تقي زاده

تقي زاده

Des sources yéménites ont rapporté que les avions de combat de la coalition saoudienne ont pris pour cible un rassemblement à Maarib qui commémorait la Journée mondiale de Qods.


Selon la chaîne Al-Masirah, les chasseurs de la coalition saoudienne ont visé un rassemblement commémorant la Journée mondiale de Qods dans le nord de Maarib.
 

Le correspondant d’Al-Masirah a déclaré qu'un certain nombre de personnes se préparant à célébrer la Journée mondiale de Qods avaient été frappées dans ce raid saoudien.

L'attaque a eu lieu à l'intersection du village d'al-Sahari dans le district de Majzar, suite à quoi 7 personnes ont été tuées et 3 autres blessées.

S'exprimant à l'occasion de la Journée mondiale de Qods, le chef du mouvement yéménite Ansarallah, Abdel Malek al-Houthi, a affirmé que les produits fabriqués aux États-Unis et en Israël devraient être boycottés en signe de solidarité avec le peuple palestinien.
Al-Houthi a déclaré : « Le boycott des produits américains et israéliens est une arme efficace, et toute personne en faveur de cette cause se devait de le faire. »

 
vendredi, 07 mai 2021 22:38

«La Chine nous menace en Atlantique»

Un haut général militaire américain a averti que la puissance de la Chine qu’il a qualifiée de « menace croissante », pourrait atteindre l'Occident non seulement depuis les eaux du Pacifique, mais aussi depuis les eaux de l’Atlantique.

« Pékin cherche à construire une grande base navale capable d'accueillir des sous-marins ou des porte-avions au large de la côte ouest de l’Afrique », a déclaré le général Stephen Townsend, chef du commandement Afrique de l'armée américaine, dans une interview accordée à AP le 6 mai.

Townsend a souligné que la Chine est présente dans divers pays, de la Mauritanie au sud de la Namibie, avec l'intention d'établir ses propres installations navales, et que si cette perspective se concrétise, la Chine sera en mesure d'étendre la portée de ses navires de guerre dans l'Atlantique ainsi que dans le Pacifique.

La Chine est à la recherche, indique Townsend, d’un endroit où elle pourrait réarmer et réparer ses navires de guerre en vue de les utiliser militairement en temps de conflit.

Townsend de poursuivre que les Chinois sont en avance sur les États-Unis dans un certain nombre de pays sélectionnés en Afrique d’autant que les projets portuaires, les programmes économiques, les infrastructures et leurs accords et contrats élargiront leur portée à l’avenir; les Chinois testent leurs capacités et jouent gros en Afrique.

Dans son message aux musulmans du monde, le Leader de la RI a affirmé voir le déclin irréversible d'Israël qui n'est pas « un pays » mais une « caserne » implantée par les USA au cœur du Moyen-Orient. Cette caserne qu'un missile syrien a mise le 21 avril sens dessus dessous devient-il un fardeau pour les USA ? Une délégation militaire sioniste conduite par le chef du Mossad s'est rendue récemment à Washington où elle a été quasi-éconduite par le Pentagone et un chef du CentCom qui reconnaît que l'US Air Force et partant l'armée de l'air sioniste opèrent sans supériorité absolue au Moyen-Orient pour cause des drones et missiles de la Résistance.  Que la presse outre-atlantique reconnaisse désormais que l'entité accuse l'Iran des maux qu'elle en est elle-même coupable c'est là un autre signe avant-coureur. Les 10 millions de colons sionistes n'ont plus aucune utilité pour l'Empire ; il est temps de s'en debarasser. Voici un article qui en parle ouvertement

« De l’expansionnisme au soutien au terrorisme, de la construction d'armes nucléaires à l'attaque contre des navires en mer, Israël accuse l’Iran des crimes qu’il commet lui-même », a écrit le site Web Mondoweiss.

Dans l’article intitulé, “If Israel accuses Iran of doing something, Israel is likely already doing it”, signé Ted Snider, expert américain sur l'histoire du Moyen-Orient et la politique étrangère, le site Web Mondoweiss énumère les allégations d'Israël contre l'Iran, de la question nucléaire au terrorisme, et prouve que ces allégations ne sont que des fanfaronnades d’Israël. En d'autres termes, Israël a longtemps blâmé l'Iran pour tous les crimes qu'il commet lui-même.

