
تقي زاده
Des missiles ont été tirés sur Idlib depuis la ville turque de Reyhanli
L’agence de presse Dogan a annoncé qu’un grand nombre de missiles avaient été tirés en direction d’Idlib en Syrie depuis des bases situées dans la localité de Reyhanli dans la province turque de Hatay.
D’autres médias turcs ont rapporté aussi l’information, en indiquant que des bruits d’expulsions successives avaient été entendus en périphérie d’Idlib.
Il y a quelques jours, en marge de la mise en place des zones de désescalade à Idlib, une centaine de commandos et 20 véhicules blindés sont entrés depuis le sol turc dans cette province syrienne.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré aujourd’hui, vendredi 13 octobre 2017, lors d’une réunion du parti turc AKP, que nul ne peut critiquer Ankara pour le lancement de ses opérations militaires à Idlib.
Erdogan a tenté de justifier ces opérations militaires lancées de concert avec l’ASL, en disant que la frontière terrestre turco-syrienne est longue de 911 km et en prétendant qu’il protège ainsi le peuple syrien des terroristes et de Damas.
Selon l’agence turque Anadolu, Erdogan a également de nouveau critiqué Washington pour le soutien qu’il apporte aux miliciens kurdes : « Certains de nos alliés qui se battent contre les terroristes prennent en ce moment même des mesures contre nous. »
Directeur de l'AIEA : l'Iran a pleinement respecté ses engagements envers l'accord nucléaire
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré aujourd'hui depuis Rome où se déroule une conférence sur les armes nucléaires que l'Iran n'a jusqu'à ce jour pas de faux pas dans l'exécution de l'accord ayant posé des restrictions au programme nucléaire de l'Iran en 2015.
Yukiya Amano a affirmé que l’Iran avait respecté ses engagements relatifs au nucléaire. Il est utile de rappeler qu'en septembre, l'AIEA avait annoncé pour la 8e fois consécutive la fidélité de l'Iran à l'accord 5+1 et au Plan global d'action commun.
La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini a elle aussi publié aujourd'hui lundi un communiqué pour affirmer que "l'accord nucléaire appartient au monde entier et non seulement à un ou deux pays". Elle a insisté également sur la nécessité de préserver cet accord, et ce en dépit des menaces de remise en cause complète du texte et de l'engagement par le président américain.
Donald Trump promet quant à lui de transmettre le 15 octobre, au Congrès américain, un rapport dans lequel il prétend faire la preuve du non-respect par l'Iran de ses engagements.
La France affirme rester vigilante envers toute mesure qui attise les crises
Le plan de la Maison Blanche prévoyant une intégration du CGRI sur la liste de groupes terroristes a provoqué l’inquiétude de Paris.
Lors du point de presse hebdomadaire de ce lundi 9 octobre, de la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, les journalistes ont interrogé Agnès Romatet-Espagne sur cette éventuelle décision du gouvernement américain. C’est en ces termes que la porte-parole du Quai d’Orsay leur a répondu :
« Dans un contexte régional instable, la France est vigilante quant à toutes les actions susceptibles d’accentuer les crises actuelles. Les États de la région ont à cet égard un rôle particulier à jouer et doivent faire preuve de retenue et de sens des responsabilités. »
Des médias américains avaient auparavant annoncé que l’équipe de sécurité nationale des États-Unis avait préparé un plan à remettre au président US, Donald Trump; un plan qui incite à la révision de la politique américaine. Les conseillers à la sécurité nationale américaine demanderaient à Trump de ne pas certifier le respect par l’Iran de l’accord nucléaire et de déclarer le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) comme étant un groupe terroriste.
Les États-Unis vont-ils placer le CGRI sur leur liste noire ?
Le risque de confrontation militaire augmentera dans la région du golfe Persique et de la mer d’Oman, si les États-Unis placent le nom du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur leur liste noire.
