
تقي زاده
Les durs américains échouent à bloquer l'accord nucléaire avec l'Iran
Tous les démocrates sauf quatre ont voté pour soutenir l'initiative diplomatique de Barack Obama. Celui-ci a désormais la voie libre pour appliquer sa partie du pacte conclu le 14 juillet à Vienne par les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie), l'Allemagne et l'Iran.
Le Congrès avait jusqu'au 17 septembre pour donner son avis sur l'accord nucléaire. Les républicains n'ont pas réussi à attirer suffisamment de démocrates pour atteindre la majorité de deux tiers qui était requise pour surmonter un veto présidentiel et stopper l'accord nucléaire.
"La fenêtre du Congrès pour jouer ce rôle expirera la semaine prochaine, ce qui veut dire que la communauté internationale peut commencer à appliquer l'accord", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison-Blanche.
Les débats ont déchiré le Congrès, et Barack Obama n'a pas réussi à convaincre le moindre républicain au Sénat de soutenir son approche diplomatique.
Les eurodéputés parlent d'une réhabilitation de Gaza
La levée du blocus de la bande de Gaza, sa reconstruction et sa réhabilitation après la guerre de l'été 2014 doivent être une priorité de l'aide humanitaire de l'Union européenne (UE) et de la communauté internationale à la population de l'enclave palestinienne, ont indiqué jeudi les eurodéputés réunis à Strasbourg pour leur session plénière.
Dans une résolution sur le conflit israélo-palestinien, adoptée ce jour en plénière, les députés ont appelé l'Union européenne (UE) et d'autres bailleurs de fonds à tenir leurs promesses faites à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA, acronyme en anglais), qui a été soumis à des difficultés financières importantes.
"L'UE doit assumer ses responsabilités en tant qu'acteur influent et arriver à une initiative audacieuse et globale de paix pour la région", ont affirmé les eurodéputés, regrettant l'absence d'une vision globale et cohérente de l'engagement de l'UE dans le processus de paix au Moyen-Orient, malgré ses ambitions dans cette région.
Lors d'un vote séparé, mercredi, le Parlement européen a décidé de modifier le nom de sa "Délégation pour les relations avec le Conseil législatif palestinien" en "Délégation pour les relations avec la Palestine".
Les Etats-Unis accusent la Russie de renforcer ses effectifs en Syrie
La Russie a renforcé ces derniers jours ses effectifs en Syrie, ont indiqué mercredi des sources américaines. Washington s'inquiète d'un éventuel engagement militaire russe au côté de Damas, alors que Moscou parle seulement de la présence de conseillers militaires.
Les Etats-Unis accusent la Russie de renforcer ses effectifs en Syrie
Selon ces sources, la Russie a dépêché ces dernières heures deux navires de débarquement de chars et des avions supplémentaires ainsi qu'une petite unité d'infanterie de marine dans le pays.
Des responsables américains ont notamment fait état de l'arrivée de deux avions-cargos géants Antonov 124 Condor et d'un avion de transport de passagers. Selon l'une de ces sources, les appareils ont atterri sur un aéroport de la région de Lattaquié dans le nord-ouest du pays.
Un membre de l'administration américaine a par ailleurs évoqué "des préparatifs inquiétants", comme le transport sur une base aérienne proche de Lattaquié de bâtiments préfabriqués où pourraient loger plusieurs centaines de personnes, ce qui pourrait annoncer un déploiement russe plus important.
Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé la présence d'experts militaires en Syrie, assurant qu'ils ne sont là que pour aider Damas à prendre livraison des armes qui lui sont destinées et que Moscou admet leur vendre. Il pourrait prendre d'autres mesures si elles s'avéraient nécessaires pour combattre le terrorisme.
Israël ouvre une nouvelle représentation en Egypte
Israël a ouvert mercredi une nouvelle ambassade au Caire, quatre ans jour pour jour après l'attaque de l'ancienne représentation diplomatique à la suite de la révolution égyption qui a casué la chute du président égyptien Hosni Moubarak, ont indiqué les Affaires étrangères israéliennes.
