تقي زاده

تقي زاده

La complexe et spectaculaire attaque d'Ansarallah contre Aramco a décidément tout changé : le mini-cabinet sécuritaire que le PM sortant Netanyahu présidait dimanche à Tel-Aviv était obsédé par cette même attaque. Les discours ont évoqué la possibilité d'une attaque au missile de croisière de l'Iran contre Israël à la lumière du récent projet d'assassinat déjoué conter la vie du commandant en chef de la Force Qods.

C'est de loin la première fois depuis qu'Israël est, que ce dernier reconnait que la donne régionale a changé en sa défaveur et qu'il n'est plus cette "puissance supérieure "qu'il croyait jusqu'ici être. "Les règles du jeu ont changé et la Résistance émergente ne laissera plus le Moyen-Orient être le chassée-gardé des Etats-Unis et de leur poulain israélien. Israël veut desserrer les cordons de la bourse pour faire face à une "avalanche de missiles de croisière iranienne" contre les territoires occupés.  

 

Aucun analyste occidental ne l'a vu venir. Le dernier essai balistique de la Corée du Nord a impliqué un tir d’un missile balistique de portée intermédiaire à capacité nucléaire lancé à partir d’un submersible de nouvelle génération de construction locale. Pyongyang a donc remporté haut la main un défi immense : le test du Pukkuksong-3 à partir d’un sous-marin de nouvelle génération, marquant là son entrée dans le club très fermé des pays disposant de capacités de lancement de missiles balistiques nucléaires à partir de submersibles. Et bien cet essai a assommé bon nombre d’observateurs occidentaux qui traitent la Corée du Nord comme un "pays arriéré" disposant au mieux d’"un arsenal obsolète", état que " les sanctions US ne cessent d'empirer". Une image que ces mêmes pays occidentaux tentent de coller à l'Iran et à l'axe de la Résistance. La prouesse balistique nord-coréenne intéresse de près toutes les composantes de cet axe. 

Dans son nouvel éditorial, le journal en ligne Rai al-Youm a salué la position de l'Iran et de la Corée du Nord envers le maximalisme américain.

Se rapportant au dernier fiasco des négociations Corée du Nord/États-Unis en Suède, le journal écrit que « Pyongyang a lancé un défi au président américain Donald Trump et a décidé de tenir tête à Washington. L'Iran fait de même pour sa part, si bien qu’il a réussi à faire capituler l'Amérique, ce dont devraient tirer des leçons les Arabes. »

Le tir du SLBM achève la création de la deuxième composante de la dissuasion nucléaire nord-coréenne. ©Strategika51

Pour ce qui est de l’échec des récentes négociations Pyongyang/Washington, l’auteur fait allusion à la position de force des Nord-Coréens face aux Américains, en mettant en cause la politique des régimes arabes de la région :  « La Corée du Nord a suspendu les pourparlers avec Washington en Suède et ne tarde pas à tester par la suite de nouveaux missiles balistiques afin de défier le président américain Donald Trump. Les USA se sont fait piéger par les Nord-Coréens au pire moment. Alors que Trump fait face à une possible motion de censure, Pyongyang a annoncé la suspension des pourparlers avec les États-Unis sur son programme nucléaire, fournissant aux ennemis de Trump un argument de plus sur le fiasco qu'a été le bilan de la Maison-Blanche en termes de politique étrangère". 

Les Etats-Unis ont voulu endiguer Bagdad dans sa quête d'avoir une DCA indépendante, capable de protéger réellement son ciel contre les atteintes ennemies, via des agissements de rue. En vain. Ce lundi le ministre russe des Affaires étrangères est attendu à Bagdad pour une visite d'une extrême importance où, selon certaines sources seraient abordée la question de l'achat des missiles antimissile. En outre le gouvernement irakien vient de demander à la France de lui fournir des radars, ses radars de fabrication US ayant été aveuglés par les Etats-Unis à chaque frappe au drone israélienne visant pendant l'été les bases des Hachd al-Chaabi. 

« L’Iran a affirmé à la partie turque que le maintien de la sécurité turque passe par le déploiement de forces militaires dans les régions frontalières. Par conséquent, toute action contre la sécurité frontalière et la souveraineté syrienne ne mènera nulle part », a assuré le ministre iranien des Affaires étrangères en allusion à la question des Kurdes syriens et aux agissements d'Ankara.

