
تقي زاده
Manif pro-Gaza : les Marocains réclament la fin du génocide et de la normalisation des relations avec Israël
Les Marocains sont descendus dans la rue pour condamner le nettoyage ethnique des Palestiniens, réclamant l'abolition de la normalisation des relations avec le régime israélien.
Des dizaines de milliers de personnes ont protesté ce dimanche 20 juillet à Rabat, la capitale marocaine, contre la situation humanitaire « insoutenable » des Palestiniens dans la bande de Gaza et la normalisation des relations entre le régime israélien et leur pays.
Les manifestants ont défilé sur l’une des principales avenues du centre-ville de la capitale en brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes appelant notamment à la fin du blocus israélien à Gaza.
« C’est une honte, Gaza est sous le feu », « Levez le blocus », « Maroc, Palestine, un seul peuple » et « Non à la normalisation », ont scandé les manifestants, réunis à l’appel de différentes organisations, notamment une coalition regroupant le mouvement Al Adl Wal Ihssane et des partis de gauche.
Ceci intervient alors que les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de guerre génocidaire lancée par le régime de Tel-Aviv contre le territoire palestinien, le 7 octobre 2023.
« Israël commet un nettoyage ethnique »
« Les Palestiniens sont affamés et tués sous les yeux du monde entier. Il est de notre devoir de dénoncer cette situation dramatique insoutenable », a déclaré l’un des manifestants, Jamal Behar, à AFP. Pour la jeune Hibattallah Rifqat, « Israël commet un nettoyage ethnique à Gaza. Ma participation à cette manifestation est une manière d’amplifier la voix des Palestiniens », a-t-elle dit.
« Dénoncer le drame à Gaza est la moindre des choses. Il est crucial que ça cesse. Et (…) nous sommes contre toute forme de normalisation (avec Israël) », confie une autre manifestante, Hasna Ouazzani.
Plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu à travers le Maroc depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, en soutien aux Palestiniens mais également pour réclamer l’abrogation de la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv, actée fin 2020.
Vladimir Poutine et Ali Larijani ont tenu des discussions approfondies sur le nucléaire iranien et les tensions régionales
Le président russe Vladimir Poutine et Ali Larijani, conseiller principal du Leader de la Révolution islamique, ont discuté des dernières questions concernant le programme nucléaire de Téhéran et les tensions dans la région.
Lors de la rencontre surprise à Moscou dimanche, Larijani « a fait part de ses évaluations de l’escalade de la situation au Moyen-Orient et autour du programme nucléaire iranien », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Il a ajouté que le président russe avait exprimé les « positions bien connues de Moscou sur la manière de stabiliser la situation dans la région et sur le règlement politique du programme nucléaire iranien ».
Entre-temps, le président russe a confirmé la tenue de cette rencontre, soulignant que Larijani, sur instruction du Leader de la RII, avait exposé les perspectives de l’Iran face à l’escalade actuelle dans la région et, notamment, autour du programme nucléaire iranien.
Téhéran présente à l’ONU un rapport détaillé sur les crimes commis par le régime sioniste pendant les 12 jours d'agression
La représentation de la République islamique d’Iran auprès des Nations unies a remis une lettre officielle au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, pour présenter un rapport complet et détaillé sur les crimes du régime sioniste, en particulier la mort des enfants et des femmes pendant l’agression militaire israélienne de 12 jours contre la République islamique d’Iran. L’Iran a demandé l’enregistrement de la lettre et sa diffusion en tant que document officiel du Conseil de sécurité.
Dans une lettre envoyée par la Mission permanente de la République islamique d’Iran auprès des Nations unies au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, l’Iran évoqué les lourdes pertes humaines et les destructions généralisées causées par les attaques du régime sioniste, et a mis l’accent sur la responsabilité juridique des auteurs de cette agression illégale.
L'Iran et la troïka européenne reprendraient les négociations nucléaires la semaine prochaine
L’Iran et la troïka européenne –la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne– auraient accepté en principe de reprendre les négociations nucléaires la semaine prochaine.
Une source bien informée a déclaré ce dimanche 20 juillet à l’agence de presse Tasnim que les deux parties avaient convenu de reprendre les pourparlers, mais que l’heure et le lieu des négociations n’avaient pas encore été finalisés.
« Le principe des négociations a été accepté, mais les consultations se poursuivent sur la date et le lieu des pourparlers ; et le pays où les discussions pourraient se tenir n’a pas encore été définitivement déterminé », a indiqué la source.
Selon la source, les discussions se dérouleraient au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Lors d’entretiens avec ses homologues allemand, français et britannique et la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l’UE et la troïka européenne devaient abandonner leurs « politiques éculées » de menace et de pression si elles cherchaient à jouer un rôle dans un nouveau tour des négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis.