Israël ouvre une nouvelle représentation en Egypte
L'Egypte est devenue en 1979 le premier pays arabe (et l'un des deux seuls à ce jour avec la Jordanie) à avoir signé un accord de paix avec Israël. Les relations entre les deux pays ont touché le fond après le départ du président Moubarak quand une foule de manifestants a pris d'assaut l'ambassade d'Israël, le 9 septembre 2011.
L'ambassade est basée de manière temporaire au domicile de l'ambassadeur, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères égyptien Ahmed Abou Zeid.
La Russie peut-elle, cette fois, encore, empêcher un changement de régime, en Syrie ?
Il y a deux endroits où les USA et leurs satellites de l’OTAN
ont fait à la Russie des guerres, par délégation (proxy wars). Ces deux endroits sont l’Ukraine et la Syrie. Il y a peu, des voix ont annoncé que les quatre ans de guerre, par intérim, contre la Syrie pourraient toucher à leur fin.
Derrière les écrans de fumée et les miroirs
Nos médias n’ont jamais dit la vérité sur ce qui se passe en Syrie. Or, dès le départ, voici quelle a été la réalité : les USA, avec le soutien du Royaume Uni, de la Turquie, de l’Arabie saoudite et d’Israël, ont recruté, financé, armé et entraîné des groupes de combattants, qui se sont déguisés, sous différents masques politiques ou religieux, (l’ISIL en faisant partie), dans le but de renverser le gouvernement syrien du Président Assad. Le gouvernement syrien est soutenu par la Russie, l’Iran et le Hezbollah. Au début, ce sont les seuls agents de l’Occident qui ont combattu, sur le terrain, mais, il y a deux ans, les États-Unis ont décidé d’intervenir, directement, en faisant usage de leurs Forces aérienne et navale, pour bombarder des cibles situées à l’intérieur du territoire syrien. Le plan prévoyait une attaque conjointe des USA et de la France, aux premières heures du samedi matin 31 août 2013. Pourtant, cette attaque fut contremandée, quelques heures, seulement, avant son déclenchement. Le fait qu’une telle attaque aurait dû avoir lieu, et la raison pour laquelle elle fut annulée, n’ont jamais été évoqués par les médias dominants occidentaux. Que s’était-il produit, pour que l’attaque soit stoppée, au dernier moment ?
La guerre qui n’a pas eu lieu
Tôt, le matin du samedi 31 août, un haut fonctionnaire américain a téléphoné au cabinet du Président Hollande, lui demandant de se tenir prêt à recevoir un appel d’Obama, plus tard, dans la journée. «Présumant que ce coup de fil annoncerait le début des frappes aériennes (contre la Syrie), Hollande a donné l’ordre à son état-major de mettre la dernière main à son propre plan d’attaque. Les avions de combat "Rafale" ont reçu leur chargement de missiles Scalp, les pilotes ayant pour instruction de tirer ces munitions - d’une portée de 250 miles - depuis la Méditerranée». (1) En d’autres termes, les pilotes français et les forces US étaient prêts, le doigt sur la gâchette, n’attendant plus que le feu vert final du Président Obama. Cependant, à 18h15’, Obama a appelé le président français, pour lui annoncer que la frappe, prévue pour le 1er septembre, à 3 heures du matin, n’aurait pas lieu comme prévu. Il lui fallait consulter le Congrès. Un article paru sur le site de "Global Research" a dépeint le «déploiement naval massif des États-Unis et de leurs alliés, en Méditerranée orientale, au large des côtes syriennes, ainsi que dans la mer Rouge et dans le golfe Persique» (2). Un mois plus tard, environ, Israël Shamir décrivait les événements qui s’étaient produits, au large de la Syrie, en ces termes :«Le point de tension culminant, en ce mois de septembre 2013, a été la vision, au large des côtes du Levant, du duel au soleil (“high noon stand-off”) de cinq destroyers US, leurs Tomahawks pointés sur Damas, avec une flotte russe de onze navires, emmenés par le croiseur tueur de missiles Moskva, soutenus par des bateaux de guerre chinois». «Il semble que deux missiles aient bel et bien été tirés vers la côte syrienne, mais tous les deux ont échoué à atteindre