تقي زاده
Le Leader de la Révolution islamique adresse un message au peuple iranien à l’occasion de la semaine de la Défense sacrée
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a adressé un message au peuple iranien à l’occasion de la semaine de la Défense sacrée, marquant huit ans de guerre imposée par l’Irak à la République islamique d’Iran de 1980 à 1988. Ce message a été lu par l’un des représentants du Leader, jeudi 25 septembre, lors de la cérémonie de commémoration des martyrs du pays.
Dans son message, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a rendu hommage aux martyrs de la guerre de 1980 à 1988 ainsi qu'à ceux qui ont perdu la vie au cours de la récente agression israélo-américaine en juin.
Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a fait au moins 1 064 morts dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils. Ensuite, les États-Unis sont entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation grave du droit international.
L’Ayatollah Khamenei a également salué le courage et le sacrifice des combattants de la Résistance tombés en martyre au Liban et à Gaza.
Dans l’optique du Leader, le martyre couronne les sacrifices et c’est avec les sacrifices et la lutte que la grandeur et la solidarité des nations se forgent.
Par ailleurs, l’Ayatollah Khamenei a exprimé sa conviction en victoire de la vérité et le déclin du mensonge, mettant l’accent sur l’engagement dans la voie de Dieu.
Les allégations de Trump sur des mesures diplomatiques sont fallacieuses et absurdes (Esmaïl Baghaï)
L’Iran a fermement rejeté les affirmations américaines selon lesquelles il serait prêt à négocier, les qualifiant de « simplement fallacieuses et absurdes ».
Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fait ces remarques dans un message publié ce jeudi 25 septembre sur X, en réponse aux allégations du président américain Donald Trump qui avait précédemment prétendu avoir offert une « offre généreuse » de coopération totale avec l’Iran si ce dernier suspendait son programme nucléaire.
Ces remarques font allusion aux pourparlers indirects entre Téhéran et Washington en juin, alors qu’au même moment, l’attaque israélo-américaine non provoquée contre les installations nucléaires pacifiques de l’Iran a eu lieu.
Qualifiant les mesures diplomatiques américaines de « fallacieuses et absurdes », M. Baghaï a souligné : « On ne peut pas bombarder un pays en pleine négociation diplomatique et lui proposer la paix ».
Plusieurs pays, dont les États-Unis et leurs alliés, développent des copies du drone iranien Shahed
Un grand nombre des sociétés de fabrication d’armes et de munitions militaires américaines, françaises, chinoises et britanniques ont développé des véhicules aériens sans pilote (UAV) armés en s’inspirant des drones iraniens Shahed, a indiqué le Wall Street Journal dans son dernier rapport publié mercredi 24 septembre.
Selon le rapport, ces copies se distinguent par leur prix abordable, leur efficacité et leur précision.
« Les États-Unis et leurs alliés sont en concurrence pour développer des répliques d’armes à faible coût et à longue portée», précise le rapport.
Le ministère américain de la Guerre, a ajouté le rapport, a d’ailleurs démarqué, lors d’une exposition publique estivale, des modèles similaires au drone Shahed parmi 18 prototypes de drones de fabrication locale.
Parmi eux figuraient les modèles LUCAS et Arrowhead, fabriqué respectivement par SpectreWorks et Griffon Aerospace.
Le rapport indique que Shahed et ses imitations sont devenus si répandus que des entreprises comme Griffon et le Suédois Saab vendent même des drones d’entraînement ressemblant aux munitions iraniennes.
Iran : lancement prochain d'une centrale nucléaire de 5 000 MW à Hormozgan
L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a fait part du lancement prochain de la phase de conception et d’équipement de la centrale nucléaire d’Hormoz, d’une puissance de 5 000 mégawatts, dans la province d’Hormozgan, à la suite de la signature d’un protocole d’accord avec l’entreprise nucléaire publique russe Rosatom.
Le directeur de l’OIEA, Mohammad Eslami, a fait cette annonce après une rencontre avec le PDG de Rosatom, Alexeï Likhachev, à Moscou, soulignant la coopération stratégique entre Téhéran et Moscou dans le développement de l’énergie nucléaire.
« Nous entretenons de bonnes relations avec la Russie en matière de coopération pour la construction de centrales nucléaires », a déclaré M. Eslami après la signature d’un protocole d’accord sur la construction de petits réacteurs modulaires (PRM). « Il était nécessaire de revoir et de renforcer ce processus, et de franchir une nouvelle étape conformément au plan stratégique sur 20 ans de l’AIEA », a-t-il ajouté.
Selon M. Eslami, les deux parties étaient parvenues à deux accords, dont un sur les petits réacteurs modulaires (SMR), reflétant l’évolution mondiale vers cette technologie.