Faisant référence aux menaces européennes répétées concernant l’activation d’un mécanisme qui réimposerait de lourdes sanctions à la République islamique d’Iran, Araghchi a déclaré : « Si l’UE et le groupe E3 veulent jouer un rôle, ils doivent agir de manière responsable et mettre de côté les politiques éculées de menace et de pression, y compris le snapback, pour lequel ils n’ont absolument aucun fondement moral et juridique. »
Le mécanisme dit « snapback » mettrait en vigueur six résolutions antérieures du Conseil de sécurité relatives à l’Iran, adoptées entre 2006 et 2010. Il rétablirait l’embargo sur les armes, qui interdisait les pays de fournir, de vendre ou de transférer la plupart des équipements militaires à l’Iran et interdisait à Téhéran d’exporter des armes.
Il imposerait également des contrôles à l’exportation, des interdictions de voyager, des gels des avoirs et d’autres restrictions sur les individus, les entités et les banques.
L’Iran et les États-Unis ont tenu cinq tours de négociations indirectes sur le programme nucléaire pacifique de l’Iran avant le 13 juin, date à laquelle le régime israélien a lancé des actes d’agression non provoqués contre la République islamique d’Iran, assassinant de nombreux commandants militaires de haut rang et scientifiques atomistes, ainsi que des civils ordinaires.
Avec la médiation d’Oman, le 6e tour de négociations devait se tenir à Mascate, le 15 juin, mais il a été annulé en raison des attaques anti-iraniennes.
Le 22 juin, les États-Unis ont explicitement rejoint la guerre contre l’Iran en lançant des attaques contre trois installations nucléaires du pays, en violation de la Charte des Nations unies et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
L'Iran a remplacé ses systèmes de défense aérienne endommagées lors de l'agression israélienne
Le responsable adjoint des opérations de l’armée iranienne a déclaré que le pays avait réussi à remplacer les défenses aériennes, endommagées lors de la récente agression israélienne soutenue par les États-Unis, par de nouveaux systèmes.
S’exprimant dimanche 20 juillet, le contre-amiral Mahmoud Moussavi a déclaré que les systèmes de radar et de défense aérienne étaient parmi les premières cibles d’Israël lors de son agression lâche de 12 jours, mais que le personnel des forces de défense aérienne est resté à ses postes 24 heures sur 24 et a affronté l’ennemi.
« L’ennemi sioniste a cherché à détruire les capacités défensives de l’Iran, et certains de nos systèmes de défense aérienne ont été endommagés dans cette guerre », a-t-il ajouté.
« Grâce aux efforts de mes camarades, les systèmes endommagés ont cependant été remplacés et les nouveaux systèmes ont été déployés à leurs positions. »
Le contre-amiral Moussavi a noté que grâce aux systèmes de défense aérienne existants et les nouveaux systèmes déployés, les forces armées iraniennes ont réussi à couvrir le ciel du pays pour empêcher l’ennemi d’atteindre ses objectifs.
66 Palestiniens tués par l'armée israélienne alors qu'ils attendaient de la nourriture
Ce dimanche 20 juillet, les forces d’occupation israéliennes ont commis un massacre ignoble dans le quartier de Sudaniya, dans le nord-ouest de Gaza. Des civils affamés, rassemblés dans l’espoir de recevoir une aide humanitaire vitale, ont été froidement mitraillés par des soldats sionistes.
Les habitants de Gaza, déjà éprouvés par le siège et la famine, ont vu leurs espoirs d’assistance humanitaire brutalement anéantis par des tirs israéliens. Une attaque meurtrière survenue dans le nord-ouest de la bande de Gaza a causé la mort de dizaines de personnes, laissant derrière elle un bilan de nombreux blessés.
Des sources palestiniennes ont rapporté que 66 Palestiniens ont été tués en raison des frappes de l’armée israélienne, tandis que plus de cent autres ont été blessés dans cette offensive.
Le couple Bayrou–Macron bat tous les records d’impopularité de la Ve République
Selon le baromètre IFOP/JDD de ce mois de juillet, François Bayrou et Emmanuel Macron sont devenus le couple exécutif le plus impopulaire de l’histoire de cette étude d’opinion qui existe depuis 67 ans. Ils sont – nettement – devancés par Manuel Valls et François Hollande.
« Il dépense notre fric », « La dette ? C’est lui ! », « Un traître qui démolit consciencieusement le pays » : telles sont les commentaires de certains Français à l’égard de leur président, Emmanuel Macron, recueillis à l’occasion du baromètre mensuel de l'IFOP pour Le Journal du dimanche (JDD).
Les résultats de cette étude d’opinion sont sans appel : avec seulement 19 % des sondés ayant de lui une opinion favorable (dont seulement 2 % se déclarant « très satisfaits »), face à 81 % de mécontents (dont plus de la moitié de « très mécontents »), Emmanuel Macron a battu en ce mois de juillet son propre record d’impopularité.