leur cible». Et il ajoutait : «Un quotidien libanais, citant des sources diplomatiques, a prétendu que les missiles étaient partis d’une base de l’OTAN, en Espagne, et s’étaient fait abattre par le système russe de défense air-air d’un navire. Une autre explication, proposée par l’"Asia Times", évoque un détournement des deux missiles par les Russes, dont les GPS puissants et bon marché auraient rendu inutilisables les Tomahawks chers et sophistiqués, en les égarant et en les faisant chuter. Il y a, encore, une autre version, qui attribue leur lancement aux Israéliens, soit qu’ils aient tenté de provoquer, coûte que coûte, le déclenchement des hostilités, soit qu’ils se soient contentés d’observer les nuages, comme ils le prétendent». (3) La carte ci-dessous donne quelque idée de l’impressionnant affrontement naval en puissance. Donc, pourquoi les États-Unis et la France n’ont-ils pas attaqué la Syrie ? Il paraît évident que les Russes et les Chinois ont, tout simplement, expliqué qu’une attaque de la Syrie, par les USA et la France, déclencherait une attaque russo-chinoise des navires US et français. Obama a, sagement, décidé de ne pas déclencher la Troisième guerre mondiale, en septembre 2013. Nous ne pouvons que nous en réjouir.
Les plans des USA, du Royaume-Uni et de la Turquie
Depuis lors, les USA et leurs alliés ont poursuivi leur guerre sous sa forme habituelle, c’est-à-dire par délégation, en y ajoutant un nouvel acteur : l’ISIL [ISIS, Daech, etc. NdT]. Il est clair cependant qu’ils ne sont pas complètement satisfaits du résultat de leurs plans et qu’ils viennent de décider de se lancer dans une nouvelle forme d’engagement direct. Dans un article récent « The Shuttle Diplomacy to Save Syria » (« Les navettes diplomatiques pour sauver la Syrie »), Andrew Korybko explique que les USA et la Turquie ont imaginé un stratagème qu’ils appellent Division 30……« grâce auquel un petit groupe de combattants d’élite [déguisés en djihadistes, NdT] seraient introduits dans le pays à partir de la Turquie, et s’y déploieraient sous la protection de frappes aériennes US. Le jour même où des représentants militaires syriens arrivaient à Moscou, on apprenait qu’Obama avait autorisé le Pentagone à bombarder quiconque combattrait ce groupe, fût-ce l’Armée Arabe Syrienne si le cas se présentait, nouvelle sans doute connue depuis peu des Russes grâce à leur mondialement célèbre service de renseignements » (4)Un article similaire de Stephen Lendman daté du 4 août 2015 disait :« Le 2 août, le journal britannique Sunday Express a titré : “Des SAS déguisés en combattants de l’ISIS dans une guerre secrète contre les djihadistes”, poursuivant “Plus de 120 membres du régiment d’élite sont en ce moment dans ce pays ravagé par la guerre, habillés en noir, masqués et brandissant des drapeaux de l’ISIS”, engagés dans ce qui est appelé Opération Shader [Opération Ombrage] – s’attaquant à des cibles syriennes sous le prétexte de combattre l’ISIS. Il est possible que des Forces Spéciales US et la CIA fassent secrètement partie de l’entreprise, suivant le même mode opérationnel. » (5)On pourrait croire que l’utilisation de ce genre de troupes d’élites soit gagnante à tous les coups pour les États-Unis. Car, s’il n’y a pas de résistance de l’Armée syrienne, Assad est fini, mais si, au contraire, les troupes syriennes tentent de repousser ces forces de l’OTAN, elles se retrouveront dans une guerre à grande échelle avec l’OTAN.Ces articles font plus que suggérer que les USA et le Royaume-Uni ont jeté dans la balance leurs propres troupes d’élite dans le but d’en finir avec la Syrie. Étant donné le diktat selon lequel tout groupe armé qui s’opposerait à elles serait attaqué par la voie des airs, les USA et leurs alliés montrent sans ambiguïté qu’ils suivent un plan précis d’intervention militaire directe en Syrie, avec utilisation des avions et des missiles de l’OTAN. C’est là leur seconde tentative pour obtenir par la violence dans ce pays le changement de régime qu’ils veulent.
