
تقي زاده
Manifestation à Hong Kong : l’ambassadeur chinois à Londres met en garde contre toute ingérence étrangère
L’ambassadeur de Chine au Royaume-Uni a mis en garde les politiciens britanniques contre toute ingérence dans les affaires de Hong Kong, au milieu d’affrontements entre manifestants et police.
Liu Xiaoming a déclaré que le Royaume-Uni devrait « s’abstenir de dire ou de faire quoi que ce soit qui interfère avec la primauté du droit à Hong Kong ou qui y porte atteinte ».
Certains politiciens britanniques pensent être encore « à l’époque coloniale », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Londres.
L’avertissement de M. Liu intervient quelques jours après que le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé au ministre des Affaires étrangères britannique, Dominic Raab, de cesser de s’immiscer dans les affaires de Hong Kong.
Il a accusé certains hommes politiques britanniques de considérer Hong Kong comme « une partie de l’Empire britannique ».
Il a fait cette remarque en réponse à une question sur une proposition du président du Comité spécial des affaires étrangères des Communes, Tom Tugendhat, d’étendre les droits de citoyenneté du Royaume-Uni aux Chinois de Hong Kong.
« Je pense que certains d’entre eux considèrent toujours Hong Kong comme une partie de l’Empire britannique et considèrent Hong Kong comme une partie du Royaume-Uni », a déclaré M. Liu.
« Ils vont devoir changer leur mentalité, les mettre dans la bonne position et considérer Hong Kong comme une partie de la Chine, pas du Royaume-Uni », a-t-il ajouté.
Le ministère britannique des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur iranien
Le ministère britannique des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur iranien, Hamid Baïdiejad.
Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, cette décision s’explique par le fait qu’il a appelé l’Iran à ne pas respecter ses engagements concernant le pétrolier Adrian Darya.
Il a été rapporté ces derniers jours que le pétrolier Adrian Darya avait livré sa cargaison à ses clients à proximité des côtes syriennes. Il y a deux mois, les forces spéciales britanniques avaient saisi illégalement le navire, qui s’appelait alors Grace 1 et qui naviguait près du Détroit de Gibraltar. La saisie a été « justifiée » par le non-respect des sanctions imposées par l’Union européenne à la Syrie. Il est utile de rappeler que cette union avait elle-même prétendu à maintes reprises qu’elle était contre l’extra-territorialité des sanctions.
Et pour autant, Raab vient aujourd’hui de prétendre dans un communiqué : « L’Iran a fait preuve d’un mépris total de ce qu’il avait lui-même annoncé concernant l’Adrian Darya 1 », accusant l’Iran de ne pas avoir tenu sa promesse de ne pas transférer le pétrole en Syrie.
« Cette vente de pétrole à ce régime brutal fait partie du comportement habituel du gouvernement iranien et vise à perturber la sécurité régionale », s’est-il permis de proférer.
Le Royaume-Uni a déclaré aussi qu’elle soulèverait cette question devant les Nations unies plus tard ce mois-ci.
Les commentaires de Raab interviennent alors que le journal The Guardian a rapporté que même certains diplomates britanniques, y compris au sein du ministère des Affaires étrangères, considéraient que l’arrestation du pétrolier iranien n’était pas ce qu’il aurait convenu de faire.
Après la libération du pétrolier Adrian Darya par la Cour suprême de Gibraltar, des responsables de la région ont prétendu que l’Iran avait promis que le pétrolier n’irait pas en Syrie. Pour autant, Téhéran a annoncé très rapidement qu’il considérait les sanctions de l’UE comme illégales et inapplicables à l’espèce, qu’il n’en tiendrait pas compte et qu’il livrerait son pétrole à tout pays désireux d’en acheter.
Le Hezbollah met en garde les USA
« Le Hezbollah n'abandonnera jamais le combat et ne laissera jamais l'Iran seul face aux pressions des Etats-Unis et du régime sioniste », a déclaré le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, à l'occasion d'un discours prononcé lundi au soir de l'Achoura, date anniversaire de la mort en martyr de l'imam Hossein (béni soit-il).
« Le Hezbollah n'abandonnera jamais le combat et ne laissera jamais l'Iran seul face aux pressions des Etats-Unis et du régime sioniste », a déclaré le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, à l'occasion d'un discours prononcé lundi au soir de l'Achoura, date anniversaire de la mort en martyr de l'imam Hossein (béni soit-il).
« Nous sommes engagés dans une grande guerre. Les États-Unis et Israël ont l'intention de nous encercler. Notre Leader est l'imam Khamenei et notre centre de commandement se trouve en Iran que l’Amérique cherche à encercler », a-t-il souligné.
