تقي زاده
Crise politique en France: Sébastien Lecornu se succède à lui-même
Le président français Emmanuel Macron a renommé ce vendredi soir, 10 octobre Sébastien Lecornu Premier ministre, quatre jours après sa démission fracassante. Ce choix viserait à stabiliser le pays face à l'absence de majorité absolue à l'Assemblée, en misant sur un gouvernement resserré pour adopter le budget 2026 avant fin décembre.
Sébastien Lecornu, 39 ans, ex-ministre des Armées, avait été nommé à Matignon le 9 septembre 2025 pour succéder à François Bayrou, dans un contexte de paralysie parlementaire post-législative. Son gouvernement, dévoilé le 5 octobre, n'avait duré que 14 heures avant une démission le 6 octobre, critiqué pour son manque de renouvellement : 12 ministres reconduits sur 18.
Ce record de mandat de chef de gouvernement, le plus court de la Ve République, avait approfondi davantage la situation de crise dans laquelle se trouve la France. Hier soir, les premiers mots du ministre ont été : « J’accepte par devoir la mission qui m’est confiée par le président ».
Malgré le cessez-le-feu, Israël a tué 19 Palestiniens à Gaza
Israël a tué 19 Palestiniens à travers la bande de Gaza, malgré l’annonce officielle d’un cessez-le-feu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et le régime occupant.
Les autorités sanitaires de Gaza ont rapporté samedi que les corps de 155 Palestiniens tués par les forces israéliennes ont été récupérés, dont 19 morts recensés après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Parmi eux, 135 avaient été tués lors de précédentes attaques israéliennes ; leurs corps ont été retrouvés dans différentes parties du territoire et transférés vers des centres médicaux.
France : prise d’otage politique et manipulation du concept de la liberté d’expression
Par Ghorban-Ali Khodabandeh
La détention arbitraire et illégale de Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne en France, a révélé de nouvelles dimensions de « doubles standards » et d’« hypocrisie politique » dans la prétendue patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression. De l’avis des experts, cette affaire est plus qu’un cas personnel et est devenue un symbole mondial contre l’imposture des puissances occidentales.
Alors que la ressortissante iranienne est détenue depuis plus de sept mois dans une prison en banlieue parisienne sans aucun fondement juridique, la justice iranienne a annoncé lundi 6 octobre « l’acquittement » de Lennart Monterlos, un jeune Franco-Allemand arrêté en juin en Iran et accusé « d’espionnage ».
Cette information intervient alors que des pourparlers sont en cours entre Paris et Téhéran, pour obtenir la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés en Iran pour espionnage, en échange de la libération de Mahdieh Esfandiari, ressortissante Iranienne poursuivie et détenue pour « apologie du terrorisme ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, avait déclaré dans une interview télévisée qu’un accord visant à échanger des prisonniers français contre une universitaire iranienne détenue arbitrairement en France approchait de sa « phase finale ».
L’affaire Esfandiari met en évidence la violation flagrante des droits des femmes et l’absence totale de véritable liberté d’expression en France, malgré les discours creux des dirigeants d’Élysée.
Mahdieh Esfandiari est détenue, depuis le 2 mars, à la prison de Fresnes, au sud de Paris, pour des publications dénonçant le génocide à Gaza et soutenant le peuple palestinien. Cette affaire n’est cependant pas un cas isolé : elle s’inscrit dans le cadre d’une logique d’instrumentalisation de la liberté d’expression, de chantage et de prise d’otage politique.
Détention arbitraire de Mahdieh Esfandiari, exemple flagrant de la prise d’otage politique en France
Le 2 mars 2025, l’universitaire iranienne de 39 ans vivant à Lyon, une ville du centre-est de la France, a été arrêtée par des agents de sécurité français après une descente surprise à son domicile.
Sa famille a décrit l’incident comme un cas d’enlèvement ou de prise d’otage, affirmant que les policiers étaient arrivés à l’improviste, l’avaient emmenée dans une camionnette et l’avaient détenue sans inculpation ni assistance juridique pendant des mois.
