
تقي زاده
La biographie de Imam Jawad aso
Anniversaire de la Naissance de l'Imam Mohammad Al #Jawad (Taqi) alaihi salamollahi ( 10 Rajab ): Felecitations a tous et a toutes et Voila Une partie de sa Biographie:
L’imam Mohammad al-Jawad (a), ou Imam Mohammad Taqi (a), c’est Mohammad fils d'Ali fils de Moussa fils de Ja'far, connu sous le nom de Jawad, est le neuvième Imam des musulmans (que la paix soit sur eux tous).
Il est né en l'an 195H. à Médine, et a été martyrisé à l'âge de 25 ans, par Khalife Mou’tassim. Il est enterré à Kadhimayn (Bagdad) à côté de son grand-père l'Imam al-Kadhim (a).
Après le martyre de l'Imam Ridha (s) la plupart des adeptes d'AhlulBayte ont admis l'imamat de son fils, l'Imam Jawad, malgré son jeune âge.
Son époque fut très sensible. Il était donc en relation avec ses partisans par l’intermédiaire de son représentant.
Ses titres et sa lignée :
Mohammad b. Ali b. Moussa b. Ja'far b. Mohammad (pseux), est le neuvième Imam des musulmans, connu sous le nom de l'Imam Jawad. Son père est l'Imam Ridha, le huitième Imam, et sa mère Sabika une fille issue de la famille de la mère des croyants Marya Qobtiya (Ra) une des épouses pieuses du saint Prophète (paix soit sur lui et sur sa sainte famille). Précisons que dans certaines sources, le nom de sa mère est mentionné : Khayzaran ou Rayhanah.
Son surnom est Abou Ja'far, et dans certaines sources on l'a nommé Abu Ja'far ath-Thani (le 2ème.), afin de ne pas le confondre avec Abou Ja'far al-Awwal (le 1er.), qui est l'Imam Mohammed al-Baqir (a).
Son surnom le plus connu est Jawad, mais il en a d'autres comme : Taqi, Murtadha, Radhï, Mukhtar..
Sa naissance:
D'après les sources historiques, l'Imam Jawad est né en 195H. à Médine. Mais il y a des divergences sur le jour de sa naissance. Certains, comme le Cheikh Toussi dans Misbah al-Mutahajid, disent que ce fut le 10 Rajab. D'autres le considèrent le 14 du mois de Ramadhan.
Ses femmes et ses enfants :
Ses femmes :
L'Imam al-Jawad (a) a épousé la fille de Ma'moun al-Abbassi, appelée Oum Fadhl en 215/830 (ou 214/831). Ce mariage a eu lieu à la demande de Ma'moun, et l’imam (a) exprimé son consentement à ce mariage après avoir accordé une dot similaire à celle de sa grand-mère Zahra (a), égale à 500 dirhams. L’imam (a) n'a pas eu d'enfants de cette femme; tous ses enfants sont de Samana al-Maghribiyah (la maghrebine).
Selon Ibn Kathir, le contrat du mariage de l'Imam al-Jawad (a) et la fille de Ma’moun a été fait à l'époque de l'imamat de l'Imam Ridha (a), mais la cérémonie du mariage a eu lieu, par l'autorisation de Ma’moun, en 215 / 830 à Tikrīt en Irak. Selon ce rapport, il n'y a alors pas de divergence entre les paroles de ceux qui disent que ce mariage a eu lieu en 202/817, et ceux qui disent qu'il a eu lieu en 215/830. Toutefois cela n'est pas du tout en accord avec la célèbre histoire du débat entre Yahya b. Aktham et l'imam al-Jawad (a) à Bagdad.
Ses enfants :
Selon Cheikh Moufïd, l'Imam al-Jawad (a) a eu quatre enfants appelés : Ali (Imam al-Hadi (a)), Moussa, Fatima et Oumamah. Cependant, selon certaines sources l'Imam (a) avait trois filles nommées : Hakimah, Khadijah et Oumou Kolthoum.
Preuves de son imamat :
L'imamat de l'Imam Mohammad al-Jawad (psl) a duré 17 ans entre l'an 203 H./818 et l'an 220 H/835. Il existe de nombreux rapports concernant l'imamat de l'Imam al-Jawad (s), dont le rapport selon lequel l'un des compagnons de l'Imam ar-Ridha (a) a demandé au sujet de son successeur, et l'Imam ar-Ridha(a) a montré, en réponse, avec sa main indiquant son fils Abou Ja'far (Imam al-Jawad (a)) qui se tenait en face de lui.
