تقي زاده

تقي زاده

mardi, 24 septembre 2019 21:15

L’union nationale en Syrie et au Venezuela

Comme nous l’annoncions seuls au début du mois, un pas décisif vers la paix a été franchi simultanément en Syrie et au Venezuela, le 16 septembre. Les deux nations ne se forcent plus à négocier avec des terroristes, mais leurs gouvernements ont entrepris de construire un nouveau régime en collaboration avec leur opposition patriotique.

Les présidents Bachar el-Assad et Nicolás Maduro.

L’avenir de la Syrie et du Venezuela se jouent simultanément et parallèlement. C’est bien normal, car l’origine de ces conflits n’est pas locale, c’est la stratégie du Pentagone de destruction des structures étatiques, d’abord au « Proche-Orient élargi », puis dans le « Bassin des Caraïbes » (doctrine Rumsfeld/Cebrowski [1]).

La situation et les capacités des deux États sont très différentes, mais leur résistance à l’impérialisme global est identique. Hugo Chávez (président de 1999 à 2013) a été le porte-voix des peuples de la périphérie face aux ambitions des sociétés transnationales. Déçu par le Mouvement des non-alignés dont, à la fin de la Guerre froide, certains membres sont devenus des vassaux des États-Unis, il avait songé avec le président Bachar el-Assad à le refonder sur de nouvelles bases : le Mouvement des alliés libres [2]. À ceux qui s’interrogeaient sur le temps nécessaire pour mener à bien cette ambition, le président vénézuélien avait répondu en anticipant que son homologue syrien prendrait sa succession sur la scène internationale. Il avait aussi ajouté, dans le plan quinquennal 2007-2013 qu’il rédigea de sa main, des instructions à toutes les administrations de son pays de soutenir cet allié politique lointain : la Syrie [3].

La guerre sévit depuis dix-huit ans au Moyen-Orient élargi et depuis huit ans en Syrie. L’Afghanistan, l’Iraq et la Libye sont déjà détruits. Le Yémen est affamé. Concernant la Syrie, un gouvernement en exil a été reconnu par les États-Unis et une poignée de ses alliés. Tous les avoirs du pays en Occident ont été saisis. Un gouvernement alternatif a remplacé le gouvernement constitutionnel à la Ligue arabe. Et les vassaux régionaux du Pentagone se sont placés aux ordres de l’Otan.

Les prémisses de la guerre sont déjà bien avancés dans le Bassin des Caraïbes, notamment au Nicaragua et à Cuba. Concernant le Venezuela, un président autoproclamé a été reconnu par les États-Unis et une poignée de ses alliés. Tous les avoirs vénézuéliens en Occident ont été saisis. Un gouvernement alternatif a remplacé le gouvernement constitutionnel à l’Organisation des États américains (OEA). Et les vassaux régionaux du Pentagone réactivent le Traité interaméricain d’assistance réciproque (Tiar).

La guerre se termine en Syrie parce que la présence militaire russe rend impossible l’envoi de nouvelles troupes contre le pays ; que ce soit des soldats réguliers états-uniens, des mercenaires officiellement engagés par le Pentagone, ou des jihadistes officieusement engagés par les alliés de l’Otan. Mais la victoire de l’armée arabe syrienne contre des dizaines de milliers de mercenaires étrangers ne signifie pas la paix.

Celle-ci n’est possible en Syrie comme au Venezuela qu’à la condition de réparer la société, fracturée par la guerre ici ou par sa préparations là. En Syrie, cela passe par la rédaction, puis l’adoption, d’une nouvelle constitution, comme prévu il y a quatre ans par la résolution 2254. Identiquement, cela passera au Venezuela par la création d’un régime d’union nationale, associant chávistes et opposition patriotique. Dans les deux cas, la difficulté consiste à écarter l’opposition mercenaire, rétribuée par les États-Unis ou leurs alliés et prête à tout, et à mobiliser l’opposition patriotique, toujours présente dans le pays et soucieuse de préserver la nation.

Avec l’accord du président Trump et malgré l’opposition de généraux du Pentagone et de diplomates du département d’État, la Syrie et le Venezuela ont avancé sur cette voie, le 16 septembre. Le même jour, l’Iran, la Russie et la Turquie ont annoncé la constitution de la « Commission constitutionnelle syrienne » [4], et le Venezuela a annoncé l’ouverture d’une « Table de dialogue » réunissant représentants du gouvernement et de l’opposition patriotique [5]. Celle-ci se substitue aux négociations que le gouvernement constitutionnel avait mené à La Barbade, en présence de médiateurs norvégiens, avec les représentants du président autoproclamé, Juan Guaidó ; négociations que celui-ci avait déjà déclarées « épuisées » et qu’il avait lui-même quittées. Identiquement, la Commission constitutionnelle syrienne met fin aux négociations que le gouvernement menait depuis des années avec les jihadistes « modérés » sous les auspices de l’Onu.