Cette arrestation ne relevait ni d’une affaire pénale ni d’une atteinte aux droits civiques. Aucune preuve d’acte répréhensible n’a jamais été produite, et les accusations portées à son encontre – formulées vaguement comme « apologie du terrorisme » – ne reposent sur aucun fondement factuel ou juridique, ce qui rend l’affaire hautement suspecte.
Le seul « crime » qu’elle a commis est d’avoir défendu les droits des Palestiniens de Gaza, qui ont été soumis à un holocauste moderne par le régime israélien, avec le soutien de la France.
En droit français, toute détention de plus de 48 heures sans mandat judiciaire est illégale. Pourtant, Mahdieh Esfandiari a passé 220 jours derrière les barreaux pour des accusations vaguement définies d’« atteinte à la sécurité nationale ».
Aucune preuve concrète n’a jamais été apportée pour étayer ces allégations fallacieuses. Son cas est en violation flagrante des garanties inscrites dans le Code de procédure pénale français et dans la Convention européenne des droits de l’homme.
Après plus de sept mois, il s’est avéré que l’arrestation et les accusations contre Esfandiari sont des accusations sans fondement et fausses, et que Paris a l’intention de l’utiliser comme levier dans un échange de prisonniers avec l’Iran, en échangeant sa liberté contre des ressortissants français détenus à Téhéran pour espionnage.
Les défenseurs des droits de l’homme avertissent que la France arrête désormais arbitrairement des citoyens iraniens sur son sol simplement pour arracher des concessions diplomatiques de la part de la justice iranienne – pour garantir la libération de ses espions condamnés en Iran.
L’incarcération d’Esfandiari révèle de manière flagrante le double langage et les doubles standards flagrants dans l’approche de la France en matière de liberté d’expression et même de liberté des femmes.
Cela prouve que la liberté d’expression n’est tolérée que lorsqu’elle correspond aux intérêts politiques du gouvernement français. Toute critique de l’Occident ou d’Israël est rapidement et violemment réprimée.
L’Iran annonce l’acquittement d’un Franco-Allemand arrêté pour espionnage
Un tribunal iranien a acquitté Lennart Monterlos, ressortissant franco-allemand, accusé d’espionnage.
Le chef du pouvoir judiciaire de la province d’Hormozgan, Mojtaba Ghahremani, a déclaré lundi que le tribunal de la révolution islamique de Bandar Abbas avait prononcé l’acquittement de Monterlos, arrêté pour espionnage lors de l’agression israélo-américaine de juin contre l’Iran.
Il a précisé que le tribunal avait examiné et réexaminé l’affaire de manière approfondie, malgré l’arrestation du ressortissant franco-allemand dans des conditions de guerre particulières et l’inculpation prononcée à son encontre.
« Compte tenu des principes juridiques et des doutes concernant le crime présumé, le tribunal a prononcé un verdict d’acquittement de l’accusé, bien que la loi réserve au procureur le droit de contester cette décision. » Ce responsable a également déclaré que le pouvoir judiciaire iranien s’efforce de faire respecter la loi, de faire respecter la justice et de préserver son impartialité, en dépit du deux poids, deux mesures de certains politiciens étrangers envers la nation iranienne.
Le pouvoir judiciaire de la province d’Hormozgan enquête sur les affaires d’espionnage avec la diligence requise et traitera les condamnés avec fermeté si leur acte criminel est prouvé.
Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a fait au moins 1 064 morts, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des citoyens ordinaires. Les États-Unis sont également entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation flagrante du droit international.
En représailles, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés, ainsi que la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie occidentale.
Le 24 juin, l’Iran, grâce à ses opérations de représailles réussies, a réussi à imposer l’arrêt de l’attaque illégale.
Au cours de la guerre, les services de renseignement et de sécurité iraniens ont arrêté plus de 700 personnes impliquées dans des réseaux d’espionnage et de sabotage à travers le pays.
Ils étaient accusés d’avoir utilisé des drones d’attaque, fabriqué des bombes, espionné des sites militaires et transmis des informations à Israël.
Ces dernières semaines, plusieurs personnes reconnues coupables de collaboration avec le Mossad ont été exécutées à l’issue d’une procédure légale régulière et après confirmation de leur condamnation à mort par la Cour suprême iranienne.