À l’approche de l’annonce d’une soi-disant nouvelle stratégie américaine envers l’Iran, on est témoin d’une vague de spéculations auprès de milieux médiatiques sur les conséquences d’une telle assimilation.
Cette mesure sera porteuse de conséquences dangereuses pour les États-Unis, la région voire le monde.
Comme l'a annoncé le général Mohammad Ali Jaafari, si les Américains placent le CGRI sur leur liste noire, les forces armées de la RII, pourraient considérer les forces américaines dans la région comme étant des forces terroristes et feraient preuve de réactions adéquates et que dans ce cas, les États-Unis devraient transférer leurs bases militaires dans la région, à une distance de 2 000 km pour échapper aux missiles balistiques iraniens.
Si les États-Unis ajoutent le nom du CGRI à leur liste de groupes terroristes, le CGRI se réservera le droit de voir une organisation terroriste en l’armée américaine et d’y réagir comme il se doit. En tout état de cause, un tel scénario renforcera sérieusement le risque d’une confrontation militaire de grande ampleur dans la région.
Une intégration du CGRI sur la liste noire de l’administration américaine risque également de bloquer les voies de l’interaction militaire entre l’Iran et les États-Unis dans les eaux du golfe Persique.
La flotte américaine a une vaste présence dans le golfe Persique et en mer d’Oman. Plus d’une fois, la marine américaine a prétendu ces derniers mois que les navires US avaient échappé à des « collisions dangereuses et non-professionnelles » avec les bateaux du CGRI.
Une assimilation, par le gouvernement américain, du CGRI au terrorisme, permettra à la marine américaine de considérer les bateaux de la CGRI non pas comme des bateaux appartenant à un État souverain de la région. Cela fournira le prétexte à la marine US dans la région d’exprimer des réactions réservées aux organisations terroristes, ce qui, certes, renforcera le risque de confrontations indiscrètes. Au lieu de tirer les coups de semonce, les bateaux américains pourraient-ils ainsi tirer de vrais obus de canon en direction des bateaux du CGRI ? Si c’est le cas, une vaste confrontation entre les flottes de la marine américaine et celle du CGRI dans le golfe Persique ne serait pas inimaginable.
Ministre française : Paris ne reconnaîtra pas l'indépendance de la Catalogne!
" La France ne reconnaîtra pas la Catalogne si elle se proclame indépendante de manière unilatérale ", a fait savoir la ministre française des Affaires européennes.
Selon l'agence de presse Reuters, Nathalie Loiseau, la ministre chargée des Affaires européennes a déclaré aujourd'hui : " La Catalogne ne peut se définir par un seul vote lancé par le mouvement indépendantiste la semaine dernière. Cette crise doit se résoudre par le biais des échanges à tous les niveaux avec les autorités espagnoles."
La responsable politique française a affirmé aussi qu'une déclaration unilatérale d'indépendance de la Catalogne entraînerait ipso facto une sortie de ce nouvel "État" de l'Union européenne.
Le président de l'exécutif autonome catalan, Carles Puigdemont doit faire un discours mardi 10 octobre 2017 devant le Parlement régional et il se pourrait qu'il proclame l'indépendance de la Catalogne en se fondant sur les résultats du référendum du 1er octobre qui a remporté le oui à 92% malgré un faible taux de participation.

La guerre contre l'Iran ou la Corée du Nord, laquelle préfère Trump ?
Le président américain cherche-t-il la guerre contre l’Iran ou bien contre la Corée du Nord ? C’est à cette question qu’Abdel Bari Atwan veut répondre.
L’auteur de renom arabe, Abdel Bari Atwan se réfère à l’achat par l’Arabie saoudite des systèmes anti-balistiques ainsi qu'à la course aux armements entre la Russie et les USA, pour conclure que les États-Unis s’apprêtent à mener une guerre, contre l’Iran ou bien contre la Corée du Nord. Personne n’en sait rien sauf Trump, dit Atwan.