Quelques intéressantes initiatives diplomatiques de la Russie
L’article d’Andrew Korybko montre qu’une fois de plus la Russie s’active par des voies diplomatiques pour faire avorter les agressions US contre la Syrie. Une partie de cette stratégie des Russes consiste à saper les positions américaines en obtenant que certains pays se retirent de la coalition. En tête de programme : une série de discussions avec l’Arabie Saoudite. On remarque en effet des contacts accrus entre les deux pays. Par exemple, le président Poutine et le roi Salman ont l’intention de se rencontrer d’ici la fin de l’année et de signer un accord de coopération sur l’énergie nucléaire. On fait état également d’une rencontre, arrangée par la Russie, entre le ministre syrien de la Défense Nationale et le ministre saoudien de la Défense. Selon Korybko :« L’Arabie Saoudite a fini par se rendre compte que son rejeton wahhabite est devenu incontrôlable et qu’il lui faut absolument se sortir du bourbier de la guerre par intérim où elle s’est enfoncée en Syrie, avant que le retour de flamme ne se fasse sentir de façon trop insupportable (d’autant qu’) elle préférerait détourner ses ressources en argent et en temps de cette guerre désormais perdue contre la Syrie en direction de sa dernière aventure militaire en date le long de sa frontière méridionale. Ajoutez-y la peur paranoïaque de Ryiad de voir le Yemen se transformer en base pour les combattants par intérim de l’Iran, et vous pourrez raisonnablement admettre que le Royaume des Saoud accepte une défaite en Syrie pour sauver autant de terrain stratégique que possible au Yemen (et le plus tôt sera le mieux). » (6)Mais les Russes pourraient faire plus qu’aider la Syrie par les voies diplomatiques.
La Russie peut-elle encore une fois soutenir militairement la Syrie ?
Il faut bien se représenter les graves conséquences qu’implique le plan US d’attaquer des unités de l’Armée Arabe Syrienne ou qui que ce soit d’autre s’opposant à la Division 30. Le danger provient de ce qu’Obama a « autorisé le Pentagone à bombarder toute entité qui combattrait ce groupe, y compris l’Armée Arabe Syrienne si un tel accrochage se produit ». Évoquant la rencontre récente de trois officiers supérieurs de l’AAS arrivés à Moscou le 3 août et des représentants de l’Armée Russe, Korybko écrit :« Bien sûr, cette provocation pourrait, en quelques secondes, conduire à une escalade de la guerre contre la Syrie et au bombardement de toutes les installations militaires et gouvernementales, aboutissant à un changement de régime aussi rapide que celui infligé à la Libye. Cette éventualité est donc prise en très sérieuse considération par Moscou, et des moyens stratégiques d’éviter un scénario aussi catastrophique ont sans aucun doute été envisagés au cours de la rencontre. » (7)Qu’est-ce donc qui pourrait avoir été discuté d’autre par les officiers syriens et russes ?« L’ordre du jour de la visite comprenait un échange d’expériences dans la lutte contre le terrorisme, ont indiqué certaines sources. » (8).Korybko explique alors que les Russes pourraient adopter la nouvelle stratégie suivante :« La Russie peut toujours recourir à la mesure préventive d’enkyster ses conseillers militaires basés en Syrie dans les positions frontales de l’AAS. »L’idée d’enkyster des conseillers russes dans les troupes syriennes met au pied du mur le bluff US. Voici comment cette stratégie est supposée fonctionner :« Au cas où la Russie aurait sérieusement l’intention de bloquer la possibilité, par les USA, d’utiliser une éventuelle attaque de l’AAS contre la Division 30 comme motif d’escalade pour exécuter leur opération “changement de régime”, elle pourrait très bien prendre bravement et résolument la décision de positionner ses conseillers militaires anti-terroristes en première ligne ; au coude à coude avec les soldats de l’AAS. On peut raisonnablement penser que cette décision serait au préalable communiquée aux USA via les agents secrets des deux parties ainsi que par la voie diplomatique, de façon qu’à Washington, on soit bien au courant des indicibles conséquences qu’entraînerait toute frappe contre une AAS