemain, décider de déclencher une action militaire, au nom de la grandeur passée de la France dans cette région ? Et cela dans une zone où les Etats-Unis disposent de pions solides – un président de CEDEAO ancien du FMI, un Premier ministre ancien chercheur de la NASA, un putschiste déclencheur de tout ce chaos, formé dans les écoles militaires américaines ? On avance souvent les intérêts d’Areva au Niger. Là aussi les fondamentaux montrent que Areva n’est pas seule dans ce pays. Entre autres, on y trouve, pour l’extraction de l’uranium, l’Australie, le Canada et la Chine. Donc Areva n’est pas le seul maître à bord, comme on l’entend souvent. Pourquoi les Canadiens ou les Australiens, qui ont pourtant autant sinon plus d’intérêts à défendre, n’envoient-ils pas leurs soldats au Niger ? Du coup la France apparait comme un simple pion sur un échiquier, ne maîtrisant rien sinon sa propre mission.

Pendant ce temps, le «djihadisme» avance en Afrique. C’est du moins ce que l’on prépare les esprits à accepter. Comme on l’a vu dans un autre article, les djihadistes, armés de leur charia et de leurs bombes artisanales, précèdent toujours les interventions militaires. L’Afrique n’échappera pas à la règle. On parle déjà d’obscurs projets d’islamisation du continent. On peut parier que dans les mois à venir, divers experts vont palabrer sur le sujet. Des plus sceptiques jusqu’aux plus alarmistes, tous contribueront à en faire un sujet d’actualité brulant. La première bombe qui explosera quelque part mettra tout le monde d’accord. Ce sera reparti pour un tour.

"L'Agence internationale de l'Energie atomique, (AIEA) doit présenter des documents justifiant sa demande de visiter le site militaire de Partchin", a déclaré le président de l'Organisation de l'Energie atomique de l'Iran."Si l'Agence souhaite visiter le site de Partchin, elle doit présenter des raisons solides et crédibles, et dans ce cas, les autorités militaires du pays seront consultées", a précisé, mercredi dernier, Fereydoun Abbassi, lors d'une interview accordée à l'IRNA, en mettant l'accent sur le fait que ce site est destiné à des activités militaires, non nucléaires. "Une telle demande est injustifiable et ne fait que politiser la question", a déclaré, mercredi, le représentant iranien, auprès de l'AIEA, Ali Asqar Soltaniyeh, en réponse à la demande du Directeur général de l'Agence, Yukiya Amano, de visiter de nouveau le site de Partchin, avant de parvenir à un accord, à ce propos. 'La RII respecte toujours les lois internationales et en aucun cas ne renoncera à ses droits nucléaires légitimes", a affirmé, Ali Asqar Soltaniyeh. "Alors qu’on pensait que l'équipe négociatrice de l'Agence se rapprochait, au deuxième jour des négociations, à Téhéran, en février dernier, d’un accord, on lui a, soudain, demandé, depuis le siège de l'Agence, de suspendre les négociations", a précisé Ali Asqar Soltaniyeh. "L'Iran ne doit, donc, pas être reconnu comme responsable de l'échec de ces négociations", a-t-il ajouté. "L'Iran n'est pas contre une visite du site de Partchin, mais il ne peut pas ouvrir, sans aucune raison, les portes de ses centres militaires aux inspecteurs de l'Agence. Le site de Partchin ne fait pas partie des activités nucléaires de l'Iran, et selon les lois mêmes de l'Agence internationale de l'Energie atomique, Téhéran n'est pas tenu d’autoriser l'inspection de ce centre. Et pourtant, en 2005, ils l'ont visité, à deux reprises", a-t-indiqué. Dans son dernier rapport sur les activités nucléaires de l'Iran, Amano a déclaré : "Pour que l'Agence puisse donner une garantie crédible, sur la non-existence d'une dérive, dans le programme nucléaire de l'Iran, ce pays doit multiplier ses coopérations". L'évocation de cette question équivaut à accuser l'Iran, sans aucune preuve, et à soulever des doutes sur le programme nucléaire de l'Iran. En effet, le fonctionnement de l'Agence montre que cette instance est sortie de ses responsabilité d’ordre technique, et en se focalisant sur des allégations fallacieuses, notamment, sur le site militaire de Partchin, a suscité des tapages médiatiques et des pressions sur l'Iran. Dans certains cas, en diffusant des informations confidentielles, sur les activités nucléaires de l'Iran, conduisant à l'assassinat des savants atomistes, l'Agence a compromis la sécurité de ses membres. Tenant comte de ces réalités et de considérations politiques, l'Iran insiste pour que de telles visites, qui s'effectuent hors du cadre du système de l'AIEA et qui ne sont pas inclus dans les obligations des membres vis-à-vis de cette instance, un accord établissant un cadre bien défini soit mis en place.