Concernant les derniers développements dans l’affaire de la dame iranienne emprisonnée en France et des deux Français arrêtés en Iran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné : « Cette affaire concerne deux affaires distinctes. Dans le cas des deux Français arrêtés en Iran, les accusations portées contre eux sont claires. En revanche, dans le cas de la ressortissante iranienne arrêtée en France, nous estimons que son arrestation était illégale et aucun fondement juridique ne nous a été présenté à ce jour pour justifier son arrestation. »
La liberté d’expression, le paradoxe français
L’arrestation par la France de la ressortissante iranienne accusée d’« apologie du terrorisme » pour avoir publié des opinions en faveur du peuple de Gaza est contraire au principe de liberté d’expression, tel qu’énoncé dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que « Toute personne a droit à la liberté de pensée et d’expression... ». L’article 9 de cette même Déclaration universelle des droits de l’homme stipule : « Nul ne sera soumis à une arrestation, une détention ou un exil arbitraires. » Et l’article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipule : « Nul ne sera soumis à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
Comment la France s’est-elle trouvée face à cette contradiction ? En principe, la liberté d’expression est considérée comme l’un des fondements de la démocratie dans la Constitution française. Mais lorsque le contenu entre spécifiquement en conflit avec une notion appelée « terrorisme » ou « apologie du terrorisme », le système judiciaire français intervient et prend les mesures nécessaires. Par conséquent, ce qui a contraint la France à réagir, ce sont ces accusations vagues : l’« apologie du terrorisme » est une notion considérée comme un crime en droit pénal français. Cependant, la question qui se pose est de savoir si l’expression de sympathie pour la population de Gaza relève nécessairement de cette définition. Le gouvernement iranien soutient qu’une aucune preuve réelle n’a été avancée à cet égard.
Au-delà de la sanction pénale, les dimensions politiques de cette affaire ne peuvent être ignorées. Les conservateurs français ont toujours donné la priorité aux préoccupations de sécurité intérieure.
Or, la pression diplomatique iranienne, conjuguée aux protestations médiatiques, a transformé cette question en un véritable test diplomatique. L’Iran considère la France, d’un côté, comme un défenseur de la liberté, tandis que, de l’autre, elle étouffe les voix dissidentes – créant un paradoxe majeur en matière de diplomatie et des droits humains.
Le gouvernement français a apparemment agi dans le respect de la légalité, mais en réalité, il a sacrifié l’idéal de la « liberté d’expression » ; car même une déclaration de solidarité pour les personnes opprimées, si elle va à l’encontre de la logique de la politique officielle, peut conduire à la détention et à l’isolement à long terme. Ce comportement est la manifestation d’un système qui, dans le monde, parle des droits humains, mais qui, dans la pratique, réprime et empêche les voix qui ne sont pas alignées sur la politique occidentale de s’exprimer librement. En définitive, le cas de Mme Esfandiari illustre le profond fossé entre la rhétorique et la pratique en matière de droits humains et de liberté d’expression.
Aujourd’hui, sous le couvert de la liberté d’expression, le gouvernement français non seulement ne parvient pas à défendre l’humanité et la liberté des individus, mais condamne avec une hypocrisie éhontée les défenseurs de la dignité humaine et les critiques du génocide le plus scandaleux de l’histoire aux peines les plus sévères.
La France accusée de vouloir réduire au silence les voix dissidentes en Europe
Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a accusé le 28 septembre les services de renseignement français de lui avoir demandé par le biais d’un intermédiaire de censurer certaines chaînes moldaves de l’application de messagerie, avant l’élection présidentielle organisée en Moldavie l’année dernière, en échange d’une aide dans le cadre de son procès en France.
Pavel Durov a déclaré que, lorsqu’il était bloqué à Paris, les services de renseignement français étaient passés par un intermédiaire, qu’il n’a pas nommé, pour lui demander de « censurer » certaines chaînes Telegram pour le compte du gouvernement moldave. Le fondateur de Telegram a ajouté que « quelques-unes qui violaient clairement (les) règles » avaient été supprimées et que l’intermédiaire lui avait dit que les services de renseignement français, en échange, « diraient du bien » de lui au juge ayant ordonné son arrestation. « C’est inacceptable à plusieurs égards », a déclaré Pavel Durov. « Si l’agence a effectivement approché le juge, cela constitue une tentative d’ingérence dans le processus judiciaire. »
« Si elle ne l’a pas fait et qu’elle a simplement prétendu l’avoir fait, elle a exploité ma situation juridique en France pour influencer des développements politiques en Europe de l’Est – un schéma que nous avons également observé en Roumanie. »
En mai, Pavel Durov a déclaré que le chef de l’agence française de renseignement extérieur lui avait demandé d’interdire des voix conservatrices roumaines avant les élections. La direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) avait alors démenti.