Pour l’auteur, le président américain, en lançant devant les journalistes, « le calme avant la tempête » a, implicitement, évoqué qu’il ne souhaitait pas deux guerres avec deux puissances comme l’Iran et la Corée du Nord. Quelle sera son option ? Une guerre contre l’Iran, car elle sera plus simple, selon Atwan.
Atwan ajoute que le rejet du respect par l’Iran du PGAC, que devrait peut-être annoncer Trump, montrerait son désir de déclarer la guerre à l’Iran, histoire de faire taire les critiques.
Si Trump ne confirme pas, dans trois jours, le respect par l’Iran du PGAC, l’affaire sera renvoyée au Congrès où les législateurs américains auront 60 jours pour décider du retour des sanctions nucléaires contre l’Iran.
Quoi qu’il en soit, la loi promulguée par le Congrès sur l’examen de l’accord nucléaire de l’Iran (Iran Nuclear Agreement Review Act [INARA], élaborée par le sénateur Bob Corker, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, permet au Congrès de faire retourner et rétablir tous les quatre paquets, ou certains d’entre eux, de sanctions nucléaires contre l’Iran. Ce qui donnera à Téhéran toutes les raisons pour sortir du Plan global d’action conjoint.
Maroc: une protestation générale du Parlement et du peuple contre la normalisation avec Israël
La participation d’une délégation israélienne à une conférence au Maroc a suscité la vive protestation des parlementaires marocains.
La conférence internationale s’est tenue, le dimanche 8 octobre à Rabat. Elle avait été organisée par la Chambre des conseillers en partenariat avec l’Association Parlementaire Méditerranéenne et l’Organisation Mondiale du Commerce.
Des groupes parlementaires à la Chambre des conseillers ont boycotté la conférence, en guise de protestation contre la présence d’Amir Peretz, l’ancien ministre des Affaires militaires d’Israël qu’ils ont qualifié de « criminel de guerre ».
Selon le site internet The New Khaleej, les parlementaires marocains, une fois qu’ils ont remarqué la présence d’Amir Peretz et la délégation l’accompagnant, ont montré leur mécontentement. La conférence a été, ainsi, retardée de quelques heures.
Pour ces trois groupes parlementaires à la Chambre des conseillers, les syndicats de l’UMT, la CDT et le parti de la Justice et du développement (PJD), la participation de Peretz à cette conférence est qualifiée de « pas vers la normalisation » et de « dangereuses infiltrations ».
Les parlementaires ont hissé le drapeau de la Palestine et brandi des pancartes en exigeant l’expulsion de la délégation israélienne, dont Amir Peretz.
De même, le Groupe d’action nationale pour le soutien à la Palestine, dénonçant la participation des Israéliens à la conférence, a appelé tous les parlementaires marocains à une mobilisation générale et un sit-in dans l’enceinte de la salle de conférence, manière d’exprimer leur solidarité avec la position populaire du Maroc, contre toute normalisation avec le régime israélien et pour le soutien à la nation palestinienne qui lutte pour libérer sa patrie de l’emprise de Tel-Aviv.

La position populaire du Maroc n’est toutefois pas partagée par le roi Mohammed VI qui entretient des relations amicales avec le régime israélien.
L’événement a été aussi interdit à la presse, hormis les chaînes de la télévision publique. La Chambre des conseillers a interdit l’accès des journalistes internationaux au Parlement.
Ghana : la spectaculaire explosion d’une station-service fait 7 morts et 68 blessés
Un réservoir de carburant a explosé samedi soir à Accra, la capitale du Ghana, entraînant un impressionnant incendie, une explosion secondaire, et blessant et tuant plusieurs personnes.
Au moins sept personnes ont été tuées et 132 autres blessées, selon les autorités ghanéennes. Les images relayées sur les réseaux sociaux montrent une spectaculaire boule de feu s’élevant dans le ciel nocturne au-dessus de la ville, formant un champignon rougeoyant avant de laisser place à une épaisse fumée.
