تقي زاده

تقي زاده

L’Hodjat-ol-islam Seyed Mostafa Hosseini, responsable du secteur coranique du Centre des dons islamique et de l’entraide, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a annoncé que les 33èmes compétitions coraniques qui se dérouleront du 12 au 18 mai 2016, au Mossalah « Imam Khomeiny » de Téhéran, auront pour thème « Un livre, une communauté».
L'Hodjat-ol-islam Hosseini a indiqué : « L’année dernière notre meilleur concurrent a perdu la vie dans la catastrophe de Mina, lors des cérémonies du Hadj, ainsi que d’autres spécialistes coraniques. Nous organiserons donc un programme spécial sur cette tragédie comme l’a conseillé le Guide suprême, et d’autres programmes sur l’éveil islamique et la résistance en marge des compétitions».
« D'autres programmes sont prévus en présence des personnalités coraniques, des programmes de chants religieux en commun, des programmes pour les enfants et les jeunes, et une exposition, et nous espérons que grâce aux facilités d’accès du Mossalah, les habitants de Téhéran participeront davantage à cette grande manifestation culturelle et coranique », a-t-il dit.

E MODE DE CRÉATION DE LA TERRE ET SON IMPLANTATION SUR VEAU

(1) Dieu amoncela la terre sur des vagues en furie et des abîmes insondables.
(2) Les crêtes des vagues houleuses s’entrechoquent, s’entremêlent et écument comme des étalons en rut.
(3) La violence de l’eau en fureur se soumet sous le lourd fardeau de la terre. Sa rage s’apaise par son contact avec ses dunes.
(4) L’eau s’humilia quand la terre appuya sur elle son échine ; après le mugissement de ses vagues, l’eau se calma et reconnut sa défaite ; elle fut traînée, prisonnière, dans les chaînes.
(5) La terre s’installa dans les abîmes aquatiques, humilia l’orgueil et la morgue de l’eau, lui fit baisser la tête et renoncer à sa fierté.
(6) Une fois l’agitation de l’eau sous la terre apaisée et les montagnes ayant émergé sur sa surface, Allah fit jaillir les sources des cavités de la terre, les répartit dans ses plaines et ses vallées.
(7) Il ajusta l’équilibre dans ses mouvements par des monts solides, aux cimes et rocs inaltérables ; alors la terre cessa de trembler sous la charge des montagnes implantées dans sa surface et dans ses cavités.
(8) Puis le Seigneur sépara la terre de l’atmosphère, institua l’air pour permettre à ses habitants de respirer et la dota de toutes les ressources nécessaires pour la vie.
(9) Il ne laissa pas sans eau les régions inaccessibles aux fleuves mais leur envoya des nuages pour vivifier leur aridité et faire pousser leur végétation.
(10) Il réunit les nuages les plus divers, déchirés par l’éclair qu’il soumit sous le poids de la pluie, laissant tomber l’eau drue et vivifiante.
(11) Une fois la charge des nuages déversée, Dieu fit jaillir du sol la végétation et l’herbe des montagnes arides pour le plaisir des yeux. Il orna la terre de fleurs et l’embellit de ses lumières.
(12) Il en fit la nourriture des hommes et le pâturage des bestiaux.
(13) Il créa des espaces et les dota de flambeaux pour les passants.
(14) La terre, une fois aménagée, et ses ordres exécutés, Dieu choisit Adam, sa créature d’élection, sa première œuvre humaine, le logea dans son paradis, le traita avec générosité, lui signifia ses ordres, et le prévint du danger de la désobéissance pour son avenir.
(15) Mais Adam contrevint aux ordres du Seigneur. Adam se repentit et Dieu le fit descendre sur la terre pour la peupler de sa descendance et pour servir de témoin aux autres hommes.
(16) Dieu n’a pas abandonné les hommes à eux -mêmes après la mort de leur père Adam sans leur confirmer Sa divinité et leur permettre de le connaître.