Dans son message publié sur Telegram, Pavel Durov a déclaré que les services de renseignement français avaient fourni « une deuxième liste de chaînes moldaves dites problématiques ». « Contrairement à la première, presque toutes ces chaînes étaient légitimes et entièrement conformes à nos règles », a-t-il ajouté.
« Leur seul point commun était qu’elles exprimaient des positions politiques qui déplaisaient aux gouvernements français et moldave. »
De l’avis des observateurs, l’arrestation de Pavel Durov en août 2024 en France était une atteinte aux droits fondamentaux de l’homme que sont la liberté d’expression et d’association ». Ils se sont dits « surpris et profondément attristé que Macron soit descendu au niveau de la prise d’otages comme moyen d’accéder à des communications privées ».
Cet épisode soulève de nouvelles questions sur la pression exercée par certains États sur les plateformes pour contrôler les discours politiques, et sur les limites de la souveraineté dans l’espace numérique.
Le président Pezeshkian dénonce les propos infondés des USA et de l’EU contre le programme nucléaire pacifique de l'Iran
Le président iranien Massoud Pezeshkian a souligné la détermination de la République islamique à rechercher la paix et la sécurité dans la région. « Téhéran n’a jamais cherché à se doter d’armes nucléaires conformément à sa politique et ses principes fondamentaux », a-t-il réitéré.
Massoud Pezeshkian a fait cette déclaration mardi soir alors qu’il recevait les lettres de créance du nouvel ambassadeur de Suisse en République islamique, Olivier Bangerter, dont le pays représente également les intérêts américains en Iran.
Reconnaissant le rôle historique de la Suisse comme canal de communication entre Téhéran et Washington depuis la victoire de la Révolution islamique en 1979, M. Pezeshkian a exhorté Olivier Bangerter à faire entendre raison aux responsables américains pour qu’ils réalisent que l’Iran n’a véritablement jamais cherché à se doter d’armes nucléaires.
« La République islamique d’Iran a toujours recherché la stabilité, la paix et la sécurité régionales, et la propagande et le battage médiatique contre le programme nucléaire pacifique de l’Iran par les États-Unis et certains pays européens manquent de fondement réel », a déclaré le président.
« Vous devez essayer de faire entendre aux responsables américains que la République islamique d’Iran, sur la base de ses principes et politiques fondamentaux, n’a jamais cherché et ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire. »
Il a salué la coopération de la Suisse, notamment dans les secteurs pharmaceutique et alimentaire, sur fond des défis imposés par les sanctions des États-Unis et de certains pays européens.
Le président iranien a vivement dénoncé les actes d’agression du régime israélien contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée, soulignant que l’entité occupante est la principale cause de l’instabilité régionale : « Le régime sioniste est la principale cause d’instabilité dans la région. Ses attaques contre les pays de la région et ses crimes sans précédent contre les Palestiniens sont inhumains et illégaux, et sont incompatibles avec toute religion ou croyance. »
Olivier Bangerter, nommé en octobre 2024, a exprimé sa joie de débuter sa mission en Iran et a exposé ses principaux objectifs, parmi lesquels le renforcement des relations bilatérales et le renforcement du rôle de la Suisse en tant que canal de communication fiable entre Téhéran et Washington.
« Je ne ménagerai aucun effort pour atteindre ces objectifs et, en même temps, je m’efforcerai de montrer [au monde] la culture, l’histoire et l’hospitalité de la nation iranienne de la meilleure façon possible », a-t-il affirmé.