L’explosion a eu lieu à un large carrefour dans le nord de la capitale, qui comporte plusieurs stations-service. L’incident a intensifié les critiques contre le gouvernement, jugé incapable de prévenir des accidents mortels de ce genre. Le pays a souffert de plusieurs incidents similaires, y compris une autre explosion dans une station-service, qui a tué cent cinquante personnes à Accra il y a deux ans.
12 morts, des dizaines de disparus dans un naufrage d'un bateau de Rohingyas
Ce nouveau naufrage s'est produit dimanche soir dans le golfe du Bengale, non loin de l'embouchure de la rivière Naf, qui sépare la Birmanie et le Bangladesh.
Les Rohingyas y affrontent une mer houleuse depuis des semaines, pour échapper à la répression de l'armée birmane.
Une main en visière, un garde-côte scrute l'estuaire de la Naf. Sur la rive opposée, côté birman, on distingue les taches de couleurs d'un campement de Rohingyas attendant de tenter un passage au Bangladesh.
"La mer est mouvementée aujourd'hui. Vous ne savez jamais où vont arriver les corps", dit-il.
Pour l'heure, les sauveteurs ne savent même pas combien de personnes étaient à bord: les estimations oscillent entre 60 et 100, selon les témoignages des survivants, qui évoquent une majorité d'enfants à bord.
"Nous avons parlé à plusieurs survivants. L'un d'entre eux a dit que le bateau transportait 80 à 100 personnes, dont 30 à 35 hommes", a déclaré Abdul Jalil, un responsable des garde-côtes bangladais. Le pompier Rony Mitra parle lui d'une soixantaine de personnes à bord.
La position d’Imam Hussein auprès du Prophète (psl) et sa place dans la Sunna
قال النبي (ص) : إن لقتل الحسين حرارة في قلوب المؤمنين لا تبرد أبدا
Le Noble Prophète (S) dit : " Assurément, il existe dans les cœurs des Mu'minin (croyants), en respect au martyre d'Al-Hussayn (AS), une ardeur qui ne s'apaise nullement ". Fait significatif - lorsqu'on sait que la Sunna ou la Tradition consiste en les paroles, les gestes et le comportement du Prophète - le Messager de Dieu le couvrait publiquement de son amour et de sa tendresse, et le portait ainsi que son frère aîné, al-Hassan, contre sa poitrine en exprimant à haute voix, devant ses Compagnons, cet amour paternel généreux: «Ô mon Dieu! Je les aime et j'aime ceux qui les aiment». (6)
La métaphore suivante en dit long sur l'amour que le Prophète (psl) éprouvait et exprimait pour ses deux petits-fils: «Mes deux fils(7) que voici sont mes deux basilics de ce bas-monde ». (8)
"Al-Hassan et al-Hussayn sont les deux Maîtres de la jeunesse du Paradis"». (Selon Abi Sa`ïd al-Khidri, cité par Ahmad ibn Hanbal)".
Et les propos suivants ne laissent plus de doute sur la portée et la profondeur de cet amour:
«Al-Hussayn fait partie de moi, et je fais partie d'al-Hussayn. Dieu aimera celui qui aura aimé al-Hussayn». (A1-Tarmadi, citant Ya`li Ibn Marrah rapporte ce témoignage)
«Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn m'aura aimé, et celui qui les déteste, m'aura détesté».(10)
Propos réitérés et confirmés à maintes autres occasions. Par exemple, lorsqu'un jour, le Prophète (psl) qui accomplissait sa prière, que al-Hassan et al-Hussayn se
Bousculaient sur son dos, en ces moments de recueillement, et que des gens vinrent les éloigner, dit: «Laissez-les... Par mon père et ma mère, celui qui m'aime, doit les aimer aussi».(11)
Ou encore cette autre métaphore révélatrice et on ne peut plus claire, utilisée par le Prophète (psl) pour mettre en évidence la position prédestinée d'al-Hussayn auprès de Dieu: «Celui qui se réjouirait de voir un homme destiné au Paradis,(12) qu'il regarde al-Hussayn».(13)
Ainsi, le Prophète (psl) a donc pris soin de faire connaître aux Musulmans le sort de martyr qui attendait al-Hussayn, dès son enfance et de désigner sa position privilégiée dans la Umma, pour que celle-ci ne pardonne jamais à quiconque aurait le malheur de devenir parmi les assassins de son bien-aimé.
