تقي زاده

تقي زاده

Le Premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a déclaré que l’Iran était déterminé à maintenir sa politique nucléaire indépendante et a souligné qu’il ne « consulterait ni ne recevrait d’ordres » de personne.

Lors de l’investiture du nouveau directeur de la Fondation d’iranologie, mardi 11 mars à Téhéran, Aref a déclaré que « la culture iranienne est essentiellement basée sur l’acquisition de connaissances, même si elles se trouvent dans les coins les plus reculés du monde ».

« Nous devons utiliser au maximum les technologies avancées et mettre ces technologies, ainsi que la civilisation iranienne, à la disposition des autres nations », a-t-il déclaré.

Aref a ajouté : « Nous devons utiliser la technologie nucléaire, comme toute autre technologie, pour contribuer à l’élévation de l’humanité et résoudre les problèmes de la société. Sur cette voie, nous ne consultons personne et nous ne recevrons des ordres de la part de personne. »

Aref a évoqué la campagne d’iranophobie suscitée par l’Occident, alors que « la civilisation et la culture iraniennes sont les sauveurs de l’humanité ».

 

Le chef de la marine iranienne réaffirme que le nombre de puissances maritimes bénéficiant de capacités et de puissance navales est en augmentation, réagissant au président américain se disant n'être absolument inquiet des exercices navals conjoints impliquant l’Iran, la Chine et la Russie dans les eaux territoriales iraniennes.

Ces pays, a déclaré lundi le contre-amiral Shahram Irani, peuvent avoir une présence en haute mer en s’appuyant sur leurs propres connaissances et industries.

Des flottilles de navires militaires russes et chinois sont arrivées lundi dans le port de Chabahar, au sud-est de l’Iran, pour participer à l’exercice. Les marines iranienne, chinoise et russe sont en pleins exercices militaires conjoints dans la partie nord de l’océan Indien.

Aux États-Unis, interrogé par un journaliste sur les exercices conjoints annuels et ses préoccupations à ce sujet, le président américain Donald Trump a répondu : « Non, pas du tout. Pas du tout. Parce que nous sommes plus forts qu’eux tous. Nous avons plus de pouvoir qu’eux tous. J’ai reconstruit l’armée. »

« Certaines personnes dans le monde se font des illusions, mais la réalité est qu’aujourd’hui, les acteurs maritimes jouent un rôle plus important sur la scène mondiale, compte tenu de leurs propres capacités scientifiques et industrielles », a déclaré le commandant de la marine iranienne.

Il a déclaré que la participation des trois pays à l’exercice naval conjoint à grande échelle « Security Belt-2025 » est différente dans la mesure où leur présence renforce la sécurité.