L’Iran appelle à l’unité islamique pour combattre les menaces communes
En recevant mardi les lettres de créance de Rolliansyah Soemirat, nouvel ambassadeur d’Indonésie à Téhéran, M. Pezeshkian a souligné la nécessité de l’unité entre les nations musulmanes pour faire face aux défis communs et empêcher le régime israélien de commettre de nouveaux crimes à Gaza.
Le président iranien a souligné qu’une coopération et une solidarité plus fortes entre les pays islamiques peuvent transformer le monde musulman en un front puissant et cohérent.
Saluant l’expansion des liens avec les nations islamiques comme un pilier central de la politique étrangère de l’Iran, il a indiqué que pour la République islamique, « tous les pays musulmans sont comme des frères selon les enseignements de l’Islam ».
« Les nations de l’Oumma islamique doivent agir comme un seul corps face aux ennemis du monde musulman. Cette unité nécessite une large collaboration dans des domaines tels que la science, la culture, l’économie, la politique et la sécurité. »
Le président iranien a apprécié le soutien de principe de l’Indonésie à l’Iran sur la scène internationale et a souligné le rôle crucial que jouent les ambassadeurs dans l’approfondissement des relations bilatérales.
Il a également invité son homologue indonésien à se rendre à Téhéran, exprimant son optimisme quant au fait qu’une telle visite renforcerait davantage la coopération et les liens entre les deux pays.
Rolliansyah Soemirat a pour sa part réaffirmé l’engagement de l’Indonésie en faveur du multilatéralisme mondial, sa détermination à élargir la coopération avec l’Iran aux niveaux bilatéral, régional et international et le soutien continu de Jakarta à la cause palestinienne ainsi que le droit de l’Iran à la technologie nucléaire pacifique.
Renforcer les relations bilatérales avec la Côte d’Ivoire
Lors d’une autre réunion mardi, Massoud Pezeshkian a déclaré que l’Iran était pleinement prêt à renforcer la coopération bilatérale avec la Côte d’Ivoire, soulignant le développement des liens africains comme une priorité clé de la politique étrangère de la République islamique.
En recevant les lettres de créance de Tamakolo Ouattara, le nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire en Iran, M. Pezeshkian a exprimé l’espoir que le nouvel envoyé travaillerait activement à l’avancement des objectifs communs et à l’approfondissement des relations entre les deux nations.
Soulignant l’importance de la collaboration économique, le président iranien a souligné l’activation d’un comité économique conjoint comme une étape essentielle pour structurer des politiques et des cadres qui soutiennent la coopération dans de multiples secteurs.
Il a émis l’espoir que la mission de l’ambassadeur à Téhéran contribuerait à promouvoir les liens amicaux et à élargir les initiatives conjointes dans divers domaines.
M. Ouattara a pour sa part souligné le rôle de la diplomatie dans la promotion des intérêts mutuels et le renforcement des amitiés internationales.
Enfin, il a mis l’accent sur l’importance des projets en cours, dont la création d’un comité économique conjoint qui favorisera le partenariat dans des secteurs clés comme l’agriculture et l’élevage.
Le Hamas « optimiste » après l'échange de listes de prisonniers lors des négociations de cessez-le-feu avec Israël
Un haut responsable du Hamas a confirmé que le mouvement de résistance a présenté la liste de prisonniers palestiniens devant être libérés en échange de captifs israéliens, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Le porte-parole du Hamas, Taher al-Nunu, a déclaré mercredi que le groupe avait échangé des listes de prisonniers et de captifs avec des médiateurs dans le cadre d’une proposition de trêve présentée le mois dernier par l’administration du président américain Donald Trump. Il s’est dit optimiste quant à l’avancement des négociations.
L’échange de prisonniers aura lieu lors de la première phase de la trêve « conformément aux critères et aux nombres convenus ».
Le Hamas s’engage à libérer 47 captifs israéliens, vivants et morts, capturés lors de l’opération Tempête d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023.
Taher al-Nunu a également exprimé son optimisme quant à la conclusion d’un accord pour mettre fin à la guerre de deux ans menée par Israël contre Gaza, y compris le retrait des forces du régime du territoire palestinien.
« Les médiateurs déploient de grands efforts pour éliminer tous les obstacles à la mise en œuvre du cessez-le-feu, et un esprit d’optimisme règne parmi toutes les parties », a-t-il déclaré.