Malgré toutes les tentatives perfides des Omayyades de justifier l'assassinat d'al-Hussayn et de déformer la noble cause pour laquelle il se battait, l'attachement des Musulmans au petit-fils du Prophète alla grandissant après son martyre. Car, comment auraient-ils pu se détacher de lui, s'ils voulaient rester attachés au Message de leur religion, alors qu'ils savaient que ce martyr faisait partie des Ahl-ul-Bayt (la famille du Prophète) que le Coran leur ordonne d'aimer:
«Dis: " Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers les proches". (18) A celui qui accomplit une telle action, nous répondrons par quelque chose de plus beau encore». (Coran, XLII, 23);
Selon al-Samhoudi (et selon Anas cité par Ahmad ibn Hanbal) :
"Le Prophète venait chaque matin à la porte de Ali, Fatima al-Hassan et al-Hussayn, et, tenant les deux poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois "A la prière, à la prière, à la prière", et de réciter ce verset coranique : "Ô vous les Gens de la Maison (Ahl al-Bayt) : Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement". (Coran, XXXIII, 33)
Et qu'il associe au Prophète (psl):
«Si quelqu'un te contredit après ce que tu as vécu en fait de science, dit: "Venez! Appelons nos fils(19) et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs"». (Coran, III, 61)
Ibn Sâbit, cité par Ahmad ibn Hanbal, témoigne : "Al-Hussayn Ibn Ali entra un jour dans la mosquée. Jabir Ibn Abdullah dit alors : "Celui qui aimerait voir le maître de la jeunesse du Paradis, qu'il regarde celui-ci (al-Hussayn). C'est ce que j'ai entendu du Prophète".
Le Prophète : le premier à pleurer du martyre d'al-Hussayn
L'Imam Ali, cité par Ahmad ibn Hanbal a raconté :
"Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je : - Qu'est-ce qui te fait pleurer Ô Messager de Dieu ? -L’Ange Gabriel, dit-il, vient de me quitter. I1 m'a informé qu'al-Hussayn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "veux-tu sentir la terre où il sera tué» ? Il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes".Cité par Ibn Kathir
Les larmes d'al-Hussayn fendaient le cœur du Prophète
Lorsque le Prophète entendait al-Hassan ou al-Hussayn pleurer, il disait à sa fille Fatima :
- Pourquoi cet enfant pleure-t-il ? Ne sais-tu pas que ses pleurs me font mal ?
Cité par Abbas Mahmoud al-Aqqad
Le Prophète et al-Hussayn : Deux êtres d'une même essence
Soutenir al-Hussayn est un devoir
Le père de Ach`ath Ibn Samih a dit : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "Mon fils c'est-à-dire al-Hussayn - sera assassiné sur une terre dénommé Karbala'. Quiconque l'y verra, qu'il le soutienne".Cité par Ibn Kathir
« Il y a pour toi une demeure auprès de Dieu que tu ne peux
Atteindre que par le martyre », lui avait dit son grand-père, le
Messager de Dieu(s).
Al-Hussayn : critère de la fidélité au Prophète
Abou Hurayrah, cité par Ahmad ibn Hanbal témoigne : "Le Prophète, (P) regardant al-Hassan, al-Hussayn et Fatima (leur mère), dit : Je serai en guerre contre quiconque aura été en guerre contre vous et en paix avec quiconque aura été en paix avec vous".Cité par Ibn Kathir
Ahmad ibn Hanbal rapporte le témoignage suivant d'Abi Hurayrah : "Le Prophète a dit : "Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn, m'aura aimé, et celui qui les déteste m'aura détesté".Cité par Ib