Dans une autre narration, l'Imam ar-Ridha(a) dit: «Il est Abou Ja'far, que j'ai mis à ma place, j'ai laissé mon statut à lui. Nous sommes une famille dont les enfants héritent comme les adultes.» (Cela signifie que de la même manière que nos anciens héritent et reçoivent des connaissances, nos enfants héritent des connaissances des anciens.)
Dans un autre rapport, Abou-l-Hassan b. Mohammad (un des compagnons de l'Imam ar-Ridha(a)) a déclaré : «J'ai entendu l'Imam Ridha(a) dire : « Abou Ja'far est mon calife parmi mon peuple.»
Un enfant béni :
L'Imam al-Jawad (a) est né vers la fin de la vie de l'Imam ar-Ridha(a). On a dit qu'avant sa naissance, l'Imam ar-Ridha (a) n'a pas eu d'enfants et quelques ennemis ont répandu une rumeur d'après laquelle l'Imam ar-Ridha(a) n’allait pas laisser de descendance après lui et la chaîne de l'imamat serait brisée [après sa mort]. Selon des sources narratives, quand l'Imam al-Jawad (a) est né, on l'a amené à son père, l'Imam ar-Ridha(a) qui a dit: « Ceci est l'enfant le plus béni de tous ceux qui sont nés de nos partisans.». En outre, il a été rapporté par Ibn Asbat et 'Oubbad b. Isma'ïl qui disent : « Nous étions chez l'Imam ar-Ridha(a) quand Abou Ja'far (Imam al-Jawad (a)) a été amené. Nous lui avons demandé: « Est-il cet enfant béni [qu'on attend]?» L'Imam ar-Ridha (a) dit: « [Oui] ceci est l'enfant le plus béni parmi tous ceux qui sont nés dans le monde musulman.»
Son imamat et son enfance:
L'Imam al-Jawad (a) est devenu l'Imam quand il n'avait que 8 ans. Mais son imamat a causé un désaccord entre les partisans d’Ahlou-l-Beit (pseux). Suite à la mort de l'Imam Ridha (p), un groupe chiite a rejoint les Waqifites. Selon an-Noubakhti, la raison d'une telle division était qu'ils considéraient que la maturité de l’âge est une des exigences principales de l’imamat.
« Nous lui donnâmes l'Illumination (Houkm) en son enfance.» (19:12) Une autre réponse parlait du Prophète Issa (a)(Jésus) et sa prophétie pendant les premiers jours après sa naissance. Les versets 30 à 32 de la sourate Maryam (Marie) raconte: « Mais [l'enfant] dit : «Je suis serviteur d'Allah. Il m'a donné l'Écriture et m'a fait Prophète. Il m'a béni où que je sois et m'a recommandé la Prière et l'Aumône tant que je resterai vivant, ainsi que la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.» (19: 30-32)
Cependant la plupart des chiites ont suivi l'Imam al-Jawad (a), même si certains d'entre eux lui ont posé la question à propos de son jeune âge, et l’Imam (a) a répondu à cette question en donnant l'exemple du successeur du Prophète Souleymane (a) (Salomon) après le Prophète Dawoud (a) (David).
Selon certains hadiths, lorsque l'Imam al-Jawad (a) est devenu l'Imam à l'âge de 8 ans, certaines personnes de Bagdad et d'autres villes sont allées le voir à Médine durant le Hadj. Lors d'une réunion avec Abdoullah b. Moussa (l'oncle de l'Imam al-Jawad (a)), elles lui ont posé des questions, mais ses réponses ne leur semblaient pas convaincantes, et les a déçues. Puis elles sont allées chez l'Imam al-Jawad (a) et lui ont posé les mêmes questions, il leur a données des réponses convaincantes qui les rendaient heureuses. Elles ont donc loué l’Imam Jawad (a) et ont prié pour lui.
Son imamat :
L’imamat de l'Imam al-Jawad (a) était contemporain avec deux califes abbassides: le premier était Ma’moun (193/809-218/833) et l’Imam (a) a passé 23 ans de sa vie au moment de son califat. Le deuxième était al-Mou’tassim al-Abbasi (218/833-227/842) deux années de son califat étaient contemporaines avec l’imamat de l'Imam al-Jawad (a).
