
تقي زاده
Le chef du nucléaire iranien affirme que l'impasse du PAGC est en train de se lever
"Désormais, les discussions sur l'accord nucléaire sont entrées dans la phase technique, ayant laissé derrière elles les débats initiaux controversés, ce qui signifie la résolution de l'ancien arrêt, ce qui est prometteur", a-t-il ajouté.
"Il a été convenu qu'à partir de la semaine prochaine, les pourparlers techniques commenceront à Vienne, après quoi la question centrale des aspects juridiques et politiques du PAGC sera traitée", a déclaré Salehi, ajoutant que le terrain était préparé pour entrer dans les aspects politiques et juridiques du travail.
"Actuellement, nous avons fait un certain nombre de pas en avant, puisque la discussion injustifiable qu'ils avaient initialement entamée, ou que nous avions entamée, est maintenant laissée derrière, et cela est très prometteur", a déclaré le chef de l'OIEA.
Salehi a déclaré que certaines personnes dans le pays (et même à l'étranger) soutiennent que nous n'avons pas besoin d'énergie nucléaire. "Mais si nous étudions l'histoire de la technologie nucléaire avant la révolution, nous remarquerons qu'à l'époque, il a été conseillé à l'Iran d'avoir sa première centrale nucléaire, comme celle de Bushehr, dans 20 à 30 ans et cette suggestion n'était pas seulement motivée par des préoccupations économiques mais aussi par le besoin du pays de disposer d'un panier d'énergie fiable.
"Les discussions sur le nucléaire ont malheureusement été fortement politisées et tout le monde y voit une question politique plutôt que scientifique. Et ce alors qu'actuellement, 400 réacteurs nucléaires sont en activité dans le monde, produisant 390 gigaoctets d'électricité", a déclaré le chef de l'AEOI.
Il a ajouté que 109 autres centrales nucléaires sont en cours de conception et que 329 autres réacteurs nucléaires sont proposés pour être conçus ; "Par conséquent, le monde va dans cette direction. La Chine construit actuellement 47 centrales nucléaires et des dizaines d'autres réacteurs, et le Canada a déclaré que d'ici 2050, il devra avoir augmenté ses produits nucléaires.
"Le budget total alloué à l'industrie nucléaire au cours des 30 dernières années a été de 7 milliards de dollars, ce qui équivaut annuellement à 230 millions de dollars, dont 230 millions ont été dépensés pour la centrale nucléaire de Bushehr, qui vaut aujourd'hui cinq milliards de dollars", a déclaré Salehi.
Il a déclaré que la valeur ajoutée de la centrale nucléaire de Bushehr (BNP) équivaut à 600 millions de dollars d'exportations d'électricité, ce qui signifie que la BNP peut en dix ans gagner l'argent dépensé pour elle, alors que sa durée de vie est de 60 ans.
"Notre défi avec l'Occident, lui aussi, n'était pas initialement de nature nucléaire, mais il a commencé depuis la Révolution. M. Antony Blinken a déclaré que la Chine était le principal ennemi des États-Unis et son analyse était que la Chine créait une perturbation dans l'ordre mondial que les Américains avaient établi après la Seconde Guerre mondiale", a déclaré le chef.
double missile de 100 kms de portée tiré de Diyala contre Balad
Selon l'agence de presse Fars, des sources médiatiques ont rapporté le bruit d'une explosion près de la base aérienne de Balad dans la province irakienne de Salah al-Din. Pendant la guerre en Irak, c'était la deuxième plus grande base américaine en Irak et abrite aujourd'hui des avions Lockheed Martin F-16 Fighting Falcon . Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque.
La chaîne Telegram Sabreen News a rapporté que le bruit d'une explosion avait été entendu près de la base aérienne de Balad, où se trouve l’entreprise américaine «Sally Port». L’entreprise Sally Port a exploité des centaines de soldats au Moyen-Orient et en Asie centrale.
Accord Lion-Daragon s'étend à l'espace
Hossein Amir-Abdollahian, assistant spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales, a soulevé les efforts américains et européens pour accéder au contenu du document stratégique Iran-Chine et de le neutraliser.
« Pour les États-Unis et l’Europe, il est très important qu’ils puissent neutraliser le pacte stratégique sino-iranien en recourant aux différents moyens », a déclaré l’assistant spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales.