Deux autres convois logistiques américains ont été attaqués en Irak. 

Jeudi 6 mai, deux convois transportant du matériel logistique et qui appartenaient aux militaires américains, ont été touchés par l’explosion de deux bombes artisanales qui avaient été déposées le long des routes qu’ils traversaient dans le nord et dans l’ouest de l’Irak.

vendredi, 07 mai 2021 22:35

«Plus aucune entente avec les Russes»

Les mouvements militaires suspects des terroristes à la solde des États-Unis augmentent dans l'est de la Syrie, Washington envisageant de rompre les accords avec la Russie sur la Syrie.

Le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie a rapporté que la coalition américaine a augmenté le transfert de matériel militaire à l'est de l’Euphrate.

Cité par Sputnik, le centre avertit que l’augmentation du trafic aérien des équipements militaires et des mouvements terrestres des convois militaires américains dans l'est de la Syrie est un sujet de préoccupation.

Par ailleurs, le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie a annoncé le mois dernier que les terroristes prévoyaient d'attaquer les institutions gouvernementales dans les principales villes syriennes avant l'élection présidentielle.

Le centre a souligné que les terroristes sont entraînés dans des camps non contrôlés par le gouvernement syrien, y compris dans la zone d'al-Tanf occupée par les États-Unis. 

Selon le centre russe, les terroristes ont installé une base secrète dans le nord-est de Tadmor et s'entraînent pour mener des attaques terroristes dans différentes parties de la Syrie.

L’acte qui consiste à fournir des équipements militaires aux terroristes coïncide avec la situation économique et sociale défavorable en Syrie résultant des sanctions paralysantes américaines, nuit sérieusement à l'opportunité d'une solution politique.

Le porte-parole des Brigades al-Qods, branche militaire du Mouvement du Jihad islamique de la Palestine a mis en garde Israël de poursuivre ses exactions et crimes contre le peuple palestinien.

« Si le régime sioniste poursuit son agression, la flamme de l'intifada du Ramadan s’étendra aux colonies de peuplement », a averti Abu Hamza avant d'ajouter: « L’intifada de Ramadan s'est transformé en un enfer pour les Sionistes et leurs positions militaires ».

vendredi, 07 mai 2021 22:32

Des centaines de qaïdistes liquidés

Au Yémen, d’intenses affrontements se déroulent sur différents fronts à Maarib. Les combattants yéménites tentent de repousser des éléments de la coalition saoudienne et d'achever l'opération entamée il y a quelques mois pour libérer la ville.

 Les combats se font sur les axes sud-est du district de Medghal et à l'est et au sud-est du district de Sirwah, a-t-on appris d’une source déployée sur le terrain, qui a ajouté: « De lourds affrontements opposent des sbires affiliés à la coalition saoudienne aux combattants yéménites sur les zones de l’est et du sud-est de Sirwah. Depuis l'axe sud-est de Medghal, sud-est et est de Sirwah, les combattants yéménites sont respectivement à 11, 9 et 8 kilomètres des entrées de la ville de Maarib qui est la dernière et la plus importante base saoudienne au Yémen ».

vendredi, 07 mai 2021 22:29

La fin d'Abu-Lahab

1. Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse.

2. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis.

3. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes.

4. de même sa femme, la porteuse de bois ,

5. à son cou, une corde de fibres

Mort d'Abu Lahab, un oncle paternel du Prophète Muhammad (s) et l'un de ses ardents ennemis.

<< À cette époque, l'Islam avait illuminé la maison d'Abbas. Lui, sa femme Ummul Fazal et moi-même avions embrassé l'Islam, mais nous avions gardé notre foi cachée par peur du peuple. Lorsque la nouvelle de la mort des ennemis de l'Islam à Badr s'est répandue  nous étions extrêmement heureux.
Cependant, Quraysh et leurs partisans étaient très peinés et perturbés.  Abu Lahab qui n'avait pas participé à cette bataille et avait envoyé quelqu'un d'autre à sa place était assis près du puits de Zamzam.  Soudain, les gens ont annoncé l'arrivée d'Abu Sufyan Harth.  Abu Lahab a dit: "Dites-lui de me voir le plus tôt possible".