« Lors du sommet d’Astana, le président iranien a rappelé aux Turcs cette remarque et souligné qu’en ce qui concerne la sécurité de la région, l’Iran est attaché à deux principes de sécurité des frontières des pays et des droits de leurs habitants », a ajouté Mohammad Javad Zarif. 

 

C'était sans compter avec la fronde soudanaise ! La junte militaire au pouvoir qui a encaissé des milliards de dollars pour se servir d'armée au royaume saoudien face à la Résistance yéménite, se met à faire chanter Riyad : "L’Arabie saoudite n'aide pas le Soudan à ce que son nom soit retiré de la liste des sanctions américaines, et bien Khartoum ne promet plus rien à Ben Salmane". Surtout qu'Ansarallah, plus fort que jamais, a sensiblement intensifié ses frappes anti-mercenaire. La spectaculaire opération "Nasr Min Allah" qui s'est soldée par la capture entre autre des centaines de "mercenaires soudanais" a une suite : des frappes au missile contre les positions des soldats soudanais dans des provinces stratégiques comme Taëz, la troisième plus riche du pays avec son port stratégique, Mokha, sorte d’avantage pour un allié dont les militaires luttent contre les forces de l’armée et d’Ansarallah du Yémen.

 
Alors que des millions de pèlerins iraniens traversent en ce moment même les frontières irano-irakiennes, longues de 1458 kilomètres, via 4 points de passage frontaliers, et ce à l'approche des célébrations de l'Arbaïn ( 40ème jour du martyr de l'imam Hossein), les Etats-Unis d'Amérique qui ne comprennent rien aux valeurs des grands peuples du Moyen-Orient font la mouche du coche.
Surfant sur la vague du mécontentement des jeunes irakiens face à une situation économique qui ne s'améliore pas et en grande partie à cause du système mis en place dès 2003 par l'occupant US,  les Américains tentent de ternir la plus grande marche religieuse au monde et à travers cela, les liens indéfectibles de deux peuples que même 8 ans de guerre imposée par l'Occident n'ont guère affaiblis. Dans sa première réaction aux violences de ces derniers jours à Bagdad, et dans plusieurs autres villes irakiennes, le Leader de la Révolution islamique a réagi en soulignant  cette " indéfectibilité" , "cette unité immuable" qui unit des deux nations iranienne et irakienne, autour de Hossein, figure éternelle de la lutte contre l'injustice et l'oppression.

« Les nations iranienne et irakienne sont liées par les cœurs et les âmes, par la foi en Dieu et l’amour pour l’Imam Hossein (AS) et la sainte famille du Prophète; et ce lien se renforcera de jour en jour. Les ennemis cherchent à semer la discorde mais ils ont échoué et leur complot ne sera jamais efficace », lit-on sur le compte Twitter du bureau de la sauvegarde et de la propagation des œuvres de l’Ayatollah Ali Khamenei, reprenant les propos du Leader de la Révolution islamique. 

Pour bon nombre d'analystes qui ont suivi les événements de ces derniers jours en Irak, une question ne cessait de se poser: pourquoi les violences ont-elles touché les seules régions chiites? Il s'agissait pour les Américains de jeter entre autre de l'ombre sur ce méga rassemblement qu'est l'Arbaïn. Peine perdue. Des millions de pèlerins d'Irak, de Pakistan, d'Iran, d'Afghanistan, d'Inde, d'Asie centrale,.. et du monde entier se préparent à se réunir dans les villes saintes irakiennes de Najaf et de Karbala (mausolée de l'imam Hossein) et de Samara pour participer aux cérémonies de l’Arbaïn, alors que les Hachd al-Chaabi assurent leur protection, ce qui veut dire que des milliers de soldats de l'armée irakienne, une première depuis l'occupation de l'Irak, rétablissent l'ordre et la sécurité à travers tout le pays , sous le nez et la barbe des Américains.

Dimanche, l'amiral Habibollah Sayyari, coordinateur de l'armée iranienne faisait également état du déploiement des forces commandos de l'armée iranienne sur les quatre points de passage frontalier où ces derniers travaillent en étroite coopération avec les forces armées irakiennes pour assurer la sécurité des pèlerins. "Des corridors aériens ont été ouverts entre les deux Etats et les drones de reconnaissance surveillent 24 heures sur 24 le transit des pèlerins. Des milliers de sièges "irakiens"  ont été dressés tout le long du chemin qui sépare la province iranienne de Kermanshah de Karbala pour accueillir les pèlerins en cours de route, a affirmé le général.  