Nasrallah s'est adressé ensuite au président américain Donald Trump et au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu: « Ce soir et demain soir, je leur dirai que nous, nous sommes de ceux que ne peuvent plier ni le blocus ni la sanction ni la famine. Rien de tout cela ne saura ébranler notre volonté. Nous ne laisserons jamais seul le fils de Hossein, l'imam Khamenei. »
« Cela fait des mois que l'administration américaine et le régime sioniste exercent d'énormes pressions économiques et psychologiques sur l'Iran et les forces de la Résistance. Mais le Hezbollah le réclame encore: le moindre acte d'agression contre l'Iran embrasera toute la région car les forces de la Résistance riposteront. »
Le plus important message d’Ashura : distinguer entre le vrai et le faux

Afghanistan: un attentat est signé par la CIA
Les autorités de Kaboul ont avancé un bilan fort partiel de dix morts et plusieurs dizaines de blessés, mais le bilan réel demeure occulté.
Cette attaque intervient alors que les États unis s’abattent pour pouvoir parvenir à un accord avec les talibans qui le refusent.
Iran: une force est née au sein du Bassidj
Les ennemis se sont toujours dits préoccupés par la présence bien organisée de jeunes révolutionnaires iraniens dans le cyberespace, ce qui met en évidence l’importance du renforcement et du développement de nos capacités dans ce domaine.
En ce qui concerne les programmes de la lutte contre la pauvreté de l’organisation Bassidj, le général de brigade Soleymani a indiqué : « L’an dernier, nous avons mis à l’ordre du jour l’application de 40 000 plans destinés à lutter contre la pauvreté, à créer de l’emploi et à construire des infrastructures. Grâce à la coopération avec le CGRI, le peuple et les appareils exécutifs du pays, on a donné le coup d’envoi à l’exécution de ces plans. »
Selon ce dernier, jusqu’ici 20 000 plans ont été exploités dans les régions pauvres et ce processus se poursuivra.
« Tous les appareils de l’Ordre de la RII, dont le Bassidj et le CGRI, font attention au règlement des problèmes des régions défavorisées et moins développées », a-t-il souligné.
À Avivim, le Hezbollah a prouvé ses capacités hybride de combat
La spectaculaire opération d’Avivim le 1er septembre a été suivie par le tir d’un missile antinavire sur un bâtiment de surface de la marine de guerre israélienne qui avait violé les eaux territoriales libanaises. Les médias "mainstream" ne s'y sont pas arrêtés par crainte de rajouter une couche à cette inextricable situation dans laquelle s'est laissé piéger le régime de Tel-Aviv. Au fait, le type de missile antinavire que le Hezbollah a tiré contre le bateau israélien n'a pas été révélé, n'empêche qu'il s'est produit quelques heures après le triple "Kornet" lancé depuis l’intérieur des territoires de la Palestine historique occupée en 1948 contre un véhicule blindé sioniste. Avivim a été le théâtre d'un massacre particulièrement brutal lors de la guerre israélo-arabe de 1948, lorsque l'armée israélienne a démoli la plus grande partie du village et bombardé la mosquée, tuant près d'une centaine de fidèles à l'intérieur.
Bagdad fait appel à la Russie, le S-400 chassera le Patriot
Un législateur irakien a annoncé que l’Irak envisageait d’annuler son accord de sécurité avec les États-Unis et de bénéficier du soutien russe pour la protection de son espace aérien. Karim Alawi, membre de la Commission de sécurité et de défense au Parlement irakien, a déclaré que des preuves témoignaient de l'implication du régime israélien dans des attaques récentes contre des bases et des convois des Hachd al-Chaabi, et ce, de coordination avec les États-Unis.
« Les enquêtes menées montrent que des drones de l’armée israélienne étaient impliqués dans les raids aériens contre les sites militaires des Hachd al-Chaabi dans quelques provinces irakiennes », a-t-il indiqué.
Idlib: jusqu'où iront les manoeuvres de diversion de la Turquie?
Au sixième jour d'une trêve conclue dans le Nord syrien, trêve censée donner à la Turquie le temps nécessaire à dissoudre Hayat Tahrir al-Chaam l'ex-front al-Nosra et son fusion avec la milice pro turque "Front de libération", un convoi militaire de l'armée turque aurait été conduit au poste d'observation de Morek, dans le nord de Hama. Le convoi militaire turc est chargé de vivres et de fournitures non militaires à destination des militaires turcs à l'intérieur de la ville de Morek contrôlée par le gouvernement syrien.
