
تقي زاده
Il y a pire que les missiles de la Résistance
Si Le PM israélien, en net recul dans les sondages préélectoraux, se plaît ces jours-ci à menacer de frapper les "intérêts iraniens" où "ils se trouvent", c'est sans doute pour cacher une terrible réalité que la voici : depuis le premier août, le régime criminel d'Israël fait face à une vague sans précédent et inouïe d’opérations commandos qui s'abat sur les colonies du sud sioniste depuis Gaza mais aussi depuis La Cisjordanie. Tout l'appareil "sécuritaire" et médiatique israélien tente de démentir un quelconque lien entre ces opérations d'origine gazaouite et cisjordanienne, n'empêche que la réalité est là : le jeudi 21 août, les militaires sionistes au nombre desquels figure désormais une bonne dose de forces spéciales ont tiré sur un jeune Palestinien qui, disent-ils, s'est approché de la barrière de sécurité avant d'activer sa grenade et tenter de la lancer en leur direction.
Dans le temps, les soldats criminels israéliens ne rataient jamais leur coup dans des cas pareils. Mais jeudi soir ils n'ont fait que blesser le jeune Palestinien qui a grisé par terre pendant une heure avant que les sionistes autorisent son évacuation. il s'agit de loin de la sixième opération du genre depuis le début août qui signe un fait qui ne devrait pas échapper aux Sionistes: il y a désormais des armes de combat à Gaza tout comme en Cisjordanie .
Irak/Yémen: "Comment Israël tente de se tirer du piège dans lequel les USA l'ont poussé?"
Ansarallah n'exclut pas désormais d’éventuelles attaques de drones et aux missiles contre Israël, partie qui est en guerre ouverte contre le Yémen depuis 2015 et ce, sous couverture de "coalition pro-Riyad".
« En cas du moindre agissement d’Israël dans la région contre l’axe de la Résistance, les combattants d’Ansarallah n’hésiteront pas à frapper Israël à l'aide de drones et de missiles balistiques », affirme le mouvement cité par Sputnik. Pour un Ansarallah qui possède des missiles et des drones de plus de 1 000 kilomètres, l'annonce relève parfaitement du domaine du possible.
En effet Sputnik affirme que la dernière frappe au missile d’Ansarallah contre la région d’al-Dammam a été effectuée par un engin de plus de 1 000 kilomètres de portée et que cette attaque "a porté au grand jour l’incapacité des systèmes de défense aérienne saoudiens made in USA de Riyad à intercepter les tirs de missiles yéménites". « Sans doute, Israël se situe plus loin par rapport à l’Arabie saoudite. Cependant, certains rapports confidentiels confirment que le mouvement yéménite d’Ansarallah dispose de missiles balistiques d’une portée de 2 000 km, ce qui est largement suffisant pour atteindre Israël », a précisé l'agence russe qui ajoute : « Tant qu’Israël ne fera rien face à l’axe de la Résistance, Ansarallah ne passera pas à l’offensive».
Les sous-marins russes lancent les missiles balistiques Bulava et Sineva
Après l’essai par les États-Unis, dimanche dernier, d’un missile de portée intermédiaire, leur premier depuis la Guerre froide, le président russe Vladimir Poutine a promis vendredi des représailles. Or ce samedi, les Russes ont tenu leurs promesses, en testant les deux missiles Bulava et Sineva dans le pôle Nord et dans la mer de Barents.
Les missiles balistiques Sineva et Bulava ont été tirés à partir des sous-marins Toula et Yuri Dolgoruky depuis la région polaire de l'océan Arctique et la mer de Barents, selon l’agence de presse Ria Novosti.
Tous les deux missiles ont réussi à atteindre des cibles sur les terrains d'entraînement de Chizh dans la région d'Arkhangelsk et de Kura dans l’archipel de Kamchatka.
Le ministère de la Défense a souligné qu’à la suite des lancements, les caractéristiques techniques des missiles et l’opérabilité des systèmes de missiles avaient été confirmées.
Ces essais balistiques ont été effectués après que Vladimir Poutine avait ordonné au ministère de la Défense de s'apprêter à donner une « réponse symétrique » aux États-Unis.
Cisjordanie : 1ère opération anti-Israélienne à la bombe téléguidée
De la liquidation début août d'un militaire israélien en pleine colonie de Gush Etzion, à l'attaque à la bombe anti-israélienne ce vendredi 23 août à Ramallah, en passant par ces opérations commandos palestiniennes récurrentes à la "bordure de sécurité" avec Gaza, il y a quelque chose d'intimement fatale qui vient de se produire contre Israël: la perte totale du contrôle d'un "front intérieur" désormais élargi.
Vendredi 23 août vers midi, une "bombe artisanale" a explosé non loin d’un réservoir d'eau à l’extérieur de la colonie israélienne de Dolev, au nord de Ramallah, en Cisjordanie occupée. Trois colons ont été blessés dont l’un a succombé à ses blessures. Cette version est celle colportée par les médias mainstream qui demandent à être clarifiée : "En effet une commando de deux ou trois assaillants a pris le temps de poser la bombe de manière experte sur la route empruntée par les colons au petit matin. les assaillants se seraient ensuite retranchés dans les oliveraies attendre les colons avant d'activer la bombe et prendre la fuite sans laisser de trace", affirme DEBKAfile, site proche des renseignements de l'armée israélienne.