 

Selon le penseur et chercheur syrien Nazal Na'issah, cité par Al Alam, "Les Etats Unis n'ont absolument pas changé de position envers la Syrie et ils veulent coûte que coûte la chute du régime Assad" " en effet la tournée de Kerry n'a vait pas d'autres objectifs que de coordonner les plans destinés à renverser Assad et à trouver des moyens pour l'accélérer". " le scénario US vise à détruire entièrement toutes les villes syriennes, terrible scénario dont il faut empêcher la réalisation sous peine de voir la Syrie se réduire à néant "! interrogé sur le rôle de la Turquie, le penseur syrien a affirmé : " c'est faux de dire que la Turquie a renoncé à provoquer la chute du régime Assad , elle ne l'a pas pu et c'est à défaut de réussir l'effondrement d'Assad, que la Turquie parle désormais de la solution diplomatique " cet opposant de longue date du régime Assad a dénoncé au même titre "une opposition extérieur qui n'a fait que se concentrer sur la propagande et des slogans sans lendemain. alors que ce qui est nécessaire voire urgent c'est de prendre des initiatives concrètes".

 

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Deux millions de vénézuéliens, 22 dirigeants du monde et les représentants de 54 pays ont rendu, déjà, un dernier hommage à la dépouille mortelle du Président Chavez exposée à l'académie militaire de Caracas.

Depuis trois jours, les queues de plusieurs kilomètres se font, devant l'académie. A la dernière nouvelle, le Président Ahmadinejad vient d'arriver, à Caracas, pour rendre un dernier hommage à son "ami", avec qui il a partagé la même énergie, le même enthouisasme, à lutter contre "l'hégémonie américaine".

 

le commandant adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le général Salami souligne "le déclin inévitable des Etats Unis , une superpuissance qui est l'Etat le plus endetté du monde "!! " le pouvoir de dissuasion qui nous assure la sécurité, le calme et la sécurité dont nous jouissons aujourd'hui est la partie intégrante de notre stratégie de défense et il est le résultat des décennies de dévouements, d'efforts de nos frères d'armes dont beaucoup ont peri sur les champs de bataille"" les Etats Unis dictent la politique internationale alors que dans ce pays, dit foyer de prospérité, vivent plus de 50 millions de personnes au dessus de seuil de pauvreté"!! " c'est beaucoup quand on prétend diriger le monde, quand ont prodigue des leçons à la planète terre , quand on impose les plus cruelles des sanctions aux populations civiles si celles ci ose dresser la tête"!! le général a ajouté : " le peuple iranien, fort des directives de son leader a réussi en grande partie à surmonter les sanctions"

 

 

 

On les croyait limités, au seul Golan, et bien, on se trompait! Les appareils d'écoute et d'espionnage "made in Israel" viennent d'être découverts, près des côtes syriennes, par l'armée nationale syrienne. Les équipements portent les étiquettes de leur constructeur.

Selon Sama, "ces appareils, très sophistiqués, sont destinés à la mise à l'écoute et à prendre des images, et ils étaient abandonnés, près des côtés syriennes". Cette information a, également, été confirmée par le journal "Yediot Aharonot". Al-Nosra et d'autres milices terroristes agissent, en Syrie, en étroite collaboration avec le régime sioniste. C'est, d'ailleurs, avec leur appui, que les Israéliens ont obtenu les informations nécessaires, pour frapper le centre de recherche de l'armée syrienne, dans la banlieue de Damas.