Même son de cloche du côté de son Premier ministre en poste depuis moins d’un an, François Bayrou – qui avait exercé un chantage pour obtenir le poste – avec seulement 17 % d’opinions favorables. Cumulés, les deux responsables politiques battent des records en devenant le couple exécutif le plus impopulaire dans les archives de ce baromètre créé en 1958, année de promulgation de la Constitution de la Ve République.
En effet, comme le rappelle le JDD, si François Hollande conserve sa place de président français le plus impopulaire, avec seulement 13 % d’opinions favorables, son Premier ministre Manuel Valls lui avait – en quelque sorte – sauvé la mise à l’époque en étant crédité de 38 % d’opinions favorables.
Bayrou, un Premier ministre perçu comme n’ayant « jamais eu à faire d’effort »
Ainsi, les deux socialistes cumulèrent 51 points, là où Emmanuel Macron et son chef de gouvernement centriste n’en rassemblent aujourd’hui que 36.
Concernant François Bayrou, « la perception d’un Premier ministre "qui n’a jamais eu à faire d’effort", symbolisant la caste des puissants, s’acharnant sur un peuple en souffrance, affleure dans les commentaires des sondés », résume le JDD à propos des commentaires laissés par des sondés mécontents.
L’hebdomadaire rappelle le contexte de ce sondage, qui survient dans la foulée des annonces faites par le locataire de Matignon afin de tenter de faire 44 milliards d’euros d’économies dans le budget 2026. Parmi ces annonces figurent la suppression de deux jours fériés et le durcissement du régime des affections de longue durée. Dans la foulée, sa ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet avait évoqué « la possibilité de» la cinquième semaine de congés payés.
Par ailleurs, toujours selon cette étude d’opinion, Emmanuel Macron serait mal aimé jusqu’au « cœur » de son propre électorat. « Au sein de ceux qui ont voté pour lui au premier tour de la présidentielle de 2022, le président s’effondre de 12 points et passe sous la barre des 50 % de satisfaits (49 %). Il perd 8 points chez les cadres et 18 chez les dirigeants d’entreprise qui voyaient en lui l’un des leurs lors de la campagne de 2017 », analyse le JDD.
Le navire humanitaire Handala a quitté un port d'Italie à destination de Gaza
Après un retard de deux jours pour des raisons techniques, le navire affrété par la Coalition de la Flottille de la Liberté sur lequel se trouvent deux députées LFI s’est élancé vers Gaza pour tenter de « stopper le génocide » et « briser le blocus humanitaire ».
Après le Madleen, c’est au tour du Handala de prendre le large en direction de la bande de Gaza ce dimanche 20 juillet, après un retard de deux jours en raison de « derniers préparatifs techniques », a annoncé sur X la Coalition de la Flottille de la Liberté.
L’objectif de cette nouvelle flottille, chargée de vivres et d’aides médicales, reste le même : « stopper le génocide » dans l’enclave palestinienne et « briser le blocus humanitaire » imposé par Israël. L’équipage espère accomplir la mission que le Madleen n’avait pas pu terminer. Le navire sur lequel se trouvaient Rima Hassan et Greta Thunberg - et 10 autres militants - avait été arraisonné par l’armée israélienne à environ 185 kilomètres de la destination finale.
Cette nouvelle flottille a quitté le port de Syracuse, en Sicile, le 13 juillet, afin de faire escale à Gallipoli, située dans la région des Pouilles, au sud de l’Italie, d’où est parti l’équipage ce dimanche à 14 heures. À son bord, 21 personnes dont deux députées françaises issues du parti La France insoumise, Emma Fourreau et Gabrielle Cathala.
Nouvelle frappe de drone israélienne fait au moins quatre morts et plusieurs blessés à Gaza
L’armée israélienne a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza, causant la mort de quatre personnes et la destruction de plusieurs habitations.
Les forces d’occupation israéliennes ont lancé, tôt dimanche, des frappes aériennes et d’artillerie sur plusieurs zones de la bande de Gaza assiégée.
Selon le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, au moins quatre Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés, touchés par des bombes qu'un drone quadricoptère israélien a largué, dimanche 20 juillet, près de Birkat al-Sheikh Radwan, dans le nord de la ville de Gaza. Cette attaque s’inscrit dans une escalade plus large, marquée par une intensification d'attaques aériennes et terrestres du régime.
Le Hamas salue la signature d’un accord international en Colombie visant à sanctionner Israël
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a salué, samedi 19 juillet dans un communiqué, la signature d’un accord international historique en Colombie visant à sanctionner Israël pour sa guerre dévastatrice en cours dans la bande de Gaza.
L’accord a été signé mercredi lors d’un sommet d’urgence tenu à Bogota, où des représentants de plus de 20 pays se sont réunis pour coordonner une réponse juridique et diplomatique aux violations israéliennes croissantes à Gaza et en Cisjordanie occupée.
Dans son communiqué, le Hamas a salué cet accord, qui prévoit des mesures concrètes, notamment la suspension de livraison d’armes à Israël, la révision des traités bilatéraux, et l’ouverture d’enquêtes internationales sur les crimes de guerre.