Le 16 avril, à peine 4 jours avant qu’un missile Fateh-110 fabriqué dans des usines d’armement syrien régulièrement bombardé depuis 2013 par Israël ne s’abatte à 30 kilomètres du réacteur nucléaire de Dimona, traversant allègrement le bouclier antimissile multicouche d’Israël, Amikam Norkin, commandant en chef de l'armée de l'Air d’Israël s’offrait une « balade aérienne » sur le front Nord en compagnie de Gregory Guillot, chef de l'armée de l'air du CentCom. Il s’agissait surtout de tâter le terrain en vue d’une éventuelle campagne aérienne visant, sous labelle de « plus grande manœuvre militaire de toute l’histoire d’Israël », les « arsenaux balistiques de la Syrie et du Hezbollah ». Le chroniquer de guerre sioniste, Ben Caspit, rapportait à l’époque que Norkim avait emmené personnellement le Yankee à bord de son F-15 Egale pour lui « faire admirer » tout ceci .

Depuis que le sort de Maarib est soumis au bon vouloir d'Ansarallah et qu'un tout petit déclic suffit pour que la province vitale bascule dans le camp de la Résistance yéménite et que cet état serve à celle-ci pour qu'elle progresse sans accroc au cœur même des territoires saoudiens, ce qui lui a permis de "conquérir " ces derniers jours quelque 157 kilomètres carrés du port pétrolier saoudien de Jizan sur fond de ces débandades d'officiers et de soldats saoudiens  qui ont provoqué un mini sursaut anti-Salmane dans la cour, l'axe US/GB est en émoi. Pourquoi? Et bien cet effet de balançoire que le génial Ansarallah a établit entre Maariv et le sud saoudien fait que l'axe précité se trouve totalement ligoté. Et comment?

Qu'y a-t-il eu de si fatidique dans le récent rapport du général McKenzie, chef du CentCom aux congressistes pour que le journal du Congrès, The Hill se démène ce mercredi matin et fasse publier un article qui, en se passant sur plus de 16 ans de présence militaire US en Irak et comme le disait Trump en son temps, des milliards de dollars perdus, conseille à l'administration US à prendre les poudres d'escampettes et à quitter l'Irak? Dans son rapport de mardi à l'adresse du Congrès, McKenzie, représentant en Asie de l'ouest du complexe militaro-industriel US/Cie, confie pour la troisième fois d'affilée en moins de deux mois, que l'US Air Force n'agit plus "en supériorité absolue au Moyen Orient "et que "les drones de petite et de moyenne taille fabriqués par l'Iran et de facture de combat et de reconnaissance" sont  désormais largement démocratisés à travers le Yémen, l'Irak, la Syrie et le Liban" :

C'est le second avertissement algérien en 2 jours par presse interposée. Lundi le président Tebboune a très clairement mis en garde l'axe US/OTAN en plein exercice militaire anti-algérien au Sahara occidental en lançant au journaliste du quotidien français Le Point  " le rapport des forces n'est pas en faveur du Maroc".Mardi  il a évoqué sur Al Jazeera que l'ANP allait intervenir en Libye en 2020 pour empêcher la chute de Tripoli "une ligne rouge pour l'Algérie", car "il est hors de question que cette ville tombe aux mains des mercenaires " .

L'allusion directe à l'agent israelo-emirati, Haftar,  est plus que claire  pour que l'observateur n'établisse pas automatiquement un parallèle avec ce qui se passe en ce moment même au Sahara.

« Il est temps de mettre fin à la “relation spéciale” avec Israël », indique une revue américaine.

Dans un article rédigé par Stephen M. Walt, professeur des Relations internationales à l’Université de Harvard, et publié le 27 mai, Foreign Policy réaffirme qu’il est temps pour que les États-Unis mettent fin à leurs relations spéciales avec Israël.

La dernière série de combats entre Israéliens et Palestiniens s’est terminée comme d’habitude : par un cessez-le-feu qui (…) a laissé les problèmes fondamentaux sans solution. Cela a également fourni plus de preuves montrant que les États-Unis ne devraient plus apporter à Israël un soutien économique, militaire et diplomatique inconditionnel. Les avantages de cette politique sont nuls et les coûts sont élevés et croissants. Au lieu d’une relation spéciale, les États-Unis et Israël ont besoin d’une relation normale.

Un grand incendie s’est déclaré non loin de Qods ; des dizaines de pompiers ont été mobilisés pour maîtriser les flammes.

Selon Yediot Aharonot, l’incendie s’est déclaré ce mercredi 9 juin, dans l’après-midi, à Bayt Thul où les forces de police sont en train d’évacuer les habitants du village. Des dizaines de secouristes ont été acheminés sur place.

La question du pôle Nord pourrait devenir un conflit stratégique par excellence entre la Russie et les États-Unis en particulier après la fonte progressive des glaces favorisant la situation pour la formation de nouvelles routes maritimes. C’est dans ce contexte que l’OTAN a organisé un exercice militaire qui s’est heurté à l’avertissement ferme de la Russie.

La Russie a exprimé son mécontentement à l’égard de la tenue de l’exercice aérien de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) au pôle Nord, le qualifiant de provocation contre la paix dans la région.

Des diplomates russes aux États-Unis ont condamné le projet de l’OTAN d’effectuer des exercices aériens dans l’Arctique.

La mission diplomatique de la Russie à Washington, D.C., a déclaré dans un communiqué que l’organisation de l’exercice était provocatrice et qu’il aurait un impact significatif sur l’instauration de la confiance en Europe.

Il ne faut pas s’attendre à ce que l’Iran respecte ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire alors qu’il fait l’objet des sanctions unilatérales et injustes, a déclaré le représentant permanent de l’Iran à Vienne.

Kazem Gharibabadi a déclaré, mercredi 9 juin, que les dimensions extraterritoriales des sanctions des États-Unis, étant en contradiction avec le droit international, avaient empêché les Européens d’honorer leurs engagements.