Il est venu, s'est assis à côté d'Abu Lahab et a donné un compte rendu détaillé des événements à Badr.  L'agitation et la peur ont frappé le cœur d'Abu Lahab comme un éclair.  Après avoir brûlé dans une fièvre élevée pendant sept jours, il est mort d'une maladie mystérieuse.
Il est rapporté qu'après la défaite des Mecquois à Badr, Abu Lahab a demandé à Abu Sufyan, ses détails.
Abu Sufyan lui a décrit l'événement de la défaite des Qurayshites, puis il a ajouté:
"Par Allah, nous avons vu, au cours de la bataille, des cavaliers entre la terre et le ciel venus aider Muhammad".
Ici, Abu Rafi ', ​​l'un des serviteurs d'Abbas raconte ainsi l'histoire:
«J'étais assis là et j'ai levé la main et j'ai dit qu'ils étaient les anges du ciel. Puis, Abu Lahab est devenu tellement en colère qu'il m'a frappé au visage et m'a soulevé et je suis tombé dur sur le sol.
Il a continué à me battre à cause de son chagrin dû à sa déception.
À ce moment-là, Ummul-FadI, la femme d'Abbas, qui y assistait, a pris un pieu et l'a frappé violemment à la tête d'Abu Lahab, et a déclaré:
«Avez-vous trouvé cet homme faible seul?».
Le chef d'Abou Lahab est devenu blessé et ensanglanté.  Une semaine plus tard, il est mort d'une maladie contagieuse et comme son corps dégageait une odeur insupportable et nauséabonde, personne ne s'en est approché.  Il a été laissé pendant trois jours et enfin, des esclaves ont été embauchés pour le transporter hors de La Mecque.  Ils l'ont arrosé à distance puis ont empilé des pierres dessus jusqu'à ce qu'il soit enterré

vendredi, 07 mai 2021 22:26

La journée internationale du Qods

Aujourd hui est le dernier vendredi du mois de Ramadan, journée internationale d Al Qods.
En ce grand jour manifestons haut et fort notre colère contre l injustice dont est victime la ville sainte.
Que Allah nous aide à prendre conscience de la réalité vécue par nos frères musulmans, et à réfléchir à des prises de position et nouvelles initiatives dans nos vies au quotidien pour toujours boycotter l entité sioniste.
 
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Le chiisme contemporain et la cause palestinienne : la révolution iranienne et le Hezbollah libanais, deux freins du projet sioniste de Grand Israel.
Actualités, Cause Palestinienne / Par laye
Située au Proche-Orient, la Palestine est une zone charnière aux enjeux culturels, économiques et stratégiques énormes entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe. En effet, cette petite région est à la fois le berceau de trois religions révélées (Judaïsme, Christianisme et Islam) et abrite depuis l’antiquité le Croissant fertile (Palestine-Syrie-Irak), une oasis dans un immense désert. Aujourd’hui, à cause de ces enjeux, deux peuples différents (arabes musulmans et hébreux juifs) luttent pour un même territoire : la Palestine. La création de l’Etat d’Israël sur les ruines de l’empire turc ottoman a ouvert un cycle de conflits entre sionistes juifs et différents Etats arabes musulmans condamnant la population palestinienne à une vie en exil sous les yeux impuissants de la communauté internationale. Si les relations semblent se normaliser entre Israël et certains Etats arabes, les musulmans de par le monde partagent encore le chagrin du peuple palestinien. Cependant la plupart des recherches abordant la cause palestinienne mettent rarement l’accent sur l’apport de la révolution iranienne et ses effets. C’est dans ce sens que ce présent article prend son originalité dans la mesure où il se donne comme objectif de revenir sur une histoire séculaire de la Palestine avec ses différents rebondissements et ses incohérences accordant une place centrale à la branche chiite dont les efforts, ne semblent pas être reconnus ou appréciés à leur juste valeur, par la communauté musulmane et au-delà, celle internationale. Cet article est mise en place à la suite d’une solide littérature dans le cadre des cours et séminaires que nous assurons depuis presque une décennie. Ces informations sont soutenues par l’attention particulière que nous portons à l’actualité liée à la question palestinienne et la ville de Jérusalem (Al-Quds). Enfin, un voyage d’étude au Proche Orient en décembre 2018 nous a permis de découvrir des facettes nouvelles de cette hostilité historique dont l’issue déterminera sans l’ombre d’un doute l’avenir des relations internationales.