« Nous avons mené des études et des recherches approfondies, achevé les travaux de conception et développé les capacités industrielles nécessaires », a déclaré le directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, qui a également noté : « La coopération avec la Russie dans ce domaine a été cruciale pour faire progresser un projet spécifique, de la planification à la mise en œuvre. »
M. Eslami a précisé que les négociations sur le protocole d’accord avec Rosatom, le plus grand producteur d’électricité de Russie, progressent rapidement vers un contrat formel : « Conformément au plan stratégique, ce projet est en développement depuis deux ans et devrait passer de contractualisation et de conception d’ici quelques jours. Ce projet représente une opportunité précieuse qui nous permettra de produire 5 000 mégawatts d’électricité nucléaire. »
Le chef d'Ansarallah dénonce le soutien inconditionnel des États-Unis aux crimes israéliens
Le mouvement de résistance yéménite Ansarallah a fermement condamné le veto américain à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu à Gaza, ainsi que la visite d’une délégation du Congrès américain. Selon Ansarallah ce veto et cette visite témoignent d’un soutien manifeste des États-Unis à Israël.
Lors d’un discours télévisé jeudi 25 septembre, le leader de la Résistance yéménite, Abdelmalik al-Houthi, a affirmé que « le régime israélien, s’appuyant sur le soutien et le partenariat américains, poursuit son agression ». Il a décrit Israël et les États-Unis comme « les deux faces d’une même pièce sanguinaire ».
Ce discours s’inscrit dans un contexte où l’administration américaine a envisagé d’accorder à Israël, des armes supplémentaires d’une valeur de 6,4 milliards de dollars.
Par ailleurs, les États-Unis ont exercé leur sixième droit de veto pour bloquer une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent dans la bande de Gaza.
La résolution, élaborée par les dix membres non permanents du Conseil était soutenue par 14 des 15 membres, mais les États-Unis ont opposé leur veto le vendredi 19 septembre, bloquant ainsi l’adoption du texte.
L’agression israélo-américaine contre l’Iran constitue une trahison majeure envers la diplomatie et la paix (Pezeshkian)
L’agression illégale lancée par Israël et les États-Unis contre la République islamique, constitue une « trahison grave » de la diplomatie et les efforts déployés en faveur de la paix, lorsque Téhéran s’est engagé dans les négociations, a déclaré le président iranien Massoud Pezeshkian, lors de son discours prononcé ce mercredi 24 septembre devant l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le président Pezeshkian a ouvert son allocution en affirmant que le fondement de toutes les religions divines repose sur cette maxime d’or : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ».
« Est-ce que c’est l’état de notre monde? Penchons-nous sur les deux dernières années. Le monde a connu le génocide à Gaza, la destruction de maisons et la famine dans la bande de Gaza, la violation répétée de la souveraineté nationale du Liban, la destruction des infrastructures en Syrie, les attaques contre la population du Yémen, l’atteinte à l’intégrité territoriale des États, ainsi que de ciblage des dirigeants politiques et tout cela avec l’appuie du régime le plus armé du monde et sous le ptérexte de la défense légitime. Accepteriez-vous de telles choses pour vous-mêmes ? », a-t-il déploré.
Évoquant le martyr de plus de 65 000 Palestiniens innocents dans la bande de Gaza, ravagée par la guerre, le président iranien a appelé tous les pays à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces crimes pour qu’ils ne se produisent nulle part dans le monde.
Gaza enregistre le plus grand nombre d'enfants amputés au monde, alerte l'UNRWA
Philippe Lazzarini, commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a averti que Gaza comptait le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde.
Dans un message publié mercredi sur la plateforme de médias sociaux X, Lazzarini a déclaré que jusqu'à 4 000 enfants amputés ont été recensés à Gaza depuis que le régime israélien a lancé son assaut génocidaire sur le territoire assiégé, le 7 octobre 2023.
« Le coût pour les enfants et l'enfance va au-delà des simples blessures physiques et de la faim qui se propage. Les cicatrices des enfants sont profondes et invisibles : anxiété, cauchemars, agressivité et peur », a-t-il écrit.
« Plus cela dure, plus les enfants seront hantés par leurs traumatismes persistants et croissants pour les générations à venir », a avertit le directeur général de l'agence onusienne, soulignant qu'un cessez-le-feu doit être conclu « si ce n'est pour le bien de quiconque, du moins pour celui des enfants ».
La France insoumise presse Macron de soutenir l’adhésion pleine de la Palestine à l’ONU
La présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI) a exhorté le président français à soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution recommandant l’admission de l’État de Palestine comme membre à part entière des Nations unies.