Des envoyés américains et des personnalités régionales de premier plan ont rejoint mercredi la troisième journée de pourparlers indirects entre Tel-Aviv et le Hamas dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.
Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi a déclaré que les rapports qu’il avait reçus depuis leur arrivée étaient « très encourageants ».
Il a affirmé que l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, et son gendre Jared Kushner étaient venus « avec une volonté forte, un message fort et un mandat fort du président Trump pour mettre fin à la guerre dans ce cycle de négociations ».
Selon certaines informations, el-Sisi aurait invité Trump à se rendre en Égypte pour une cérémonie de signature si un accord était conclu.
Il n’existe aucune autre solution à la question nucléaire qu’une issue négociée (Abbas Araghchi)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé à une issue négociée concernant la question du nucléaire iranien. Aucun accord ne pourrait être conclu si les États-Unis maintiennent leur position d’exiger un « enrichissement zéro » avait-il déjà fait remarquer avant la tenue du dernier cycle des négociations indirectes Téhéran-Washington.
« Zéro arme nucléaire = nous avons un accord. Zéro enrichissement = nous n’avons pas d’accord », reprend le chef de la diplomatie iranienne dans un poste publié mardi 7 octobre sur X, expliquant l’avoir déjà mentionné au moment où devait se tenir le dernier round des négociations indirectes avec la partie américaine.
Un accord historique était à portée de main avant que les négociations ne s’interrompent en raison des frappes non provoquées israéliennes en juin 2025.
« Si le président américain [Donald Trump] consultait le compte rendu de ces discussions, il verrait à quel point nous étions proches de célébrer un nouvel accord nucléaire historique », a-t-il écrit.
Le prix Nobel de chimie décerné à un réfugié palestinien, Omar Yaghi
Le Dr Omar Yaghi, un scientifique palestinien qui a grandi dans un camp de réfugiés, a reçu le prix Nobel de chimie 2025. Ce chimiste a été distingué, avec le Japonais Susumu Kitagawa et Richard Robson, né au Royaume-Uni pour le développement de nouvelles structures moléculaires capables d’emprisonner des gaz. Leur travail sur les réseaux métallo-organiques (RMO) offre un immense potentiel pour réduire les effets du changement climatique et fournir de l’eau potable dans les régions arides.
Yaghi, âgé de 60 ans, travaille à Berkeley en Californie, et Kitagawa, 74 ans, est professeur à l’université de Kyoto. Robson, 88 ans, est professeur à l’université de Melbourne, en Australie.
Les recherches du Dr Omar Yaghi ont eu un impact mondial considérable, avec plus de 300 articles scientifiques publiés, cités plus de 250 000 fois, et un indice H de 190, témoignant de son influence exceptionnelle dans la chimie moderne.
Le professeur d’origine palestinienne est reconnu comme le fondateur de la « chimie réticulaire », une nouvelle branche de la chimie qui relie des blocs moléculaires entre eux pour former des structures étendues grâce à des liaisons fortes.
Né en 1965 de parents réfugiés palestiniens en Jordanie, le Dr Yaghi a grandi dans une modeste maison d’une seule pièce.
« J’ai grandi dans une maison très modeste. Nous étions une dizaine dans une petite pièce, que nous partagions avec le bétail que nous élevions », avait-il relaté plus tôt à la fondation Nobel, expliquant que leur foyer ne disposait ni d’électricité ni d’eau courante et que sa mère ne savait ni lire ni écrire.
« C’est un parcours sacré, et la science vous permet de l’accomplir », a-t-il déclaré dans une interview diffusée sur le site de la fondation Nobel, ajoutant que la science est la plus grande force au service de l’égalité des chances.
« Les gens intelligents, talentueux et compétents existent partout. Nous devrions vraiment nous concentrer sur la libération de leur potentiel, en leur offrant des opportunités », avait-il déclaré plus tôt.
Yaghi, qui s’est dit étonné et honoré de recevoir la distinction, avait dix ans lorsqu’il découvrit par hasard un livre sur les molécules à la bibliothèque de son école — un moment décisif qui éveilla en lui une passion durable pour la chimie.
« Plus on creuse, plus on découvre à quel point les choses sont magnifiquement construites », a-t-il déclaré.