Hossein Amir-Abdollahian, expliquant l’importance de la signature du document de coopération stratégique Iran-Chine, l’a décrit comme une vision de relations stratégiques à long terme entre les deux pays et a déclaré : « Il s’agit d’un pacte stratégique qui a été signé dans le cadre des intérêts nationaux en évaluant toutes les régions du monde et les principaux acteurs mondiaux, en particulier les pôles économiques du monde. »
Après la chute de Maarib, Daech se retourne contre l'Arabie
Les Saoudiens ont recruté les terroristes d’al-Qaïda et de Daech pour les faire combattre Ansarallah à Maarib sans être conscients des impacts dangereux de cette décision dont l’un pourrait être la fuite de ces éléments takfiristes vers les territoires de l’Arabie saoudite.
Sur le front de Maarib, les forces de Sanaa continuent d’enregistrer d’importantes percées et de prendre, l’une après l’autre, les localités stratégiques de la province de Maarib. Pris de panique, les Saoudiens ont recours à différents moyens et à des médiateurs étrangers pour se sauver, eux-mêmes et leurs supplétifs, de ce bourbier par un accord de cessez-le-feu. Du côté des Yéménites, ils n’ont aucune hâte là-dessus et préfèrent continuer d’enregistrer de nouvelles victoires sur le front de Maarib.
L’Arabie saoudite a récemment beaucoup compté sur les terroristes d’al-Qaïda pour l’aider à remporter le conflit à Maarib. Dans le même temps, les Américains tentent de revivifier les cellules de Daech à Maarib pour donner un coup de main aux Saoudiens.
La marine pakistanaise accoste en Iran; la coalition maritime iranienne s'élargit
En décembre 2020 la flotte de guerre russe a fait son apparition- éclair en océan Indien à l'invitation de l'Iran qui venait de boucler une dizaine d'exercices navals, aériens, aérospatiaux d'une complexité inouïe en à peine une vingtaine de jours. Les deux marines ont mené des manoeuvres défensives puis offensives sous les yeux ahuris d'un l'US Navy qui même en présence de l'USS Georgia a pris la précaution de se replier dans le nord de l'océan Indien pour éviter des missiles antinavires de longue portée iraniens d'une prévision hors paire et d'une portée de 1800 kms. L'exercice naval s'est avéré si stratégique que l'Inde n'a pas pu s'empêcher d'y prendre part en y envoyant deux navires de guerre.
Un pacte Varsovie bis? Samedi 2 avril la marine pakistanaise a accosté au port iranien Bandar Abbas pour un exercice conjoint de 4 jours. C'est une marine de mieux en mieux équipée par la Chine qui vu ses projets d'investissement à Gwadar livre régulièrement ses équipements navals les plus performants aux Pakistanaise. D'ailleurs la Chine a mis à l'eau en janvier les deux nouveaux navires de guerre, l’un pour sa propre marine et l’autre, pour le Pakistan, soit le navire d'assaut amphibie type 075 et la frégate de classe 054A / P pour la marine pakistanaise. Le chef de la marine pakistanaise a reconnu que le 054A / P améliore considérablement la capacité de défense et de dissuasion maritimes du Pakistan. Or des exercices navals conjoints avec l'Iran prennent tout autre sens depuis l'annonce de la signature d'un pacte stratégique de 25 ans Chine-Iran. Iraniens et Pakistanais tiendront pour 4 jours des exercices hybrides des marines iranienne et pakistanaise sur l’île de Larak, sur les rives du golfe Persique et dans le but d'échanger expériences, savoir-faire et renseignement, et d'assurer la sécurité des lignes commerciales maritimes de la région. Les bâtiments présents seraient dotés de DCA de missiles subsurface entre autre. Le commandant de la première zone de la marine de l'armée iranienne, le contre-amiral Jaafar Tazakkor, est allé de son commentaire : «Téhéran et Islamabad poursuivent leur coopération navale pour soutenir la sécurité maritime. L’Iran et le Pakistan entretiennent depuis longtemps une coopération maritime mais la contextualisation est une nécessité », a déclaré Tazakkor. D'autres navires rejoindront cette coalition qui a l'air de s'agrandir.
L’armée vénézuélienne prend le contrôle de La Victoria et d'El Ripial
Les forces de l’armée vénézuélienne sont en état d’alerte le long de la frontière séparant le Venezuela de la Colombie. Cette région reste le théâtre d’affrontements depuis le 21 mars.
Le commandement militaire du Venezuela a déclaré avoir pris le contrôle des villes de La Victoria et d’El Ripial, les principales scènes d’hostilités.
Le Commandement stratégique opérationnel des Forces armées nationales bolivariennes (FANB) reste en état d’alerte à la frontière colombo-vénézuélienne, scène d’affrontements armés depuis plusieurs jours.
Double coup contre l'Égypte/la Jordanie signé CIA/Mossad ; c'est le « Hezbollah-Sud » qui est visé...