RAPPEL HISTORIQUE : la Palestine, territoire musulman envahi par les juifs sionistes
De l’empire ottoman au mandat britannique : la Palestine change de ‘propriétaire’ Pour plus d’objectivité et sans nous embourber dans les preuves souvent partisanes ou fanatiques des interprétations conflictuelles d’écritures saintes (Thora, Bible, Coran) sur la Palestine, cet article pend en compte l’évolution politique durant ces derniers 100 ans, c’est-à-dire à partir de la chute de l’empire islamique turc ottoman. En effet, vers la fin du XIX° siècle, la Palestine est composée de 85% de musulmans, 11% de chrétiens et seulement 4% de juifs vivant paisiblement dans l’empire musulman turc ottoman qui contrôlait l’essentiel du Proche-Orient. Elle était donc une terre musulmane. Mais l’empire est vaincu par la Grande Bretagne lors de la première guerre mondiale. En 1920, la Société Des Nations (SDN), place la Palestine et la Mésopotamie (Irak) sous le contrôle de la Grande Bretagne et confie la Syrie à la France. Cette dernière, sépare le pays en deux : la Syrie musulmane et le Liban chrétien. La Grande Bretagne donne l’indépendance à l’Irak mais elle prépare la Palestine pour la remettre aux Juifs dispersés dans le monde et qui ont fondé un mouvement appelé sionisme. La trahison du peuple palestinien par les britanniques : le sionisme, véritable vainqueur des deux guerres mondiales Le sionisme est un mouvement juif fondé par le journaliste juif d’origine hongroise Theodore Herzl et qui prônait la migration des juifs du monde vers la Palestine appelée Sion pour y créer un Etat organisé (Israël). En pleine guerre mondiale, (mars 1916), le ministre Britannique des affaires étrangères Arthur James Balfour écrit une lettre à Edmond James Rothschild, un éminent sioniste. Balfour, pour avoir le soutien des Etats-Unis d’Amérique (USA) dans la première guerre mondiale par le biais des sionistes (juifs), lui affirme que la Grande Bretagne accepte de favoriser la migration des juifs en Palestine (sous possession britannique) pour y fonder un foyer national juif. Cette lettre appelée déclaration de Balfour est rendue publique le 2 novembre 1917 : par le bais des sionistes, les Etats-Unis s’engagent et assurent la victoire aux Britanniques qui sont alors obligés de tenir leur promesse de conduire les juifs vers la Palestine hypothéquant ainsi les droits élémentaires des arabes de la région. La migration juive vers la Palestine s’accélère. Entre 1919 et 1939, les sionistes, aidés par les Anglais, favorisent la migration des Juifs d’Europe et d’Amérique vers la Palestine : 55000 en 1919 et 500.000 en 1946. Le phénomène s’accélère après la seconde guerre mondiale et le génocide juif par les nazis. Les juifs paient les meilleures terres en Palestine, forment des milices (Haganah, Irgoun, Stern…) contre les arabes nationalistes (musulmans et chrétiens) ou les britanniques qui essaient de s’opposer à la migration d’autres juifs vers la Palestine. Ne pouvant plus gérer ce problème qu’elle a elle-même créé, la Grande Bretagne décide de  ‘‘rendre’’ la Palestine à l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui a remplacé la SDN. Cependant, vu l’influence des USA sur l’ONU et celle des juifs sionistes sur les USA, donner un dossier à l’ONU revient à le livrer aux USA ou aux juifs sionistes de l’époque.