obligée de répondre aux provocations de la Division 30. Quoique cette stratégie paraisse comporter de grands risques, c’est un fait avéré que jamais l’armée US ne s’est risquée à prendre pour cibles des soldats russes, choisissant toujours de s’en remettre à ses intérimaires pour exécuter ces sinistres tâches (fût-ce les Moudjahidines en Afghanistan ou les terroristes en Tchétchénie). Et ceci pour une raison claire : une attaque directe de l’Armée Russe par les USA est un flagrant casus belli, et même dans les conditions actuelles, si tendues soient-elles, le recours à une action aussi impensable est, de la part des États-Unis, simplement hors de question. » (9)Autrement dit, il se pourrait que la Russie ait les moyens de subvertir le dernier en date des plans US pour renverser violemment le gouvernement Assad. En fait, les USA disent aux Syriens : « Si vous vous attaquez à nos troupes (Division 30), c’est la guerre avec les États-Unis. » Les Russes disent – une fois de plus – aux USA : « Si vous vous attaquez à nos troupes en Syrie, c’est la guerre avec la Russie. »Si les suppositions de Korybko à propos des plans russo-syriens s’avéraient correctes, nous verrions pour la deuxième fois la Russie déterminée à tirer un trait à ne pas dépasser sur le sable. On ne peut qu’espérer, cette fois encore, que la sagesse prévaudra à Washington et que les projets de guerre jusqu’au-boutistes en Syrie seront abandonnés. Notes1. https://medium.com/war-is-boring/french-bombers-were-loaded-up-syrian-rebels-were-deployed-all-awaiting-obamas-okay-to-attack-69247c24253f2. http://www.globalresearch.ca/massive-naval-deployment-us-and-allied-warships-deployed-to-syrian-coastline-before-the-august-21-chemical-weapons-attack/53477663. http://www.globalresearch.ca/the-war-on-syria-the-september-2013-military-stand-off-between-five-us-destroyers-and-the-russian-flotilla-in-the-eastern-mediterranean/5355644et http://www.israelshamir.net/French/NotreCap.htm4. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/5. http://www.globalresearch.ca/british-sas-special-forces-dressed-up-as-isis-rebels-fighting-assad-in-syria/54669446. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/7. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/8. http://sputniknews.com/politics/20150805/1025431105.html9. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/Source :Australianvoice– 9 août 2015Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades
"Arrêtez juste la guerre. Nous ne voulons pas rester en Europe"
Sur sa situation, le jeune homme répond le plus simplement possible au journaliste: "S’il vous plait, aidez les Syriens. Les Syriens ont besoin d’aide maintenant. Arrêtez juste la guerre. Nous ne voulons pas rester en Europe. Arrêtez juste la guerre. Juste ça."
Un message qu’il a tenu absolument à faire passer. Plus tôt dans l’interview, il explique que "la police n'aime pas les Syriens, en Serbie, en Hongrie, en Macédoine, en Grèce." Pays par lesquels il est passé.
Le jeune garçon de 13 ans avait déjà été interviewé quelques jours plus tôt à Szeged, une autre ville en Hongrie. Kinan Masmaleh a quitté Daraa en Syrie avec sa sœur. Il est toujours bloqué à Budapest où il est toujours difficile de quitter la capitale hongroise.
Liban: Les manifestants réclament une élection présidentielle au suffrage universel
Des milliers de Libanais ont manifesté vendredi à Beyrouth à l'appel de l'un des principaux leader chrétien du pays pour réclamer l'élection du président de la République au suffrage universel direct.
Liban: Les manifestants réclament une élection présidentielle au suffrage universel
Ce rassemblement a coïncidé avec l'appel du principal collectif citoyen à la tête des manifestations contre la classe politique ces dernières semaines, sur fond de crise des ordures, à une nouvelle mobilisation vendredi et samedi dans plusieurs localités du pays.
Les partisans de Michel Aoun, chef du Courant patriotique libre (CPL) et candidat à la présidence, se sont rassemblés sur la place des Martyrs, dans le centre-ville, brandissant les drapeaux oranges de son mouvement ou les drapeaux du Hezbollah, son allié.