L’Imam al-Jawad (a) est allé à Bagdad deux fois suite à la demande de ces deux califes. Son premier voyage à l'époque de Ma’moun ne fut pas longue. Lors du deuxième voyage, l'Imam al-Jawad (a) a resté plus longtemps à Bagdad et où il a été martyrisé.
**Ses débats scientifiques** :
1-Son débat pendant la rencontre avec Ma’moun :
Le débat de l'Imam al-Jawad avec Yahya b. Aktham était parmi les débats les plus importants de l'Imam (a) et il a eu lieu à l'époque de Ma’moun à Bagdad. Selon certaines sources, la cause de ce débat était la proposition de Ma’moun à l'Imam (a) selon laquelle il devait se marier avec Oum Fadhl. Quand les nobles abbassides ont été informés de cela, ils se sont opposés à Ma’moun. Pour justifier sa décision, Ma’moun leur a suggérés de tester l’Imam al-Jawad (a), et ils ont accepté et organisé un débat pour tester l’Imam (psl).
Au cours du débat, d'abord Yahya a posé une question à propos de la question de si un Mouhrim (celui qui fait les rituels du Haj /Pèlerinage) chasse un animal (ce qui est normalement interdit). Puis, l'Imam (a) a expliqué les différents aspects de la question et a demandé à Yahya de définir les critères qu'il entendait par cette question. Yahya ne pouvait pas répondre et les gens présents-là ont été surpris. Puis, l'Imam (a) lui-même a répondu à la question concernant ces différents critères. Après avoir entendu la réponse complète de l'Imam (a), les chercheurs et les courtisans abbassides ont admis sa compétence dans le fiqh (jurisprudence islamique). On a dit qu'en voyant cela, Ma’moun a dit: «Je loue Dieu, ce que je pensais, est arrivé.».
Le débat sur les Califes :
Selon des sources des hadiths chiites, dans une session où Ma’moun et de nombreux juristes et courtisans étaient présents, l'Imam al-Jawad (a) a eu un débat avec Yahya b. Aktham sur les mérites des califes (AbouBakr et Omar). Yahya se tourna vers l’Imam Jawad et a dit: «l'Ange Gabriel a transmis le message de Dieu au Prophète (pslf): Demandez à AbouBakr s'il est content de moi ; je suis content de lui.» L’Imam (a) a répondu: «Je ne rejette pas les mérites d'AbouBakr, mais quiconque a rapporté ce hadith, doit prêter attention à d'autres hadiths du Prophète (pslf) disant: «Lorsque vous recevez un hadith de moi, le présentez au livre de Dieu et à ma sunnah, si il est en accord avec eux, acceptez-le, et si non, ne l'acceptez pas, pour que le nombre des menteurs et des inventeurs de hadiths n'augmente pas.» Puis, l'Imam (a) a ajouté que ce hadith n’était pas en accord avec le Coran puisque le Coran dit: «Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire.» (50:16) Alors, est-ce que Dieu n'était pas conscient du contentement de AbouBakr pour lui poser cette question ?
Ensuite, Yahya a demandé au sujet d'un hadith qui dit: « AbouBakr et Omar sont sur la terre comme [l'ange] Gabriel et [l'ange] Michel dans le ciel.» l'Imam (a) a répondu : «Ce hadith n'est pas authentique, parce que Gabriel et Michel ont toujours servi Dieu et n'ont pas commis de péché alors que AbouBakr et Omar ont longtemps été polythéistes avant qu'ils deviennent musulmans."
Couper la main d'un voleur:
Lorsque l’Imam (a) vivait à Bagdad, certains événements se sont produits et ont favorisé le statut de l'Imam (a) parmi les gens. Son verdict sur les voleurs en est un exemple. A l'époque on coupait la main des voleurs, et il y avait un désaccord sur la question de l'endroit où la main du voleur devait être coupée ; certains disaient qu'elle devait être coupée du poignet, d'autres disaient qu'elle devait être coupée du coude. Mou’tassim, le calife abbasside, a demandé à l'Imam al-Jawad (a) de donner son avis à cet égard. [L’Imam se retenait mais] suite à l'insistance du Calife il a dit: « Seulement les doigts d'un voleur peuvent être coupés et non pas sa main.» Il a ensuite évoqué le verset suivant du Coran comme sa preuve : « Les Massajid (Pluriel de Masjid qui veut dire mosquée ou Lieux/organes de prosternation) appartiennent à Allah. Ne priez donc personne à côté d'Allah.» (72:18) La réponse de l'Imam a plu à Mou’tassim et il a ordonné que son verdict soit suivi.