Selon certaines informations, la police militaire russe serait déployée autour du poste d'observation turc. Ainsi, la Russie honore parfaitement ses engagements pris dans le cadre de la trêve conclue avec les Turcs, qui eux, font semblant d'en faire autant. À vrai dire, il y a deux jours une attaque au drone combinée au tir de missiles ont visé la base aérienne russe à Hmeimim, juste quelques heures après des tirs de missiles américains contre le nord d'Idlib.
Cité par Sputnik, le vice ministre russe des Affaires étrangères se réfère d'ailleurs aux experts militaires russes pour dire que "ces frappes au drone attribuées aux terroristes de HTC ou du parti du Turkestan (PIT) n'auraient jamais pu avoir lui sans appui technique occidental" : "Ces drones ne sont pas artisanaux et sont fabriqué sur base de technologie occidentale", a dit le responsable en affirmant que le ministère russe des Affaires étrangères suivrait l'affaire. Ce qui veut dire que Moscou s'apprête à évoquer le sujet avec les Turcs.
L’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, a réussi à expulser les terroristes du nord de Hama après avoir libéré fin mai la ville stratégique de Khan Cheikhoun. Un peu plus tôt, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères avait déclaré que la Turquie maintiendrait sa présence au neuvième poste d'observation de la ville syrienne de Morek, bien que l'armée syrienne ait repris le contrôle de la ville de Khan Cheikhoun, au sud d'Idlib. On a cru même un moment à un clash armée syrienne/armée turque à venir. Ce clash n'a pas pour le moment eu lieu mais la Turquie semble continuer à mener sa basse oeuvre autrement.
Mercredi, 4 septembre, les terroristes du "Front de libération nationale" soutenus par la Turquie ont publié un communiqué affirmant que plusieurs membres des forces spéciales russes avaient été tués ou blessés dans l'est d'Idlib cette semaine.
Selon la déclaration du "Front de libération nationale", un certain nombre de membres des forces spéciales russes ont été blessés ou tués cette semaine alors qu’ils tentaient de se faufiler derrière les lignes ennemies dans la ville d’Aajaz, dans la campagne de l’est du gouvernorat d’Idlib.
Le "Front de libération nationale" a déclaré que leurs forces avaient réussi à mener à bien une embuscade qui avait contré cette "tentative d'infiltration" des forces spéciales russes. Cité par Al-Masdar, les sources liées aux terroristes pro Turquie vont jusqu'à affirmer qu'au moins neuf membres des forces spéciales russes avaient été tués au cours de l'opération dans l'est d'Idlib.
Le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté ces dernières allégations de terroristes soutenus par la Turquie. Si cette information s'avère vraie, l'offensive de l'armée syrienne et de la Russie pour reprendre Idlib, risque de reprendre instamment sous peu. Au fait, le jeu du chat et de la souris auquel s'apprête la Turquie et qui vise à masquer les projets américano-otaniens ne pourraient résister aux coups américains, les États-Unis cherchant à tout prix
Des membres des forces spéciales russes auraient effectué des missions derrière les lignes ennemies dans les gouvernorats d'Idlib et de Hama en août; Cependant, leur activité est mal connue.
Un groupe de soldats du groupe militant Liwaa Suqour Al-Sham près de la ville d'Al-Latamnah, dans le nord de Hama, aurait été victime d'une première opération russe derrière les lignes ennemies.
Mise à jour d’un accord d’investissement de 400 Mrd $ par Pékin en Iran
L’Iran et la Chine ont mis à jour un accord signé initialement en 2016 prévoyant des investissements chinois de 400 milliards de dollars en Iran, a rapporté la revue d’analyse économique chinois en langue anglaise The Petroleum Economist.
La mise à jour de cet accord a été annoncée fin août par le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif à Pékin où son homologue chinois Wang Yi a qualifié les deux pays de « partenaires stratégiques globaux ».
Selon The Petroleum Economist, l’accord représente « un changement potentiellement important dans l’équilibre mondial du secteur du pétrole et du gaz » et pourrait marquer un « choc sismique dans le secteur mondial des hydrocarbures », car aucun paiement en dollar américain ne sera impliqué dans les paiements.
Investissement dans des projets pétroliers, gaziers et pétrochimiques
« Le pilier central du nouvel accord est que la Chine investira 280 milliards de dollars pour développer les secteurs du pétrole, du gaz et de la pétrochimie en Iran », aurait dit une source proche du ministère iranien du Pétrole à la revue chinoise, lors de la visite de Mohammad Javad Zarif à Pékin.
Cette somme pourrait être versée pendant les cinq premières années de l’application de l’accord. D’autres sommes d’argent seront versées par la Chine, dans le cadre des accords bilatéraux, durant les périodes de cinq ans qui suivront la période initial de l’accord, a déclaré cette source.