M. Aoun a invité ses partisans à descendre dans la rue pour réclamer la tenue de législatives et un amendement constitutionnel permettant au président de la République d'être élu au suffrage universel direct.
Au Liban, le chef de l'Etat est élu par le Parlement. Or ce dernier, vicié par les divisions, ne s'est plus réuni depuis un an.
"Le peuple veut l'élection du président", ont scandé les manifestants.
Artistes, personnalités politiques et militants ont défilé sur une scène improvisée pour exprimer leur soutien au chef du CPL et à Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah.
M. Aoun est soutenu par le Hezbollah et son mouvement participe au "gouvernement d’entente" aux côtés du bloc rival appuyé par Ryad et Washington.
"Nous voulons de l'électricité, de l'eau, du pétrole et du gaz. Nous voulons un système électoral qui nous représente et élire un président", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, un cadre du CPL.
M. Aoun n'était pas présent physiquement mais est apparu dans un message vidéo où il a dit être "fier" des manifestants.
Chef : Il n'existe aucun accord, sinon de levée des sanctions antiranis
" S'il est destiné à préserver le cadre de sanctions, alors, qu'avons nous dialoguons ? Cela contredit totalement le motif de la République islamique d'Iran de participer dans les dialogues, parce que le dialogue visait la levée des sanctions ", a souligné le dirigeant iranien.
Dans des déclarations au cours d'une réunion jeudi avec les membres de l'Assemblée des experts de la République islamique d'Iran, l'Ayatollah Khamenei a souligné que "si la contrepartie ne veut pas lever les sanctions imposées contre le pays de Perse, alors il n'y aura pas d'accord et nous devons faire comprendre cette question".
Selon l'Ayatollah Khamenei, les illégales et unilatérales des sanctions contre l'Iran, imposée par les États-Unis et les gouvernements européens, doivent être déclenchées et "pas suspendues".
Également fait remarquer que tandis que les dialogues ont eu lieu entre l'Iran et les 5 + 1 groupe (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus d'Allemagne), en fait, États-Unis a été la principale contrepartie de la délégation en Perse.
Toutefois, il a ajouté, les autorités américaines continuent à parler mal et doivent de clarifier sa position à cet égard. « Si dans certains cas, nous avons été souples et nous avons donné à certains privilèges, c'était pour une future levée des sanctions, sinon par ce qu'il aurait été nécessaire pour participer à ces dialogues ».
À cet égard, il a souligné que si l'Iran avait suivi, comme avant, avec ses activités nucléaires, en peu de temps, il pourrait avoir atteint 65 mille centrifugeuses et poursuivre l'enrichissement à 20 % et ses missions d'enquête.
Selon l'Ayatollah Khamenei, discours américains sont complètement hors le cas de l'accord sur le nucléaire et, apparemment, les autorités américaines ne savent pas les nouvelles du monde et ses changements. « Les superpuissances n'ont plus le pouvoir ni la capacité » de deux siècles, alors que la République islamique d'Iran a des capacités différentes qui ne permettent pas d'être traités en quelque sorte.
En ce qui concerne les allégations américaines et leur présomption que les autorités iraniennes "faire quelque chose de différent", l'Ayatollah Khamenei a considéré que s'il est "différent" font référence à l'adoption d'une mesure différente et des valeurs islamiques et les idéaux de la révolution, ils devraient savoir qu'une telle chose n'arrivera jamais.
« Les institutions et autorités gouvernementales ne doivent pas consentir, en quelque sorte, aux USA pour profiter du pays et au niveau international, doivent également s'efforcer d'éviter de fournir une telle possibilité aux Etats-Unis, puisque plusieurs approchent leurs possibilités, sans doute, augmenteront l'humiliation, la pauvreté et le retard des Nations » en détail.
Un autre exemple des perspectives des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient, l'Ayatollah Khamenei a mentionné qu'elle vise l'anéantissement des mouvements de résistance dans la région, la domination totale de la Syrie et l'Irak et attend de l'Iran pour appuyer un tel processus mais, il est dit, est « quelque chose qui n'arrivera jamais ».