C'est dans ce contexte que les Américains ont tenté une première entreprise d'endiguement mais le succès n'a pas été au rendez-vous. Le président irakien tout comme le Premier ministre ont ordonné l'arrestation des "snipers" qui ont tiré sur la foule des manifestants et des forces de l'ordre pour "fabriquer des morts" et plonger l'Irak dans le chaos et couper court à la marche de l'Arbaïn, la plus grande démonstration anti-impérialiste de la Résistance.

Ce n'est pas sans raison que les fauteurs de trouble ont même tenté un projet d'élimination physique contre le grand Ayatollah Sistani. Une cellule de trois individus a été démantelée jeudi dernier à Najaf non loin du domicile de Sistani, l'homme dont la fatwa a créé au plus fort de l'invasion de Daech la première force armée nationale du pays, les Hachd al-Chaabi.


Juste avant ces événements, le Leader de la Révolution islamique avait reçu en audience, le mercredi 18 septembre, des organisateurs des cérémonies de l’Arbaïn, audience au cours de laquelle il a rendu hommage à l’inégalable personnalité de l’imam Hossein qui a su réunir à travers les siècles, des générations entières de musulmans. Mais ceci, les Américains ne le comprennent pas :

    « Hossein n’appartient pas seulement aux chiites. C’est une figure qui appartient aux chiites, aux sunnites et à l’humanité entière. Et c’est la raison pour laquelle la marche de l’Arbaïn mobilise un si grand nombre de non-musulmans. Alors que nos ennemis ont à leur disposition tous les leviers médiatiques, cette grande marche fait parler d’elle-même ; comme pour dire que la justice incarnée par l’imam Hossein finira toujours par l’emporter. »
Mohammad Hossein Hosseini, chiite de Quetta au Pakistan et spécialiste de l’urdu à l’Agence iranienne de presse coranique, comme les autres chiites dans le monde, a une dévotion particulière pour l'Imam Hussein (AS) et à trois reprises, a participé à la grande marche d’Arbaïn avec les amoureux du Prince des martyrs.
Mohammed Hossein Hosseini a obtenu cette année, le cinquième prix international d’Arbaïn, organisé par le Centre de la culture et des relations islamiques, pour le récit de son voyage à Karbala.
 
Dans un entretien avec l’Agence de presse Iqna, il a déclaré : « J'ai fait le pèlerinage au sanctuaire de l'Imam Hussein (as) à trois reprises. C'est la première fois que je participe au Prix mondial d’Arbaïn avec le récit de mon premier voyage en Irak, et j’ai obtenu la 5ème place. Dans ce récit, je décris l’atmosphère exceptionnelle de ce voyage, mes souvenirs lors de la prière de Komeil et l’hospitalité des Irakiens. À mon avis, la grandeur de la marche d'Arbaïn augmente chaque année, et le monde entier va bientôt connaître Arbaïn et l'Imam Hussein (AS). Les gens viendront de plus en plus nombreux à Karbala et présenteront la grandeur de cet évènement dans la poésie et la littérature ».
 
Extrait de ce récit de voyage : « en 2012, avec un groupe de jeunes de notre ville (Quetta) nous avons décidé d'aller à Karbala une semaine avant Arbaïn. Les slogans « Labaik ya Zeinab » et « Labaik ya Hussein » avaient créé en nous une atmosphère spirituelle particulière, et nous nous demandions si nous pourrions aller à Karbala et rendre visite à un Imam dont jusqu'à présent, nous n'avions entendu le nom que dans les assemblées religieuses ou dans les livres. J'ai dit à mes amis que les religieux nous avaient dit que l'Imam nous voyait et était conscient de notre situation, et qu’il fallait nous aider les uns les autres pour la satisfaction de l'Imam. En cours de route, j'ai vu comment ces jeunes, hommes et femmes, servaient les personnes âgées à la frontière irano-pakistanaise et à la frontière irano-irakienne, ou portaient leurs bagages au passage à la frontière.  Nous sommes arrivés à la frontière irakienne un jeudi soir et avons décidé de lire la prière de Komeil. Je n'oublierai jamais l'atmosphère spirituelle créée par cette prière. Le jour de notre arrivée à Karbala, les hôtels et les tentes d’accueil étaient pleins, nous étions assis près d'un bâtiment en construction lorsqu'une femme irakienne est sortie de la maison, parlant arabe et un peu l'anglais, et nous a invités à prendre une douche chez elle. Nous étions environ 25, nous sommes allés prendre une douche et le soir, avons vu une grande table remplie de nourriture. Nous voulions partir mais elle nous a dit qu’il était tard et qu’on ne trouverait peut-être pas d’autre endroit. Nous sommes restés environ 9 jours à Karbala et nous avons compris que la dame était une servante du mausolée d’Hazrate Abbas (as). Elle nous a donné le dernier jour, un drapeau béni du mausolée. 
 