DEBKAfile commente en ces termes : "Cette opération n'est pas au contraire de la version officielle une action des "loups solidaires" mais le travail "d'une commando bien organisée, avec en amont " une planification, et une vaste travail d'espionnage". Pire "une issue de secours avait été également aménagée pour les auteurs de l'opération qui a bord de leur voiture immatriculée en Israël ont réussi à disparaître encore sous l’œil des caméras de surveillance".
Aussitôt après l'incident, le président du bureau politique de la Résistance palestinienne, Hamas, Ismaël Haniyeh, a déclaré que la Cisjordanie soutenait pleinement Qods et la mosquée d’al-Aqsa : « L’explosion de la Cisjordanie est porteuse d’un message à l’adresse des Israéliens: Qu’ils sachent que Qods ressemble à une poudrière qui ne devrait pas être provoquée. Bien que l’auteur de cette explosion n’ait pas encore été identifié, l’acte met en évidence la poursuite de la résistance face aux pressions ».
G7: "Paris et Londres esquissent un front uni face aux USA sur le nucléaire iranien"
La France et la Grande-Bretagne ont fait part vendredi de leur soutien, en marge du sommet du G7, à l’accord sur le nucléaire iranien. Certes le mécanisme "recompensatoire" que propose Paris pour empêcher l'Iran de poursuivre le processus de réduction de ses engagements nucléaires en riposte aux sanction US est fort aléatoire mais les observateurs soulignent "l'unité de vue" que l'Iran a créé au sein d'une Europe quasi déchirée par les ingérences US. Si Londres et Paris sont prêts à s'affronter autour de Brexit, la Grande-Bretagne étant devenu une "colonie US", le nucléaire iranien et la nécessité de préserver l'accord de Vienne continuent à souder Britanniques et Français. Daily Star s'en étonne et s'en félicite dans un article :
Malgré toutes leurs divergences, les chancelleries européennes continuent à dénoncer le retrait des États-Unis de l’accord signé à Genève en 2015: Ainsi, le président français et le Premier ministre britannique, à couteaux tirés autour de Brexit, ont annoncé dans des interviews séparées que leurs pays tenaient leurs engagements envers l’accord et tiendraient tête aux sanctions extraterritoriales des États-Unis contre l’Iran.
"Donald Trump devra rencontrer le Premier ministre britannique Boris Johnson en marge du sommet du G7 à Biarritz en France. L’accord sur le nucléaire iranien et le Brexit devraient être au cœur de leurs négociations. Que Londres, seul membre européen de la "coalition maritime anti-Iran" des États-Unis continue à s'estimer lié par le PGAC, cela est un effet qui n'est guère de peu d'importance. C'est comme l'initiative britannique de relâcher le pétrolier Grace 1 malgré les pressions US sur Londres et surtout justifier cette mise en liberté par une référence aux lois européennes. Il y a là un espoir de retrouvailles qui s'écoule très paradoxalement du dossier nucléaire iranien", affirme le journal.
Manifs anti-US à al-Anbar: Irak veut ses propres batteries antimissiles russes ou iraniennes
En se servant d'Israël à titre de bouclier pour cacher ses frappes contre les bases appartenant aux forces armées irakiennes, les États-Unis visaient un double objectif: affaiblir la Résistance irakienne au plus fort des efforts de guerre US censés ranimer Daech d'une part et donner à Israël, entité géo politiquement condamnée, le poids et la puissance qu'il n'a pas.
Or, force est de constater que l'Amérique a bien raté son coup: depuis le jeudi 22 août, date à laquelle le numéro deux des Hachd al-Chaabi, le commandant Abou Mahdi Mohandes, a publié un communiqué où il affirme avoir sous l’œil le moindre agissement militaire US et annonce riposter sans aucune forme de procès à toute nouvelle tentative de frappe anti-Hachd, les revers des États-Unis se multiplient: un drone américain a été abattu vendredi.
Le chargé d'affaire US, convoqué, et des fractions entières au Parlement réclament la révision du pacte stratégique signé avec Washington et ceci, sans compter que les efforts de ces derniers mois des Américains entrepris par la Jordanie interposée pour une "normalisation irako-israélienne" sont désormais partis en fumée. L'Irak affirme qu'il est prêt à entrer en guerre contre Israël si les informations sur l'implication de Tel-Aviv dans les frappes anti-Résistance s'avéreraient vraies.
Le dirigeant iranien accuse le Royaume-Uni de tensions au Cachemire
Le dirigeant iranien blâme le Royaume-Uni, l'ancien grand colonisateur, pour la situation tendue qui règne actuellement au Cachemire, contestée par l'Inde et le Pakistan.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : L'ayatollah Seyed Ali Khamenei a déclaré mercredi que l'escalade de la tension au Cachemire, principalement musulmane, était due aux "mesures malveillantes" du Royaume-Uni lorsqu'il a quitté le sous-continent indien, son ancienne colonie.
