تقي زاده

تقي زاده

L'Armée du Yémen et Ansarollah ont abattu un avion de reconnaissance sans pilote (drone) en provenance d'Arabie saoudite dans la province yéménite de Taïz (sud-ouest).

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les forces armées yéménites, soutenues par le mouvement populaire Ansarollah, ont intercepté et abattu un drone espion saoudien survolant la ville d'Al-Waziyah à Taïz mercredi, ont rapporté les médias yéménites.

Au cours d'une autre opération parallèle, les forces yéménites ont attaqué des positions de l'armée saoudienne dans la province d'Asir, située dans la partie sud-ouest du territoire saoudien, lors de laquelle elles ont causé des dizaines de morts et de blessés parmi les rangs du royaume arabe.

La chaîne d'information yéménite Al Masirah a également fait état d'autres attaques en représailles de l'armée et des comités populaires yéménites, qui ont tiré deux missiles de type Zelzal de fabrication nationale contre un centre militaire saoudien dans la région de Jizan, au sud-ouest de la capitale. Sol sourdine, adjacent au nord du Yémen.

À la suite de ces attaques, un grand nombre de mercenaires d'Al Saud ont été tués ou blessés, ont ajouté les médias.

Avec ces opérations réussies, les forces yéménites réagissent à l'agression brutale du régime saoudien et de ses alliés, qui depuis 2015 lancent des attaques quotidiennes contre le Yémen, faisant plus de 140 000 morts et des blessés, principalement des femmes et des enfants, dans le pays plus Pauvre du monde arabe.

Dans le cadre de cette campagne de résistance, les forces yéménites ont détruit samedi au moins 19 infrastructures clés dans deux installations pétrolières de la société saoudienne Aramco, qu'elles ont attaquées à l'aide de 10 drones.

Les attaques constantes de représailles yéménites, lancées avec des drones et des missiles de fabrication propre, ont mis en échec le régime agressif de l’Arabie saoudite, qui dépense des millions de dollars pour l’achat d’armes et d’équipements militaires dans certains pays occidentaux, tels que les États-Unis, la Royaume-Uni et la France.

Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a indiqué que la Conférence de l'Unité islamique sauvegarde le renforcement de l'unité des musulmans et elle converge l'attention du monde musulman.
 
Selon l'agence Taghrib (APT), la réunion des adjoints du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a été tenu lundi pour vérifier les questions liées à la tenue de la 33ème conférence de l'Unité islamique.

L'ayatollah Mohsen Araki secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté: « Avec les efforts de tous les responsables, la 33ème conférence internationale de l'Unité islamique sera plus grandiose que celles des années précédentes.»

Au début de la réunion, Mohhamad Delbari chef du comité de l'organisation de la 33ème Conférence de l'Unité islamique a présenté un rapport sur les mesures prises pour la tenue de la conférence.

Mohammed al-Sahyoud, député irakien et membre de la coalition Dawlat al-Qanun a mis en garde contre la réouverture du poste frontalier d’Arar dans le nord de l’Arabie saoudite.

Al-Sahyoud a déclaré au site d'information Bagdad al-Youm que l'ouverture de ce passage était « un danger réel » pour l'Irak dans les circonstances actuelles.

 

Il a souligné que le passage serait probablement utilisé pour le transfert des éléments de Daech sur le territoire irakien et pour soutenir les éléments présents dans le pays.

Lors d'une réunion entre des responsables saoudiennes et irakiennes au ministère des Transports saoudien, le chef de l'autorité douanière irakienne, Kadhim al-Aqabi, a annoncé que 40% des infrastructures de ce poste étaient déjà construits.

Al-Aqabi a également annoncé que le projet serait entièrement mis en œuvre d’ici la mi-octobre.

À cet égard, Faleh al-Khazali, membre de la coalition al-Fath et membre de la commission de l'énergie au Parlement irakien, a déclaré que « l'Irak tente d’établir des relations équilibrées avec l'Arabie saoudite, mais que son pays n’avait aucun intérêt important en Arabie saoudite ».

Il a déclaré que l'Arabie saoudite contrôlait actuellement l'oléoduc de la mer Rouge et ne payait pas les droits de l'Irak à cet égard.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a mis en doute vendredi le projet américain de coalition pour une "résolution pacifique" au Moyen-Orient.

« Coalition pour une résolution pacifique ? », s’est-il interrogé dans un communiqué publié sur Twitter, énumérant huit initiatives diplomatiques lancées par l'Iran depuis 1985, dont un plan de paix pour le Yémen en 2015 et un pacte régional de non-agression pour le golfe Persique proposé précédemment cette année.Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré jeudi que son pays cherchait à constituer une "coalition visant à instaurer la paix et à trouver une solution pacifique au Moyen-Orient".