(17) Il leur parla par l’intermédiaire de ses prophètes élus et de ses messagers, siècle après siècle, pour aboutir au dernier prophète Mohammad, que son nom et celui des siens soient bénis, qui est le sceau des prophètes et messagers de Dieu.
(18) Il détermina les fortunes tantôt abondantes, tantôt modestes, les répartit entre les hommes mais fut toujours équitable pour éprouver la patience et la reconnaissance du pauvre et du riche.
(19) Il mit côte à côte la misère et la richesse, la sécurité et l’insécurité, la joie et la peine, allongea les âges, en raccourcit d’autres et soumit les humains à la mort.
(20) Dieu connaît les secrets les plus intimes et les plus cachés, les intentions, les frémissements des paupières, le fond des cœurs et des abîmes et les paroles les plus courtes qui défient toute ouïe ; il connaît les estivages des fourmis, les hibernages des insectes, les soupirs des cœurs passionnés, le frôlement des pas sur la terre, les zones de développement des fruits, les repères des fauves dans les montagnes et les vallées, la cachette du ver à la racine des arbres et sous leurs écorces, la place des feuilles sur les branches, l’élan du peu d’eau sortant des reins et de la poitrine des deux sexes, se rencontrant et formant l’embryon, les foyers d’éclosion des nuages, la chute des pluies. Il cerne ce que les tempêtes traînent derrière elles, ce que les pluies torrentielles détruisent, les abris des reptiles dans les dunes et ceux des oiseaux dans les rochers, ainsi que leur chant dans les trous obscurs où ils se réfugient.
(21) Il connaît le contenu des coquillages et les profondeurs des mers, ce qui se dérobe sous les voiles de la nuit et ce que le jour éclaire ; il connaît la trace de chaque pas, le frisson de chaque geste, l’écho de chaque parole, le balbutiement de toute lèvre, l’asile de toute créature, le poids de chaque atome, les soucis de chaque âme inquiète ; le fruit de chaque arbre, la chute de toute feuille, la position de chaque germe, la place de chaque goutte ou caillot de sang, l’origine de toute créature et famille. Cette connaissance s’est faite sans peine, sans effort, sans répit ni fatigue. Il a pénétré de son savoir ses créatures, les a dénombrées, leur a rendu largement justice, les a couvertes de ses faveurs malgré leur incompétence à reconnaître ses mérites et ses bienfaits.
(22) Dieu ! Tu es celui à qui conviennent les plus belles descriptions et énumérations, d’où émanent les dons innombrables ; si on espère en Toi, Tu es le meilleur des sollicités. A celui qui met son espérance en Toi, Tu es le meilleur de qui on attend une grâce.
(23) Dieu ! Tu m’as prodigué ce dont je ne louerai d’autre que Toi et ce dont je ne remercierai que Toi. Je ne mettrai pas mes espoirs dans les sources de déception et les lieux du doute. Tu as empêché ma langue de dévier vers la louange des humains, de glorifier les despotes qui ne sont que des créatures.
(24) Dieu ! Toute personne s’attend à une gratification ou à une récompense de la part de celui dont elle fait l’éloge.
(25) Et je l’attends humblement de Toi car tu disposes d’une immense miséricorde et de trésors de pardons.
(26) O Seigneur ! C’est là la position de celui qui T’a réservé l’unicité qui ne sied qu’à Toi, de celui qui ne voit aucun autre digne de ces remerciements et de ces louanges, si ce n’est Toi.
Mon désir en Toi ne peut être satisfait que par Ta grâce, et ma pauvreté ne peut devenir richesse que par ta générosité et Tes largesses. Offre-nous en cette occasion Ta satisfaction et dispense-nous de tendre la main à un autre que Toi, car « Tu as le pouvoir sur toutes choses ».

 la Glorification de Dieu :