"Pour prolonger le conflit au Cachemire, la gauche britannique intentionnellement ouverte est blessée dans la région", a dénoncé le leader de la révolution islamique iranienne lors d'une rencontre avec le président persan Hasan Rohani et son cabinet ministériel à Téhéran, la capitale.
Le leader a exprimé ses regrets devant la situation des musulmans au Cachemire, où les restrictions imposées par le gouvernement central indien sont en augmentation, et a exhorté New Delhi à suivre une "politique juste" en ce qui concerne le cachemire.
"Nous entretenons de bonnes relations avec le gouvernement indien, mais ce pays devrait adopter une politique juste à l'égard de la population du Cachemire et éviter toute oppression des musulmans dans cette région", a-t-il déclaré.
Le Cachemire a été le théâtre de nouvelles manifestations et est sous blocus depuis le début du mois d'août, lorsque l'Inde a abrogé l'article 370 de la Constitution, qui confère à cette région contestée un statut autonome.
Depuis lors, au moins 4 000 personnes ont été arrêtées dans la région du Cachemire, sous le contrôle de l'Inde, après que les autorités eurent imposé une interdiction d'informatique (et d'information) ainsi que des restrictions de mouvement et de rassemblement.
Le Pakistan, pour sa part, a prévenu qu'il ferait tout son possible pour contrecarrer tout changement unilatéral du statut du Cachemire. Dans le même sens, il a dans un premier temps dégradé les relations diplomatiques avec l'Inde et annoncé un embargo sur le commerce bilatéral, ainsi que la suspension de certains accords et échanges commerciaux.
Islamabad a également promis de porter devant la Cour internationale de justice (CIJ) le différend avec l'Inde concernant le Cachemire, en particulier pour les violations des droits de l'homme perpétrées sur ce territoire.
L'Inde et le Pakistan ont divisé le territoire du Cachemire après leur indépendance du Royaume-Uni en 1947. Les différends autour de la zone à majorité musulmane ont entraîné deux guerres et d'innombrables affrontements entre les deux pays.
Nasralá à Israël: Ne pensez même pas à une nouvelle guerre avec le Liban
Le dirigeant du Hezbollah a promis la destruction totale d'Israël si ce régime entamait une nouvelle guerre contre le Liban.
« Si les brigades, les bataillons et les chars israéliens décident un jour d’entrer au Liban, nous allons les éliminer sous les caméras de télévision, devant le monde entier », a mis en garde le numéro un du Hezbollah. Et d’ajouter: « C’est la puissance de l’axe de la résistance, du front de la résistance qui empêche la guerre dans la région… c’est cette puissance qui dissuade les ennemis de déclencher des guerres ». Sayed Hassan Nasrallah s’exprimait lors d’un discours prononcé ce vendredi 16 août lors d’une cérémonie organisée dans le sud du Liban pour célébrer 13 années de victoire dans la guerre de juillet 2006.
Evoquant cette offensive israélienne de 33 jours contre le Liban, il a assuré que « c’est la force du Liban et de sa résistance qui a contraint l’ennemi israélien à la stopper », alors qu’elle devait perdurer encore plus longtemps, compte tenus des attentes des Américains qui l’avaient commanditée, et ce « jusqu’à l’éradication du Hezbollah ou sa capitulation ». Compte tenu des propos de John Bolton, qui était alors l’ambassadeur des USA aux Nations unies, confiées à un responsable arabe qui les a rapportés à S. Nasrallah.
Selon le chef du Hezbollah, la situation de la résistance n’a jamais été aussi favorable qu’elle ne l’est l’est aujourd’hui : « nous sommes pour la première fois en présence d’un véritable axe de la résistance, d’un véritable front de la résistance qui s’étend depuis la Palestine, en passant par le Liban, la Syrie, l’Iran, l’Iran, et le Yémen… Et d’innombrables peuples le soutiennent, ceux du Bahreïn, de la Tunisie de l’Algérie », a-t-il assuré.
Selon lui, la plupart des généraux et des experts israéliens reconnaissent ne plus être en mesure de certifier qu’ils pourront vaincre en cas de guerre et d’aucuns utilisent non seulement « l’équilibre des forces » mais aussi « l’équilibre stratégique » pour décrire la conjoncture actuelle.
Son éminence a rapporté que les stratèges israéliens sont désormais à la recherche d’une nouvelle définition de la victoire pour ne pas avoir à affronter leur opinion publique en cas de nouvelle défaite.
« Dès lors les brigades de l’armée israélienne entreront dans le sud Liban, elles seront éradiquées sur le champ, devant les caméras et devant le monde entier », a-t-il clamé.
Sayed Nasrallah a réaffirmé de nouveau « qu’en cas de guerre contre l’Iran, ce sera une guerre contre tout l’axe de la résistance, et la région va s’enflammer».