Quelques positions et la grandeur de la Mère des Croyants Khadija bint Khuwaylid, que la paix soit sur elle
▪︎ Il est rapporté que Jibril vint au Prophète (que la paix soit sur lui et sa famille) et demanda après Khadija.
Ne la trouvant pas, il dit : 
"Quand elle reviendra, informe-la que son Seigneur lui adresse Ses salutations."
Dame Khadija(s) lui répondit: Allah, c'est Lui Le Salam,
 c'est de Lui Le Salam et c'est vers Lui, se retourne
Le Salam. Et Salam sur l’ange Djibril.
À maintes reprises le Prophète(sawas) transmettait à
sa chère épouse: Allah te salue Khadija.
Et elle répondait : Allah c'est Lui Le Salam,
et sur Jibril Le Salam 
et que Le Salam, La miséricorde et 
La bénédiction soit sur toi.
Rawdat al-Wa’idhin vol. 2
      Sahih Bukhari, Hadith 3820
▪︎ Le Messager d'Allah (que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur lui et sa famille) a dit : 
"Ma religion ne s'est établie ni n'a perduré que grâce à deux choses : 
la richesse de Khadija et l'épée d'Ali ibn Abi Talib."
Shajarat Toubâ vol. 2, p. 233
▪︎ Le Messager d'Allah (que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur lui et sa famille) dit à sa fille, Dame Fatima al-Zahra (que la paix soit sur elle) : 
"…Le ventre de ta mère a été le réceptacle de l’Imamat."
 Manaqib Al Abi Talib vol. 3
"Un jour, alors que Jibril (Gabriel) s'entretenait avec le Prophète (que la paix d'Allah soit sur lui et sa famille), Khadija passa devant eux. Jibril demanda : 'Qui est-ce, ô Muhammad ?' 
Il répondit : 'C'est la véridique (Siddiqah) de ma communauté…'"
 Manaqib Ali bin Abi Talib p. 338
 Lors de l’échange d’honneur entre Dame Fatima et l’Imam Ali (que la paix soit sur eux) : 
Ali dit alors : 'Ne t’ai-je pas dit que je suis né de la pieuse ?' 
Et Fatima répondit : 'Et moi, je suis la fille de Khadija la Grande…'"
Bihar al-Anwar vol. 8, p. 146
▪︎ Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui et sa famille) dit à l’Imam Ali : 
"Ô Ali, tu as des bénédictions que je n’ai pas : 
Tu as une épouse comme Fatima, et je n’ai pas son équivalent. 
Tu as deux fils de ta descendance, et je n’ai pas leur équivalent de ma lignée. 
Et tu as une belle-mère comme Khadija, la mère de ta famille, et je n’ai pas son équivalent.
Et tu as un beau-fils comme moi, mais je n’ai pas de beau-fils comme toi..."
 Manaqib Al Abi Talib vol. 2, p. 19

▪︎ Il est rapporté que le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui et sa famille) appela Khadija (que la paix soit sur elle) et lui dit : 
"Jibril est avec moi et te dit qu’il y a des conditions, des pactes et des engagements pour l’Islam :
1. La reconnaissance de l’unicité d’Allah, le Tout-Puissant. 
2. La reconnaissance de la mission prophétique.
3. La croyance en la résurrection et l’application des lois de cette Shari’a.
4. L’obéissance aux détenteurs de l’autorité (les Imams purs), un par un, et la désavowance de leurs ennemis.

Khadija accepta et reconnut leur autorité un par un, croyant fermement au Prophète (que la paix soit sur lui). Le Prophète désigna alors Ali (que la paix soit sur lui) et dit : 
"Ô Khadija, voici Ali, ton maître, le maître des croyants et leur Imam après moi." Puis il prit d’elle l’engagement… 
▪︎ L’Imam Hassan ibn Ali (que la paix soit sur eux) a dit, à propos du verset : 
"Dans toute forme qu'Il a voulue, Il t’a façonné" (Sourate 82:8) : 
"Allah, le Tout-Puissant, a façonné Ali ibn Abi Talib dans le dos d'Abu Talib à l'image de Muhammad (que la paix soit sur lui et sa famille), de sorte qu'Ali était celui qui ressemblait le plus au Prophète. Quant à Hussein, il ressemblait à Fatima, *et moi, je suis celui qui ressemble le plus à Khadija la Grande."
 Kitab al-Manaqib d’Ibn Shahr Ashub, vol. 3, p. 170
▪︎ On demanda à l’Imam al-Sadiq (que la paix soit sur lui) au sujet de ce verset : 
"Et entre eux, un voile ; et sur les 'Araf' se trouvent des hommes…" (Sourate 7:46) : 
"Le voile entre le Paradis et l’Enfer est représenté par Muhammad (que la paix soit sur lui et sa famille), Ali, Hassan, Hussein, Fatima et Khadija la Grande.
Ils appellent : 'Où sont nos amis ? Où sont nos partisans ?' Ils viennent alors à eux, et ils les reconnaissent par leurs noms et ceux de leurs pères, selon la parole d’Allah : 
'Chacun sera reconnu par sa marque'. Ils les prennent par la main, traversent le Sirat et entrent au Paradis."
Tafsir al-Burhan
▪︎ Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui et sa famille) dit : 
"Ô Khadija, Allah, le Tout-Puissant, se vante de toi auprès de Ses nobles Anges plusieurs fois par jour."
 Bihar al-Anwar vol. 18
▪︎ Il est rapporté que Jibril vint au Prophète (que la paix soit sur lui et sa famille) et dit : 
"Voici Khadija qui arrive avec un plat couvert contenant un mets ou une boisson. Quand elle viendra, transmets-lui les salutations de son Seigneur et les miennes, et annonce-lui une maison en Paradis faite de perles, où il n’y aura ni cris ni fatigue."
Kashf al-Ghummah vol. 
 Dame Khadija (que la paix soit sur elle), la mère de la Maîtresse de l’Existence, autour de laquelle les premières générations ont tourné en reconnaissance : Ma Dame Fatima al-Zahra. Cela lui suffit comme honneur, fierté et grandeur, que nul n’a égalés. 

