La chaîne France 24 parle d’une nouvelle page de l’histoire de la présence française en Afrique qui se tourne. Les opérations pour le retrait des soldats français présents au Niger ont commencé mardi 10 octobre, a indiqué l’état-major de l’armée française à l’AFP.

Environ 1 400 soldats et aviateurs français étaient jusqu’ici déployés au Niger, à Niamey et sur deux bases avancées dans le nord-ouest, à Ouallam et Tabarey-Barey, dans le cadre de ce que Paris qualifiait de lutte contre le terrorisme aux côtés des Nigériens.

Leur retrait avait été exigé par les généraux nigériens rapidement après leur arrivée au pouvoir fin juillet, et le président français, Emmanuel Macron, avait annoncé leur départ fin septembre.

« Les premiers départs ont lieu », a-t-on appris auprès des armées françaises, confirmant l’annonce faite la veille par les autorités militaires nigériennes, qui évoquaient également une escorte de l’armée nigérienne.

À Paris, des manifestants se sont rassemblés pour exprimer leur soutien à l’opération militaire sans précédent et réussie contre Israël. Par voie terrestre, aérienne et maritime, avec des missiles, des drones et même des deltaplanes pilotés, la Résistance palestinienne a fait fuir les colons illégaux, capturé des soldats israéliens et saisi du matériel militaire, et ce, pour la grande joie des ses militants de longue date.

« Nous assistons tous à des actions incroyables de la résistance armée palestinienne qui, à notre connaissance, parvient à sortir de cet immense camp de concentration qu’est Gaza et à infliger de lourdes pertes aux soldats et colons israéliens ; nous regardons l’actualité chaque minute », Nicolas Shahshahani, de l’organisation EuroPalestine.

Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, affirme que l’opération en cours contre Israël se poursuivra, tout en rejetant toute négociation sur les captifs israéliens tant que les attaques du régime contre la bande de Gaza assiégée se poursuivront.

Abou Ubaida, porte-parole de la branche militaire des Brigades al-Qassam basée dans la bande de Gaza, a fait cette remarque dans un message enregistré lundi soir 9 octobre.

Avertissant que le régime israélien doit être prêt à payer un prix élevé en échange de la liberté des captifs, le porte-parole a déclaré : « La question des prisonniers est une question stratégiquement cruciale avec une trajectoire bien définie, et l'occupation en supportera inévitablement les conséquences.»

Il a noté que les combattants de la Résistance ont réussi à appréhender un nombre important de soldats ennemis sur différents fronts de bataille, des militaires qui ont été ensuite transférés dans les centres de détention des Brigades al-Qassam.

L'Iran affirme que l'opération à grande échelle lancée par les groupes de résistance palestiniens contre Israël est une réponse naturelle et légitime aux crimes du régime contre le peuple palestinien ces derniers mois.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a fait cette remarque lors d'un appel téléphonique avec le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, lundi 9 octobre, au troisième jour de l'opération Tempête d’Al-Aqsa, la plus grande opération militaire contre Israël depuis des décennies.

Depuis samedi, les groupes de résistance basés dans la bande de Gaza ont tiré des milliers de roquettes sur les territoires occupés. Selon les médias israéliens, plus de 900 colons et soldats ont été tués, et plus de 2 600 autres ont été blessés.

Amir-Abdollahian a critiqué l'inaction de l'Occident face aux « crimes systématiques » du régime israélien contre les Palestiniens, déclarant : « Si l'Europe et l'Occident avaient mis fin aux crimes du [Premier ministre israélien Benjamin] Netanyahu sans [appliquer leurs] doubles standards, peut-être que la Palestine n'aurait pas été témoin de cette situation maintenant. »

Le mouvement de résistance libanais Hezbollah affirme avoir frappé deux postes militaires israéliens dans la partie nord des territoires occupés en réponse à l'agression antérieure du régime dans le sud du Liban, qui a fait trois morts parmi ses combattants.

« Après le martyre de trois de nos frères cet après-midi suite aux attaques israéliennes contre des villes et villages libanais, des groupes de la Résistance islamique ont mené une première réponse », a déclaré le mouvement dans un communiqué publié par Al-Manar.

Le programme de satellites de surveillance de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) est une mesure « indispensable » pour contrer la « militarisation de l’espace» américaine, a déclaré mardi l'agence de presse nord-coréenne KCNA.

Dans un article publié sur KCNA, Ri Song Jin, chercheur à la National Aerospace Technology Administration, a déclaré que Washington cherchait une plus grande hégémonie militaire en Asie en élargissant sa force spatiale, faisant référence à une récente visite du commandant de la Force spatiale américaine à Tokyo, au Japon, sans oublier d’évoquer le déploiement d'une composante de la Force spatiale en Corée du Sud.

Le régime israélien a commencé à utiliser du phosphore blanc, interdit au niveau international, dans ses bombardements sur la bande de Gaza, selon un rapport, alors que le régime continue de cibler les quartiers résidentiels du territoire palestinien densément peuplé.

Des vidéos postées sur les réseaux sociaux lundi ont montré le régime tirant des obus au phosphore blanc sur des régions densément peuplées de Gaza, un territoire palestinien situé au bord de la Méditerranée où quelque 2,3 millions de personnes vivent sous un siège israélien constant.

L’utilisation d’obus au phosphore blanc pour cibler directement les positions ennemies est illégale au regard du droit international, car cette pratique peut constituer un crime de guerre et causer de nombreuses victimes.

Au cours des huit dernières années, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé 140 résolutions pour critiquer et blâmer l’entité sioniste. Ce dernier régime d’apartheid au monde a été une fois de plus blâmé lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies le mois dernier.

Dans son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président iranien Ebrahim Raïssi a explicitement évoqué le caractère immoral de l’occupation israélienne de la Palestine.

Il y a eu un rebondissement inattendu dans cette affaire : l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies a été expulsé de la salle par le personnel de sécurité.