« C’est en s’appuyant sur cet axe, sur ce front de la résistance que nous devons bâtir l’avenir. C’est ce front qui est garant qu’il n’y aura pas de guerre … oui, nous pouvons empêcher les guerres dans la région par notre puissance. C’est pour cela, lorsqu’ils ont commencé à parler de guerre contre l’Iran, les américains, et les pays du golfe ont misé sur elle, c’est l’axe de la résistance et à sa tête l’Iran qui les en a empêchés », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « Oui nous faisons partie de l’axe qui empêché la guerre alors que ceux qui veulent la guerre sont Israël, l’Arabie saoudite et les émirats,… Oui Nous voulons la paix au Yémen, en Irak en Iran, nous voulons que le peuple palestinien restitue ses droits… Nous sommes face à un exploit réel aujourd’hui remarquez comment les prévisions sur une guerre contre l’Iran se sont estompées et personne n’en parle plus », a-t-il dit aussi.
Selon S. Nasrallah, « le président américain Donald Trump n’envisage plus la guerre parce qu’il est persuadé que l’Iran est puissant militairement et il est de surcroit courageux et n’a pas peur d’utiliser ses atouts de force comme c’est le cas de beaucoup ».
Sur la situation interne, S. Nasrallah a de nouveau rappelé que le Hezbollah n’agit pas en fonction de sa puissance militaire et ne veut éliminer aucun protagoniste politique libanais. « Ce sont les autres qui voudraient éliminer les factions dans leur communauté qui ne sont les suivent pas », a-t-il fait remarquer. Sollicitant les différentes parties à oeuvrer de concert pour régler les contentieux et les crises au Liban.
LES IDEE PRINCIPALES DU DISCOURS
Je vous félicite pour cette grande cérémonie sa particularité cette année est qu’elle se situe entre deux grande fêtes celle d’Al-Adha, du grand sacrifice et celle d’al-Ghadir, de la wilayat
Dans quelques jours, nous aurons une autre cérémonie, le 25 août nous fêteront dans la Békaa la cérémonie de la seconde libération, dans la guerre contre les groupes takfiristes, raison pour laquelle je partagerai mon discours en deux.
Une sécurité méritée car le fruit de vos efforts
Je veux mettre l’accent dans mon discours sur la cérémonie puis sur la situation régionale et enfin locale…
Dans l’introduction je veux signaler un point très important, deux jours avant la fête d’al-Adha, les gens se sont rendus vers leurs régions dans le sud, même dans les régions frontalières… et c’est leurs maisons dans le sud que les gens ont fêté les jours de l’Aïd en toute sécurité ce qui est très important, sans aucune peur d’une éventuelle agression…
Autre chose, les gens ont pu voir dans le sud l’ampleur des reconstructions des maisons détruites et de l’édification de villas, des projets économiques et des sites touristiques… et ce avec l’argent des gens eux-mêmes, ils ont été bâtis avec leur propre sueur, grâce aussi aux fonds envoyés par les immigrés libanais contre lesquels les usa mènent une guerre de toutes les couleurs…
Ceci reflète que les gens investissent dans cette région et y préparent leur avenir en toute confiance en la capacité de dissuasion contre l’ennemi de porter atteinte à leur sécurité…
C’est un grand bienfait de Dieu que nous devrions connaitre et remercier en préservant les facteurs de sa perpétuation…
Cette confiance que certains qualifient d’excès de puissance est le fruit d’efforts monstrueux…
Depuis le 14 août 2006 lorsque les gens sont retournés chez eux au lendemain de la guerre, et jusqu’à notre jours, le sud jouit d’une sécurité inégalable qui est bien méritée car en position de force, …, car en toute dignité et liberté. Personne ne peut prétendre leur avoir accordé cette sécurité et stabilité, ni les USA, ni la Communauté international, ni l’ONU, ni la protection arabe…
Ce sont les Libanais qui ont réalisé leur sécurité au Liban et dans son sud, grâce à l’équation d’or Armée-Peuple-Résistance…
Je veux signaler ceci ne nous a pas été donné gratuitement. Ce qui est déployé de la part de l’armée libanaise, des forces de sécurité pour préserver la sécurité des frontières devraient faire l’estime de tous et être rappelé à tous les égards.
