
تقي زاده
Moharam 1441 - 2019
Achoura: La Gloire et la Dignité
Le mois de Moharram, le mois de la sagesse et de la tristesse, qui rappelle aux esprits, les valeurs du sacrifice et du dévouement, de l'héroïsme et du martyre.
En ce mois, nous nous rappelons tous de «la marche des douleurs» dans la bataille de Karbala: l’image de notre Imam al Hussein (Psl) décapité, de notre Dame Zeinab (P) emmenée en captivité à Cham, et celle de notre Imam Zein elAbidine (Psl) malade et menotté.
Une révolution réformiste
L’Imam al Hussein (Psl) ne convoitait jamais le pouvoir, ni l'héritage usurpé; bien qu’il soit le petit-fils du Prophète Mohamed (Pslf) et qu’il soit digne de gouverner vu sa clairvoyance et ses capacités, il ne s'est pas révolté contre la dynastie d’Oumaya que pour servir les intérêts de la nation islamique, pour la réformer, et pour réclamer le Bien et interdire le Mal qui l’envahissait.
Ceci le démontre clairement son discours célèbre: « Je ne me suis pas soulevé ni de gaité de cœur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion, ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la nation de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le Bien et interdire le Mal et pour suivre les traces de mon grand-père et mon père »
Une guerre médiatique par excellence
L’Imam (Psl) a vaincu les tyrans par son martyre: ses principes et ses pensées se sont propagés partout, son objectif s’est enfin réalisé malgré le joug des oppresseurs.
Le rôle médiatique, joué par notre Dame Zeinab (Psl), a assuré principalement cette victoire.
Elle a montré à tout le monde, lorsqu'elle fut capturée et emmenée au palais de Yazid, l’ampleur de l’oppression et de la barbarie qu’ont subies les descendants du Prophète (PSL).
Par ailleurs, elle a expliqué aux musulmans les objectifs de cette révolution. Son attitude forte et ferme, en présence de Yazid, constitue une résistance historique face à la tyrannie, et donne un véritable exemple d’héroïsme et du courage, montrant ainsi l’importance et la nécessité du rôle féminin dans la société islamique.
Une révolution immortelle
Les effets de la révolte husseinite dépassent le temps et l’espace, et ses principes teintent les pensées de chaque peuple, groupe ou individu opprimé, les poussant à lutter contre l’oppression et résister contre la tyrannie.
« Tout ce qu’on possède provient d'Achoura », une déclaration immortelle de la part du premier maître de l’ère contemporaine, le grand Ayatollah l'imam Khomeiny, qui a mis l'accent sur l’importance d'Achoura dans la culture islamique, la première école pour tous les révolutionnaires.
Dans ce contexte, et à la lecture des testaments des martyrs de la Résistance Islamique, on détecte nettement les effets d'Achoura dans la culture et la pensée de ses héros qui ont sacrifié leur vie et leur jeunesse pour poursuivre sur la voie de l’Imam al Hussein (Psl).
Enfin, et devant ces sacrifices sublimes, nous ne pouvons que promettre de tenir toujours ce flambeau en répétant le slogan de notre Imam (Psl): « A bas l'humiliation / Loin de nous l'humiliation »
Discours De Dame Zaynab Devant Yazid Dans Son Palais A Damas
Discours De Dame Zaynab Devant Yazid Dans Son Palais A Damas |
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Dame Zeinab et les autre captifs au Palais de Ibn Zyade, Koufa après l'Achoura 61 Hijir:
À l’arrivée du convoi au palais de Abd Allah Ibn Ziyad, ce malheureux criminel dit avec réjouissance et fierté : «Louange à Allah qui vous a scandalisé, vous a tué et a démenti vos histoires.» Dame Zaynab prit alors la parole et répondit : «Louange à Allah qui nous a honoré par Son Messager (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) et qui nous a parfaitement purifié des vices. Allah ne scandalise que le pervers et ne dément que le vicieux qui est autre que nous.» Ibn Ziyad lui demanda alors : «N’as-tu pas vu ce qu’Allah fit de ta famille et de ton frère?». Dame Zaynab dit : «Je n’ai vu que le bien. Ce sont des gens qu’Allah enregistra comme martyrs et les voici martyrisés. Allah vous rassemblera un jour et l’on verra à qui sera la victoire». Il s’exclama alors : «Quel courage! Ton père était un poète courageux». Dame Zaynab répondit : «Fils de Ziyad, de quel courage parles-tu? Le courage n’est aucunement mon souci. Cela m’étonne que l’assassinat de tes Imams te soulage alors que tu es bien conscient de leur vengeance dans l’au-delà».