En ce sens, il a été fait observer que, pour cette raison et à cause des contradictions qui existent dans les positions américaines, les autorités iraniennes ont limité leur dialogue avec les questions nucléaires des États-Unis.
À la fin de ses revendications sur le programme nucléaire iranien et le Plan global d'action commune (JCPOA, par son sigle en anglais) l'Ayatollah Khamenei, se référant à la procédure parlementaire pour l'approbation de ce Pacte, a souligné: « Je ne recommande pas quoi que ce soit au Parlement concernant le processus d'examen et votre refus ou d'approbation, est quelque chose que les membres du village doivent décider ».
« L'ennemi et du monde hégémonie sont issues non fictifs, sont certes une réalité, et son plus grand manifeste est le gouvernement des États-Unis et les compagnies et les signes économiques sionistes qui l'appuient », il a fait remarquer.
En revanche, il a mis en évidence le rôle de l'Assemblée des experts de l'Iran et de l'indépendance idéologique de cet organe, comme les autres composantes du système islamique, les clichés et les normes établies par le système impérialiste.
" Dans la littérature du système impérialiste, des concepts tels que le terrorisme et les droits de l'homme ont des significations particulières. Dans cette littérature, les incessantes six mois d'attaques contre le peuple du Yémen et le meurtre de personnes innocentes de Gaza ne sont pas classés comme des actes de terrorisme, aussi, la répression du peuple bahreïni pour le droit de vote est pas considéré comme une violation droits de l'homme “, a-t-il expliqué.
De même, la poursuite, dans cette littérature, les forces d'auto-défense de la résistance au Liban et en Palestine sont qualifiés de terrorisme, tandis que les politiques des pays autoritaires de la région, près des États-Unis, ne contredisent pas les droits de l’homme.
" Il est également classé comme terroriste assassinat de scientifiques nucléaires, presque ouvertement avoué par les Israéliens “, qui a été également assisté par certains pays européens, a déclaré l'ayatollah Khamenei.
À la fin de ses déclarations, a demandé aux autorités et les gens se déplacent vers les idéaux et les objectifs de la révolution islamique, pour faire avancer les différents secteurs de l’économie, la culture, la politique, etc., et de défendre le pays contre des parcelles de l’ennemi.
L'Iran lance le nouveau missile balistique Fateh-313 de moyenne portée
Le Fateh-313, avec une portée de 500 kilomètres, a été fabriqué et conçu par des experts de l'organisation de l'industrie aéronautique du Ministère iranien de la défense.
Le nouveau missile a été présenté, samedi, pour souligner la Journée nationale de l'industrie de la défense (22 Août).
Fateh-313, une version améliorée du Fateh-110, en plus d'un torse plus léger, a une nouvelle carburante génération avancée de liquide de protection de tension, capteurs combinés et la production domestique.
Le nouveau missile balistique a passé avec succès tous les tests nécessaires et, en effet, la production de masse est devenue partie intégrante de l’ordre du jour du ministère iranien de la Défense.
Merci à la haute qualification de ses experts, l'Iran a réalisé ces dernières années de grandes réalisations dans le domaine de l’industrie de la défense, tout en assurant que sa puissance militaire ne pose pas de menace pour les pays tiers, en particulier ses voisins, comme son caractère défensif.
Journée nationale de l'industrie de défense de l'Iran
Le ministère iranien de la Défense a publié une déclaration samedi à l'occasion de la Journée nationale de l'industrie de la Défense le 22 Août.
Dans la note, l'organisme gouvernemental souligne les capacités de dissuasion de la République islamique comme la «ligne rouge» du peuple perse et un des facteurs principaux qui assurent la sécurité permanente du pays perse.
"L'industrie de la défense est un soutien fort et puissant des forces armées iraniennes dans la défense de l’indépendance, l'intégrité territoriale et de sauvegarder les réalisations, les valeurs et les aspirations du système de la République islamique d'Iran “, lit indique le communiqué.