10 Rajab 195H: Naissance du 9ème Imam Mohamed Al Jawad (p)
L’Imam Mohamed Al Taqi (le pieu), parfois nommé Al Jawad (le magnanime) est le fils du huitième Imam, Ali Al Redha (p) . Il est né le 10 Rajab en l’an 195 de l’hégire, à Médine.
Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordre divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine.
L’Imam Al Jawad (p) est l’un des plus jeunes parmi les Imams, il avait seulement sept ans. Il vécut à l’époque des Abbassides qui ont tant persécuté les Imams. En effet, ils les craignaient, car les Musulmans, de toutes les écoles et tendances, leur vouaient une grande confiance.
Il a atteint en matière de science, de sagesse, de culture et de perfection d’esprit, un degré qui n’était atteint par aucun des savants de son époque, et ce, en dépit de son jeune âge. L‘Imam (p) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération.
Le calife Mamoun l’appela à Bagdad qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance. Il donna même sa fille en mariage à l’Imam et le garda à Bagdad. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l’Imam.
Il lui fit passer une épreuve en convoquant tous les notables Abbassides, les savants de l’époque et bien sûr, l’Imam Al Jawad (p). Les personnes présentes restèrent comme des écoliers lorsque l’Imam(p) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions. Sur cette démonstration de Sciences de l’Imam Al Jawad (p), les notables et les savants quittèrent le palais la tête basse et le visage assombri.
Malgré son jeune âge, lui qui n’a vécu que vingt-cinq ans, l’Imam Al Jawad (p) a émis des hadiths qui ont été rapportés par un grand nombre de savants.
L’Imam passa quelques temps à Bagdad et puis, avec le consentement de Mamoun, repartit pour Médine où il resta jusqu’à la mort de Mamoun. Quand Moutasim devint calife, il rappela l’Imam à Bagdad et le fit empoisonner par sa femme.
Il est mort martyr le 29 Dhul-qad en l’an 220 de l’hégire et fut enterré aux côtés de son grand-père, l’Imam Mussa Al Kadhim (p), à Kâzimayn.
La prière
(Biharoul Anwar, Volume 82, Page 209)
La Prière est le plus important des actes religieux. Si elle est acceptée par Allah, le Tout-Puissant, tous les autres actes d'adoration seront également acceptés, et si elle n'est pas acceptée, les autres bons actes ne seront pas non plus acceptés.
Accomplir la Prière, cinq fois pendant le jour et la nuit, purifie l'homme de ses péchés de la même manière que se baigner (se laver) cinq fois par jour et nuit nettoie le corps de toutes les saletés.
Il vaut mieux accomplir les Prières ponc-tuellement. Quiconque considère les Prières comme quelque chose d'ordinaire et de non important équivaut à quelqu'un qui ne fait pas de Prières. Le Saint Prophète (P) a dit que quiconque n'attache aucune importance à la Prière et la considère comme quelque chose d'insignifiant, mérite d'être torturé dans l'Autre Monde.
Un jour, alors que le Saint Prophète (P) se trouvait dans le masjid (Masjid al-Nabî), un homme est entré et s'est mis à prier, mais sans se donner la peine de faire correctement l'inclination et les prosternations. Le Prophète dit alors: "Si cet homme meurt alors qu'il continue à prier de la même façon, il ne sera pas mort en étant de ma Religion". Donc, on ne doit pas accomplir ses Prières à la hâte. Lorsqu'on prie, on doit se rappeler Allah constamment et accomplir la Prière avec humilité et solennité. On doit garder présent à l'esprit la Grandeur du Tout-Puissant Allah avec Lequel on converse lorsqu'on fait la Prière, et on doit se considérer comme étant trop humble et insigni-fiant, par rapport à Sa Grandeur et à Sa Gloire. Et lorsque quelqu'un se plonge dans de telles pensées pendant la Prière, il s'oublie et ne se souvient plus de lui-même. L'exemple en est que lorsqu'une flèche blessa au pied le Commandeur des Croyants, l'Imam 'Alî (p), pendant qu'il priait, il ne s'en rendit pas compte.