 

Le Guide Suprême de la Révolution Islamique qui avait reçu jeudi 7 mars le président et les membres du conseil des experts du Guide a estimé que la précipitation, la colère et la brutalité de l’ennemi étaient des signes du progrès de l’ordre islamique.

Selon le site du bureau du Guide Suprême de la Révolution Islamique, l’honorable Imam Khamenei, a reçu jeudi le président et les membres du conseil des experts, présentant lors de cette audience une parfaite analyse des avancées et des progrès du peuple iranien, 34 ans après la victoire de la révolution islamique, estimant qu’il était nécessaire d’avoir une vue de long terme sur les idéaux et les objectifs de l’ordre islamique.

« La foi en Islam, une volonté ferme, la confiance en peuple et la préservation et le renforcement de l’esprit sont les principaux facteurs de la poursuite du mouvement en avant et de la réalisation de grands succès et la solution des problèmes provisoires », a-t-il dit.

Estimant qu’une vue de long terme sur les questions liées au management du pays et les objectifs et les idéaux de l’ordre comptaient parmi les importants facteurs de la poursuite de la marche en direction des objectifs fixés pour l’ordre islamique, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a ajouté : « A long terme, il existe une bonne connaissance des objectifs et de l’itinéraire pris par l’ennemi et sur la même base, les problèmes et les hauts et bas sont prévisibles. »

Estimant que les circonstances actuelles sont beaucoup plus difficiles et plus compliquées que la période de lutte précédant la victoire de la révolution islamique, l’Imam Khamenei a indiqué : « Dans les circonstances actuelles, il faut éviter la courte vue et les regards à court terme, et en ayant la foi en Islam et en s’appuyant sur le peuple, assurer la poursuite de la marche en avant. »

Le Guide suprême de la révolution islamique a estimé que l’un des devoirs des oulémas et des religieux consistait en le maintien et le renforcement de l’espoir chez le peuple notamment la jeunesse, soulignant : « Il faut toujours souffler dans le four de l’espoir, d’autant plus que les signes de l’espoir sont nombreux. »

L’Imam Khamenei a présenté la poursuite des réussites croissantes du peuple iranien comme l’un des signes de l’espoir, soulignant : « La grandeur actuelle et le fait que le peuple iranien sert du centre intellectuel dans le monde de l’Islam, la domination du discours religieux dans le pays, les progrès scientifiques et technologiques, l’influence politique et internationale de l’ordre islamique et les démarches infrastructurelles entreprises au niveau de la justice, sont les importants acquis que l’on ne pouvait croire avant la révolution islamique ou aux premiers temps suivant sa victoire. »

Présentant ces acquis comme signes du progrès de l’ordre islamique, il a ajouté : « Un autre signe de ces progrès, résiden dans la précipitation, la colère et la brutalité de l’ennemi dans l’action. »

Le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné : « Si l’ordre islamique n’avait eu de progrès, les ennemis n’étaient pas si précipités et en colère. »

Estimant que le nucléaire est l’un des défis à venir de l’ordre islamique, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné : « Certes ce défi ne nous a nui et ne nous nuira pas. »

Faisant allusion à la récente réunion des 5+1 à Almati au Kazakhstan, il a indiqué : « Au cours de cette rencontre, les occidentaux n’ont franchi aucun pas important, qui soit considéré comme un avantage, mais ils ont seulement reconnu une petite partie de nos droits. »

L’honorable Imam Khamenei a présenté les boycotts comme un autre défi, ajoutant : «Il semble que les boycotts aient pour prétexte le nucléaire, mais ils cherchent un objectif de long terme que les occidentaux suivent. »

Qualifiant d’un sujet important la massive participation de la population au défilé du 10 février, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné : « Les évaluations faites par les experts et les gens expérimentés montrent que la participation du peuple au défilé du 10 février était plus dense, plus chaleureuse et plus enthousiastes que les années précédentes. »

Faisant allusion aux futures élections présidentielles iraniennes, l’Imam Khamenei a émis l’espoir que le président élu pourra obtenir la satisfaction divine et approcher le peuple de leurs grands vœux.

