تقي زاده
Le CGRI promet une réponse plus sévère à toute nouvelle agression contre l'Iran à l'occasion de l'anniversaire de Vraie Promesse II
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mis en garde les ennemis contre une riposte « plus sévère, plus précise et plus meurtrière » à tout nouvel acte d’agression contre le pays, par rapport aux précédentes opérations anti-israéliennes menées par la République islamique.
Le CGRI a publié un communiqué ce jeudi 2 octobre à l’occasion du premier anniversaire de l’opération Vraie Promesse II, au cours de laquelle l’Iran a lancé des missiles de précision et des drones sur des sites stratégiques dans les territoires occupés par Israël en représailles aux assassinats par le régime sioniste du chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, et du commandant du CGRI, Abbas Nilforoushan.
Cette attaque était la deuxième des trois opérations anti-israéliennes menées par l’Iran en réponse aux actes criminels d’Israël dans la région.
Au cours de l’opération, les missiles iraniens ont franchi les défenses aériennes multicouches d’Israël, soutenues par les États-Unis et l’OTAN et ont détruit leurs cibles avec une « précision exceptionnelle », rendant les systèmes Dôme de fer, Arrow et Fronde de David « inefficaces ».
« Toute nouvelle erreur ou agression potentielle de la part de l’ennemi entraînera une riposte plus sévère, plus précise et plus meurtrière que les opérations “Vraie Promesse” – une riposte capable de rapprocher le régime factice sioniste de l’enfer promis », a ajouté le CGRI.
Menée par les hauts commandants militaires iraniens Mohammad Bagheri, Hossein Salami, Amir Ali Hajizadeh et Mahmoud Bagheri, l’opération « Vraie Promesse » a humilié le régime terroriste de Tel-Aviv et créé une épopée qui a apporté joie, fierté et enthousiasme exaltant à la nation iranienne, au Front de la Résistance, aux anti-impérialistes et à ceux qui sont épris de la justice, a souligné le CGRI.
Selon le communiqué, « l’opération Vraie Promesse II n’était pas seulement une punition sévère pour l’acte d’agression et les crimes de l’ennemi perpétrés au milieu du silence et de l’inaction des organismes internationaux, mais aussi un message clair au monde et au régime sioniste barbare que l’ère des menaces impunies est révolue, et que toute agression entraînera une réponse regrettable. »
Le plan de Trump pour Gaza vise à confisquer les droits du peuple palestinien (Al-Houthi)
Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdelmalik al-Houthi, a prononcé, jeudi 2 octobre, un discours télévisé sur la poursuite de l’agression contre la bande de Gaza, en proie à une guerre génocidaire menée par Israël depuis bientôt deux ans.
Abdelmalik al-Houthi a déclaré que le régime israélien poursuit ses crimes dans la bande de Gaza avec l’appui des États-Unis. Environ 2 500 personnes ont été tuées ou blessées au cours des raids israéliens cette semaine, a-t-il déploré, ajoutant : « Israël utilise la famine pour mener un génocide à Gaza et se vante de tuer les femmes et les enfants ».
Quant aux actes israéliens en Cisjordanie, il a tiré la sonnette d’alarme sur le projet israélien visant à changer la composition démographique de cette région en déplaçant les habitants des camps de réfugiés.
Le plan de Trump ne sert que les intérêts sionistes
Ailleurs dans ses propos, le leader d’Ansarallah a mis en garde contre le nouveau plan américain pour Gaza, affirmant qu’il vise à confisquer les droits du peuple palestinien et qu’il est clairement destiné à favoriser Israël et à consolider son contrôle sur le territoire palestinien.
Selon ses mots, la souveraineté des Palestiniens à Gaza est totalement exclue du plan israélo-américain. Ce plan a également été rejeté par l’Autorité palestinienne, a-t-il noté.
« Les États-Unis et Israël ne reconnaissent toujours pas l’État palestinien et cherchent à affaiblir ou à éliminer la Résistance à Gaza », a-t-il indiqué.
Cela intervient alors même que des pays occidentaux ont finalement reconnu l’État palestinien, du moins symboliquement.
Flottille mondiale Sumud : un millier de personnes rassemblées devant le Parlement européen
Jeudi après-midi, près de 4 000 personnes se sont rassemblées devant le siège du ministère belge des Affaires étrangères à Bruxelles puis par la suite devant le Parlement européen.