En Syrie, le principe de l’Union nationale s’est progressivement imposé depuis le début de la guerre. Le président Assad était parvenu à organiser, en 2014, une élection présidentielle conforme aux standards internationaux des régimes démocratiques. Mais c’est une nouveauté au Venezuela où tous ne sont pas encore convaincus. Une tentative précédente d’union, initiée par le pape François, avait échoué. Cette fois, en quelques heures, les négociateurs sont parvenus à s’accorder sur presque tout ce que prétendait réclamer Juan Guaidó, mais qu’il se refusait en fait à acter. Les chávistes ont cessé de pratiquer la chaise vide à l’Assemblée nationale ; la Commission électorale est en cours de réforme ; le vice-président de l’Assemblée nationale qui était détenu a été relâché ; etc.

Cette avancée considérable a été rendue publique durant la vacance du conseiller de sécurité nationale US. Le remplacement de John Bolton par Robert O’Brien favorise la tenue d’un nouveau discours à Washington. Les deux hommes ont les mêmes références idéologiques, l’« exceptionnalisme états-unien », mais des styles opposés : le premier menaçait de guerre la Terre entière, le second est un négociateur professionnel.

L’Union européenne et le Groupe de Lima, qui n’ont pas le pragmatisme du président Trump, condamnent ces avancées car les partisans du terrorisme en sont exclus : les jihadistes « modérés » et les guarimberos de Juan Guaidó.

[1The Pentagon’s New Map, Thomas P. M. Barnett, Putnam Publishing Group, 2004. « Le projet militaire des États-Unis pour le monde », par Thierry Meyssan, Haïti Liberté (Haïti), Réseau Voltaire, 22 août 2017.

[2] « Assad et Chavez appellent à la formation d’un Mouvement des alliés libres », Réseau Voltaire, 28 juin 2010.

[3Proyecto Nacional Simón Bolívar. Primer Plan Socialista (PPS) del Desarrollo Económico y Social de la Nación (2007/2013), Presidencia de la República Bolivariana de Venezuela.

[4] “Joint Statement by Iran, Russia and Turkey on the International Meeting on Syria”, Voltaire Network, 16 September 2019.

[5] « Venezuela : Mesa Nacional », Red Voltaire, 16 de septiembre de 2019.

L'Armée du Yémen et Ansarollah ont abattu un avion de reconnaissance sans pilote (drone) en provenance d'Arabie saoudite dans la province yéménite de Taïz (sud-ouest).

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les forces armées yéménites, soutenues par le mouvement populaire Ansarollah, ont intercepté et abattu un drone espion saoudien survolant la ville d'Al-Waziyah à Taïz mercredi, ont rapporté les médias yéménites.

Au cours d'une autre opération parallèle, les forces yéménites ont attaqué des positions de l'armée saoudienne dans la province d'Asir, située dans la partie sud-ouest du territoire saoudien, lors de laquelle elles ont causé des dizaines de morts et de blessés parmi les rangs du royaume arabe.

La chaîne d'information yéménite Al Masirah a également fait état d'autres attaques en représailles de l'armée et des comités populaires yéménites, qui ont tiré deux missiles de type Zelzal de fabrication nationale contre un centre militaire saoudien dans la région de Jizan, au sud-ouest de la capitale. Sol sourdine, adjacent au nord du Yémen.

À la suite de ces attaques, un grand nombre de mercenaires d'Al Saud ont été tués ou blessés, ont ajouté les médias.

Avec ces opérations réussies, les forces yéménites réagissent à l'agression brutale du régime saoudien et de ses alliés, qui depuis 2015 lancent des attaques quotidiennes contre le Yémen, faisant plus de 140 000 morts et des blessés, principalement des femmes et des enfants, dans le pays plus Pauvre du monde arabe.

Dans le cadre de cette campagne de résistance, les forces yéménites ont détruit samedi au moins 19 infrastructures clés dans deux installations pétrolières de la société saoudienne Aramco, qu'elles ont attaquées à l'aide de 10 drones.

Les attaques constantes de représailles yéménites, lancées avec des drones et des missiles de fabrication propre, ont mis en échec le régime agressif de l’Arabie saoudite, qui dépense des millions de dollars pour l’achat d’armes et d’équipements militaires dans certains pays occidentaux, tels que les États-Unis, la Royaume-Uni et la France.

Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a indiqué que la Conférence de l'Unité islamique sauvegarde le renforcement de l'unité des musulmans et elle converge l'attention du monde musulman.
 
Selon l'agence Taghrib (APT), la réunion des adjoints du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a été tenu lundi pour vérifier les questions liées à la tenue de la 33ème conférence de l'Unité islamique.