Les sentences de la kafarah (l' expiation): 

 
1- la kafarah concernant la rupture du jeûne sans raison, est que l' assujettis a le choix entre affranchis un esclave, jeûné 2 mois consécutifs ou nourrir 60 pauvres.
 
 2- Dans le cas où l'assujetti aurait rompu son jeûne avec quelques choses de Haram comme la bière, ou dépensé une somme d'argent usurpé il doit affranchis, jeûné 2 mois et nourrir 60 pauvres. 
 
3- Dans le cas où il aurait consommer plusieurs Aliments en une journée, il n'y aura pas plusieurs expiation, mais une seule. 
 
4- Dans le cas où l'assujetti est incapable d'affranchir un esclave, de jeûner 2 mois et nourrir 60 pauvres ; il faut au moins donné un kilos  de riz ou du blé au nécessiteux chaque journée d'expiation,  mais si il ne peut non plus, il doit faire le istigfar incessamment.
 
 5- quiconque est entrain de rembourser les jours non jeûner de Ramadan passer après midi, il lui incombe d'expier en nourrissant 10 nécessiteux, s'il est incapable, alors il doit jeûné 3 jours, mais dans le cas où il aurait rompu dans la matinée il y aura pas expiation. 
 
6- Il suffit pour celui qui doit jeûné 2 mois pour avoir rompu le jeûne de Ramadan sans raison de jeûner un mois consécutifs et une journée de la deuxième mois, après il peut jeûné une journée et sauté une jusqu'à la fin(ceci concerne l'école Djafarite), mais les autres écoles voient qu'il doit jeûné 2 mois sans interruption. 
 
7- les personnes qui sont sensés bénéficier de ce qu'il faut donner en expiation, soit en leur donnant de la nourriture suffisant, soit donnée à chacun un mud (kilos) de riz, du blé ou tout ce qui va de soi.
 Votre serviteur Abdou Salam Hamza djallo. On khofnaama sanne julbe
Une belle histoire d'Imam Ali ibn AbiTalib (as) ET Fatima-Zahra (as):
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Un jour, Imam Ali b. Abi Talib (as) rentra chez lui et dit à son épouse: "Tu as l'air malade. - Je le suis, oui. M'est-il possible d'avoir une grenade? - Pourquoi ne me l'as-tu pas demandé? - Je ne voulais pas te déranger. Mon père a dit: 'Quelque femme qui demande quelque chose à son mari qui est au-dessus de ses moyens, Allah la retire de la Grâce divine.' Mon père m'a aussi dit: 'Ne dérange jamais Ali b. Abi Talib.' - Fatima, cela ne me dérange nullement. Apporter une grenade seulement me dérangerait, selon toi? Je vais aller en chercher pour toi." Il acheta une grenade et se rendait chez lui lorsqu'il vit une femme âgée assise par terre.
 