« Deux bienfaits ignorés la santé et la sécurité » est le hadith. Dans le sens qu’on ne se les rappelle qu’après les avoir perdus… Ces 2 bienfaits sont un devoir qui incombe à l’État, au peuple et aux forces politiques…
Lorsque nous parlons d’équilibre de dissuasion avec l’ennemi israélien, et de sa peur de déclencher une guerre contre le Liban, ceci n’est pas un discours ni une position verbale mais c’est le fruit d’efforts assidus sans arrêt, qui ne connaissent pas de répit. Il y a des gens qui réfléchissent, planifient, inventent,…, et mettent en œuvre tous les moyens pour être pleinement disposé à faire face à toute agression…Raison pour laquelle les US voudraient assécher les sources de ces efforts qui sont déployés loin des yeux des gens, lesquels ne voient que les résultats. Depuis le 14 aout, les gens jouissent de cette sécurité grâce à ces hommes moujahidines, grâce aux sacrifices consentis par leurs familles qui supportent le fardeau de cette mobilisation pour s’acquérir et maitriser tous les atouts de force et les capacités nécessaires…
La guerre 2006… une guerre américaine avec Israël comme outil
Dans la conscience, il faut savoir avec certitude que la guerre lancée contre le Liban en 2006 n’était pas seulement israélienne. Israël n’a été qu’un outil dans cette guerre…
Elle avait pour but d’instaurer un nouveau Moyen-Orient de sorte qu’il puisse compléter l’invasion us d’Afghanistan et de l’Irak…
La décision de cette guerre était américaine et le projet de la guerre aussi…Les israéliens n’étaient que des outils. Ehud Olmert venait d’être désigné comme Premier ministre. Il en est de même pour le chef d’état-major Moshé Yaalon. On ne fait pas de guerre quand on vient d’être désigné. Ce sont les Américains qui ont commandité cette offensive…
Tous les mémoires, documents et coulisses certifient que les Israéliens voulaient se contenter de la riposte qu’ils avaient faites le premier jour après la capture des soldats mais ce sont les us qui les ont persuadés d’une offensive plus élargie…
Le projet aspirait à être le prélude de l’éradication de la résistance au Liban et de la liquidation de la résistance en Palestine, puis d’en arriver à renverser le pouvoir de Bachar al-Assad en Syrie, car faisant partie de l’axe de la résistance, puis aussi à couper la voie à la résistance anti américaine en Irak, et là je ne parle pas d’al-Qaïda qui n’a fait que tuer les gens et les civils…
Et il devait en découler une hégémonie américaine totale dans la région… rappelez-vous d’aucuns au Liban parlaient d’une nouvelle ère américaine dans la région…
Comment la guerre 2006 s’est arrêtée
Sachez que la guerre s’est arrêtée pour une seule raison. Non pas à cause de la pression internationale, ni en raison de la pression arabe qui est d’ailleurs inexistante, ni en raison d’un éveil de conscience dans le monde dû aux images de massacres des gens, des femmes, des vieux et des enfants…Le monde ne s’est pas éveillé en raison de la sauvagerie de cette guerre… mais de la prise de conscience que cette guerre n’a pas réalisé ses objectifs et l’appréhension surtout que la magie ne se retourne contre le magicien. J’ai des documents qui le confirment à la foi d’un responsable arabe qui les rapportés en personne….
Si Israël avait poursuivi la guerre, ses forces terrestres auraient encouru la catastrophe…
A l’origine, le projet voulait un MO avec Israël comme maitre, comme souverain, …, mais comme la guerre se dirigeait vers la catastrophe, la donne avait totalement changé…
Mes frères et moi discutions de ce que certains chefs de la résistance nous avaient fait part. Ils avaient refusé d’accepter le cessez-le-feu et avaient sollicité quelques semaines de plus assurant qu’il y aurait des résultats fabuleux, mais à la lumière des estimations politiques, en tout en prenant en considération de la situation dans laquelle les gens se trouvaeint alors, sans oublier nos concertations avec nos alliés dont le chef du Parlement le frère Nabih Berri, et noatre allié le général Michel Aoun, nous avons décidé qu’il fallait arrêter les combats…
L’histoire de Bolton et de la fin de la guerre 2006
Donc il y a un responsable arabe qui m’a révélé les faits aux Nations unies, pour stopper la guerre. Il faisait partie de la délégation qui s’était rendue à New York, deux semaines après le déclenchement de la guerre…
Il m’a dit que Bolton qui était représentant des Usa à l’Onu leur demandé pourquoi ils étaient venus, ce à quoi les membres de la délégation lui ont répondu que c’était pour stopper la guerre. Il leur alors assuré que cette guerre ne cessera qu’après avoir écrasé le Hezbollah ou lorsqu’il aura capitulé…
Deux semaines plus tard, les derniers jours de la guerre, le responsable rapporte avoir participé à une rencontre pénible aux Nations unies au cours laquelle les israéliens imposaient des conditions très difficiles… et au cours de laquelle les discussions se poursuivaient sans cesse…
Ce responsable arabe raconte qu’il est revenu ce soir au siège de l’ambassade de son pays pour se reposer, lorsqu’un représentant israélien est venu le voir au milieu de la nuit et lui a dit qu’on l’a appelé depuis Israël et qu’on lui a demandé d’œuvrer pour arrêter la guerre tout de suite. Il raconte que lorsqu’il a vu Bolton plus tard, celui-ci aussi lui a demandé la même chose, c’est alors qu’il l’a interrogé : avez-vous écrasé le Hezbollah ou a-t-il capitulé. Bolton lui a répondu négativement mais que c’était les israéliens qui lui ont dit qu’ils ne pouvaient plus poursuivre la guerre et qu’ils craignaient le pire…
La guerre s’est arrêtée parce qu’Israël a été vaincu et a été incapable de la gagner… ceci a été possible grâce à vous tous…
C’est la force du Liban, de sa résistance qui a stoppé la guerre… vous devez bien garder ceci en mémoire…..