Gloire à Dieu! Il créa les êtres, nivela la terre, fit couler les eaux dans les vallons et fertiliser les plateaux. Son début n’a pas de commencement et son éternité est sans fin. Il est le premier et le dernier. Il persiste sans terme. Les fronts se courbent devant lui et les lèvres déclarent son unicité. Il a assigné un terme aux êtres au moment de leur création pour s’en distinguer et ne pas leur ressembler. L’imagination ne saurait l’appréhender par des bornes, des mouvements ou des membres et des instruments. On ne peut lui demander "Quand", ni lui fixer une durée par "Jusqu’à". On ne peut dire de ses œuvres visibles: "D’où les avez- vous tirées?" Ni de celles cachées: "Où les avez- vous installées?" Il n’est point une ombre don’t on suit les traces et n’est point non plus voilé pour être cerné. Il ne se rapproche point des choses jusqu’à s’y fondre, ni ne s’en éloigne jusqu’à la séparation. Aucun clin d’œil de ses créatures ne lui échappe, toute parole, toute élévation qui semble proche, tout affaissement minime et invisible dans une nuit profonde ou dans des ténèbres calmes que la lune brillante dissipe, sont cernés par son omniscience. Il en est de même pour le soleil éclatant qui succède à la lune dans son coucher et son lever, pour la succession des temps et des siècles, pour la tombée d’une nuit qui s’amène ou le départ d’un jour qui s’achève. Il est avant tout but et durée, il est recensement et dénombrement. Il transcende toutes les définitions de tous ceux qui lui attribuent les qualités des choses, les limites des régions, les origines des créatures, la solidité des places. En revanche, toute créature est assujettie à une destinée et toute destinée est imputable à une créature quelconque.

Dieu Unique :                                                                                      **********

 

Dieu ne fut pas enfanté pour partager sa gloire avec un autre, ni n’engendra un héritier pour lui succéder à sa mort. Il a précédé le temps et transcendé la durée, il n’est sujet ni à une augmentation ni à une diminution. Il s’est révélé à la raison par la perfection de ses œuvres et ses décrets inéluctables. La création des cieux hermétiques qui sont sans colonnes, et qui sont maintenus sans supports, témoigne de sa puissance. Ils s’empressent de répondre à ses appels et Lui obéissent dans ses ordres sans mot dire. Si les cieux n’avaient pas reconnu sa divinité et ne s’étaient pas inclinés par soumission il n’en aurait pas fait le lieu de son trône, ni la demeure de ses anges, ni l’échelle pour les bonnes paroles et les cœurs justes de ses créatures. Il a fait des astres des cieux des guides aux êtres errants dans les différentes régions de la terre; les ténèbres profondes de la nuit ne sauraient voiler leur lumière, ni l’obscurité ténébreuse dérober l’éclat de la lune répandu dans les cieux. Loué soit le Seigneur à qui ne saurait se cacher tout ce qui voile la nuit la plus profonde et la plus silencieuse dans les régions du globe les plus basses et les élévations voisines d’un noir rougeâtre, les grondements du tonnerre à l’horizon et la fugacité des éclairs; il connaît toute feuille arrachée de sa tige par les orages et les pluies, toute goutte qui tombe et le lieu de sa chute, la voie et la trace de l’insecte, l’existence du moucheron et ce que la femme porte dans ses flancs. Gloire à Dieu dont l’existence précéda tout: trône, ciel, terre, démons et hommes; nulle imagination ne le conçoit, nulle intelligence ne le mesure, nulle demande ne le gêne, nul don ne diminue ses trésors. Il ne voit pas avec l’œil, ne s’enferme pas dans un lieu, et n’a point de semblable: il ne ressent aucun besoin; les gens ne sauraient l’atteindre; personne ne lui est comparable. Il parla à Moïse, lui révéla ses prodiges éclatants sans le secours d’organes ou d’instruments, sans prononciation, ni luette. Ô prétentieux qui crois décrire Dieu, décris plutôt, tu es sincère, Gabriel, Mikhaël, les légions des anges privilégiés qui tremblent dans les appartements sacrés, l’esprit frappé de terreur devant le meilleur des créateurs. Tu ne sauras décrire que les êtres visibles, les organes et les mortels promis au néant. Il n’y a de Dieu que Lui. Il a éclairé de sa lumière toute obscurité. Il assombrit de son obscurité toute lumière.

La déflagration de deux bombes dans le nord-est et le sud de la capitale irakienne, Bagdad, a fait au moins un mort et dix blessés, a-t-on appris de sources médiatiques irakiennes.