Elle leva les yeux vers lui et dit: "Oh fils d'Abu Talib! Je suis malade. Pourriez-vous me donner quelque chose à manger?" Il regarda la grenade et songea à Bibi Fatima (as). Il coupa la grenade en deux et en offrit la moité à la dame. Il retourna chez lui et dit à sa femme:  "Oh Fatima! Voici une moitié de grenade. - Jazakallah khairu jaza (Qu'Allah vous récompense de la meilleure récompense)! ditelle.  - Tu ne me demandes pas pourquoi est-ce qu'il n'y a qu'une moitié? - Pourquoi? - En revenant, j'ai vu cette femme qui était malade. J'ai coupé la grenade en deux et lui ai donné une moitié. - Qu'Allah vous accorde la meilleure récompense d'être venu en aide à un serviteur d'Allah ainsi qu'à moi."
 
Tout à coup, on frappa à la porte. C'était Salman qui leur dit:  "Oh famille du Prophète! Je viens de la part du Prophète(p). - Qu'est-ce qui se passe? demanda Ali b. Abi Talib. - Voici neuf grenades pour l'acte d'Ali b. Abi Talib."
 Ali b. Abi Talib l'observa et dit:  "Je ne crois pas que cela vient du Prophète(p). - Pourquoi? demanda Salman. - Car le Prophète a dit que pour chaque bonne action, vous serez récompensés par dix par Allah. - Vous êtes vraiment Ali b. Abi Talib!" dit Salman et il retira la dixième grenade de sa poche?⚘.

Source :LES QUATORZE INFAILLIBLES
Sermon du Prophète (sawas) sur le mois béni de Ramadan 
 
*L’Imam Ar-Ridha (p), citant la chaîne de transmission de sa lignée paternelle, rapporte de l’Imam Ali (p) : “Un jour, le Prophète (p) nous a tenu les propos suivants:

“O gens ! Le mois de Dieu est arrivé à vous avec la Bénédiction, la Miséricorde et le Pardon. C’est le meilleur des mois pour Dieu, ses jours sont les meilleurs des jours, ses nuits les meilleures des nuits, ses heures les meilleures des heures.

C’est un mois durant lequel vous êtes invités à être les hôtes de Dieu et vous êtes placés au rang des gens honorés.

Pendant ce mois, votre souffle est glorification, votre sommeil adoration; vos [bonnes] actions sont acceptées et vos implorations exaucées.

Alors, demandez à Dieu, votre Seigneur, avec une intention sincère et un cœur pur, de vous faire réussir le jeûne et la lecture de Son Livre, car misérable est celui qui se trouve privé du Pardon de Dieu pendant ce mois grandiose.

Rappelez-vous, en ayant faim et soif, la faim et la soif du Jour du Jugement. Faites l’aumône à vos pauvres et à vos indigents. Respectez vos personnes âgées et soyez miséricordieux envers vos jeunes.

Renouez vos liens de parenté, faites attention à votre langue, détournez votre regard devant l’illicite et n’écoutez pas ce qui vous est interdit.

Attendrissez-vous sur les orphelins des autres, on s’attendrira sur les vôtres.

Repentez-vous de vos péchés auprès de Dieu et levez vos bras pour L’implorer aux heures de vos prières, car ce sont les meilleures heures pendant lesquelles Dieu, Tout-Puissant, regarde Ses serviteurs avec Miséricorde. Il leur répond s’ils s’entretiennent avec Lui, Il leur donne satisfaction s’ils L’interpellent, Il les exauce s’ils L’invoquent.

0 gens ! Vos âmes sont prisonnières de vos actes, libérez-les en demandant pardon ! Vos dos sont alourdis par vos fardeaux, soulagez-les en prolongeant votre prosternation. Sachez que Dieu a juré, par Sa Puissance, de ne pas torturer ceux qui prient et ceux qui se prosternent, de ne pas les effrayer par le feu [de l’Enfer] le Jour où les gens se lèveront pour le Seigneur des mondes.

0 gens ! Celui d’entre vous qui, pendant ce mois, offre le repas de la rupture du jeûne à un jeûneur croyant, aura auprès de Dieu [la récompense de] la libération d’un esclave et le pardon de ses péchés passés.