LA PROCLAMATION DE L’ETAT SIONISTE D’ISRAEL, SUR LA TERRE DU PEUPLE PALESTINIEN : cause des guerres chaudes (hard power) avec les Etats arabes
S’étant saisi du dossier palestinien, l’ONU décide le 29 novembre 1947 de la résolution 181 pour donner entre 55 et 56% de la Palestine aux juifs qui ne représentent que 34% de la population, créer aussi un Etat arabe avec Jérusalem (Al-Quds) comme une zone internationale. Voici les résultats du vote à l’ONU : 33 OUI dont les USA et L’Union soviétique (les deux superpuissances d’alors), 13 NON dont les Etats arabes et 10 ABSTENTIONS dont la Grande Bretagne. Contrairement aux arabes qui ont rejeté ce plan, les juifs l’ont accepté même s’il ne correspond pas à leur objectif final. Ils vont profiter notamment de quatre guerres pour agrandir leur territoire. En effet, le 14 mai 1948 après le retrait des Britanniques de la Palestine, le dirigeant juif David Ben Gourion déclare officiellement à Tel-Aviv la naissance de l’Etat d’Israël. Cette indépendance juive est pour les arabes la ‘‘Nakba’’ (catastrophe). Ils se mobilisent quelques heures plus tard (le 15 Mai) contre Israël, une installation provocatrice soutenue par les plus grandes puissances du monde. Même si les Palestiniens ne sont pas restés passifs en créant notamment l’Organisation de Libération de la palestinienne (OLP) en 1964, le combat contre l’Etat sioniste d’Israël a dès les premières heures été porté par les Etats arabes sous la direction de l’Egypte de Gamal Abdel Nasser, un pan arabiste convaincu. Par exemple : La première guerre israélo-arabe (Mai 1948) a vu les juifs sionistes gagner les pays arabes (la Syrie, l’Egypte et la Transjordanie soutenues par le Liban et l’Irak) et agrandir leur territoire de 6.000Km² expulsant 900 000 Palestiniens de leur territoire. La deuxième guerre (crise de Suez en 1956) mobilise une coalition occidentale (Grande Bretagne, France, Etat d’Israël) contre l’Egypte qui a nationalisé le canal de Suez. Israël a alors pris le Sinaï égyptien. La troisième guerre (guerre des six jours en 1967) permet aux sionistes de multiplier leur territoire de 1947 par 4 en occupant le Sinaï égyptien, la bande de Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le plateau syrien du Golan. La résolution 242 de l’ONU somme Israël à quitter les territoires agressés en vain. La quatrième guerre (guerre du Kippour ou du Ramadan juif en 1973), est encore une victoire juive même si les arabes ont gagné la première phase du conflit (2500 juifs tués). La résolution 338 de l’ONU réaffirme celle 242 en vain. III. LE RENOUVEAU DANS LA QUESTION PALESTINIENNE : la montée du chiisme La révolution iranienne et son antisionisme La plus part des textes historiques attribuent les négociations de paix et le recul relatif d’Israël aux conséquences de la guerre du Kippour suite au choc pétrolier (augmentation unilatérale du prix du pétrole) qui oblige l’Occident de chercher une paix au Proche Orient afin qu’une crise énergétique ne s’étale pas sur son économie et sa société. Mais la révolution iranienne menée par l’ayatollah Ruhollah Khomeiny (1902-1989) en 1979 basée sur le nationalisme islamique et surtout l’anti-impérialisme anglo-américain et l’antisionisme dans une Arabie musulmane, menaçait fortement les intérêts des USA, de la Grande Bretagne et surtout l’existence de l’Etat sioniste d’Israël qui continue l’occupation et la colonisation de terres arabes. Khomeiny a surtout initié en 1979 la Journée mondiale d’Al-Quds, un événement annuel célébré le dernier vendredi du mois de Ramadan et destiné à protester contre le contrôle israélien sur Jérusalem (dont le nom arabe est Al-Quds : القـُدْس) ainsi qu’à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien, vivant dans l’occupation sioniste ou en exil. Pour les USA, l’exemple iranien ne doit pas être copié par les Etats arabes de la région (Egypte, Syrie, Irak, Jordanie, Liban par exemple). Il faut alors engager ou accélérer des négociations (en cours) pour que les Etats arabes acceptent Israël comme un Etat souverain qu’il ne faut plus attaquer. Prenons quelques exemples : Aux les accords de Camps David1 (1978), l’Egypte reconnait Israël (qui se retire du Sinaï) et pour cela elle est exclue de la ligue Arabe et son président Anouar Al Sadate est assassiné au Caire (Egypte) le 6 Août 1981 par les islamistes. Après les accords d’Oslo signés à Washington (1993), ce fut le tour de l’OLP de Yasser Arafat et du roi Hussein de Jordanie de reconnaitre Israël qui se retire de Gaza. Plusieurs autres négociations ont été menées depuis lors mais forces est de reconnaitre que la stratégie sioniste en particulier et occidentale en général a changé depuis la révolution iranienne qui a accéléré