Selon le site d’information al-Ahed, une bombe a explosé à proximité d’un marché dans le quartier d’al-Chaab, au nord-est de Bagdad, suite à quoi une personne a été tuée et huit autres ont été blessées.

De même, une autre explosion s’est produite dans le quartier d’Abou Dashir, situé au sud de Bagdad, blessant deux citoyens.

Vendredi, huit personnes ont été tuées dans un attentat-terroriste contre une mosquée chiite en périphérie de Bagdad. L'attaque, qui a fait également 33 blessés, s'est produite après la prière du vendredi et a été revendiqué par le groupe terroriste Daech.

Aujourd’hui, la police de Bagdad a découvert les corps de trois personnes tuées d’une balle en pleine tête dans le quartier de Jamila, à l’est de la capitale. L’identité des victimes reste inconnue.

Auparavant, le commandement de l’opération de Bagdad avait fait état de la mort d’au moins sept terroristes aux alentours de Bagdad.

La visite de Netanyahu à Moscou s'est avérée indispensable si l'on en croit le journal palestinien al-Manar. Mais que cherche Netanyahu à Moscou ?

On peut relever un certain nombre de raisons pour sa visite :

- Le Premier ministre israélien cherche à mettre Israël à l'abri de toute pression ou interférence étrangère. 

- Il veut faire face aux efforts de certains groupes palestiniens et ce dans le but de déstabiliser la situation sécuritaire des territoires occupés. Israël veut profiter des violences qui se déroulent tout autour de lui. Cet état de fait pourrait aider le régime sioniste à choisir le bon moment pour lancer une vaste offensive contre Gaza.

- Israël cherche à annihiler la menace qu'il y a selon lui à voir l'Iran armer la Syrie et le Hezbollah d'armes susceptibles de bouleverser l'équilibre des forces au Moyen-Orient. Israël juge cet équilibre en sa faveur.

- Netanyahu évoquera probablement l'Iran et les contrats d'armements russes avec la Syrie. La question palestinienne et les coordinations avec les dirigeants arabes figureraient aussi au menu des discussions. 

- Israël tentera de convaincre Poutine de l'incapacité de Mahmoud Abbas de remplir ses engagements dans le cadre des accords de compromis.

- Et, last but not least, Israël chercherait à rassurer Moscou après des informations selon lesquelles les chasseurs israéliens auraient été menacés à deux reprises par l'aviation russe au dessus de la Syrie. Des informations confirment l'arrivée en Syrie de missiles antiaériens destinés aux milices terroristes à la solde de Riyad et de Tel-Aviv. Ces derniers jours, deux avions de combat syriens ont été abattus. Netanyahu veut rassurer le président russe : ces missiles viseront Assad et non Poutine. 

Une question se pose toutefois : Netanyahu parviendra-t-il à le convaincre ?

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères en charge du département arabo-africain s’est entretenu avec la vice-ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération.

La vice-ministre sud-africaine Nomaindiya Mfeketo, qui est en déplacement en Iran, a discuté avec Hossein Amir-Abdollahian des moyens permettant de donner de l’essor aux relations entre les deux pays.

Madame Mfekto a souligné que les mesures entreprises dans le cadre de la Haute Commission conjointe irano-sud-africaine ainsi que l’échange de hautes délégations entre Téhéran et Pretoria avaient contribué à l’épanouissement des relations bilatérales et balisé le terrain à la visite du président Jacob Zuma en Iran.

Concernant les positions de la RII envers la Syrie et le Yémen, elle a salué les efforts conjugués des Iraniens dans le sens du règlement politique des crises syrienne et yéménite.

Quant au vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, il s’est félicité du processus d'extension des relations Téhéran/Pretoria, qualifiant de très importante la visite imminente du président sud-africain à Téhéran. 

 

Les Etats-Unis, la Grèce et Israël ont effectué la semaine dernière des manœuvres aériennes conjointes en mer Méditerranée.

Cet exercice aérien a eu lieu avec la participation de la Grèce, d’autant plus que vu la dégradation des relations entre la Turquie et Israël, la Grèce a saisi l’occasion pour élargir sa coopération militaire avec le régime de Tel-Aviv.