Dans un courrier daté du 24 septembre, l’élue du Val-de-Marne rappelle que la France a reconnu l’État de Palestine le 22 septembre dernier, rejoignant ainsi « 148 États membres de l’ONU » et une dizaine de pays européens. Elle qualifie cette décision de « victoire majeure », mais insiste sur le fait qu’elle « ne saurait constituer un aboutissement » et doit marquer « le point de départ d’une action diplomatique déterminée et cohérente ».
Les négociations n'auront aucun sens si les sanctions sont réimposées, avertit le président iranien
Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que le dialogue diplomatique n'aurait aucun sens si le groupe E3 composé de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne rétablissait les sanctions contre Téhéran.
Pezeshkian a fait cette remarque lors d'une rencontre, mercredi 24 septembre, avec la présidente suisse Karin Keller-Sutter, en marge de la 80e session annuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
« Nous saluons les discussions diplomatiques pour résoudre la question [nucléaire], mais naturellement, si le mécanisme de snapback est activé, le dialogue n'aura plus de sens », a-t-il déclaré.
Rappelant un décret religieux émis par le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, qui interdit le développement d'armes nucléaires, le président Pezeshkian a fait remarquer: « L'Iran est prêt à ce que cette question soit vérifiée dans le cadre du droit international et de ses droits. »
Les trois signataires européens de l'accord nucléaire de 2015 – officiellement connu sous le nom de Plan d'action global commun (PGAC) – ont déclenché le mécanisme dit de « snapback » en août, invoquant de prétendues inquiétudes concernant le programme nucléaire iranien.
Pourquoi l’Iran n’a pas voté en faveur du projet de deux États
Pourquoi l’Iran n’a pas voté en faveur du projet de deux États
1. Cette résolution soutient un projet qui reconnaît l’existence du régime sioniste sur les territoires occupés en tant qu’État. Cela est inacceptable pour l’Iran, qui rejette la reconnaissance d’Israël comme État et refuse toute cession de terres palestiniennes à ce régime. De plus, cette résolution n’a pas de mécanisme d’application clair et il est incertain qu’elle puisse surmonter le veto des États-Unis au Conseil de sécurité.
2. La résolution présentée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU, bien qu’elle semble soutenir la création d’un État appelé « État de Palestine », vise en réalité à désarmer le Hamas et à transférer le pouvoir à l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas. Cette autorité, soutenue par l’Occident, n’a entrepris aucune action contre le génocide du peuple palestinien par le régime sioniste et ne jouit pas de la confiance du peuple palestinien.
3. La création de tout État indépendant sur les territoires occupés doit reposer sur la volonté réelle des habitants originels — musulmans, juifs et chrétiens — et être fondée sur la proposition iranienne d’un référendum libre et inclusif. Les détails de cette proposition sont enregistrés dans le document S/2019/862 auprès des Nations Unies. Ce plan propose que tous les habitants des territoires occupés, y compris les réfugiés vivant en Jordanie ou en Amérique latine, aient le droit de vote pour déterminer le futur système politique. Ce modèle équitable a déjà été appliqué avec succès en Afrique du Sud après l’apartheid.
4. En réponse à ceux qui disent que le plan iranien manque de garanties d’application, il faut souligner qu’il est bien plus réalisable que le projet de deux États, qui existe depuis 1948 mais n’a jamais été mis en œuvre en raison du refus d’Israël et du soutien occidental, notamment américain. Le régime israélien a été établi par la résolution 181 de l’ONU en novembre 1947, divisant la Palestine sous mandat britannique en deux États. Mais depuis, Israël a empêché la création d’un État palestinien à travers plusieurs guerres. Il faut interroger les pays occidentaux : pourquoi poursuivent-ils ce projet alors qu’ils savent qu’Israël le rejette et que les États-Unis opposeront leur veto à sa mise en œuvre ?
5. La formation d’un État nécessite quatre éléments fondamentaux : territoire, population, gouvernement et souveraineté. Or, le régime sioniste refuse ces éléments pour la Palestine et tente, par le génocide et les déplacements forcés, d’éliminer même la population. Les États soutenant la solution à deux États, notamment la France, devraient d’abord contraindre Israël à accepter ces quatre éléments avant de promouvoir ce projet. En somme, la résolution française est purement politique. Les pays occidentaux devraient cesser ces initiatives symboliques et adopter des mesures concrètes, telles que la suspension des relations commerciales, politiques et militaires avec Israël, pour soutenir réellement la Palestine et les habitants sans défense de Gaza. On ne peut pas vendre des armes à un régime occupant tout en proposant un plan irréalisable de coexistence.




