Mohammad Javad Zarif a critiqué la politique hypocrite des États-Unis vis-à-vis de la guerre déclenchée par l’Arabie saoudite contre le Yémen.

Le premier diplomate iranien a accusé les États-Unis de valoriser le pétrole plus que les peuples du Moyen-Orient, avant de se rendre à New York pour le rassemblement annuel des dirigeants mondiaux aux Nations unies qui aura lieu la semaine prochaine.

L’Iran et la Chine élargissent leurs coopérations navales et portuaires.

Le président de l’Organisation des ports et de la navigation maritime de la République islamique d’Iran a fait part de la création d’un comité naval conjoint sino-iranien. Il a ajouté que le port Rajaï, en Iran, et le port Ningbo, en Chine, deviendraient bientôt des villes sœurs, ce qui donnera un coup de pouce au volume des transactions commerciales entre les deux pays, notamment les deux ports.

« Nous avons signé un important accord avec les Chinois sur la mise en place d’un comité naval conjoint qui traite toutes les questions liées aux activités maritimes et portuaires », a déclaré Mohammad Rastad.

Il a souligné que les responsables chinois avaient accepté que le port Rajaï, en Iran et le port Ningbo, en Chine, deviendraient bientôt des villes sœurs.

vendredi, 20 septembre 2019 13:38

Aramco : retour de troupes US en Arabie

Sur les 500 000 soldats américains qui étaient stationnés dans le royaume wahhabite depuis l'invasion irakienne du Koweït en 1990, beaucoup ont quitté l'Arabie saoudite en 2003, au moment où George W. Bush, président de l'époque s'apprêtait à annoncer la fin de la guerre en Irak. Et voici qu'après 16 ans, Washington aurait décidé du retour de ces mêmes troupes dans le pays. Le plan de renforcement des troupes et de l’envoi du système Patriot en Arabie saoudite n'attendrait plus que l'aval de l'actuel président américain, Donald Trump, d'après un responsable auprès du département américain de la Défense.

Un responsable auprès du département américain à la Défense a en effet annoncé, jeudi 19 septembre, que davantage de troupes américaines seront envoyées en Arabie saoudite si Trump approuve le plan du ministère de la Défense visant à fournir des systèmes de défense américains à ce pays.

« Le département de la Défense devrait fournir à Trump des options militaires limitées pendant les prochains jours. Ces plans pourraient inclure l’expédition des lanceurs missiles Patriot et des forces pour préparer la base aérienne Prince Sultan pour un déploiement potentiel d’un escadron aérien », a précisé ce responsable américain.

vendredi, 20 septembre 2019 13:37

Otan, vers une guerre contre la Russie ?

La structure logistique de commandement et de planification « Joint Support and Enabling Command (JSEC) », basée à Ulm, au sud de l'Allemagne, sera prête d’ici 2021 et procédera au transfert des forces et des équipements à l’Europe, rapporte l'agence Sputnik, citant le quotidien berlinois Junge Welt. 

Alors que Washington prévoit d’envoyer, d'ici la mi-octobre, environ 35 000 soldats et plus de 2 000 unités d’équipement vers l’Europe, et ce, sous l'égide du quartier général du commandement de l’armée américaine à Norfolk, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a déclaré lundi que Moscou était prêt à réagir contre tout déploiement de missiles à moyenne et courte portée des États-Unis et de l'OTAN.

« Les États-Unis et les autres pays membres de l'OTAN devraient adopter un moratoire unilatéral sur le déploiement de nouvelles armes antimissiles à moyenne et courte portée », a déclaré Ryabkov rappelant que la nécessité de l’adoption d’un tel moratoire avait été imposée par le président russe Vladimir Poutine.

« Nous attendons une réponse de leur part, et au cas où de tels équipements apparaissent dans la région, nous allons réagir de manière réciproque ou peut-être asymétrique », a ajouté Ryabkov.

L’ancien secrétaire d’État américain a accusé Benjamin Netanyahu d'avoir mené en bateau Donald Trump et son administration par ses désinformations.   

Selon la Harvard Gazette, l’ancien secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était un politicien et diplomate « extraordinairement doué », bien qu’« un peu machiavélique ».

La Harvard Gazette, le site d’information officiel de l’Université Harvard, a rapporté, mercredi 18 septembre, que Rex Tillerson avait tenu ces propos au cours d’un entretien privé à l’Université, mardi 17 septembre, détaillant son mandat de secrétaire d’État.

Rex Tillerson était le chef de la diplomatie américaine pendant 14 mois, de février 2017 à mars 2018, jusqu'à ce que Donald Trump le congédie via Twitter.