En outre, lorsqu'on accomplit les Prières, on doit se repentir de ses défauts et s'abstenir de tout péché, spécialement de ceux (tels l'envie, l'orgueil, la médisance, l'utilisation des choses interdites, la consommation des boissons alcoolisées, le non-paiement des taxes religieuses : khoms, zakât, etc.) qui constituent un obstacle à l'acceptation de ses Prières. De même, il vaut mieux éviter tout ce qui est de nature à diminuer la récompense spirituelle de la Prière (éviter d'accomplir la Prière lorsqu'on a sommeil, ou envie d'uriner, et quand on prie on ne doit pas regarder le ciel). Il faut au contraire accomplir les actes qui augmentent la récompense spirituelle (on devrait porter une bague ornée d'une agate, des vêtements propres, se peigner, se brosser les dents et se parfumer).
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L'heure est grave pour les entreprises pétro-gazière françaises au Liban : Le Français Jean-Pierre Lacroix qui préside au sous-secrétaire de l’ONU, chargé des opérations de maintien de la paix au Liban (Finul) devrait bien transmettre le message à ses supérieurs.
Lors d'une rencontre avec le président libanais, ce dernier a évoqué tour à tour deux dossiers comme si ces deux dossiers étaient bien imbriqués : le tracé des frontières maritimes du Liban, ce qui reste bien lié à la question de l'intégrité des réserves offshore libanais que pille Israël mais aussi la violation du ciel libanais par ce même régime israélien qui a usé et abusé de l'espace aérien du pays du Cèdre pour frapper la Syrie. Ce n'est pas sans raison que le vieux routier de la politique libanaise aborde ces questions parallèlement et simultanément en présence d'un cadre français.
Lors de la réunion avec ce responsable du maintien de la paix des Nations-Unies, Aoun a exprimé sa "frustration" devant le refus par "Israël de démarquer sa frontière maritime avec le Liban" : "Le Liban fait toujours face à l'opposition d'Israël à délimiter la frontière maritime dans la Zone économique exclusive, en dépit des propositions qui ont été faites à ce sujet".
Pourquoi le "cyber coup d'État" américain est-il promis à une lourde défaite?
En provoquant une gigantesque panne d’électricité et en imposant des sanctions contre le secteur pétrolier du Venezuela, les États-Unis sont en train de se rattraper, leur plan destiné à lancer une action militaire contre la République bolivarienne ayant lamentablement échoué. Ce qui se passe actuellement au Venezuela est donc un « cyber coup d’État ». Mais les Américains vont-ils réussir à provoquer le divorce tant souhaité entre l'État et le peuple vénézuélien? Il semblerait que la réponse est négative. En coupant le courant électrique au Venezuela, les Américains ont provoqué une hausse du prix du pétrole qui ne va du tout servir leurs intérêts surtout si on y ajoute la baisse de la production du pétrole de l'OPEP. Mais les États-Unis jouent là leur va-tout : un effondrement de l'État vénézuélien pourrait à terme les débarrasser du poids de l'OPEP.
Les Israéliens sont déboussolés dans la bande de Gaza
À l’approche des élections, les autorités israéliennes sont de plus en plus nombreuses à souhaiter lancer des opérations militaires afin d’anéantir la Résistance dans la bande de Gaza. Un petit coup de bluff dans le simple but d’attirer l’opinion publique des électeurs israéliens qui disent que les Palestiniens ne comprennent que le langage de la force.
L’ancien ministre israélien de la Guerre et chef du parti Beitenou, Avigdor Liberman, a prétendu que si l’armée israélienne n’en finissait pas avec ce qui se passe sur le front du sud, elle sera confrontée à une situation similaire dans le nord.
L’autre ancien ministre de la Guerre, Moshe Yaalon, a déclaré à ce propos : « Le Hamas sait que nous sommes à la veille des élections et que nous ne cherchons pas la guerre. Il en profite pour faire pression sur nous. Imaginez être visé par 470 missiles du Hamas et ne pas réagir, cette situation est une véritable catastrophe. »
Alsnawar, un dirigeant du Hamas, sait bien qu’on peut faire pression sur Israël sans aucun affrontement et obtenir des gains politiques, surtout qu’au seuil des élections, Netanyahu se trouve dans une situation très difficile.
La réalité est que les Israéliens ont peur de la guerre
Zaeif Awadid Menahem, un sociologue israélien, évoquant la peur provoquée par les roquettes de la Résistance palestinienne, a déclaré : « Il ne faut pas oublier la vie dans les abris, les systèmes d’alarme et le cri de ceux qui fuient vers le refuge. »
Il est indéniable que la Résistance palestinienne est devenue le cauchemar des Israéliens et que ces derniers ne se sentent pas un seul instant en sécurité.