
تقي زاده
Aïd al-Fitr : le Guide suprême amnistie 1049 prisonniers
À l’occasion de l’approche de l’Aïd al-Fitr, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable ayatollah Khamenei, a donné son aval à l’amnistie et à la commutation des peines de 1 049 prisonniers ayant été condamnés par les tribunaux publics et révolutionnaires et par l’organisation des forces armées.
À la veille de l’Aïd al-Fitr, le président du pouvoir judiciaire iranien, l’ayatollah Sadiq Amoli Larijani, a adressé une lettre à l’honorable ayatollah Khamenei lui proposant l’amnistie et la commutation des peines de prisonniers ayant présenté des motifs justifiant qu’ils soient graciés à la Commission centrale des amnisties et des réductions des peines du pouvoir judiciaire iranien. À cette bienheureuse occasion, le Guide suprême a donné son accord à l’amnistie et à la commutation des peines de ces prisonniers.
Syrie : le virage israélien
Les raids aériens consécutifs d’Israël contre le sud syrien depuis samedi marque un « virage logistique » en faveur des terroristes takfiristes.
Les villes situées sur les frontières syro-libano-israeliennes, qui s’étendent de Qalamoun à Quneitra, sont le théâtre de violents combats opposant les forces syriennes et le Hezbollah aux terroristes takfiristes. En effet, la sécurité à Deraa et dans le sud de la Syrie se répercute directement sur la sécurité de la capitale et de sa banlieue. C’est sur fond de ces constats que le régime israélien a lancé des raids aériens contre les positions de l’armée syrienne et du Hezbollah à Quneitra. Ce n’est pas la première fois qu’Israël frappe le sol syrien, mais jusqu’ici Tel-Aviv évitait soigneusement de revendiquer ses attaques. Samedi, à peine quelques heures après avoir bombardé Quneitra, le régime israélien a rendu public une vidéo montrant la frappe et la destruction des chars syriens et d’un canon d’artillerie de l’armée.
Une chose est sûre : Israël s’est désormais clairement engagé aux côtés des terroristes, qui lui servent de troupes au sol. Al-Nosra et l’ASL, appuyés par l’aviation israélienne, ont ainsi pris d’assaut al-Baath, cette localité stratégique sans laquelle l’armée syrienne risque de perdre totalement ses positions à Deraa.
Al-Baath se trouve dans le sud-ouest de la Syrie, soit sur les frontières avec Israël. Les combats continuent à y opposer les terroristes aux forces syriennes et au Hezbollah. Les raids israéliens contre Quneitra ont lieu alors que cette région fait partie des zones dites de désescalade que définit l’accord d’Astana. Les raids israéliens défient donc la Russie à peine 4 jours après le tir de missiles russes contre les positions des terroristes à Hama et alors que Moscou a déjà eu recours à ses S-300 à Tartous pour abattre un drone US qui espionnait sa base navale dans ce port.
La coalition des pays arabes avec Israël n’est qu’une illusion nourrie par Tel-Aviv
Walid Jumblatt, le chef du Parti socialiste progressiste du Liban, vient de déclarer : « La constitution d’une coalition entre les pays arabes sunnites “modérés” et Israël n’est qu’une illusion nourrie par Tel-Aviv et les Américains. »
Jumblatt a en plus déclaré dans son interview avec RT : « Une alliance du Qatar avec l’Iran n’est pas dans l’intérêt de Doha ; la guerre civile en Syrie ne pourra prendre fin qu’avec la mise en place d’un gouvernement de transition. »
Le chef du Parti socialiste progressiste libanais a indiqué aussi concernant Moscou : « Quoique les positions et points de vue divergent quant à la Russie, il faut reconnaître que la Russie reste un acteur de premier plan dans la région. »
Jumblatt a de plus rappelé que le Hamas est un mouvement de résistance contre « l’ennemi sioniste ».
Le président turc demande une révision de l’OTAN
Le président turc Reccep Tayyib Erdogan a déclaré ce 25 juin que l’OTAN avait besoin d’être réorganisée compte tenu de ses positions.
Il a critiqué le soutien des États-Unis aux Kurdes en Syrie et émis des doutes quant au retrait des armes aux Kurdes. Après la libération de la ville de Raqqa, Washington s’était engagé à reprendre les armes octroyées aux forces kurdes.
Évoquant la coopération des États-Unis avec les groupes terroristes, il a demandé une révision de l’OTAN, rapporte Sputnik.
Lors d’un discours au sein du Parti de la justice et du développement (AKP) à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, il a déclaré : « Les Américains n’hésitent pas à soutenir les groupes terroristes qui menacent l’intégrité territoriale de la Turquie. Alors, l’OTAN a besoin d’une révision. »
« La Turquie répondra à toute menace venant d’Irak ou de Syrie », a-t-il ajouté.
Iran : l’armée lance une mise en garde contre les terroristes
Le commandant en chef de l’armée de la République islamique d’Iran a réitéré qu’aucun terroriste n’oserait s’approcher des frontières iraniennes.
Lors d’une visite des frontières de l’Ouest iranien, le général Salehi s’est exprimé en ces termes :
« Tant que les effectifs de l’armée de la République islamique d’Iran auront une présence active et massive sur la bande frontalière dans l’ouest du pays, aucun terroriste n’osera s’approcher des frontières iraniennes et nous riposterons vigoureusement au moindre agissement des terroristes. Il va sans dire qu’aucun danger ne menace nos frontières de l’ouest. »
Venezuela: Maduro congédie de hauts responsables militaires
Au Venezuela, le président Nicolas Maduro a limogé quatre hauts responsables militaires dont le chef de la police, accusés d’avoir pris d’assaut les protestataires anti-gouvernementaux.
Nicolas Maduro a congédié, mardi 20 juin, quatre hauts responsables de l'armée.