Remarquant un jeune homme parmi les prisonniers, `Abd Allah Ibn Ziyad se renseigna sur son identité. Apprenant qu’il s’agissait de Zayn al-`Abidîn, le fils d’al-Husayn, Ibn Ziyad voulut le tuer, sauf que Dame Zaynab le défendit farouchement disant : «Tu as suffisamment effusé notre sang et tu t’en es abreuvé! Nous as-tu laissé que lui? Par Allah, je ne me séparerai guère de lui. Si tu veux le tuer, tue moi donc avec lui!» C’est ainsi que, grace à la bravoure de Dame Zaynab, Zayn al-`Abidîn fut le seul survivant de Karbala’ parmi la progéniture de l’Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui).
Guerre de Saddam contre l'Iran : l'Iran a des comptes à demander
Dans son discours à la session officielle du Parlement ce mardi, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri, a abordé à mots à peine couverts, la déclaration signé France-Grande-Bretagne-Allemagne où l'Iran est accusé sans preuve ni document d'être à l'origine de la frappe au drone du 14 septembre d'Ansaralllah contre Aramco. Le général a déclaré que les États qui ont soutenu le dictateur irakien Saddam Hussein lors de la guerre imposée à l’Iran, de 1980 à 1988, et les trois pays signataires du PGAC qui refusent aujourd'hui de remplir leurs engagements ont aidé Saddam".
Aramco : Rohani dénonce la position des pays européens
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergei Ryabkov a affirmé que pour tout accord avec l’Iran, les États-Unis doivent également faire des concessions.
Dans une interview accordée à Interfax, le haut diplomate russe a déclaré que la « politique de pression maximale » du président américain Donald Trump ne fonctionnait pas comme Washington le pensait.
« Vous devez négocier, vous devez » arriver à un accord », mais un accord ne signifie pas seulement prendre, mais aussi donner, c’est donner et prendre", a-t-il déclaré.
Au moment où les dirigeants des pays du monde se sont rassemblés à New York pour participer à la 74e Assemblée générale des Nations Unies, les signataires européens de l’accord nucléaire (Allemagne, France et le Royaume-Uni) ont parlé d’un nouvel accord avec l’Iran.
Le président iranien Hassan Rohani a critiqué les trois pays européens pour leur déclaration de lundi dans laquelle l’Iran était blâmé pour la récente attaque contre les installations pétrolières saoudiennes ; attaque, rappelons-le, revendiquée par le mouvement yéménite, Ansarallah.
S’exprimant lundi lors d’une réunion avec son homologue français Emmanuel Macron à New York, le président iranien a rejeté cette déclaration.
Dans une déclaration commune plus tôt dans la journée, les dirigeants français, allemands et britanniques avaient fermement condamné les attaques du 14 septembre contre les installations pétrolières de Buqayq et de Khurais en imputant sans preuves à l’appui, leur responsabilité à Téhéran.
« Il est clair pour nous que l’Iran porte la responsabilité de cette attaque. Il n’y a aucune autre explication plausible », lit-on dans le communiqué.
« Nous soutenons les enquêtes en cours pour obtenir plus de détails », ajoute le texte.
Quelques heures avant de publier le communiqué, Macron avait averti qu’« il faut être très prudent dans l’attribution de la responsabilité » des attaques d’Aramco.
« Il faut être très prudent dans l’attribution ; (…) ce bombardement est un fait militaire d’une nouvelle nature qui change l’écosystème dans lequel était la région et qui crée aussi une nouvelle donne », a déclaré le président français, selon un article du journal français Le Monde.
Yémen : les mercenaires de la coalition visés par des missiles d’Ansarallah
L’armée et le mouvement populaire Ansarallah du Yémen ont tiré ce mardi 24 septembre trois missiles balistiques de type Zelzal-1 sur les positions des forces de la coalition saoudienne dans la province de Hajjah au nord-ouest du Yémen. Cette province yéménite est d’une grande importance stratégique, puisqu’elle est limitrophe de la province d’Assir, dans le Sud saoudien, le théâtre, depuis quelque temps, de sérieux affrontements entre les forces yéménites et les mercenaires de la coalition dirigée par Riyad.
Plusieurs mercenaires à la solde de la coalition saoudienne ont été tués ou blessés et des équipements militaires leur appartenant ont été détruits lors de l’attaque aux missiles Zelzal-1 et aux obus de mortier des forces yéménites dans la province de Hajjah, a écrit ce mardi 24 septembre le site d’information ansarollah.com.
Hier lundi aussi, l’armée et les Comités populaires du Yémen avaient tiré quatre missiles balistiques Zelzal et plusieurs obus de mortier contre les positions des forces saoudiennes au sud du district de Heyran dans cette même province.