Cette manœuvre a été effectuée dans le but de contrer d’éventuelles attaques balistiques et de dominer l’espace aérien de la mer Méditerranée. Il y a deux mois, Israël et les Etats-Unis ont organisé des manœuvres balistiques conjointes.

Les exercices conjoints américano-israéliens interviennent alors que les autorités de Tel-Aviv ont demandé à Washington d’augmenter son aide militaire annuelle de 60% d’ici 2028, soit 5 milliards de dollars par an.

En vertu de l’accord actuel entre les Etats-Unis et Israël, l’aide militaire de Washington à Israël s’élève à plus de 3 milliards de dollars par an ; cet accord expirera en 2017.

Lorsqu'ils ont restauré pour la première fois en 2005 le Lion de Palmyre, joyau de la cité antique syrienne, les archéologues polonais Bartosz Markowski et Robert Zukowski n'auraient jamais imaginé le retrouver en morceaux onze ans plus tard.
 "Nous pensions préserver cette statue pour 200 ou 300 ans. Malheureusement, notre restauration aura à peine duré une décennie", affirme à l'AFP M. Markowski, à l'entrée du musée de Palmyre où se tenait l'imposante statue de 15 tonnes.

En mai 2015, le groupe ultraradical Daech s'empare de la cité millénaire. Ses combattants détruisent ses plus beaux temples, plusieurs tours funéraires, le Lion de Palmyre et exécutent 280 personnes en 10 mois d'occupation avant d'être chassés par l'armée syrienne fin mars.

Après l'éviction de Daech, M. Markowski, de l'Institut d'archéologie de l'université de Varsovie, a été le premier archéologue étranger à fouler le sol de Palmyre, une cité inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco.

Il a été interviewé par l'AFP à Palmyre lors d'une mission d'une semaine avec son collègue à la mi-avril dans la "Perle du désert syrien", dans le but d'évaluer les dégâts en vue d'une future restauration.

Cheveux et vêtements recouverts de poussière, M. Markowski numérote patiemment les morceaux éparpillées de la statue, appelé également le Lion al-Lât, du nom d'une déesse pré-islamique.

Robert Zukowski, de l'Institut d'archéologie et d'ethnologie de l'Académie polonaise des sciences, aidé par un ouvrier syrien, les transporte ensuite dans des caisses qui feront leur chemin vers Damas où s'effectueront les travaux de restauration. Leurs mains portent les marques de blessures de ce travail ardu.

"Ce lion, c'est notre bébé. Une relation sentimentale s'est tissée avec ce monument depuis que nous sommes venus en 2005 pour des travaux de restauration à Palmyre en 2005",, confie M. Markowski.

Après le départ de Daech, "nous avons décidé de revenir à l'invitation de la Direction des antiquités et des musées de Syrie", poursuit-il.

Le monument en pierre calcaire datant du premier siècle avant J.-C. avait été découvert en 1977 par une mission archéologique également polonaise dans le temple d'al-Lât.
Les dirigeants de 171 pays dont l'Iran se sont rassemblés vendredi au siège des Nations Unies pour signer l'accord historique de Paris sur le changement climatique, qui est la première étape vers l'entrée en vigueur de l'accord.
 
 
"J'appelle tous les pays à agir rapidement pour signer l'accord au niveau national pour que l'Accord de Paris puisse entrer en vigueur le plus rapidement possible", a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, lors de la cérémonie d'ouverture de l'événement.

Indiquant que la fenêtre pour maintenir la hausse de la température mondiale inférieure à 2°C se ferme rapidement, M. Ban a appelé la communauté mondiale à "intensifier les efforts pour décarboner nos économies".

Adopté par 196 parties l'année dernière à Paris, l'accord fixe pour objectif le maintien de la hausse moyenne mondiale des températures en-dessous de 2°C, et de préférence en-dessous de 1,5°C.

Par ailleurs, le chef de l'ONU a indiqué: "Nous devons aider les pays en voie de développement à effectuer cette transition", car "les pauvres et les plus vulnérables ne doivent pas souffrir davantage d'un problème qu'ils n'ont pas créé".