et privilégié les négociations. En effet, Israël n’a pas encore atteint son objectif d’annexion appelé le grand Israel. L’inquiétude des occidentaux de voir la révolution iranienne hors de l’Iran prend forme avec le Hezbollah libanais dirigé par l’emblématique Saïd Hassan Nasrallah. L’extension de la toile chiite au Moyen Orient : Le Hezbollah libanais et sa politique antisioniste En 1982, l’armée israélienne envahit le Liban alors en pleine guerre civile. Cette invasion sioniste favorise la naissance du Hezbollah (parti de Dieu en arabe), un groupe de résistants chiites pour libérer leur pays. Les sacrifices du Hezbollah finissent par payer avec le retrait des sionistes. Progressivement, le Hezbollah se structure davantage sur plusieurs plans sous l’égide d’Hassan Nasrallah. Sa notoriété est le fruit de leurs investissements militaires, sociaux, intellectuels, culturels, économiques et politiques au Liban. La révolution iranienne a inspiré les démarches du parti. En 2006, le Hezbollah fait échouer une nouvelle tentative d’invasion du Liban par Israël en un mois : c’est la guerre des 33 jours (12 juillet-14 Août). L’armée sioniste est obligée de battre en  retraite après la résolution 1701 de l’ONU. Cette fuite rappelle les mots du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah qui a affirmé le 25 Mai 2000, après avoir libéré le Liban des sionistes israéliens que : « Israël est plus fragile qu’une toile d’araignée », une sorte de géant aux pieds d’argile. Il vient peut-être de détecter le talon d’Achille de l’Etat sioniste. Au sud du Liban (vers la frontière avec la Palestine), le musée à ciel ouvert de Mleeta exposant à l’air libre le butin de guerre pris aux sionistes  de 1982 à 2006 symbolise la faiblesse de l’Etat sioniste d’Israël. Ce retrait juif en 2006 n’a pas affaibli l’antisionisme du Hezbollah et sa résistance face aux tentatives des USA, allié historique d’Israel. Enfin, depuis la naissance du Hezbollah, Israël n’a pas annexé de territoire des pays voisins de la Palestine et sans le Hezbollah, une bonne partie du Liban actuel, notamment le sud, serait certainement à l’intérieur de l’Etat sioniste d’Israël, à l’image du plateau syrien du Golan. Pour les sionistes, tout comme la révolution iranienne, l’exemple libanais du Hezbollah ne doit pas être copié par des peuples de la région notamment en Syrie avec le Golan (Région de la Syrie annexée par Israël lors de la guerre des 6 jours) et peut-être même en Palestine. La réaction américano-sioniste face à la montée du chiisme : entre désinformation, sanctions économiques et attaques militaires Les USA et Israël ont beaucoup activé leur force et influence sur la communauté internationale et sur la plus part des pays pour bloquer la force chiite dont les stratégies risquent de gagner d’autres pays ou peuples, même par la sympathie. Les moyens d’actions d’Israël et des USA sont entre autres les assassinats ciblés (Qasim Soleimani), les enlèvements de dignitaires du Hezbollah, des sanctions économiques (ciblées), les sabotages médiatiques, politiques, technologiques ou physiques (attaques technologiques, surveillance/espionnage) etc. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre que les USA et certains de leurs alliés considèrent le Hezbollah libanais et les gardiens de la révolution iranienne (une partie de l’armée iranienne dépendant directement du guide de la révolution, chef de l’Etat iranien) comme des organisations terroristes, l’Iran comme un Etat voyou. En effet, l’Iran et le Hezbollah sont peut-être un modèle réussi dans la lutte contre l’antisionisme au sens élargi, celui spoliant d’abord les terres palestiniennes, pour atteindre, avec l’inertie, la naïveté ou même la complicité de certains Etats musulmans, au projet de grand Israel, intégrant en plus de la Palestine une partie de plusieurs pays arabes (Egypte, Jordanie, Syrie, Liban, Arabie Saoudite), la colonisation de la Palestine n’étant qu’une étape initiale. CONCLUSION Si plusieurs Etats arabes ont montré un soutien sans faille au peuple palestinien dès la création de l’Etat sioniste par les anglo-saxons (Grande Bretagne et USA), aujourd’hui les musulmans semblent oublier ce peuple expulsé ou tout simplement soumis. La révolution iranienne et la naissance du Hezbollah sont un signe de la prise de conscience et d’une réorientation de l’antisionisme au Moyen Orient, face à des adversaires peu soucieux et immunisés contre les règles et sanctions internationales. Pour tous les Etats ou âmes sensibles à la cause palestinienne, qu’ils soient musulmans ou non, la journée mondiale commémorative d’Al-Quds célébrée un peu partout dans le monde reste la principale force subtile contre l’antisionisme israélien.