Ce projet de nouveau MO n’a pu être défait et la guerre n’a pu être arrêtée sans vous sans cette équation Peuple-Armée-Résistance
Il faut dire que nos moyens étaient très modestes à cette époque surtout lorsqu’on est face à la plus puissante armée du monde…
Le facteur décisif de la victoire a sans aucun doute été votre foi, courage, conscience, sagacité, votre sens du sacrifice, je m’adresse surtout aux familles des martyrs de guerre, aux blessés de la guerre qui ont perdu leurs maisons leurs champs leurs biens…
Cette victoire est redevable à la base de la résistance, celle du Hezbollah et du mouvement Amal et de toutes les autres factions résistance qui se sont trouvées sur le terrain, sans oublier le commandement politique, et ce malgré l’absence d’unité nationale, mais aussi à la position officielle du président Emile Lahoud lorsqu’il présidait le conseil des ministres et celle du chef du Parlement Nabih Berri
Seule l’harmonie politique a fait défaut à la guerre
Si nos avions une réelle unité nationale à cette époque et une entière harmonie politique nous aurions été dans une position de refus des conditions voire même de pouvoir imposer nos propres conditions…
On nous a fait manquer cette occasion en raison de l’absence de cette harmonie politique
Et puis bien entendu, le facteur le plus important et le plus décisif dans cette victoire a été le soutien de Dieu… d’ailleurs la logique des choses et des évènements compte tenu du grand déséquilibre des forces ne peut que nous amener vers cette conclusion…
Quelques dizaines de moudjahidines qui affrontent des centaines de chars et véhicules et des milliers de soldats et d’avions israéliens !
Aujourd’hui, nous sommes puissants et j’espère que cette harmonie nationale dans la confrontation avec l’ennemi soit rétablie… Et je rappelle à cet égard la position de notre actuel chef de l’Etat Michel Aoun qui a affirmé qu’en cas d’une autre guerre juillet, nous vaincrons de nouveau…
La bataille de Bint Jbeïl… et la toile d’araignée
Là ou vous êtes assis aujourd’hui , ce carré de la région Bint Jbeïl- Aïnata-Aïtaroune a été le théâtre de l’une des plus grandes batailles la guerre, elle a été décisive pour lui mettre fin… Tout en considérant que nous ne pouvons prétendre qu’elle a été le seul facteur
Après l’échec de l’offensive aérienne au cours de laquelle ils ont bombardé tous les cibles et ne pouvaient plus en bombarder d’autres, tout en sachant que les bombardements aériens ne peuvent décider du sort d’une guerre, ils (les israéliens, ndlr) avaient l’œil sur Bint Jbeïl parce que c’est une ville, et elle est la plus proche de la frontière. Symboliquement c’est un exploit que de la conquérir. De plus, ceci aurait dû leur permettre d’aller de l‘avant dans leur offensive terrestre… Il leur fallait coute que coute un exploit terrestre qu’ils puissent présenter comme l’appat de la guerre…
Et puis, il y a une autre signification confirmée par tous les documents, données et livres… Le ministre de la guerre israélien avait choisi cet endroit , parce qu’il voulait que ses soldats s’emparent de l’endroit où s’était tenu le discours de 2000, dans lequel j’ai dit qu’Israël était plus fragile qu’une toile d’araignée, pour que l’un de ses généraux y prononcent un discours et dire que non Israël n’est pas une toile d’araignée…
Ce qui s’est passé après l’échec de leur incursion à Bint Jbeïl est qu’ils ont essayé de rentrer à travers d’autres axes… dont celui de Aïnata. Et c’est justement là qu’il y a eu le plus grand nombre de martyrs. Les combattants de tous les autres villages ont afflué vers ce village et ont combattu parfois du corps-à-corps, à quelques mètres des soldats israéliens, dans des conditions très difficiles…et ils sont parvenus à vaincre les soldats israéliens et à les obliger à battre en retraite sous les feux… Les experts militaires savent ce que ça veut dire se retirer sous les feux…
C’est pour cela ils ont commis des massacres contre les civils. C’est pour couvrir leur retrait humiliant…
Ce fut cette bataille qui a été décisive dans la guerre… Et la magie s’était vraiment retournée contre le magicien…
L’armée israélienne voulait présenter un exploit de qualité et la bataille de Bint Jbeïl l’a privée de son vœu…
Les commandants de l’armée israélienne avaient alors pris conscience que leurs soldats qui ont été incapables de prendre le contrôle de ce carré ne parviendront pas à arriver jusqu’à Bint Jbeïl.
La doctrine de la Toile d’araignée qu’ils voulaient faire oublier définitivement a finalement été confirmée comme une réelle identité qui leur colle réellement. Et aujourd’hui encore, après 13 ans, les israéliens sont pleinement conscients qu’Israël est plus fragile que la toile d’araignée…
C’est la persévérance des combats dans ce carré qui s’est profondément ancrée dans la conscience des israéliens et depuis ils essaient de perfectionner leurs forces terrestres, alors que leurs experts et généraux ne croient plus en la vistoire… C’est désormais adjugé : l’offensive aérienne ne peut permettre de gagner une guerre.