Les États-Unis ont appelé à une interdiction plus large des ventes d’outils de fabrication de puces à la Chine
Des parlementaires américains ont appelé à instaurer des restrictions plus larges sur la vente d’équipements de fabrication de puces électroniques à la Chine, à la suite d’une enquête bipartite ayant révélé que les fabricants chinois avaient acquis pour 38 milliards de dollars d’équipements avancés l’année dernière.
Selon un rapport publié mardi 7 octobre par la Commission spéciale de la Chambre des représentants des États-Unis sur la Chine, les divergences entre les réglementations émises par les États-Unis, le Japon et les Pays-Bas ont permis à certains fabricants non américains d’équipements pour semi-conducteurs de vendre leurs produits à des entreprises chinoises auxquelles les sociétés américaines ne pouvaient pas vendre.
La Commission a ainsi appelé les États-Unis et leurs alliés à imposer des interdictions plus larges sur la vente d’équipements de fabrication de puces à la Chine, plutôt que de se limiter à des restrictions ciblant certaines entreprises chinoises spécifiques.
Les 38 milliards de dollars d’achats provenaient des cinq plus grands fournisseurs mondiaux d’équipements pour semi-conducteurs, sans violation de la loi. Ce chiffre représente une hausse de 66 % par rapport à 2022, année au cours de laquelle de nombreuses restrictions à l’exportation avaient été introduites.
Cela correspond à près de 39 % des ventes totales des entreprises Applied Materials, Lam Research, KLA, ASML et Tokyo Electron, selon le rapport, citant l’agence de presse Reuters.
Moscou met en garde contre une escalade après de nouvelles attaques de drones ukrainiens sur ses centrales nucléaires
Moscou met en garde contre une escalade majeure alors que les centrales nucléaires russes sont régulièrement visées par des drones ukrainiens alors que le silence de l’Occident, accusé de couvrir ces actes, alimente les tensions.
Un drone des forces armées ukrainiennes a tenté d’attaquer la centrale nucléaire de Novovoronej dans la nuit du 6 au 7 octobre, selon le groupe public Rosenergoatom.
L’engin a été neutralisé par des moyens techniques avant de s’écraser sur la tour de refroidissement du bloc énergétique n° 6, où il a explosé, précise RT qui rapporte la nouvelle.
L’impact n’a causé ni blessés ni dégâts majeurs, bien qu’une trace sombre ait été observée sur la structure. Les blocs 4, 5 et 6 continuent de fonctionner normalement, et le niveau de radiations reste dans les normes naturelles.
Riabkov : «Le transfert des Tomahawk n’ébranlera pas notre détermination, mais nous appelons les États-Unis à bien réfléchir»
Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a mis en garde contre les conséquences « graves » d’un éventuel transfert de missiles Tomahawk à l’Ukraine. Il a souligné que cette décision marquerait un tournant dans le conflit, impliquerait inévitablement du personnel américain et n’ébranlerait en rien la détermination russe, selon une dépêche de RT.
La Russie met de nouveau en garde contre une escalade majeure si les États-Unis décidaient de transférer des missiles de croisière Tomahawk à l’Ukraine. Sergueï Riabkov a déclaré, le 8 octobre, que « l’apparition de tels systèmes signifierait un changement qualitatif de la situation », tout en précisant que cela « ne remettrait pas en cause la détermination de Moscou à atteindre les objectifs fixés dans le cadre de l’opération spéciale ».
Moscou estime que de telles armes ne peuvent pas être utilisées par l’armée ukrainienne sans une implication directe de personnel américain. « Les Tomahawk, sans logiciels ni systèmes de lancement, ne sont que des carcasses », a insisté Riabkov, soulignant que leur emploi nécessiterait « le déploiement actif de militaires américains ».
Le diplomate a également indiqué que la Russie exhorte Washington à faire preuve de « lucidité et de responsabilité ». Il a ajouté : « Nous appelons la direction américaine et les militaires à évaluer sobrement la profondeur et la gravité des conséquences de cette décision. » Selon Riabkov, « les menaces et le chantage à l’encontre de la Russie sont voués à l’échec ».




