En ce qui concerne les embargos mis en œuvre par les ennemis contre la république islamique d'Iran, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a évoqué une autre réalité.

« La réalité c’est que les pays soumettant l’Iran aux embargos, souffrent aujourd’hui des problèmes beaucoup plus difficiles qu’ils n’arrivent pas à résoudre », a-t-il dit.

L’Imam Khamenei a souligné : « Les Etats-Unis et l’Europe se trouvent aujourd’hui entre deux dilemmes et en tout état de cause, ils se dirigent vers la dépréciation de leur puissance économique. »

Dans le domaine moral et des qualités humaines qui influent sur nos relations avec Dieu, nous-mêmes, les autres et le monde qui nous entoure, il y a des choses positives et des choses négatives qui influent sur notre comportement.

Lors de la récente réunion organisée au Centre des activités coraniques universitaires, sur « la morale dans le système économique islamique », l’Hodjat-ol-islam Sayed Hussein Mir Moezzi, membre du Comité d’élaboration des modèles islamiques de progrès et de consommation, et chercheur au Centre de recherches culturelles et islamiques, a déclaré que le système économique islamique était fondé sur la morale alors que le système capitaliste occidental était fondé sur le profit.

« Dans le domaine moral et des qualités humaines qui influent sur nos relations avec Dieu, nous-mêmes, les autres et le monde qui nous entoure, il y a des choses positives et des choses négatives qui influent sur notre comportement. Il faut faire une distinction entre la morale et le droit, cette distinction a une grande influence dans le domaine économique. La première différence entre ces deux concepts, réside dans leur objectif. Le droit est là pour instaurer un ordre et la justice, alors que la morale a pour objectif le développement de l’être humain. La morale est un domaine individuel réservé à l’être humain, mais le droit est appliqué par des instances gouvernementales qui doivent aussi prendre des mesures en cas d’infraction aux règles fixées par la législation.

Ce point est très important. Le centre des systèmes économiques est constitué par des comportements que les gens ont choisis eux-mêmes alors que les lois ne définissent que des contours et des limites. Il existe donc deux sortes de moyens pour orienter le système économique, le premier est aux mains du gouvernement qui définit les politiques à suivre et constitue ce qu’on appelle « les mains visibles ».

Dans ce programme, le gouvernement entre en action et oriente comme il le désire, le sort de millions de citoyens. Dans le cas où nous voulons lutter contre la pauvreté, si la fraternité et le gout pour la justice règnent dans la société, c’est la société qui contribuera elle-même à la disparition de la pauvreté, sans que le gouvernement n’intervienne sauf dans des cas précis où il peut aider par des subventions, à déraciner complètement la pauvreté dans le pays. Mais si dans cette société, c’est l’égoïsme et la recherche du profit qui dominent, il est évident qu’aucune mesure ne sera prise au niveau de la société et l’appauvrissement ira en s’accroissant. C’est le gouvernement qui devra prendre en charge ces activités et nager à contre courant en imposant des impôts pour lutter contre la pauvreté.

Ce système existe depuis des années et n’a pas eu les résultats souhaités. Nous voyons actuellement les pauvres des pays capitalistes descendre dans la rue pour protester contre l’indifférence des riches. Dans la mondialisation, les riches qui ne pensent qu’à leurs profits, estiment que les capitaux doivent être investis dans des domaines lucratifs et rentables. Par conséquent, s’ils peuvent faire de plus grands profits en investissant à l’étranger, ils doivent le faire sans se soucier de l’avenir et des travailleurs de leur pays. C’est ce que nous appelons la mondialisation à l’occidentale.

Par contre, dans une société où un système moral islamique domine, l’économie se dirigera d’elle-même, vers les objectifs islamiques avec l’aide éventuelle du gouvernement. C’est ce qui différencie l’économie islamique de l’économie libérale occidentale », a-t-il dit.