Cacophonie à la Maison-Blanche sur les sanctions à imposer au Hezbollah
Quelle sorte de soutien au Hezbollah libanais auquel pourraient donner lieu les sanctions US imposées au mouvement ? Il y a apparemment une véritable cacophonie à la Maison-Blanche sur le sujet.
Les déclarations contradictoires des personnalités politiques américaines au sujet des sanctions appliquées contre le Hezbollah révèlent les grandes divergences de vues qui existent à ce sujet à la Maison-Blance, écrit Al-Arab, journal saoudien publié à Londres.
Après que le secrétaire d’État adjoint aux Affaires du Proche-Orient des États-Unis, David Schenker, eut annoncé que les alliés politiques du Hezbollah seraient frappés de sanctions, le secrétaire adjoint au Trésor américain Marshall Billingslea a, pour sa part, déclaré que ces sanctions se limiteraient aux personnes physiques et morales ayant fourni un soutien financier au Hezbollah, ajoute le rapport.
Les Hachd frappés : quel est le rôle des Kurdes syriens ?
Les sources irakiennes ont révélé que toutes les attaques israéliennes contre les positions des Unités de mobilisation populaires (Hachd al-Chaabi) n’avaient pas été menées depuis les territoires palestiniens occupés et que les Kurdes syriens y étaient impliqués.
Le quotidien Al-Araby Al-Jadeed, proche du Qatar, citant des sources au sein du conseil de sécurité nationale de l’Irak et des Hachd, a rapporté que « les résultats des enquêtes en cours sur l’attaque contre six positions et dépôts de munitions des Hachd à Diyala, Salah ad-Din et Al-Anbar montrent que certaines de ces attaques ont été menées depuis le sol syrien ».
Alors que la source qatarie vient de déclarer que certaines de ces attaques ont été menées depuis les régions syriennes contrôlées par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, Riad Darrar, président du Conseil démocratique syrien, branche politique des FDS, a jugé « les allégations comme ridicules » avertissant contre toute attaque contre les zones contrôlées par les Kurdes.
Un haut responsable travaillant dans le bureau de Faleh al-Fayyad, chef des Hachd et conseiller pour la sécurité nationale d’Irak, a déclaré à Al-Araby Al-Jadeed qu’une grande partie des résultats des enquêtes était prête, mais que ces résultats seront annoncés et transmis au parlement après autorisation du Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi. Et que cela va probablement arriver d’ici les prochains jours, a-t-il indiqué.
En signant la déclaration E3, la France de Macron aurait commis une erreur de trop
À en croire l’AFP, le président français, grand défenseur du PGAC qui venait tout juste signer un acte d’accusation contre l’Iran, l’accusant avec ses alliés britannique et allemand, d’être responsable de la frappe contre Aramco et donc passible d’une riposte militaire, se serait permis de lancer un quasi-ultimatum au président iranien : "les options conduisant à une désescalade se réduisent et il est temps que l’Iran franchisse un pas concret en ce sens".
À M. Macron qui venait tout juste de signer une quasi-déclaration de guerre contre l’Iran (E3) le président iranien avait de quoi bien répondre et effectivement cette réponse n’a pas tardé. Car au contraire de l’Europe qui ne fait depuis un an que de se jouer de la patience de la partie iranienne et ce, sous en faisant semblant de vouloir sauver le PGAC, une Europe prompte à se sacrifier sur l’autel des intérêts US, laissant la porte ouverte au bellicisme effréné des Américains, l’Iran, lui, ne manque pas d’initiative dans sa boîte à outils stratégiques : Rohani a ainsi évoqué le plan de paix régional qu’il propose sous le nom de Hormuz Peace Endeavour (HOPE), et dont les détails devront être dévoilés lors du discours de Hassan Rohani, mercredi, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Au chapitre de renvoi de l’ascenseur, M. Rohani a vertement critiqué la déclaration commune de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, les soi-disant signataires du PGAC qui accusent illégalement l’Iran d’être à l’origine de la frappe au drone d’Ansarallah contre Aramco. « Cette déclaration
Syrie: Moscou appelle au retrait immédiat des forces étrangères,y compris du nord-est syrien
Réitérant le soutien de Moscou à Damas, l’ambassadeur russe en Syrie a appelé au retrait immédiat de toutes les forces étrangères qui opèrent illégalement en Syrie, y compris celles plantées dans le nord est syrien où le nombre de bases militaires US dépasse désormais les 26. La Russie va-t-elle élargir le front de combat d'Idlib au nord est?
Alexander Efimov, ambassadeur russe en Syrie, a souligné la nécessité de la lutte contre le terrorisme dans le gouvernorat d’Idlib occupé par les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham ainsi que dans le nord-est de la Syrie contrôlé par les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis qui y ont établi plus de 26 bases militaires.