Quelqu’un dit: “Ô Messager de Dieu ! Nous n’avons pas tous, les moyens de le faire.” Alors il(s) répondit: “Evitez le feu [de l’Enfer], ne serait-ce qu’avec la moitié d’une datte ! Evitez le feu [de l’Enfer], ne serait-ce qu’avec une gorgée d’eau ! Car Dieu offre cette récompense même à celui qui utilise cette facilité quand il n’a pas les moyens de faire plus.

gens ! Pendant ce mois, celui d’entre vous qui améliore son caractère aura droit au passage sur la Voie droite le jour où les pieds trébucheront ; celui qui soulage ses domestiques, Dieu lui atténuera son compte [son jugement]; celui qui s’empêche [de faire du] mal, Dieu le dispensera de Sa Colère le jour où il Le rencontrera; celui qui honore un orphelin, Dieu l’honorera le jour où il Le rencontrera; celui qui renoue ses liens de parenté, Dieu se rapprochera de lui avec Miséricorde le jour où il Le rencontrera; celui qui coupera ses liens de parenté, Dieu le privera de sa Miséricorde le jour où il Le rencontrera ; celui qui fait bénévolement une prière, Dieu lui inscrit l’acquittement de l’Enfer; celui qui accomplit une obligation, aura une récompense équivalente à celle de quelqu’un qui aurait accompli soixante-dix obligations pendant les autres mois ; celui qui prie beaucoup sur moi [le Prophète(s), Dieu chargera sa balance [de bonnes actions], le jour où les balances s’allègeront; celui qui récite un verset coranique, aura la récompense de celui qui aurait achevé la lecture de tout le Coran pendant les autres mois.

Ô gens ! Les portes du Paradis sont ouvertes pendant ce mois, demandez à votre Seigneur qu’elles ne soient pas fermées pour vous. De même, les portes de l’Enfer sont fermées, aussi, demandez à votre Seigneur qu’elles ne soient pas ouvertes pour vous. De plus, les démons sont enchaînés, demandez à votre Seigneur qu’ils n’aient pas de prise sur vous.”

L’Imam Ali dit: “Je me suis levé et j’ai dit:

“Ô Messager de Dieu ! Quelle est la meilleure chose à faire pendant ce mois?”

Le Prophète répondit:

“Ô Abul Hassan, la meilleure chose à faire durant ce mois, est de s’abstenir de tout ce que Dieu a interdit.” 
 

Au nom d’Allah le Très Miséricordieux le Plus Miséricordieux

*Il ne se récite pas avec précipitation… C’est ainsi que les Imams (paix soit sur eux) ont enseigné à leurs compagnons la récitation du Coran.*

Il est bien connu et répandu parmi vous que l’une des bénédictions et des faveurs du mois béni de Ramadan est que les croyants s’engagent à réciter et à lire le Livre sacré d’Allah, nuit et jour. Cette pratique est excellente, et ceux qui jeûnent – hommes et femmes – espèrent ainsi multiplier leurs bonnes actions et s’élever dans les degrés du Paradis à chaque fois qu’ils lisent un verset ou un ensemble de versets, montant degré par degré.

Néanmoins, la question se pose ici : est-il suffisant de répéter les mots du Coran avec la langue pour réellement s’élever dans les rangs du Paradis et gravir ses niveaux ? Ou devons-nous apprendre la méthode expliquée par les Infaillibles (paix soit sur eux) sur la manière de lire que Dieu aime, agréé et attend de nous, afin d’atteindre cette élévation, cette ascension et cette progression ?

_Comment devons-nous lire le Coran ?_

1. L’appel de l’Imam Jafar  As-Sadiq (paix soit sur lui) à lire le Coran avec réflexion :

Dans ce récit, Abou Basir rapporte que l’Imam As-Sadiq (paix soit sur lui) a été interrogé sur la manière de lire le Coran pendant le mois de Ramadan. Abou Basir lui a demandé s’il était possible de lire le Coran en une ou deux nuits. L’Imam a répondu par la négative et a indiqué que la lecture du Coran devait s’étendre sur une période plus longue, pouvant aller jusqu’à un mois ou moins, tout en insistant sur la nécessité de réfléchir et d’interagir avec les significations.
L’Imam As-Sadiq (paix soit sur lui) met l’accent sur l’importance de la réflexion (tadabbur) lors de la lecture du Coran. Il recommande de ne pas se précipiter pour terminer le Coran rapidement, mais plutôt de prendre le temps de comprendre et de méditer sur ses versets. Cela permet au lecteur de tirer des leçons et de se rapprocher d’Allah.