Après vendredi, les autres pays auront encore un an pour signer l'accord car il est possible de le signer du 22 avril 2016 au 21 avril 2017.
Les Etats-Unis et l'Iran ont conclu vendredi une transaction commerciale significative dans le nucléaire civil, tandis que le secrétaire d'Etat John Kerry devait s'employer à rassurer son homologue Mohammad Javad Zarif sur la levée effective des sanctions internationales contre Téhéran.
 
date de publication : Saturday 23 April 2016 16:32
Code d'article: 229063
 
Nucléaire: face-à-face diplomatique Iran/Etats-Unis
 
Trois mois après l'entrée en vigueur de l'accord historique sur le programme nucléaire iranien, scellé à Vienne le 14 juillet 2015 entre les grandes puissances et la République islamique, un vent de protestations souffle à Téhéran.

En Iran, des opposants à l'accord nucléaire jugent que le contrôle international sur le nucléaire iranien a été imposé sans assez de contreparties financières pour Téhéran.

Le contrat commercial annoncé vendredi entre les deux pays, qui n'ont en principe plus de relations diplomatiques depuis 1980, risque de braquer un peu plus les détracteurs du dégel américano-iranien.

Le département américain de l'Energie va en effet acquérir auprès de l'organisation de l'énergie atomique iranienne 32 tonnes d'eau lourde pour répondre aux besoins de l'industrie et de la recherche nucléaires aux Etats-Unis, selon la diplomatie américaine.

Cette transaction d'une portée limitée, de 8,6 millions de dollars, va apporter à l'industrie des Etats-Unis un produit crucial, tout en permettant à l'Iran de vendre son surplus d'eau lourde, a vanté le département d'Etat américain.

Washington a assuré que ces matériaux n'étaient pas radioactifs et ne présentaient pas de danger pour la sécurité et qu'ils seraient revendus dans les prochaines semaines sur la marché américain à des fins industrielles et de recherche scientifique.

L'achat de cette quantité d'eau lourde est permise par la législation américaine, selon le département d'Etat, qui l'a présenté comme entrant dans le cadre de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien.

C'est donc pour rassurer l'Iranien Zarif que l'Américain Kerry doit le retrouver en fin de journée dans un palace de New York.

- Apaisement -

Les deux hommes, qui affichent depuis trois ans leur proximité, s'étaient déjà vus en tête-à-tête mardi au siège des Nations unies. John Kerry avait fait état de progrès dans leurs discussions sur les bénéfices que pouvait escompter l'Iran depuis la mise en oeuvre de l'accord de Vienne.

Mais Téhéran s'est plaint ces derniers jours des réticences de banques et entreprises occidentales, européennes ou asiatiques à commercer avec l'Iran. Elles redouteraient de tomber sous le coup de la législation draconienne américaine qui continue en effet de punir l'Iran.

Lundi, le département d'Etat avait laissé entendre que le ton serait à l'apaisement.

John Kerry poursuivra ses discussions avec le ministre Zarif, comprenant ses inquiétudes et celles de Téhéran quant au rythme de l'allègement des sanctions, avait assuré son porte-parole John Kirby.

D'après lui, les Etats-Unis ne cherchent absolument pas à être un obstacle d'aucune sorte pour les banques et les institutions étrangères travaillant avec l'Iran dans le cadre de l'allègement des sanctions et qui font des affaires légitimes avec ce pays.

Mais le secrétaire d'Etat avait reconnu en début de semaine que Téhéran n'avait jusqu'ici récupéré que quelque trois milliards de dollars de la levée des sanctions, contre environ 55 milliards de dollars escomptés de fonds gelés.

Architecte de l'accord sur le nucléaire iranien, l'administration Obama est favorable à une réintégration de l'Iran au sein de l'économie mondiale et oeuvre, même si elle s'en défend, à une amorce de rapprochement diplomatique.

Cette inflexion majeure de la politique étrangère des Etats-Unis au Moyen-Orient inquiète leurs alliés traditionnels que sont les monarchies du Golfe Persique que M. Obama a tenté de rassurer cette semaine à Ryad.