Le monde entier regardera la destruction des brigades et chars israéliens
La résistance a beaucoup appris de l’expérience de la guerre de juillet… Et nous avons mis au point un système de défense pour nos localités et villages très perfectionné, et des plans pour défendre nos terres… Et depuis nous travaillons les exercices, les manœuvres et les entrainements pour maximaliser nos performances… bien sûr je n’en dirai pas plus…
Depuis ce carré, je vous le dis, si les brigades et les chars israéliens voire mêmes leurs forces d’élite se risquent à entrer dans notre terre tous seront détruits, sous les caméras et je vous le promets le monde entier regardera en direct la destruction des chars et des brigades israéliens…
A la lumière de quelques résultats, alors qu’ils ont voulu éliminer la résistance et le Hezbollah, où en est-on aujourd’hui ? Tout le monde parle de l’excès de puissance chez le Hezbollah, et on parle même de sa transformation en une force à l’influence et à la présence régionale…
Une vérité sur Israël révélée par la guerre 2006
Le plus important est la vision de l’ennemi à la base de laquelle il effectue ses calculs militaires, ce qu’elle lui a imposé comme équation… Toutes les déclarations des généraux de l’ennemi reconnaissent qu’il y a un équilibre de dissuasion, de peur, ce qui est dans l’intérêt du Liban parce que ce sont les Israéliens qui ont toujours été les agresseurs… D’aucuns ont utilisé comme termes l’équilibre stratégique
Parce que les Israéliens craignent par-dessus tout ce que représente le Hezbollah
Le 12 juillet dans l’interview avec al-Manar j’ai sorti une carte géographique.
Un général de réserve Hertzog qui a été responsable de la planification stratégique dans l’armée israélienne avant de passer à un centre d’études de l’AIPAC a dit : de point de vue israélienne, le projet des missiles de haute précision constitue la composante la plus importante…
Israël est un petit pays fragile et ses installations vitales se trouvent sur une superficie de 20/18 km. Avec un nombre limité de ces missiles le Hezbollah peut lui infliger des pertes importantes en frappant des cibles de hautes sécurité…
C’est l’un des résultats de la guerre 2006. Elle a révélé au grand jour une réalité, une vérité sur Israël qui a toujours existé et ce depuis le début, depuis 1948. Nous l’avons découverte après cette guerre…
Le commandant du front interne a prévu que dans la prochaine confrontation les frontières seront effacées…
Aujourd’hui, dans les conférences israéliennes, une question s’impose plus que jamais au politiciens et généraux et ils ne sont pas sûrs et certains qu’Israël peut vaincre contre le Liban et ce sans parler d’une guerre de grnade envergure qui éclate dans la région…
Récemment, le chef d’état-major israélien organise régulièrement des rencontres pour mettre au point une nouvelle définition de la victoire, afin qu’il puisse la présenter à son peuple lorsqu’ils seront vaincus.
Un front de la résistance qui s’étend depuis la Palestine jusqu’au Yémen
Aujourd’hui, nous n’avons pas seulement un axe de la résistance mais un front de la résistance qui s’étend depuis la Palestine en passant par le Liban, la Syrie, l’Irak, et le Yémen et d’innombrables peuples le soutiennent, comme ceux du Bahreïn, de la Tunisie, de l’Algérie…
Qui devient de plus en plus fort…
Ils n’ont pu mettre fin à la résistance… Nous avons vu ce qui se passe en Palestine occupée, dans la bande de Gaza…
Regardez la génération de la Palestine… regardez sa persévérance le jour de l’Aïd al-Adha et ce qu’elle a fait à Al-Aqsa ?
Regardez la Syrie qui a résisté à la guerre mondiale qui lui a été infligée ?
En Irak, ils voulaient imposer l’occupation, il a y a eu une résistance qui a obligé l’occupation américaine à se retirer et qui est devenue pour elle une source de préoccupation
Quant à la résistance mythique des yéménites, elle est le présage d’une grande victoire qui s’annonce…
En Iran, nous sommes devant une grande puissance régionale qui sait imposer ses desideratas et se défendre…
Jamais la résistance n’a eu des jours aussi meilleurs comme aujourd’hui…
L’axe de la résistance empêche la guerre dans la région
Il faut s’appuyer sur la puissance de ce front dans les calculs politiques et stratégiques. Cet axe sur lequel on peut compter pour empêcher les guerres et non les provoquer…
Ce qui empêche Israël de lancer la guerre est la force de la résistance, il n’a pas seulement peur du Hezbollah, il prend en considération qu’une nouvelle guerre pourrait faire exploser toute la région…
C’est la résistance qui empêchera toute résurrection du terrorisme en Syrie et le déclenchent d’une autre guerre mondiale dans ce pays, qui fera stopper la guerre au Yémen et empêchera l’Irak de tomber sous l’hégémonie us, et qui permettra à Al-Quds d’être restituée et à Gaza de rester digne et pleine d’espoir …
Le coût de la résistance et de la persévérance comme le disait l’imam Khamenei est moins élevé que celui de la capitulation
C’est par la résistance qu’on préserver, nos ressources, notre puissance, nos atouts de forces, notre dignité, notre indépendance, notre souveraineté,…
Faute de quoi ils vont tout prendre comme Trump le fait avec ses alliés. Il les pillent malgré eux.