2. Explication de la lecture précipitée (al-hadhrama) et de la récitation du Coran :

Il s’agit d’une lecture rapide qui empêche le lecteur de comprendre les significations du Coran ou d’en être touché. L’Imam (paix soit sur lui) explique que le Coran ne doit pas être lu de manière précipitée, mais plutôt avec tartîl (récitation lente et mesurée), c’est-à-dire que le lecteur doit être attentif et prendre son temps pour assimiler les significations et les comprendre correctement.
Les compagnons (paix soit sur eux) lisaient le Coran en un mois ou moins, mais ils ne se précipitaient pas dans leur lecture comme cela arrive parfois aujourd’hui.

L’Imam (paix soit sur lui) met en garde contre la lecture rapide et superficielle du Coran, qui ne permet pas de saisir ses enseignements profonds. Au lieu de cela, il recommande une récitation lente et réfléchie (tartîl), qui permet au lecteur de méditer sur les versets et d’en tirer des leçons spirituelles.

3. La méditation et l’interaction émotionnelle avec les versets du Coran :

L’Imam As-Sadiq (paix soit sur lui) conseille de méditer et d’interagir émotionnellement avec les versets du Coran. Par exemple, si l’on passe par un verset qui parle du Paradis, il faut s’arrêter et invoquer Allah pour mériter le Paradis.
En revanche, si le verset évoque l’Enfer ou le châtiment, il faut chercher refuge auprès d’Allah contre l’Enfer, réfléchir à corriger ses actions et s’éloigner des péchés.
L’interaction avec les versets : La réflexion (tadabbur) signifie que l’homme doit vivre avec le verset comme si le Paradis était devant lui ou l’Enfer à sa portée, ce qui éveille son cœur et son esprit vers un changement positif.
Dans ce contexte, l’Imam As-Sadiq (paix soit sur lui) donne l’exemple du Paradis et de l’Enfer. Le Paradis doit nous inspirer un désir ardent et des invocations pour le mériter, tandis que l’Enfer doit nous faire vivre dans la crainte et nous inciter à l’éviter.

L’Imam As-Sadiq (paix soit sur lui) enseigne que la lecture du Coran ne doit pas être une simple récitation, mais une expérience spirituelle profonde. Il encourage à méditer sur les versets et à réagir émotionnellement, en invoquant Allah pour les promesses de récompenses et en cherchant Sa protection contre les avertissements de châtiment. Cela permet de renforcer la connexion avec le Coran et de transformer la lecture en une pratique transformative.


4. Le Coran comme guide de vie :

Le Coran n’est pas simplement un livre à lire, mais un guide de vie que nous devons appliquer dans notre quotidien. L’Imam (paix soit sur lui) explique que le Coran doit être un printemps pour les cœurs, ce qui signifie qu’il doit devenir une référence pour les bonnes actions et un changement vers le meilleur.
Application pratique : Nous devons confronter notre réalité et notre vie au Coran, comme on regarde son visage dans un miroir pour identifier les défauts et travailler à les corriger. Si tu lis un verset qui ordonne de baisser le regard, tu dois montrer dans ton comportement réel que tu évites de regarder ce qui est interdit. Et si tu lis un verset sur l’humilité, tu dois l’appliquer concrètement et t’éloigner de l’arrogance.