Cette mobilisation faisait suite à une première action spontanée organisée la veille. Les manifestants entendaient dénoncer l’interception par l’armée israélienne de la Flottille mondiale Sumud, une flottille humanitaire en route pour Gaza, et critiquer la réaction jugée « trop timide » du gouvernement belge.
Les protestataires réclament un arrêt immédiat du blocus de Gaza ainsi qu’une condamnation claire de la politique israélienne qu’ils qualifient d’« affamement » de la population palestinienne. Mercredi soir, la marine israélienne avait arraisonné une quarantaine de bateaux, sous la menace des armes, emmenant avec elle plusieurs membres de la délégation belge ainsi que l’activiste suédoise Greta Thunberg.
Pression sur le gouvernement belge
Dans la foule, les slogans ciblaient directement le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot (Les Engagés). Les manifestants lui reprochent de ne pas avoir condamné fermement l’opération israélienne, alors qu’il a déclaré plus tôt cette semaine que l’initiative citoyenne faisait courir « des risques inutiles » aux participants.
Peu après 17 heures, le cortège s’est dirigé spontanément vers les bâtiments de la Commission européenne. La police, présente en nombre, encadrait la manifestation et se tenait prête à intervenir.
Des actions similaires de solidarité avec la flottille ont également eu lieu jeudi à Liège, Charleroi, Namur, Gand et Anvers.
L'Iran et la Russie entament officiellement la mise en œuvre de leur traité de partenariat stratégique global
L’Iran et la Russie ont officiellement amorcé la mise en œuvre du traité de partenariat stratégique global de 20 ans, marquant un tournant crucial dans leurs relations bilatérales.
« Le Traité de partenariat stratégique global entre la Fédération de Russie et la République islamique d’Iran, signé par le président russe Vladimir Poutine et le président iranien Massoud Pezeshkian à Moscou, le 17 janvier 2025, est officiellement entré en vigueur le 2 octobre », a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué publié ce jeudi.
Le traité, a-t-il ajouté, est un signe du « choix stratégique » fait par les dirigeants politiques des deux pays en vue de renforcer leurs relations amicales et de bon voisinage au profit de leurs intérêts communs et fondamentaux.
Selon le ministère, l’entrée en vigueur de l’accord « marque une étape importante dans l’histoire des relations interétatiques russo-iraniennes qui ont atteint un nouveau niveau de partenariat stratégique élargi ».
Le traité établit des repères clés pour les domaines prioritaires de la coopération bilatérale à long terme.
« Il prévoit notamment des efforts pour renforcer la coopération sur la scène internationale dans un contexte d’ordre mondial multipolaire en évolution, y compris une coordination étroite au sein des principales associations multilatérales et des efforts conjoints pour consolider la stabilité et la sécurité dans la région et contrer les défis et menaces communs », a indiqué le ministère russe.
France: des centaines de personnes ont dénoncé à Paris l’attaque israélienne contre la Flottille mondiale Sumud
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées spontanément mercredi soir, sur la Place de la République à Paris, pour réclamer la libération immédiate des passagers de la Flottille mondiale Sumud, arrêtés en mer par l’armée israélienne.
Réagissant à l’attaque israélienne sur le convoi humanitaire, les manifestants ont exigé le retour, dans les plus brefs délais, des ressortissants français et des députés arrêtés alors qu’ils se trouvaient encore dans les eaux internationales.
Parmi les personnes présentes, plusieurs figures de La France Insoumise (LFI), dont les députés Éric Coquerel et Manuel Bompard, ont pris la parole pour appeler notamment à des sanctions contre Israël, estimant qu’il s’agit de la seule voie possible.
Tous les membres de l'ONU ont la responsabilité de mettre fin au génocide en Palestine (Iran)
L'Iran affirme que chaque État membre de l'ONU, sans exception, a la responsabilité de mettre fin au génocide à Gaza et à l'occupation de la Palestine par Israël et d'établir un État palestinien indépendant avec une pleine adhésion à l'ONU.
« La République islamique d'Iran réaffirme que la fin du génocide et de l'occupation en Palestine, ainsi que l'établissement d'un État palestinien indépendant avec une pleine adhésion à l'ONU, sont à la fois une exigence de la communauté internationale et une responsabilité de tous les États membres, sans exception », a déclaré l'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations unies, Amir Saïd Iravani.
Il a tenu ces proposé mercredi, heure locale, lors de la réunion de l'Assemblée générale de l'ONU concernant le recours au droit de veto sur une résolution proposée visant à établir un cessez-le-feu permanent à Gaza.