« Lorsqu’il s’agit de communiquer avec Bibi, il est toujours utile de garder un scepticisme sain dans tout dialogue avec lui », a déclaré Tillerson, ajoutant qu'Israël partagerait des « désinformations » dès qu'il estimait qu'il était nécessaire de persuader les États-Unis.

Tel-Aviv n'hésite pas, selon lui, à apporter des « désinformations » à Washington pour plaider sa cause. « Ils ont fait cela avec le président à plusieurs reprises, pour le convaincre en mode ''Nous sommes les gentils et ce sont eux les méchants''. Nous avons ensuite dû expliquer cela au président pour qu'il comprenne, ''vous vous êtes fait avoir''. Cela me dérange qu'un allié aussi proche et aussi important se joue de nous de la sorte », a souligné le secrétaire d’État américain.

Alors qu'il était toujours au pouvoir, Rex Tillerson avait qualifié Donald Trump de « stupide », d’après les médias américains.

De son côté, le président américain n'a pas manqué d'insulter son ancien secrétaire d’État en le traitant de « bête » et « flemmard ».  

vendredi, 20 septembre 2019 13:34

Le veto russo-chinois sur Idlib

La Russie et la Chine ont opposé, hier jeudi 19 septembre, leur veto à une résolution de l’Allemagne, de la Belgique et du Koweït imposant un cessez-le-feu à Idlib en Syrie, approuvée par douze membres du Conseil de sécurité.

La Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, ont rejeté la résolution anti-syrienne du conseil de sécurité appelant à soutenir les groupes terroristes et armés dans la province syrienne d'Idlib.

Le projet de résolution a été présenté au Conseil de sécurité par l'Allemagne, le Koweït et la Belgique et appelle à examiner la situation de la province syrienne.

Les trois pays avaient appelé le Conseil de sécurité à mettre fin aux opérations militaires dans la province d'Idlib, ce qui selon ces pays avait pour objectif de protéger les civils.

« L'objectif de ce projet était de présenter la Russie comme responsable du massacre des civils à Idlib et de préserver les terroristes d'une “défaite finale”, a déclaré Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies.

Les douze membres du Conseil de sécurité ont voté pour le projet, pourtant il a été rejeté après que Moscou et Pékin ont opposé leur veto.

L’émissaire russe au Conseil de sécurité a déclaré lors de la réunion que les terroristes dans la province d'Idlib continuaient de violer l'accord sur les zones de désescalade et menaient des attaques contre les régions situées aux alentours de la province syrienne et contre la base russe de Hmeimim.

Nebenzia, déclarant que le projet soumis au Conseil de sécurité ne tenait pas compte de la question de la lutte contre le terrorisme, a annoncé que son pays ne soutiendrait jamais une telle résolution.

« L’Arabie saoudite a perdu en 30 minutes une guerre pour laquelle elle s’était préparée pendant 50 ans. Le pays a vu, rien qu’en quelques minutes, ses productions pétrolières réduire de moitié », mentionne le groupe financier américain Bloomberg.

« Les Saoudiens ont perdu 50% de leur production nationale de pétrole sans que les États-Unis soient immédiatement capables ou disposés à les aider », peut-on lire dans un article, rédigé par Marc Champion et Zainab Fattah et publié le 17 septembre par Bloomberg.

Pierre Noel, chargé de recherche en sécurité économique et énergétique à l'Institut international des études de sécurité, à Londres, a déclaré à Bloomberg que l’Iran était trop puissant pour être envahi par les États-Unis même s’il existait un appétit de la part des électeurs américains pour une nouvelle guerre dans le golfe Persique. « L’Iran a déjà démontré sa capacité à riposter si l’État américain décidait de l’attaquer », ajoute Pierre Noel.

Dans ce droit fil, le quotidien américain The Washington Post a fait paraître, le 17 septembre, un article dont l’auteur Adam Taylor a réaffirmé que des milliards de dollars, dépensés en armes américaines, n’avaient pas protégé les sites pétroliers les plus sensibles d’Arabie saoudite contre une attaque meurtrière.

« L’Arabie saoudite est depuis des années un important client d’armes de fabrication américaine. Ce lien s’est développé après la prise de fonction du président Trump, le dirigeant américain poussant Riyad, riche en pétrole, à acheter davantage d’armes, et l’Arabie saoudite promettant un achat de 110 milliards de dollars d’armes américaines, quelques mois seulement après son investiture. Ce week-end, quand une attaque dévastatrice visant les installations pétrolières saoudiennes a paralysé le royaume, certains observateurs se sont demandé quelle protection avait achetée Riyad aux États-Unis. Les experts affirment que, malgré le matériel militaire coûteux acheté par l'Arabie saoudite, l'attaque de samedi constituait une opération exceptionnellement bien planifiée qui aurait été difficile à détecter et à neutraliser par les pays les mieux équipés et les plus expérimentés », indique l’article du Washington Post.