5. Méditer sur la grandeur de la création d’Allah et renforcer la foi :

L’Imam As-Sadiq (paix soit sur lui) nous invite à réfléchir aux versets du Coran qui démontrent la grandeur de la création d’Allah, comme les versets sur les cieux, la terre, et l’alternance du jour et de la nuit. Ces versets nous font prendre conscience de la puissance d’Allah dans l’univers et renforcent notre foi en Lui.
Un autre exemple est de méditer sur les galaxies lointaines, le mouvement des astres et des vents, et comment tout dans l’univers est en harmonie avec la volonté d’Allah, ce qui renforce notre certitude en la grandeur du Créateur.

6. La différence entre la lecture du Coran et l’étude scolaire :

L’Imam souligne la différence entre lire le Coran comme une obligation scolaire, limitée à la récitation, et étudier le Coran comme un livre de guidance que nous devons apprendre et appliquer dans nos vies. Le Coran ne doit pas être lu uniquement comme un outil pour réussir ou mémoriser des informations, mais comme un guide pour notre vie quotidienne.
L’Imam établit un lien entre la compréhension correcte du Coran et la réalisation du bonheur dans ce monde et dans l’au-delà.

7. Apprendre le Coran et le mettre en pratique :

Il est essentiel d’apprendre le Coran correctement et de l’appliquer dans notre vie quotidienne. Lorsque nous apprenons le Coran, il devient un printemps pour les cœurs, nous aidant à changer et à réussir dans la vie.
Parmi les hadiths prophétiques relatifs à ce sujet : « Si vous souhaitez vivre comme les heureux, mourir comme les martyrs, et être sauvés le jour des regrets, étudiez le Coran. » Cela montre l’importance d’étudier le Coran et de le mettre en pratique.

8. L’importance de comprendre le Coran et d’interagir avec ses significations :

L’Imam As-Sadiq (paix soit sur lui) explique que la lecture du Coran ne se limite pas à la simple récitation, mais que la vie de l’homme doit être transformée par la méditation sur les versets.
Mieux qu’une récitation rapide : Lire un seul verset avec réflexion et compréhension est considéré comme meilleur que de terminer le Coran sans être touché par aucune de ses significations. En effet, méditer sur un seul verset peut changer l’esprit, les émotions et le comportement, tandis qu’une récitation rapide peut ne laisser aucune trace chez le lecteur.

L’Imam As-Sadiq (paix soit sur lui) met l’accent sur la qualité plutôt que la quantité dans la lecture du Coran. Une récitation lente et réfléchie, même d’un seul verset, peut avoir un impact profond sur le cœur et l’esprit, conduisant à une transformation personnelle. En revanche, une récitation rapide et superficielle, même si elle permet de terminer le Coran, peut ne pas apporter de bénéfices spirituels.

_Conclusion :_

Nous devons apprendre le Coran, comprendre ses significations et les transformer en comportements quotidiens. L’objectif est que le Coran devienne un printemps pour les cœurs, éclairant notre chemin et nous motivant à changer pour le mieux.
Nous insistons sur l’importance de la réflexion (tadabbur) et de la compréhension correcte du Coran, ainsi que sur la nécessité de l’appliquer dans notre vie quotidienne.

mercredi, 12 mars 2025 17:11

Qu’est-ce que la Kaffàra ?

Question* : Qu’est-ce que la Kaffàra ?

*Réponse* : La Kaffàra est l’acte à faire pour se faire pardonner d'avoir commis un péché dans des cas précis.
Concernant le jeûne du mois de Ramadan, si le jeûneur rompt son jeûne sans aucune excuse déterminée par la loi islamique, il doit, soit jeûner deux mois, soit affranchir un esclave, soit nourrir soixante pauvres.
Par une seule expression, on appelle cela la Kaffàra.

Il existe trois formes de Kaffàra :

1- La Kaffàra pour le jeûne du mois de Ramadan qui consiste à jeûner deux mois successifs ou affranchir un esclave, ou nourrir 60 pauvres.

2- La Kaffàra de rachat de jeûne du mois de Ramadan qui consiste à nourrir dix pauvres. Si la personne ne le peut pas, elle devra jeûner trois jours.

