
تقي زاده
Plusieurs "dizaines de blessés" dans une attaque à Kaboul
"Des dizaines de blessés ont été transférés dans les hôpitaux", a écrit un porte-parole du ministère de la Santé, Wahidullah Mayar, sur Twitter.
Une colonne de fumée s'élevait dans le ciel et un journaliste de l'AFP pouvait entendre des tirs dans la zone. L'explosion, qui s'est produite à une heure de pointe dans le quartier de Puli Mahmood Khan, n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
Hmeimim: une frappe au drone contre la base russe repoussée
A peine quelques heures après l'avertissement lancé par la Turquie à la Russie selon lequel le retour des réfugiés syriens ne serait permis à moins qu'une zone tampon soit crée dans le nord est de la Syrie avec comme chef lieu la ville de Manbij, une nouvelle attaque au drone a visé la base russe à Hmeimim. Cette attaque vient d'avoir lieu alors que de très violents raids russes ont précédé de quelques heures cette frappe, visant surtout les monts de Kanani à Lattaquié d'où les terroristes qaïdistes du Parti du Turkestan (PIT) se battent sous la bannière de la Turquie, de l'OTAN mais aussi d'Israël.
Selon Al-Masdar qui rapporte l'information, les terroristes implantés dans l'ouest d'Idlib ont tenté de bombarder mercredi 26 juin la base aérienne russe au sud-ouest de Lattaquié avant que « l’armée russe ne repousse cette attaque ». Le général de brigade Alexeï Bakine, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie qui rapporte cette information, affirme que deux drones ont été interceptés et abattus par les systèmes de la DCA russes alors qu’ils s'approchaient de la base russe.
Une vaste cyberattaque contre l’aéroport de Tel-Aviv
L’Autorité des aéroports d’Israël (IAA) a annoncé mardi à la fédération internationale des associations de pilotes d’avions aériens (IFALPA) que "de nombreux" pilotes avaient perdu les signaux satellites du système de positionnement global (GPS) autour de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Ce dysfonctionnement intervient dans un contexte d'extrême tension USA/Iran, à peine 24 heures après la fin de la réunion "sécuritaire" Russie/USA/Israël à Qods.
Projet de bombarder le palais présidentiel à Caracas échoue ...
Le yo-yo américain entre l'Iran et le Venezuela se poursuit : alors que le régime américain poursuite la voie de l'escalade militaire face à l'Iran, des informations font état d'une nouvelle tentative de coup d'Etat US au Venezuela. Il y a deux jours, les sources vénézuéliennes ont évoqué l'arrestation de plusieurs militaires dont un officier de l'Armée de l'air. Selon le ministre vénézuélien de la Communication et de l’Information, Jorge Rodriguez, des"enregistrements vidéo découverts prouvent que des armes et de l’argent ont été transférés dans le but d’organiser un coup d’État". Lors d’une conférence de presse retransmise par la chaîne d’information Telesur TV, le 26 juin, il a aussi affirmé que les conspirateurs prévoyaient de saisir des dépôts de munitions et un aéroport militaire à Caracas, puis de libérer l’ancien ministre de la Défense, Raul Baduel, condamné à une longue prison pour corruption en 2009.
"Les putschistes envisageaient de proclamer Baduel président de la République après avoir assassiné le président légal du Venezuela, Nicolas Maduro, à l’aide des mercenaires étrangers". Le 30 avril dernier, le pantin des États-Unis, Juan Guaido qui s'est autoproclamé président de la République, a tenté un énième coup de force à l'aide d'une poignée de militaires. Des affrontements ont éclaté près de la base militaire de la Carlota mais faute de soutien de l'armée vénézuélienne fidèle au chef de l'État, il a lamentablement échoué.
L’Iran ne sera jamais seul face aux USA (diplomate russe)
Un haut diplomate russe affirme que si les États-Unis prenaient des « mesures irresponsables » à l’égard de l’Iran, Moscou soutiendrait la République islamique d’Iran.
