تقي زاده

تقي زاده

Des combattants du Hamas ont libéré, ce samedi 15 février, trois nouveaux captifs israéliens dans la bande Gaza, dans le cadre de la sixième phase de l'échange contre des prisonniers palestiniens, sous la médiation du Comité international de la Croix-Rouge.

Ces trois captifs israéliens libérés par le Hamas ont été confiés aux représentants du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.

Sagui Dekel-Chen, l'un des captifs libérés, a appelé le cabinet du régime sioniste à faire de son mieux pour finaliser l'accord.

Par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, l’Iran a condamné, le vendredi 14 février, le traitement « inapproprié et humiliant » infligé par le gouvernement américain aux immigrants, y compris aux ressortissants iraniens, le qualifiant d’injustifié et de violation des normes des droits de l’homme.

En allusion au traitement inapproprié des immigrés par le gouvernent américain, M. Baghaï a souligné l’importance de respecter les normes internationales, qualifiant d’« inacceptables » les « actes inhumains » de l'administration US vis-à-vis des ressortissants iraniens.

Il a déclaré que le ministère iranien des Affaires étrangères, conformément à ses obligations légales, prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits des citoyens iraniens à l'étranger.

M. Baghaï a également noté que des instructions ont été données au Bureau de protection des intérêts iraniens à Washington, ainsi qu’aux missions diplomatiques et consulaires du pays à travers l’Amérique du Sud, pour fournir une assistance aux ressortissants iraniens expulsés des États-Unis.

« L’Iran est la patrie de tous les Iraniens, et nos compatriotes peuvent librement retourner dans leur patrie », a-t-il déclaré, réitérant la volonté du ministère des Affaires étrangères de faciliter leur retour et de résoudre les problèmes afférents à cette question. 

Ces propos interviennent alors que le premier vol transportant des migrants en provenance d'Iran, d'Afghanistan, de Chine, d'Inde, du Népal, du Pakistan, du Sri Lanka, de Turquie, d'Ouzbékistan et du Vietnam est arrivé ce mercredi au Panama.

Lors d'une conférence de presse hebdomadaire, jeudi 13 février, le président panaméen, José Raul Mulino, a confirmé l'arrivée de 119 personnes de diverses nationalités . « Hier, un vol de l'armée de l'air des États-Unis est arrivé avec 119 personnes de différentes nationalités », a indiqué M. Mulino.

 

Les forces israéliennes ont tué au moins quatre nouveaux Palestiniens en Cisjordanie, alors qu'elles ont étendu leurs raids meurtriers à travers le territoire occupé.

L'agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant le ministère de la Santé, a rapporté qu'Adel Ahmed Adel Bashkar, 19 ans, a été tué vendredi soir par les troupes d'occupation israéliennes dans le camp de réfugiés d'Askar, situé dans la banlieue de Naplouse.

Des sources médicales ont rapporté que Bashkar avait été blessé par balle à la poitrine, par les forces israéliennes près du camp d'Askar. Il a été transféré à l'hôpital pour recevoir des soins médicaux, mais il a succombé à ses graves blessures peu de temps après.

Plus tôt, l'Autorité générale des affaires civiles de l'Autorité palestinienne, avait annoncé dans un communiqué que les forces israéliennes avaient tué trois jeunes Palestiniens alors qu'elles prenaient d'assaut le camp de réfugiés de Nour Shams, situé à trois kilomètres à l'est de Tulkarem.

Les victimes sont Jihad Mahmoud Hassan Masharqa, 40 ans, Muhammad Ghassan Abou Abed et Khaled Mustafa Sharif Amer, 23 ans, dont les corps sont retenus par les forces du régime d’occupation.

Le Groupe arabe à l’ONU, ainsi que le groupe des ambassadeurs auprès de l’ONU, ont fermement rejeté tout projet de « déplacer » les Palestiniens de Gaza, le considérant comme une violation du droit international.

« Le déplacement des Palestiniens de Gaza doit être rejeté sans équivoque. Le Groupe arabe rejette catégoriquement un tel déplacement, qui constitue une violation claire de l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève de 1949 », a déclaré l'ambassadeur du Koweït auprès de l'ONU, Tareq Al Banai, également président du Groupe arabe, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York vendredi.

Ces déclarations ont également été soutenues par les ambassadeurs de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et du Mouvement des non-alignés (MNA).

Des colons israéliens ont attaqué des Palestiniens à l'est de Bethléem, faisant au moins 15 blessés, dans un contexte d'escalade de la violence en Cisjordanie occupée.

Le chef du conseil du village d'al-Maniya, Zayed Kawazbeh, a déclaré, le vendredi 14 février, à l’agence de presse palestinienne WAFA que des colons israéliens avaient agressé physiquement des Palestiniens dans le désert d'al-Maniya, à l'est de Bethléem, en utilisant des matraques, des crosses de fusil et des grenades lacrymogènes. L'attaque a fait 15 blessés parmi les membres de la famille Shallaldeh.

Les colons ont également incendié deux véhicules, vandalisé plusieurs autres et détruit des panneaux solaires, des tentes et des baraques dans cette zone. 