3- La Kaffàra pour le jeûne du vœu précisé qui consiste à affranchir un esclave, nourrir dix pauvres où jeûner pendant trois jours successifs.

*Question* : Quand faut-il faire une Kaffàra du jeûne de mois de Ramadan ?

*Réponse* :
a) Quand une personne rompt son jeûne intentionnellement en mangeant ou en buvant

b) En cas de rapports intimes

c) En Restant intentionnellement en état d’impureté (djanaba)

d) En se masturbant jusqu’à l’éjaculation

e) En cas de doute concernant l’heure de la rupture et que sans vérifier on rompt le jeûne. Il s'avère par la suite que l'heure de rupture n’était pas arrivée, alors nous devons faire la Kaffàra.

f) Si le jeûneur commet un des actes qui invalident le jeûne sans contrôler l'etat de l’aube et qu’il s’avère après vérification que l'aube est arrivé, il doit faire la Kaffãra.

g) Si le jeûneur éructe jusqu’à que cela atteigne le niveau de la bouche et le ravale intentionnellement, il devra faire la Kaffãra.

 Comment effectuer ''Salat Al-Layl'' ( la prière de la nuit)*

11 Rak’aats

 8 Rak'aats ( 4 x comme la prière du matin )

  2 Rak'aats  *(al shaf’3)*
         Fatiha + Al Nass
         Fatiha + Al Falaq
Sans Qunut ( sans lever les mains pour le duaa)

 1 Raq’aat *( al watr) *
            1x Fatiha
           3x Al Iqhlass
            1x Al Nass
           1x Al Falaq
       
*Le Qunut* : (vous pouvez dire ce que vous voulez) ou aussi 《 Allahouma h`dini fiman h`adayt, wa a`afini fiman a`afayt, wa tawalani fiman tawalayt, wa bârik li fiman a`atayt, wa kfini chara ma kadayt, fa inaka takdi wala youkda a`alayk, Soubhanaka Rabil bayt, Astaghfirouka wa atoubou ilayk, wa ou`minou bika wa atawakalou a`aleyk, wala Hawla wala Kowata Ela Billah, bika Ya Rahim 》?
        
 istighfar pour 40 personnes commencer par soi même : « Allahumma ighfir li .... »

 70x « AstaghfiruLLAH wa atoubou ilayh »

 7x « Hatha Maqamul 3a’2ithi bika minal nar »

300 x « Al 3afw

   Rabbi ighfirli wa rhamni wa toub 3'alayya innaka anta l tawwabul rahim

             Vous pouvez après demander tout ce que vous voulez??

Il est recommandé de lire juste après la Salat Al Layl le Doua Al Hazin ?

mercredi, 12 mars 2025 17:06

Événement: 10 Ramadan

10 du mois béni de Ramadan, Décès de Ummul-Mommineen Khadija,  3 ans avant Hijir.
 
 

? *Khadija bt. Khuwaylid*(en arabe : خَديجة بِنت خُوَيلِد) connue sous le nom Khadija Al-Kubrâ, est la surnommée "Mère des croyants" (Umm al-Mu'minîn), la première épouse du Prophète (s) et la mère de Fatima Az-Zahrâ (a). Le Prophète (s) l’épousa avant sa prophétie. Elle fut la première femme et la première personne qui crut en lui.

?Elle dépensa toute sa richesse pour répandre l’islam. Tant qu’elle était en vie, le Prophète (s) ne se remaria pas et après son décès, le Prophète (s) parlait souvent de ses qualités et la louait.

?Il eut deux fils et quatre filles de Khadija, nommés : Qâsîm, Abd Allah, Zaynab, Ruqayya, Umm Kulthûm et Fatima. Donc, tous les enfants du Prophète (s) sauf Ibrâhîm furent de Khadidja.

?Khadija décéda à La Mecque, trois ans avant l’émigration du Prophète (s). Il l’enterra dans le cimetière d'al-Ma’lâh, situé dans un endroit élevé à La Mecque.

◾ Toutes nos condoléances à l'occasion du  décés de Sayyeda Khadija (Paix sur Elle).