L’émissaire spécial du ministère russe des Affaires étrangères, Zemir Kaboulov, a déclaré aux journalistes à Moscou que les chances d’une résolution diplomatique des tensions entre Washington et Téhéran étaient fortement réduites.
Il a dénoncé les nouvelles sanctions américaines contre le Leader de la Révolution islamique comme « absolument insultantes ».
« La fenêtre d’une résolution diplomatique est très étroite, car il s’agit d’une étape absolument insultante pour les relations intergouvernementales, mais l’espoir mourra en dernier », a-t-il souligné.
« L’Iran ne sera jamais seul, si, Dieu nous en préserve, les États-Unis prennent des mesures absolument folles et irresponsables contre l’Iran. Car non seulement la Russie mais de nombreux autres pays qui sympathisent avec l’Iran, soutiendront Téhéran », a déclaré Zemir Kaboulov.
Ayant des liens économiques et politiques profonds avec la République islamique d’Iran, la Russie a dénoncé les efforts américains pour faire pression sur l’Iran et a confirmé cette semaine la version de Téhéran sur l’affaire d’un drone américain abattu par des forces iraniennes.
Les frappes aériennes d'Israël en Syrie mettent en danger la sécurité des forces russes (Nikolai Patrushev)
Ce n'est pas uniquement en qualifiant l'Iran de partenaire et d'allié fiable de la Russie au Moyen-Orient que le secrétaire d'Etat russe à la Sécurité intérieure a choqué ses hôtes israéliens lors de son point de presse conjoint avec John Bolton et Meir Shabat. Nikolai Patrushev s'en est aussi pris à l'armée de l’air israélienne dont "les infiltrations dans l’espace aérien syrien menacent la vie des militaires russes".
Le secrétaire d'Etat russe à la Sécurité intérieure Nikolai Patrushev a déclaré mardi que les frappes aériennes israéliennes sur la Syrie étaient « indésirables » et qu’elles mettaient en danger la sécurité du personnel militaire russe. Certes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait semblant de faire la sourde oreille en affirmant que les militaires russes n’étaient pas en danger et que ces raids se poursuivraient malgré la mise en garde de Moscou pour expulser l'Iran de Syrie.
L’Irak s’oppose à la demande de Trump de « garder un regard » sur l’Iran (Barham Saleh)
« L’Irak ne permettra en aucun cas aux États-Unis d’utiliser leurs bases pour lancer une attaque contre l’Iran voisin », a déclaré à CNN le président irakien Barham Saleh.
« Nous ne voulons pas que notre territoire serve de base à une action hostile contre l’un de nos voisins, y compris l’Iran », a déclaré le président irakien dans une interview accordée à Christiane Amanpour de CNN à Londres ce mardi, en soulignant que « cela ne fait définitivement pas partie de l’accord entre les gouvernements irakien et américain ».
Dans une interview accordée à CBS en février 2019, le président américain Donald Trump avait déclaré que « l’une des raisons » pour lesquelles il souhaitait garder une base en Irak était de « garder un regard sur l’Iran, car l’Iran est un réel problème ».
Dans son entretien avec CNN, le président irakien Barham Saleh a mis en doute l’efficacité des sanctions pour changer le comportement d’un pays, affirmant qu’il existait une « question fondamentale » de savoir si les sanctions pourraient amener un pays à changer de politique.
« En Irak, nous avons souffert des sanctions imposées dans les années 90 et les ravages qui ont affecté la société irakienne, même à ce jour », a-t-il déclaré.
Interrogé sur une comparaison possible entre les actuelles menaces américaines contre l’Iran et contre le régime de Saddam Hussein avant la guerre de 2003, le président irakien a déclaré : « Saddam Hussein était un cas unique dans l’histoire. Si le parallèle est possible, il est le suivant: il est peut-être facile de déclencher une guerre, mais il est très difficile d'y mettre fin. »
L’Iran déterminera le sort électoral de Trump en 2012 (expert)
L’analyste politique palestinien, Bassam Abou Charif, ancien conseiller politique de Yasser Arafat, estime que la stratégie iranienne face aux États-Unis déterminera le sort de Donald Trump aux élections présidentielles de 2020.