Nous pouvons empêcher les guerres dans la région. C’est pour cela lorsqu’ils ont commencé à parler de guerre contre l’Iran et les pays du golfe ont misé sur elle, c’est l’axe de la résistance, à sa tête l’Iran qui l’en a empêché
Via sa persistance, son entière préparation à la guerre,…, l’axe de la résistance empêche la guerre destructrice dans la région au cours laquelle des États et des peuples seront détruits
Nous faisons partie de l’axe qui empêche la guerre alors que ceux qui veulent aller vers la guerre sont Israël, l’Arabie saoudite et les émirats…
Nous voulons la paix au Yémen, en Irak, en Iran, et pour le peuple palestinien en restituant ses droits
Nous sommes face à un exploit réel. Aujourd’hui les prévisions sur une guerre contre l’Iran se son estompées et personne n’en parle plus… Quoique tout le monde prévoyait la guerre… mais pas l’Imam Khamenei…
C’est parce que Trump a vu que l’Iran est fort et puissant militairement et qu’il est courageux et n’a pas peur d’utiliser ses atouts de force, comme c’est le cas de nombreux Etats…
L’Iran a abattu le drone us qui coûte plus de 200 millions et puis il a intercepté un navire britannique…
Ils ont découvert qu’ils ne peuvent miser sur la chute de son pouvoir et son peuple n’a pas peur de la guerre et n’est pas prêt à se plier…
Les usa ont clairement compris le message de l’axe de la résistance : celui que la guerre contre l’Iran veut dire que c’est une guerre contre tout l’axe de la résistance et la région va s’enflammer… Je pense que le message est arrivé…
Oui, c’est cet axe peut empêcher la guerre et nous pouvons compter sur lui.
Cisjordanie : 1ère opération à la bombe téléguidée
DEBKAfile commente en ces termes : "Cette opération n'est pas au contraire de la version officielle une action des "loups solidaires" mais le travail "d'une commando bien organisée, avec en amont " une planification, et une vaste travail d'espionnage". Pire "une issue de secours avait été également aménagée pour les auteurs de l'opération qui a bord de leur voiture immatriculée en Israël ont réussi à disparaître encore sous l’œil des caméras de surveillance".
Aussitôt après l'incident, le président du bureau politique de la Résistance palestinienne, Hamas, Ismaël Haniyeh, a déclaré que la Cisjordanie soutenait pleinement Qods et la mosquée d’al-Aqsa : « L’explosion de la Cisjordanie est porteuse d’un message à l’adresse des Israéliens: Qu’ils sachent que Qods ressemble à une poudrière qui ne devrait pas être provoquée. Bien que l’auteur de cette explosion n’ait pas encore été identifié, l’acte met en évidence la poursuite de la résistance face aux pressions ».
Quelques heures après cette spectaculaire opération, les Palestiniens de Gaza se rassemblaient pour la 71e Marche de grand retour: 70 Palestiniens ont été blessés et parmi eux, une quarantaine, par balles réelles. Mais pas de décès: les militaires commencent visiblement à comprendre à leurs dépens que la donne change rapidement sur le front interne : un centre de commandement bien unifié pilote des opérations commandos de plus en plus complexe au cœur d'Israël et ce centre, appuyant sur une vaste connaissance du terrain et donc ayant des relais en Israël, réussit tous ces coups sur fond d'incapacité totale du renseignement et de la sécurité israélienne à réagir. Ce centre de commandement a passé des opérations à l'arme blanche aux opérations d'embuscade et depuis vendredi il manie les bombes. Au bon entendeur le salut.
Première victoire de la résistance irakienne
La réunion a été sans précédent par sa teneur résolument anti-américaine : le Premier ministre irakien a affirmé que l’État irakien avait « la responsabilité » de « protéger toutes les institutions militaires irakiennes, dont les Hachd al-Chaabi ». Cité par Al-Sumaria News, le Premier ministre a une nouvelle fois confirmé sa décision d’annuler le permis de tous les vols précédemment délivrés par des canaux autres que le bureau du Premier ministre. C’est en effet le Premier ministre en personne qui devrait émettre cette autorisation.
Le conseil de sécurité irakien a aussi voté la sécurisation des stocks d’armes appartenant aux Hachd et surtout le renforcement de la DCA de l’Irak en fonction des « circonstances et de la cadence des progrès du pays ».
Le Parlement irakien a menacé d’annuler le pacte militaire avec la coalition US, en cas d’une nouvelle attaque contre les Hachd al-Chaabi.
Le communiqué du Conseil rend hommage aux Hachd à titre de composante incontournable des forces armées nationales qui « ont libéré des villes irakiennes entières en mettant au pas les terroristes au prix de leur sang ». « Il appartient par conséquent à l’État irakien de défendre les Hachd », a-t-il estimé. Le numéro 2 des Hachd, Abou Mahdi Mohandes, a affirmé jeudi dans un communiqué que les quatre attaques contre des sites militaires de la Résistance irakienne à Bagdad, à Salaheddin et à Diyala avaient été perpétrées par des drones israéliens opérant sous la protection de la force aérienne US.