Les commandants de la garde nationale chargée de contenir les protestations, de l'armée, de la Marine et du Commandement stratégique opérationnel ont été relevés de leurs fonctions. En revanche, le chef des armées et ministre de la Défense, le général Vladimir Padrino Lopez, a été maintenu.
« Le général Antonio Benavides Torres devra assumer de nouvelles responsabilités », a-t-il dit lors d'un discours devant ses sympathisants. Nicolas Maduro a également annoncé le recrutement de 20 000 policiers et militaires pour renforcer les forces de l'ordre.
De l’avis des analystes, le soutien de l’armée au président aura un rôle incontournable dans son maintien au pouvoir. Cela intervient alors que sur fond de l’aggravation de la crise économique et sociale, les opposants ne cessent de faire pression sur le président vénézuélien.
Selon les autorités judiciaires, depuis l’éclatement des violences au Venezuela, plus de 74 personnes ont été tuées.
Syrie : Israël attaque des positions de l’armée syrienne à Quneitra
Les avions de chasse israéliens ont bombardé pour la seconde fois en l’espace de 48 heures les positions de l’armée syrienne à Quneitra dans le Sud syrien.
Selon Al Jazeera qui rapporte cette information, les terroristes du Front al-Nosra, qui mènent depuis trois jours une offensive contre les positions de l’armée syrienne à al-Baath, auraient tiré des roquettes en direction d’Israël, fournissant à l’agresseur israélien le prétexte pour bombarder le sud de la Syrie. Samedi, les chasseurs israéliens ont frappé les positions de l’armée syrienne à al-Baath en soutien implicite aux terroristes takfiristes. Un dernier bilan fait état de la mort de 7 soldats syriens, tandis que 25 autres étaient blessés. On ignore les éventuels pertes et dégâts provoqués par ce nouveau raid.
Dimanche matin, certaines sources locales avaient fait état d’une riposte de l’armée syrienne contre les raids israéliens de la veille.
Netanyahu accuse de nouveau l’Iran de construire des bases militaires en Syrie
Le Premier ministre du régime d’Israël a renouvelé, ce 25 juin, ses accusations infondées contre l’Iran, qu’il soupçonne de construire des bases militaires en Syrie et d’armer le Hezbollah libanais.
Lors d’une réunion hebdomadaire avec les membres de son cabinet, Benjamin Netanyahu a déclaré que Tel-Aviv suivait de près et avec une « extrême minutie » les efforts de l’Iran pour « construire des bases militaires en Syrie et équiper le Hezbollah libanais en armes sophistiquées via la Syrie et le Liban ».
Ces propos surviennent le lendemain des frappes de l’aviation israélienne contre les positions de l’armée syrienne. En effet, le samedi 24 juin, le régime israélien a mené des raids aériens en réponse à des tirs de mortier vers le plateau du Golan occupé, en provenance du territoire syrien.
« L’ennemi israélien continue de soutenir les terroristes [...] et son aviation a tiré plusieurs projectiles [...] qui ont visé [...] la province de Quneitra, faisant des martyrs et des dégâts matériels », a indiqué SANA.
Certains analystes estiment que les tirs vers le Golan occupé auraient été manigancés par le régime israélien lui-même, afin d’en tirer un prétexte pour mener ses frappes aériennes. Si cela venait à être confirmé, ce ne serait qu’une nouvelle preuve flagrante de la complicité de Tel-Aviv avec les groupes de l’opposition syrienne. D’ailleurs, de nombreuses vidéos attestent de l’hospitalisation de terroristes membres de différents groupes, dont le Front al-Nosra, dans les hôpitaux israéliens.
Irak : 30 daechistes tués dans la province d’al-Anbar
L’aviation irakienne a bombardé, dimanche 25 juin, une fabrique d’explosifs appartenant à Daech, dans la ville de Rawa à l’ouest de la province d’al-Anbar.
Selon Al-Forat News, le média militaire irakien Al-Aalam al-Harbi a annoncé qu’une fabrique d’explosifs et une salle de repos de Daech avaient été bombardées par l’armée irakienne, faisant au total 30 morts parmi les terroristes. 10 des terroristes tués se trouvaient à l’intérieur de la fabrique.
Le Tchad menace de retirer ses troupes des opérations de l’ONU en Afrique
Le président tchadien Idriss Déby Itno vient d’annoncer aujourd’hui, dimanche 25 juin 2017, que son pays sera bientôt dans l’obligation de se retirer des opérations militaires en Afrique si rien n’est fait pour aider financièrement le pays, qui traverse une sévère crise économique et sociale.
Il faut rappeler qu’au Mali, les troupes tchadiennes forment le troisième contingent le plus important de la Mission des Nations unies au Mali, la Minusma, avec 1 390 hommes. En outre, 2 000 soldats tchadiens sont engagés dans la Force multinationale mixte, créée en 2015 conjointement par le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun, pour combattre le groupe terroriste nigérian Boko Haram.
Déby a alors affirmé : « Nous ne pouvons pas continuer à être partout, au Niger, au Cameroun, au Mali. Tout cela coûte excessivement cher. »
Sur la formation de la force conjointe du G5 Sahel, le président tchadien a exprimé sa réticence quant à une participation tchadienne, expliquant ne pas pouvoir « avoir 1 400 hommes au Mali […] et dans le même temps avoir 2 000 soldats dans le G5 Sahel ».
En février à Bamako, les chefs d’État du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ont annoncé la création d’une force militaire conjointe visant à enrayer l’expansion des groupes terroristes dans la région. Une résolution saluant le déploiement de cette force a même été adoptée mercredi au Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Tchad est exposé depuis plusieurs années à une importante crise économique et sociale aggravée par la baisse des cours du pétrole.
Avec AFP