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que la menace du régime israélien contre un avion de ligne transportant des citoyens libanais constitue une violation flagrante des principes et des règles du droit international et de la souveraineté du Liban.

Dans un communiqué publié ce vendredi 14 février, Esmaïl Baghaï, a déclaré que la menace du régime israélien contre l’avion de ligne avait « perturbé les vols normaux vers l’aéroport de Beyrouth ».

Il a fait ces commentaires après l’annulation de deux vols civils réguliers entre l’Iran et le Liban.

L’annulation a été ordonnée par le ministre libanais des Routes sous la pression du régime israélien, qui prétendait que l’avion transférait des fonds à destination du mouvement de résistance Hezbollah.

Le porte-parole iranien a appelé à des mesures sérieuses de la part des organismes internationaux compétents, en particulier l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), pour « mettre un terme aux actions dangereuses israéliennes contre la sécurité et la sûreté de l’aviation du pays ».

Le refus d’autoriser l’atterrissage des vols iraniens a déclenché des manifestations autour de l’aéroport international de Beyrouth.

Un grand nombre de personnes ont investi les rues autour de l’aéroport international de Beyrouth jeudi soir. Les manifestants ont bloqué l’entrée de l’aéroport et la route internationale y menant et incendié des pneus tout en scandant des slogans anti-américains et anti-israéliens.

Les tensions sont montées d’un cran lors d’affrontements avec des militaires libanais qui tentaient de dégager la route.

L’Iran n’accepte pas le projet libanais de vols alternatifs, selon l’ambassadeur

L’ambassadeur d’Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a de son côté déclaré vendredi que Téhéran n’acceptait pas l’offre du gouvernement libanais de vols alternatifs pour les avions iraniens.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a divulgué les noms des 3 captifs israéliens qui devraient être libérés samedi dans le cadre du sixième cycle d’échanges prévu dans la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

Abou Obeïda, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, a déclaré ce vendredi 14 février dans un bref communiqué qu’Alexandre « Sasha » Trufanov, Sagui Dekel-Chen et Yair Horn seraient libérés.

L’aile armée du Jihad islamique palestinien (JIP), les Brigades al-Qods, qui détenait Alexandre Trufanov, a confirmé qu’elle allait le libérer.

Un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu indique qu’Israël a accepté la liste de noms reçue des médiateurs qataris et égyptiens.

 

L’ambassadeur d’Iran au Yémen a réaffirmé l’engagement inébranlable de Téhéran en faveur de la paix et de la stabilité régionales, soulignant le rôle influent et de premier plan du pays dans la lutte contre le groupe terroriste takfiriste Daech et al-Qaïda en Asie de l’Ouest.

Ali Mohammad Rezaï a fait ces remarques jeudi lors d’une conférence de presse dans la capitale yéménite Sanaa.

Il a souligné les principes de la politique étrangère de la République islamique, déclarant : « L’Iran respecte systématiquement la souveraineté de ses voisins et adhère à une politique de non-agression à l’égard des pays de la région. »

Cette prise de position, réitérée par l’ambassadeur, reflète dans un sens plus large l’approche diplomatique de l’Iran, qui privilégie la coexistence pacifique, le respect mutuel et la coopération avec les nations voisines, selon les observateurs.

 

L’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, a mis en garde contre les effets négatifs de la désignation par les États-Unis du mouvement de résistance yéménite Ansarallah comme « organisation terroriste étrangère » en raison de ses attaques de représailles contre des cibles israéliennes.

« Alors que des éclaircissements sont demandés concernant la prochaine désignation par les États-Unis d’Ansarallah comme organisation terroriste étrangère, il est important que nos efforts pour faire avancer le processus de paix soient protégés », a déclaré Grundberg au Conseil de sécurité jeudi.

Le président américain Donald Trump a reclassé Ansarallah comme « organisation terroriste étrangère », a déclaré le mois dernier la Maison-Blanche, à la suite des attaques du mouvement yéménite contre les territoires occupés par Israël, ainsi que des assauts contre des navires de guerre de la marine américaine et des navires liés à Israël dans la région, depuis l’éclatement de la guerre de Gaza en octobre 2023.

 

Au mépris du cessez-le-feu du 19 janvier 2025, Israël continue de commettre un génocide dans la bande de Gaza, privant les Palestiniens des produits de première nécessité et leur imposant des conditions de vie extrêmement difficiles. Gaza reste aux prises avec une catastrophe humanitaire, alerte l’ONU dénonçant les destructions massives et une crise alimentaire aggravée. 

De retour de Gaza, où il a pu constater l’ampleur des dégâts physiques et de la catastrophe humanitaire, Jorge Moreira da Silva, directeur général du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) a appelé, jeudi 13 février, à tirer parti du cessez-le-feu en cours pour passer « dès que possible » à une phase de relèvement précoce.

La bande de Gaza continue d’être le théâtre d’une catastrophe humanitaire en dépit d’un accord de cessez-le-feu qui a apporté un « répit bien nécessaire », a-t-il averti.

« En plus d’une immense souffrance humaine, j’ai également été témoin d’un degré inimaginable de destruction des infrastructures et des maisons, et d’un volume écrasant de décombres », a déclaré Jorge Moreira da Silva.