L'ayatollah Mohsen Araki secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté: « Avec les efforts de tous les responsables, la 33ème conférence internationale de l'Unité islamique sera plus grandiose que celles des années précédentes.»

Au début de la réunion, Mohhamad Delbari chef du comité de l'organisation de la 33ème Conférence de l'Unité islamique a présenté un rapport sur les mesures prises pour la tenue de la conférence.

Mohammed al-Sahyoud, député irakien et membre de la coalition Dawlat al-Qanun a mis en garde contre la réouverture du poste frontalier d’Arar dans le nord de l’Arabie saoudite.

Al-Sahyoud a déclaré au site d'information Bagdad al-Youm que l'ouverture de ce passage était « un danger réel » pour l'Irak dans les circonstances actuelles.

 

Il a souligné que le passage serait probablement utilisé pour le transfert des éléments de Daech sur le territoire irakien et pour soutenir les éléments présents dans le pays.

Lors d'une réunion entre des responsables saoudiennes et irakiennes au ministère des Transports saoudien, le chef de l'autorité douanière irakienne, Kadhim al-Aqabi, a annoncé que 40% des infrastructures de ce poste étaient déjà construits.

Al-Aqabi a également annoncé que le projet serait entièrement mis en œuvre d’ici la mi-octobre.

À cet égard, Faleh al-Khazali, membre de la coalition al-Fath et membre de la commission de l'énergie au Parlement irakien, a déclaré que « l'Irak tente d’établir des relations équilibrées avec l'Arabie saoudite, mais que son pays n’avait aucun intérêt important en Arabie saoudite ».

Il a déclaré que l'Arabie saoudite contrôlait actuellement l'oléoduc de la mer Rouge et ne payait pas les droits de l'Irak à cet égard.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a mis en doute vendredi le projet américain de coalition pour une "résolution pacifique" au Moyen-Orient.

« Coalition pour une résolution pacifique ? », s’est-il interrogé dans un communiqué publié sur Twitter, énumérant huit initiatives diplomatiques lancées par l'Iran depuis 1985, dont un plan de paix pour le Yémen en 2015 et un pacte régional de non-agression pour le golfe Persique proposé précédemment cette année.Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré jeudi que son pays cherchait à constituer une "coalition visant à instaurer la paix et à trouver une solution pacifique au Moyen-Orient".

Mohammad Javad Zarif a critiqué la politique hypocrite des États-Unis vis-à-vis de la guerre déclenchée par l’Arabie saoudite contre le Yémen.

Le premier diplomate iranien a accusé les États-Unis de valoriser le pétrole plus que les peuples du Moyen-Orient, avant de se rendre à New York pour le rassemblement annuel des dirigeants mondiaux aux Nations unies qui aura lieu la semaine prochaine.

L’Iran et la Chine élargissent leurs coopérations navales et portuaires.

Le président de l’Organisation des ports et de la navigation maritime de la République islamique d’Iran a fait part de la création d’un comité naval conjoint sino-iranien. Il a ajouté que le port Rajaï, en Iran, et le port Ningbo, en Chine, deviendraient bientôt des villes sœurs, ce qui donnera un coup de pouce au volume des transactions commerciales entre les deux pays, notamment les deux ports.

« Nous avons signé un important accord avec les Chinois sur la mise en place d’un comité naval conjoint qui traite toutes les questions liées aux activités maritimes et portuaires », a déclaré Mohammad Rastad.

Il a souligné que les responsables chinois avaient accepté que le port Rajaï, en Iran et le port Ningbo, en Chine, deviendraient bientôt des villes sœurs.

vendredi, 20 septembre 2019 13:38

Aramco : retour de troupes US en Arabie

Sur les 500 000 soldats américains qui étaient stationnés dans le royaume wahhabite depuis l'invasion irakienne du Koweït en 1990, beaucoup ont quitté l'Arabie saoudite en 2003, au moment où George W. Bush, président de l'époque s'apprêtait à annoncer la fin de la guerre en Irak. Et voici qu'après 16 ans, Washington aurait décidé du retour de ces mêmes troupes dans le pays. Le plan de renforcement des troupes et de l’envoi du système Patriot en Arabie saoudite n'attendrait plus que l'aval de l'actuel président américain, Donald Trump, d'après un responsable auprès du département américain de la Défense.

Un responsable auprès du département américain à la Défense a en effet annoncé, jeudi 19 septembre, que davantage de troupes américaines seront envoyées en Arabie saoudite si Trump approuve le plan du ministère de la Défense visant à fournir des systèmes de défense américains à ce pays.

« Le département de la Défense devrait fournir à Trump des options militaires limitées pendant les prochains jours. Ces plans pourraient inclure l’expédition des lanceurs missiles Patriot et des forces pour préparer la base aérienne Prince Sultan pour un déploiement potentiel d’un escadron aérien », a précisé ce responsable américain.

vendredi, 20 septembre 2019 13:37

Otan, vers une guerre contre la Russie ?