Dans une note publiée sur le site web Rai al-Youm, Bassam Abou Charif a écrit : « Tout le monde pense que Donald Trump a un besoin urgent de l’accord de Téhéran pour entamer des négociations directes avec les États-Unis. Trump a dit qu’il voulait que ces négociations soient sans conditions et qu’elles se tiennent dans le seul but de s’assurer que l’Iran ne possèderait pas d’armes nucléaires.
Mais pourquoi Trump a-t-il besoin que l’Iran accepte de négocier avec lui ? Selon Abou Charif, c’est une question importante dont la réponse permettra de comprendre les détails des batailles politiques entre l’Iran et les États-Unis. L’auteur estime que Trump ne souhaite que le début des pourparlers avec la République islamique d’Iran, car il croit qu’il pourra négocier comme il le souhaite et avec son emploi du temps, pas celui de l’Iran.
L’armée américaine dit avoir lancé une attaque cybernétique contre les Kataëb Hezbollah
L’armée américaine dit avoir lancé une attaque cybernétique contre les infrastructures des Kataëb Hezbollah, aussi appelées le Hezbollah irakien, en réponse à la destruction d’un drone espion US par la DCA iranienne.
Peu après que l’unité cybernétique de l’armée américaine a annoncé avoir mené une opération de sabotage visant les systèmes de défense antiaériens de la République islamique d’Iran, Washington dit avoir lancé une nouvelle attaque cybernétique contre les infrastructures du Hezbollah irakien.
Deux responsables américains, au courant de ce qui s’est passé, ont confié, mardi 25 juin, à la chaîne de télévision américaine CNN que l'armée américaine avait mené une cyberattaque majeure contre le mouvement des Kataëb Hezbollah après que l'Iran a abattu un drone américain la semaine dernière.
« L'objectif de la cyberattaque était de désactiver et de dégrader les Kataëb Hezbollah mais l’objectif spécifique était d’attaquer leurs communications réseau », a déclaré un responsable.
Aucun des responsables, qui ont requis l'anonymat en raison de la nature sensible des données, n'ont parlé du résultat de la cyberattaque.
L’un de ces responsables a prétendu que l’armée américaine était très préoccupée quant à l’accès des Kataëb Hezbollah aux missiles et aux armements sophistiqués iraniens.
Le département américain à la Défense et le capitaine William Urban, porte-parole du commandement qui supervise les opérations militaires au Moyen-Orient, ont refusé de commenter toute cyberattaque potentielle.
Tous les Palstiniens ont refusé la conférence de Manama
Des milliers de personnes ont envahi les rues dans la ville cisjordanienne de Naplouse et incendié des drapeaux du régime israélien ainsi que des effigies du président américain Donald Trump.
« La Palestine et la noble Qods ne sont pas à vendre », criaient les manifestants palestiniens.
« Le peuple palestinien est ici pour dire à haute voix que le Deal de Trump et la conférence de Manama ne mèneront nulle part », a affirmé Jihad Ramadan, un membre du mouvement palestinien Fatah qui était dans les rangs des manifestants à Naplouse. « La conférence de Manama est rejetée et vouée à l’échec », a dit Maher Harb, membre, lui aussi, du mouvement Fatah. « Notre message aux usurpateurs et à l’administration américaine est que l’oppression et la tyrannie ne perdureront pas », a précisé Mahmoud al-Aloul, membre du comité central du Fatah.
Les groupes de la Résistance palestinienne mettent en garde les participants à la conférence de Manama.
Un grand rassemblement a eu lieu ce lundi place Ibn Rochd à al-Khalil, toujours en Cisjordanie, contre le Deal du siècle et la conférence de Manama.