Le texte met en lumière les réalisations et les progrès de l'industrie de défense iranienne dans le domaine des missiles, aujourd’hui, sont devenus un symbole de la puissance et de la production nationale dans le système islamique, qui a troublé le système arrogant, notamment à EUR et le régime israélien car il envoie un message important : les capacités nationales et l'Iran sont des avantages indéniables et impossible d'arrêter ou de suspendre.
Le Hezbollah pulvérisera l’armée israélienne
C'est le secrétaire général du Hezbollah libanais qui le promet. Au 9e anniversaire de la victoire de la Résistance dans la guerre de 33 jours au Liban, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah a rappelé que le démembrement de la région va uniquement dans le sens des intérêts de Washington et de Tel-Aviv pour lequel les Etats-Unis ont fait recours à Daech.
S’exprimant lors d’une vidéo-conférence, à Wadi el-Hojeir, Seyyed Hassan Nasrallah a remercié, encore une fois, le Seigneur le Très-haut pour cette « victoire divine » et salué tous les combattants de la Résistance, ceux qui ont trouvé le martyre et ceux qui ont été blessés. Il a commencé son discours en baptisant cette journée du 14 août "la journée du triomphe divin". Comme le 25 mai, ce 14 août témoigne de la victoire du peuple face à l’ennemi. « Aujourd’hui est considéré comme le premier jour après la fin de l’occupation de l’ennemi. Le jour où les familles dévouées libanaises sont rentrées à leurs villes et villages dans le sud du Liban, à Bekaa et dans la banlieue de Beyrouth. » « C’était pour la première fois que ces familles regagnaient leur maison sans crainte ni humiliation car elles étaient persuadées que l’ennemi a été vaincu et que la Résistance a créé une nouvelle équation. », l’a rappelé avec fierté, Seyyed Hassan Nasrallah. Plus loin dans son discours, le secrétaire général du Hezbollah a évoqué les déclarations du nouveau chef d’état-major de l’armée israélienne qui parlait de sa confiance en les forces terrestres dans la nouvelle stratégie du régime sioniste pour lui annoncer haut et fort, que toute partie du Liban sera une gouffre abyssale pour l’armée israélienne où s'enliseront les chars, les blindés, les soldats et les officiers du régime sioniste. « Nous sommes engagés et nous sommes prêts endiguer toute agression terrestre de l’ennemi. », a fait savoir Seyyed Hassan Nasrallah rappelant au régime sioniste que les Libanais sont capables de continuer à résister devant les plus puissantes armées du monde et défendre leur pays. « La guerre de 33 jours a changé les grandes stratégies mondiales et poussé les Etats-Unis, l’Otan et Israël à introduire des changements dans leurs stratégies. Il est évident alors à tout le monde que nous pouvons vaincre les plus grandes armées. » a réitéré Seyyed Hassan Nasrallah appelant à l’unité interlibanaise pour relever les défis et contrer les menaces intérieures et extérieures. « Notre pays fait l’objet de menaces qui visent son indépendance, sa sécurité et sa survie. Nous demandons donc à tous les groupes d’abandonner leurs différends et s’unir face à ces menaces. », a souligné le secrétaire général du Hezbollah libanais, réitérant encore une fois l’engagement de ce mouvement à la Résistance : « Nous annonçons que nous restons encore et toujours aux côtés de la Résistance palestinienne. La Résistance est la seule voie permettant de défendre notre terre, notre honneur et de contrecarrer les plans divisionnistes. » « Nous devons résister devant les plans du démembrement de la région qui est l’objectif israélo-américain aussi bien que celui de certaines puissances de la région dont l’Arabie saoudite que je cite clairement. » a noté Seyyed Hassan Nasrallah avertissant que ces plans font entrer la région dans les guerres civiles et tribales de longue durée qui finissent par détruire toute la région. « Il incombe aujourd’hui à tout un chacun d’entreprendre une position déterminante. Nous sommes tous responsables devant Dieu, car les impacts de ces guerres pèseront sur le dos des générations futures. », a souligné Nasrallah, mettant en garde contre Daech qui est l’instrument des Etats-Unis et d’Israël pour parvenir à leur but qu’est de mettre en lambeaux la région.