La structure logistique de commandement et de planification « Joint Support and Enabling Command (JSEC) », basée à Ulm, au sud de l'Allemagne, sera prête d’ici 2021 et procédera au transfert des forces et des équipements à l’Europe, rapporte l'agence Sputnik, citant le quotidien berlinois Junge Welt. 

Alors que Washington prévoit d’envoyer, d'ici la mi-octobre, environ 35 000 soldats et plus de 2 000 unités d’équipement vers l’Europe, et ce, sous l'égide du quartier général du commandement de l’armée américaine à Norfolk, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a déclaré lundi que Moscou était prêt à réagir contre tout déploiement de missiles à moyenne et courte portée des États-Unis et de l'OTAN.

« Les États-Unis et les autres pays membres de l'OTAN devraient adopter un moratoire unilatéral sur le déploiement de nouvelles armes antimissiles à moyenne et courte portée », a déclaré Ryabkov rappelant que la nécessité de l’adoption d’un tel moratoire avait été imposée par le président russe Vladimir Poutine.

« Nous attendons une réponse de leur part, et au cas où de tels équipements apparaissent dans la région, nous allons réagir de manière réciproque ou peut-être asymétrique », a ajouté Ryabkov.

L’ancien secrétaire d’État américain a accusé Benjamin Netanyahu d'avoir mené en bateau Donald Trump et son administration par ses désinformations.   

Selon la Harvard Gazette, l’ancien secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était un politicien et diplomate « extraordinairement doué », bien qu’« un peu machiavélique ».

La Harvard Gazette, le site d’information officiel de l’Université Harvard, a rapporté, mercredi 18 septembre, que Rex Tillerson avait tenu ces propos au cours d’un entretien privé à l’Université, mardi 17 septembre, détaillant son mandat de secrétaire d’État.

Rex Tillerson était le chef de la diplomatie américaine pendant 14 mois, de février 2017 à mars 2018, jusqu'à ce que Donald Trump le congédie via Twitter.

« Lorsqu’il s’agit de communiquer avec Bibi, il est toujours utile de garder un scepticisme sain dans tout dialogue avec lui », a déclaré Tillerson, ajoutant qu'Israël partagerait des « désinformations » dès qu'il estimait qu'il était nécessaire de persuader les États-Unis.

Tel-Aviv n'hésite pas, selon lui, à apporter des « désinformations » à Washington pour plaider sa cause. « Ils ont fait cela avec le président à plusieurs reprises, pour le convaincre en mode ''Nous sommes les gentils et ce sont eux les méchants''. Nous avons ensuite dû expliquer cela au président pour qu'il comprenne, ''vous vous êtes fait avoir''. Cela me dérange qu'un allié aussi proche et aussi important se joue de nous de la sorte », a souligné le secrétaire d’État américain.

Alors qu'il était toujours au pouvoir, Rex Tillerson avait qualifié Donald Trump de « stupide », d’après les médias américains.

De son côté, le président américain n'a pas manqué d'insulter son ancien secrétaire d’État en le traitant de « bête » et « flemmard ».  

vendredi, 20 septembre 2019 13:34

Le veto russo-chinois sur Idlib

La Russie et la Chine ont opposé, hier jeudi 19 septembre, leur veto à une résolution de l’Allemagne, de la Belgique et du Koweït imposant un cessez-le-feu à Idlib en Syrie, approuvée par douze membres du Conseil de sécurité.

La Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, ont rejeté la résolution anti-syrienne du conseil de sécurité appelant à soutenir les groupes terroristes et armés dans la province syrienne d'Idlib.

Le projet de résolution a été présenté au Conseil de sécurité par l'Allemagne, le Koweït et la Belgique et appelle à examiner la situation de la province syrienne.

Les trois pays avaient appelé le Conseil de sécurité à mettre fin aux opérations militaires dans la province d'Idlib, ce qui selon ces pays avait pour objectif de protéger les civils.

« L'objectif de ce projet était de présenter la Russie comme responsable du massacre des civils à Idlib et de préserver les terroristes d'une “défaite finale”, a déclaré Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies.

Les douze membres du Conseil de sécurité ont voté pour le projet, pourtant il a été rejeté après que Moscou et Pékin ont opposé leur veto.

L’émissaire russe au Conseil de sécurité a déclaré lors de la réunion que les terroristes dans la province d'Idlib continuaient de violer l'accord sur les zones de désescalade et menaient des attaques contre les régions situées aux alentours de la province syrienne et contre la base russe de Hmeimim.

Nebenzia, déclarant que le projet soumis au Conseil de sécurité ne tenait pas compte de la question de la lutte contre le terrorisme, a annoncé que son pays ne soutiendrait jamais une telle résolution.