Après Karbala, nous sommes allés à Najaf. Un habitant de Najaf a mis sa maison complètement à notre disposition. Sa maison ressemblait à un entrepôt, nous avons nettoyé la maison et tout rangé, quand le propriétaire est revenu le lendemain, il a été surpris et ravi par la propreté de la maison.
 
Nous sommes allés ensuite à Kazimin et Samarra, et après environ 20 jours, nous sommes partis pour la terre du Roi du Khorasan (Mashhad), nous avions tous le sentiment d’être allés dans un coin de paradis, sans le moindre problème et sans le moindre malaise, et avons terminé notre voyage avec un sentiment d’amour indescriptible. 

Le peuple après, il faut le dire avoir été passif ou ignorant commençât à organiser des manifestations contre Yazid et tout le pouvoir Omeyyades pendant une douzaine d'année. Un an après le Sacrifice de l'Imam Hussein, les habitants de Médine se soulevèrent contre le dictateur impie. Ils démirent son gouverneur, qu'ils remplacèrent par Abdallah fils de Hanzalah. L'armée de Yazid attaqua la ville du Prophète(pslf). Yazid livra la cité à ses soldats durant trois jours. Plus de dix-sept mille Médinois furent massacrés, les maisons et les magasins pillés, et les femmes musulmanes violées.

L'année suivante, un autre soulèvement eut lieu. Le chef des insurgés était Abdallah fils de Zubair. La même armée qui avait sévi dans la ville sainte du Messager de Dieu marcha sur la Sainte Mecque, où le fils de Zubair s'était retranché. Les catapultes, les balistes et autres machines de guerre de l'armée omeyyade lancèrent tant de projectiles contre la Sainte Kaaba qu'un mur s'effondra et qu'un incendie ravagea la Maison de Dieu.

Dans les jours qui suivirent cette profanation inexpiable, Yazid mourut.

C'est en conséquence de ces actes sordides de Yazid que le Soulèvement et le Sacrifice de l'Imam al-Houssein touchèrent tes cœurs des gens, et que leur impact alla grandissant chaque jour un peu plus.

Au début, le Soulèvement de l'Imam al-Houssein fut considéré comme un mouvement révolutionnaire finissant par un bain de sang ; mais avec le temps, il finit par rassembler un grand nombre de gens qui étaient prêts à se sacrifier pour la cause de la Vérité, et par amour et respect pour les Ahlul-Bayt. C'est pour cette raison que Mo`âwiyah avait mis son fils Yazid en garde contre toute tentative de confrontation. Mais finalement, le tempérament haïssable et vaniteux de Yazid l'aveugla et l'empêcha de distinguer la maladresse de la préservation de ses intérêts.

 

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Selon Ibn Kathir, lorsqu'on lui demanda s'il était licite de maudire Yazid, Ahmad ibn Hanbal, l'un des quatre moujtahed sunnites, répondit :

- Comment ne maudirais je pas celui que Dieu Lui-même maudit ?

L'événement de Karbala, la capture des femmes et des enfants de la Maison du Prophète (psl), leur déplacement de ville en ville comme prisonniers et prisonnières et les discours prononcés par Zaynab, la fille d'Ali, ainsi que par Imam Zain al-Abedin, tous deux au nombre des prisonniers, provoquèrent la disgrâce des Omeyyades. De tels abus envers la famille du Prophète(psl) neutralisèrent la propagande soutenue par Mou'awiyah depuis des années. 

L'événement de Karbala joua un rôle majeur dans le renversement du gouvernement omeyyade, bien que son effet fût retardé. Il renforça également les racines du vraie Islam. Comme conséquence immédiate, il y eut les révoltes ,Le peuple après, il faut le dire avoir été passif ou ignorant commençât à organiser des manifestations contre Yazid et tout le pouvoir Omeyyades pendant une douzaine d'année. Durant cette période, beaucoup de sang coula mais le retour aux vraies valeurs de l'Islam, celui de Mohammed (sas)  n'en fut que renforcé. 
La vie de l'Imam al Hussein (as) fut sacrifiée, mais ce ne fut pas en vain.