Article présenté par Monsieur NDIAYE Bacary Kèba : Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ED-ETHOS, Professeur d’Histoire et Géographie, chercheur en Géographie et en sciences islamiques. pour une publication à l’occasion de la journée mondiale d’Al-Quds organisée par le Conseil des Oulémas d’Ahlul-Bayt du Sénégal, Mai 2020.

*Le Prince des croyants, Imam Ali (as) et le terme de la vie*
 
*L’Imam Ali fils d’Abû Taleb (as) mobilisait ses bataillons à Siffîne, face à Mu‘âwiyâ dressé sur son cheval bouillonnant d’impatience.* *L’Imam Ali était sur le cheval du Messager de Dieu (sawas) «al-Murtajiz» (le Fracassant), tenant dans sa main le javelot du Messager de Dieu (sawas) et portant à sa ceinture son sabre «Dhû-l-fiqâr».* 
*Le camp de la Vérité et de la Foi face à celui de la tyrannie et de l’hypocrisie. Un des compagnons de l’Imam (as) lui dit:* *«Prends garde, ô Prince des croyants! Nous avons peur que ce maudit te tue!» 
«Si seulement tu disais que celui-là n’est pas fiable en ce qui concerne sa religion, lui répondit l’Imam (as), et qu’il est le pire des injustes (les «Qâsitînes») et le plus maudit de ceux qui sont sortis contre les Imams qui sont bien dirigés (les «Khârijites»)!*
 *Le Prince des croyants (as) et le terme de la vie Mais [n’aie crainte!] le terme (de la mort) [me] suffit comme gardien! Il n’y a personne qui n’ait pas d’Anges protecteurs qui le préservent de tomber dans un puits ou empêchent qu’un mur tombe sur lui ou qu’un mal le touche. Mais quand son terme est arrivé, ils n’empêchent pas d’arriver ce qui va le toucher. Il en est de même pour moi. Quand viendra mon terme (le moment de ma mort) et que sera envoyé le pire des misérables [Ibn Muljam] alors ceci sera teint [de sang] par cela (indiquant sa barbe et sa tête), d’un engagement engagé et d’une promesse non mensongère.*
*(at-Tawhîd de Sh. Sadûq, p367)*

*Et vint ce jour promis…*
*À l'aube du 19 du mois de Ramadan en l’an 40H, l’Imam Ali, le Prince des croyants (as) était dans le «mihrab» de la mosquée de Kûfâ en train de prier la prière du matin. Une nouvelle journée de jeûne avait commencé et il avait fait ses grandes et ses petites ablutions pour mieux se préparer à la Rencontre de Dieu. Il était à sa première raka‘at.* *Il terminait sa première prosternation devant Dieu Tout-Puissant, Lui livrant totalement son esprit, se soumettant complètement à Son Ordre. Il leva la tête, se redressa et s’apprêta à effectuer la seconde prosternation quand. Ce fut le moment que choisit Ibn* *Muljam le maudit pour lever son sabre sur la tête bénie de l’Imam (as) et le frapper, son cœur insensible à la gravité de son crime. Il s’en est fallu de peu que la terre ne se fende et ne l’engloutisse! L’Imam Ali, le Prince des croyants (as), tomba sur le sol béni de la mosquée de Kûfâ, baigné dans son sang. Il s’exclama:*
*«Dieu est plus Grand! J’ai remporté la grande victoire, ô Seigneur de la Ka‘bah!»*
*(«Fuztu wa rabbi-l-ka‘bah!»)*