C'est curieux : moins d'une semaine après le séisme «économico-géostratégique» que fut pour l'Égypte de Sissi, allié «difficile» de l'axe US/Israël, le méga-bouchon du canal de Suez, bouchon qui a infligé des milliards de dollars de pertes à l'économie du pays, c'est le tour de la Jordanie, autre ami «pas facile» de l'axe US/Israël à être secouée : car cette tentative de coup d'État contre quoi les USA se sont insurgés dès ce samedi matin, en réitérant leur soutien au trône d'Abdallah et qui apparaît dans la quasi-totalité de la presse israélienne, a quelque chose de trop semblable à l'affaire Ever Given pour que l'observateur averti ne remarque cette coïncidence et prenne la «compassion américaine» ou «les révélations israéliennes» pour argent comptant.
Ce qu'Israël propose à Poutine pour éliminer la Résistance
Israël propose de couper la Syrie en morceaux et d’occuper la majeure partie de son territoire.
Selon Avia-Pro, Israël a proposé de démembrer le territoire syrien à l’instar du scénario yougoslave et d’en céder une partie à la Turquie, une partie à la Russie et une partie aux États-Unis, ce qui équivaut apparemment jusqu’à 50 % de la superficie actuelle de la Syrie.
« La solution doit reposer en la partition de la Syrie : un État alaouite dans l’ouest de la Syrie et un État sunnite à l’est, comme le Kosovo a été séparé de la Serbie dans des circonstances similaires », indique le Jerusalem Post.
Lire aussi: Israël bascule dans le camp des ennemis de la Russie
Apparemment, « c’est ainsi que la partie israélienne a l’intention non seulement de prendre le contrôle des hauteurs du Golan, mais aussi de minimiser la menace d’une attaque iranienne », indique Avia-Pro.
À noter que la Russie ne reconnaît pas le Golan occupé comme territoire israélien.
Ce n'est pas uniquement les Patriot qui ont souffert des missiles et des drones yéménites ; les satellites US ont eux aussi été contournés
Ce dimanche matin, alors même que les médias mainstream communiquaient les rapports les plus saugrenus sur le coup d'État «raté» du demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie et ce, grâce «à la substantiel appui d'Israël et des États-unis», la Résistance yéménite, elle, s'approchait à grand pas de «Sahn-al Jin», cette localité du nord-est de Maarib que d'aucuns qualifient de «nerf» US/GB dans la province. Certains disent même que c'est sur base militaire que les officiers US/britanniques commanderaient des unités de daechistes ou encore de qaïdistes à défaut des mercenaires yéménites qui ont massivement fait défection puisque la chute de la ville est l'affaire de jour.
Les avions américains et britanniques déguisés, pris de panique, se sont mis à bombarder mais ils n'ont osé frapper que les champs agricoles de la province. C'est par crainte de cette avancée fulgurante vers Sahn al-Jin, le centre de commandement US que des déplacements majeurs auraient même été décidés. Une information là encore de source officieuse dit même que les Américains ont déployé l'une des batteries de missiles Patriot à Maarib et ce serait visiblement à Sahn al-Jin. Le site Internet "al-Mashhad al-Khaleeji" a cité une source disant qu'un certain nombre du système de défense "Patriot" de la coalition arabe a été récemment déployé dans la province de Maarib. Il est vrai que Riyad est ces jours-ci dans tous ses états non pas parce que Biden a donné l'ordre ce vendredi pour que certaines batteries de Patriot quittent le sol saoudien, mais bien plutôt à cause de ces mêmes Patriot qui se sont tus depuis le début mars et presque constamment à chaque frappe d'envergure des nuées de missiles et de drones yéménites. Un Patriot à Maarib ne serait-il pas plutôt un coup de pub?
Bien possible et dans ce cas, il est fort probable que la Résistance yéménite s'empare d'ici peu de la première batterie de Patriot comme il s'en est déjà emparé des Abrams, des Humvee, des MC-4 et de centaines de pièces de fabrication US/OTAN au cours de ses héroïques combats.
Comment l'axe Syrie/Russie/Résistance compte couper les nerfs "US/Israël"?
Depuis 48 heures, Tankers Trackers, ce site très prisé en ces temps de changement de monopole énergétique au Moyen-Orient grâce à la Résistance, s'est focalisé sur un pétrolier battant le pavillon iranien, lequel superpétrolier, après avoir été bloqué comme des centaines d'autres cargos et navires dans le canal de Suez du fait de l'échouement spectaculaire et curieux de Ever Given, fait route en direction de Baniyas, ce port syrien où l'Iran décharge depuis longtemps de l'essence et d'autres dérivés pétroliers au mépris total des sanctions US et de la loi César.