Achoura s’étend dans le temps avec la tristesse et le drame. Mais elle nous incite toujours à ne pas nous incliner devant la tyrannie et l’oppression, à être libres comme l'Imam Al-Hussein (p), sa famille et ses compagnons. Être libres ne se limite pas à l’être seulement au niveau politique. Il faut l’être dans la lutte du juste contre l'injuste et dans la piété face aux péchés. C’est se contrôler, et ne pas laisser l'âme incitatrice au mal régner sur nos âmes. C’est participer à la célébration de la mémoire de l'Imam Al-Hussein (p) en lui prêtant serment d’allégeance contre les démons humains ou non humains.

Lorsque l'Imam Al-Hussein (p) a dit : « Soyez libres dans ce monde ci » et lorsque les Imams (p) ont demandé à leurs partisans de célébrer la mémoire d'Achoura, ils ont voulu former une masse de partisans du Message. L'Imam Al-Hussein(p) cherche toujours ses partisans, les partisans de l’Islam et de la liberté dans toutes les époques.

La contre-offensive russe n'a pas tardé : alors que la Turquie a ouvert grand les portes d'Idlib à de nouveaux renforts pour les terroristes, venus des pays d'Asie centrale et de Chine appuyer les terroristes sur place, la Russie a procédé à des frappes "stratégiques". Samedi, al-Nosra que les États-Unis et la Turquie soutiennent pleinement a mis à tirer sur le corridor humanitaire mis en place par l'armée à Abou Dhohour. Des tranchées entières ont été ainsi détruites et la foule, repoussée, alors que celle-ci ne cesse de manifester pour recouvrir le droit de fuir Idlib que tout donne pour devenir d'une façon ou d'une autre la cible toute prochaine des frappes syro-russes. Aussi, l'armée de l'air russe a-t-elle lancé une attaque stratégique contre l'est d'Idlib où se trouve l'une des principales bases d'al-Nosra, alimentée et protégée par la Turquie. 

 

L’armée de l’air russe a ainsi frappé le 5 octobre deux bases "stratégiques" appartenant au groupe Hurras al-Deen, lié à al-Qaïda, dans l'est d’Idlib. Neuf chefs terroristes auraient été tués au cours de ce raid-surprise, selon l'OSDH, source proche des services de renseignement britanniques. 

Selon un rapport militaire, l'armée de l'air russe a lancé deux frappes sur les bases de Hurras Al-Deen dans les villes de Tal Agher et de Ballisa, toutes deux situées dans la campagne orientale du gouvernorat d'Idlib.

« L'ennemi est sur le point de reculer tandis que notre révolution avance. C'est un signe indiscutable de victoire. Sur le champ de bataille, l'Iran n'a rien à craindre car il agit en parfaite connaissance et en totale maîtrise. Mais sur notre chemin qui avance, il nous faut de la clairvoyance, et de quoi prévenir les pas de l'ennemi. Notre média devra répandre la vérité. Les hommes aiment la vérité et détestent le mensonge même les imposteurs n'apprécient guère les affabulations », a déclaré le général de division Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), lors de la cérémonie tenue ce dimanche 6 octobre en hommage aux efforts déployés par le service mondial de la Radiotélévision de la RII pour faire face à la guerre douce de l’ennemi.

« Dans les médias, la victoire n'est pas "ponctuelle", elle s'inscrit sur une ligne. C'est l'accomplissement d'un processus qui s'inscrit dans la durée... Ceux et celles qui s'adressent à vous, ils le font puisqu'ils se lassent des mensonges. Ils viennent vers vous pour assouvir leur soif de vérité. Vous, les médias de la Résistance, êtes à la fois leur refuge et leur source d'inspiration, leur référence », a déclaré le général Salami.

 Le réseau médiatique de l’ennemi: sophistiqué mais précaire

« Les médias peuvent transmettre la voix des opprimés. C’est ça la guerre médiatique. Le média ne peut pas rester indifférent à ces événements. Peu importe que cette guerre soit inégalée, vous remporterez la victoire car vous êtes le haut-parleur de la vérité. Le réseau médiatique ennemi ressemble à une toile d’araignée mais il est très instable. Dans le domaine médiatique, la confiance et la crédibilité constituent la vraie puissance. Peu importe le nombre élevé de médias ennemis, votre sphère d’influence est la nature divine de l'humanité. Vous discréditez les médias ennemis en révélant la vérité », a assuré le général Salami.