L’Australie expédie secrètement des pièces de chasseurs F-35 à Israël en pleine guerre à Gaza
Des documents divulgués révèlent que l’Australie a exporté directement vers Israël plusieurs composants du chasseur F-35, contournant les centres mondiaux d’approvisionnement, alors même que l’armée israélienne poursuit sa guerre génocidaire à Gaza.
Le site Declassified Australia a publié mercredi 1er octobre un rapport indiquant que des registres détaillés de transport montrent un total de 68 expéditions de pièces de chasseurs F-35 acheminées par avion commercial d’Australie vers Israël entre octobre 2023 et septembre 2025.
Selon le rapport, la plus récente expédition a quitté Sydney il y a deux semaines, transportée dans la soute d’un vol de passagers régulier à destination de Tel-Aviv.
La Russie n’a pas reconnu le rétablissement des sanctions de l'ONU contre l'Iran
L'ambassadeur russe auprès des Nations Unies affirme que son pays ne reconnaît pas la légitimité de la réimposition des sanctions de l'organisation mondiale contre l'Iran via le mécanisme dit de « snapback ».
« Nous ne reconnaissons pas l'entrée en vigueur du snapback », a déclaré Vassily Nebenzia lors d'une conférence de presse mercredi marquant le début de la présidence de la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU pour octobre.
Il a également critiqué les pays occidentaux pour avoir lancé la procédure illégale de snapback alors qu’ils sont eux-mêmes des « violateurs en série » de la résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui a approuvé l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action commun (PGAC).
Les États occidentaux prétendent être ouverts à la diplomatie, mais ils ont « perdu une solution diplomatique » en activant le snapback, a-t-il ajouté.
« Nous allons donc vivre dans deux réalités parallèles, car pour certains, le snapback a eu lieu. Pour nous, non. Cela crée un problème. Comment allons-nous nous en sortir ? On verra bien. »
Larijani : L’Iran suspendra sa coopération avec l’AIEA si les sanctions de l’ONU sont rétablies
Un haut responsable de la sécurité iranienne a déclaré que Téhéran mettrait fin à sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et cesserait de participer aux inspections internationales d’armement si le mécanisme de « snapback » était appliqué et que les sanctions de l’ONU étaient rétablies.
Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien (CSSN), Ali Larijani, a fait cette déclaration lors d’une interview accordée le 22 septembre à la chaîne de télévision publique américaine PBS.
« Si le mécanisme de “snapback” est appliqué, nous mettrons fin à notre participation à l’AIEA », a-t-il déclaré.
Réitérant la ferme détermination de l’Iran à ne pas se doter de l’arme nucléaire, ni maintenant ni à l’avenir, M. Larijani a déclaré que les actes d’agression perpétrés par les États-Unis et Israël contre trois installations nucléaires iraniennes en juin avaient transformé les négociations en une « farce ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira, ce vendredi 26 septembre, pour voter une résolution proposée par la Russie et la Chine visant à reporter le rétablissement des sanctions.
Iran : le ministre du Renseignement affirme que les progrès de l’enrichissement nucléaire sont irréversibles
Le ministre iranien du Renseignement, Esmaïl Khatib, affirme que les progrès de l’enrichissement nucléaire du pays sont irréversibles, avertissant que les ennemis font pression sur Téhéran pour qu’il « capitule », mais qu’ils n’y parviendront pas.
S’exprimant lors d’un événement provincial à Machhad jeudi 25 septembre, M. Khatib a déclaré qu’il était naïf de croire que la résolution des différends avec les États-Unis et la réduction de l’enrichissement nucléaire résoudraient les problèmes de l’Iran.
« L’Iran figure actuellement parmi les dix premiers pays au monde en matière d’enrichissement nucléaire, et ses ennemis cherchent à contrer non seulement les activités nucléaires actuelles de l’Iran, mais aussi les futures réalisations de sa jeunesse talentueuse en intelligence artificielle et dans d’autres domaines de progrès », a-t-il déclaré.
« Certains, en s’appuyant sur leur expérience politique, pensent naïvement que si nous réduisons l’enrichissement à zéro et réglons les différends avec les États-Unis, nos problèmes seront résolus ; mais en réalité, les ennemis ne veulent rien d’autre de nous que la reddition, et la nation iranienne ne cédera jamais à la soumission ni à la coercition », a ajouté le ministre.




















